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Mar 13 Nov - 0:00
Quelque part sur Grand Line...
L'île de Fuyu était une île pauvre, une île hivernale peu peuplée comme on pouvait en croiser des dizaines et des dizaines de part le Monde. Si le peu de sa population avait accepté de se mêler au Gouvernement Mondial, il était rare d'observer la trace de ses agents dans les quelques villages côtiers qui garnissaient les bancs de sables. A contrario, le bruit courrait parfois qu'il existait, au sein de ces terres reculées, une base dont la localisation était absolument inconnue : beaucoup de Marines ou d'agents du Cipher Pol s'aventuraient pour ne revenir que deux ou trois jours plus tard, prouesse impossible pour le commun des mortels tant le climat se montrait parfois rigoureux. Toutefois, cette île parfaitement autarcique revêtait bien des mystères pour le reste du globe : tant et si bien que tout le monde se complaisait de cette situation et vivait posément. Ici, nul besoin d'une base de la Marine ou de dispositifs de sécurité divers et perfectionnés : les pirates ne passaient que très rarement dans le coin, l'île ne se trouvant pas sur l'une des fameuses sept voies qui menaient jusqu'au Nouveau Monde, et ceux qui arrivaient jusqu'ici se rendaient généralement très vite compte de la pauvreté des autochtones. Mais Vénus Nostradame, Lidy Olsen et 'Ayn n'étaient pas arrivés ici par hasard : en tant qu'agents du Gouvernement Mondial, on leur avait octroyé une mission simple et limpide. Des semaines plus tôt, un agent de la Section Scientifique officiant dans la base avancée implémentée sur Fuyu, un certain Enrico Bohr, avait été suspecté de haute trahison. Un agent du Cipher Pol 9 avait été envoyé afin de mener l'enquête mais avait finalement été rappelé, faute de preuve. Elles avaient donc été envoyé afin de conclure l'enquête : il s'agissait de le laver de tout soupçon... ou de le mettre à mort.
Chef de la Sécurité, Lin Yao.
-Bon sang... Si ça continue comme ça, je vais perdre un de mes doigts !
Pour Lin Yao, originaire d'West Blue, c'était particulièrement éreintant que de demeurer constamment sur l'île de Fuyu. Le climat hivernal ne lui seyait guère, et il aurait très clairement préféré être missionné à travers le monde, afin d'accompagner quelques scientifiques en déplacement dans l'optique de présenter leurs nouvelles créations à un parterre de nobles, de militaires et de journalistes. En l'occurrence, cela faisait plus de six ans qu'il officiait ici, en tant que chef de la sécurité : six ans à se les peler constamment, jour après jour, à imaginer qu'il faisait encore plus froid que la veille. Lorsque les tempêtes de neiges ne s'imposaient pas, il était également celui qui devait organiser les trajets jusqu'aux villages afin de récupérer quelques matières premières... Du poisson, notamment. Les scientifiques étaient pour l'immense majorité des gringalets de première catégorie, mais il ne fallait pas imaginer qu'il mangeait peu pour autant ! Au-delà de ça, force était d'admettre que sa fonction était plutôt paisible. S'il était contraint d'être constamment sur le qui-vive, aucune menace n'avait jamais pointée le bout de son nez, en l'espace de six ans : pas la moindre. C'était d'ailleurs plutôt logique, puisque les ennemis n'avaient en théorie pas la moindre raison de savoir qu'ils se trouvaient ici... Cela aurait été un grotesque hasard que des menaces finissent par dérouler là sans savoir qu'ils s'y trouvaient, et Lin Yao n'était pas vraiment attaché aux notions de hasard. Ses yeux balayèrent les innombrables pleines couvertes d'un épais tapis de neige qui entouraient la base, elle-même construite d'un blanc immaculé. Le manque de couleur était aussi, étrangement, une chose qui nourrissait sa nostalgie et sa mélancolie. Il se souvenait, bien sûr, des interminables champs de fleurs colorés qu'il arpentait parfois, durant son enfance... Un temps désormais révolu, maintenant qu'il avait été contraint de s'éloigner d'West Blue afin de faire carrière.
Marie Fermi et Enrico Bohr, Scientifiques de la base de Fuyu.
-Ta lotion avance, Enrico ? -Elle est terminée. Je l'ai déposée sur ton bureau. L'éprouvette jaune. -Très bien. Je te la rends dans la soirée, dans ce cas. -Ne te presse pas, j'ai encore bien du travail...
Si on leur avait assuré que le conflit entre Marineford et Merveille ne les regardait pas, les faits étaient là : puisque l'antenne principale de la Section Scientifique, celle de Mariejoa, avait été complètement et irrémédiablement surchargée, on leur avait offert à eux aussi un amoncellement de tâches et de travaux à remplir dans des délais particulièrement brefs. Cela les obligeait à maintenir un rythme studieux et soutenu depuis des jours... Et cela risquait de se prolonger encore sur une, voire deux généreuses semaines. Difficile, dans ces circonstances, de passer une nuit complète sans avoir à se lever dans la précipitation pour profiter du temps de repos d'une solution en décantation. D'autant plus qu'ils n'étaient pas nombreux, sur Fuyu, à pouvoir mener des expériences de grande envergure : deux, en réalité, simplement. Marie et Enrico étaient les seuls scientifiques attitrés : la petite dizaine d'autres, qui travaillaient à leur service, n'étaient ni plus ni moins que des apprentis, des élèves en fin de formation qui offraient certes une main d'oeuvre qualifiée et profitable, mais qui ne pouvaient pas encore se charger des opérations très délicates, ou de la recherche à un niveau trop avancé. Car Fuyu servait également de centre d'apprentissage pour certains jeunes savants, dont on jugeait les compétences encore trop fébriles pour s'aventurer jusque sur le sol de la Ville Sainte... Non sans un hochement de tête, les deux scientifiques se quittèrent donc comme ils s'étaient trouvés, s'en retournant à leurs laboratoires respectifs. Ils essayaient de multiplier les échanges, même brefs, afin de ne pas sombrer dans la folie : travailler constamment n'était pas seulement éreintant, cela avait également tendance à vous pousser à l'intériorisation... Ils arpentèrent tout deux les couloirs blancs de la base et s'en retournèrent derrière leurs bureaux, sans davantage de palabres : chaque seconde était précieuse, après tout.
Ordre de réponse : PNJ Decima - Lidy - 'Ayn - Vénus - Sakuga - Zora Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
Comme dit au début du poste : Vénus, Lidy et 'Ayn, vous êtes envoyés pour une mission "de routine", en remplacement à un agent du CP9 qui a été déplacé ailleurs. Votre but initial : prouver la culpabilité ou l'innocence d'Enrico Bohr en travaillant de concert. Il n'est pas conscient qu'une enquête pèse sur lui : à l'origine, l'objet de votre présence officiel, c'est simplement assurer la sécurité des lieux en l'absence d'un cador de la Section Scientifique en la matière, puisque tous ont été réquisitionnés ailleurs, exception faite de Lin Yao, donc ! L'île est assez basique : plutôt petite, peuplée seulement sur le rivage, par quelques villages de taille réduite. Son climat est hivernal, et la base de la section se trouve en plein milieu d'une plaine enneigée : c'est un bâtiment blanc, sans fenêtres, éclairé de l'intérieur par des néons. On trouve tout à l'intérieur : des chambres, des labos, des cuisines, des salles d'eau... Vous avez une chambre chacune.
Sakuga, tu te trouves, a priori, dans l'un des villages. Peu importe la raison, à toi de l'avancer (si t'as besoin d'un coup de main et que t'es pas inspiré, hésite pas à venir en causer !). Zora, je te laisse voir avec Lorn !
Spoiler:
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Mar 13 Nov - 0:04
Ichi, Ni
À plusieurs milliers de kilomètres d'ici allait avoir bientôt lieu un affrontement qui ferait trembler les fondations même de ce monde, un affrontement qui finirait par devenir légende mais dont personne n'oublierait jamais l'ampleur qui balafrerait à jamais ce monde. Mais alors pourquoi notre attention était-elle tournée vers cet îlot insignifiant, aujourd'hui ? Probablement parce qu'il ne l'était plus depuis la fuite de quelques précieuses informations concernant ce qui pouvait bien s'y passer réellement. Comme toute activité de la section scientifique ce qui se passait derrière ces mûrs était auréolé de mystère, il en serait d'ailleurs toujours ainsi, mais les forces du véritable monarque avaient eu finalement vent de quelques précieuses informations. Assez précieuses, en tout cas, pour dérouter une petite partie de ses forces loin des théâtres d'opération principaux, afin de lever le voile sur les mystérieuses créations qui prenaient vite derrière ces froids murs. Après tout, peut-être que ces scientifiques vaguement compétents avaient fini par mettre le doigt sur quelque chose capable de renverser le cours de la vague et, si c'était le cas, le Monarque était celui à qui revenait cette découverte.
Il ne pouvait en être autrement.
Caché sous les traits d'un navire marchand en piteux état, du genre de ceux qui s'arrêtaient au premier port venu en désespoir de cause, de ceux qui s'arrêteraient n'importe où dans l'espoir d'une bonne affaire pouvant les remettre à flot, les précieux subordonnés du Monarque observaient l'île grandir au fil des secondes qui s'écoulaient. Combien de temps encore ? D'ici quelques minutes ils pourraient accoster dans la partie la moins visible de l'île, la moins sujette aux regards des curieux. Alors que les préparations de dernière minute étaient en cours, que les agents s'affairaient à vérifier leur équipement, un seul homme restait grand et imperturbable à la proue du navire. Si comme ses camarades son nom et ses origines avaient été effacées et perdues avec le temps, pour ne garder de lui que son masque effrayant et le grand sabre qu'il portait au flanc, son seigneur avait eu assez confiance en lui pour le nommer chef de cette opération éclair. Qui d'autre pouvait en dire autant ? Certes sa volonté et ses désirs personnels avaient été réduits au silence depuis que cette voix presque divine était parvenue à ces oreilles, tout comme ce fut le cas de ses frères et sœurs d'armes, mais son dévouement et ses cinq années de service parlaient pour lui.
Cela faisait au moins une bonne dizaine de minutes que celui qui était nommé leader, numéro un, Ichi, était posté à l'avant de ce navire qui ne payait pas de mine lorsqu'il sentit une présence furtive émerger derrière-lui. Celle-ci provenait de celui qu'il pouvait considérer comme son bras-droit dans un groupuscule aussi restreint que le sien, celui qui avait appris auprès des plus grands shinobis de ce monde.
- Ils sont prêts ? - Oui. - Dans ce cas va demander à San de prévenir Jū. Nous arrivons.
Discret et presque taciturne comme son camarade et leader, le numéro deux disparut bientôt dans les méandres de ce navire qu'il considérait comme miteux. En d'autres circonstances il aurait été frustré d'être tenu si loin des opérations où sa présence pourrait compter vraiment, mais cela faisait bien longtemps qu'il avait oublié ce que cela voulait dire d'en faire comme bon lui semblait. Il n'était plus libre, plus totalement en tout cas mais il s'était facilement plié à cette lourde vérité car il savait ce qui était en jeu. Tous ici le savaient, même la dernière venue.
San
Dans les ténèbres du navire s'avançait une autre ombre dont le visage était caché derrière un masque démoniaque au teint livide, cette dernière s'avança jusqu'à parvenir vers la porte où était reclue la dernière en date dénommée....comment était-ce déjà ? Nora ? Tora ? Bah ce n'était pas si important, pour le bien de l'opération son identité allait aussi être masquée pour prendre le nom de Jū, le numéro dix. Le poing de l'ombre frappa la porte à deux reprises avant de l'ouvrir, se présentant devant la nouvelle venue en lui lançant un masque qui était là pour conserver son anonymat, ce dernier était tout aussi effrayant et glauque que celui de tous les autres membres de cette cellule.
- ...
Certains pourraient croire que le numéro trois était juste plus discret que les autres mais la vérité était toute autre, elle prenait ses racines dans un passé que seul le numéro un et son monarque connaissaient. Cette vérité était symbolisée par la lourde cicatrice qui barrait sa gorge au niveau de ses cordes vocales, lui ôtant la capacité de s'exprimer oralement à tout jamais. À défaut de ne pouvoir vocaliser ses directives, San fit un signe de tête au niveau de dix, pointant du pouce le couloir derrière lui pour lui demander de le suivre jusqu'au pont du navire.
Ils allaient bientôt débarquer.
PNJ (Decima)
Lidy Olsen
Directrice des CP5 & CP6
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Mar 13 Nov - 0:56
L'histoire est écrite par les vainqueurs. [1]
Mission. Encore une mission. Quelque chose s’était brisé. Elle ressentait un vide implacable depuis qu’elle avait tué son frère. La balle qu’il avait reçue n’avait pas que transpercer son crâne : elle avait détruit la santé mentale de la jeune femme qui peinait à s’alimenter. Même les quelques appels furtifs que Belladone lui décrochait de temps à autres ne suffisaient pas à la calmer. Elle ne pouvait que se plonger dans un travail harassant, dans une ultime façon de combler le vide qui s’était installé. L’homme qu’elle avait toujours aimé n’était pas celui qu’il paraissait être. C’était un homme dénué de sentiments à l’égard de quiconque, et qui considérait les autres comme des outils… Mais était-elle comme lui ? Elle se le demandait. Pragmatiquement, elle aurait aimé répondre que non.
- Tu m’entends, Lidy ? Rien à signaler dans le village. Je reste en contact.
La voix de Setsuna, l’agente de terrain du Cipher Pol 6 sous ses ordres, la décontenança avant de la ramener à la réalité. Elle était en mission, actuellement : infiltrée dans la base en tant que jeune recrue, elle s’occupait principalement de faire le ménage et les corvées. Il fallait remplacer un agent du Cipher Pol 9 chevronné, ce qui rendait la mission à la fois compliquée et dangereuse. L’objectif était comme d’habitude simple, et elle ne craignait pas un échec : en revanche, les données qu’elle avait sur cette base étaient vagues. C’était de toute évidence fait exprès.
D’autres agents participaient à cette mission : Vénus Nostradame, à qui l’Agente Olsen avait déjà pu parler à Ennies Lobby dans le cadre d’une rencontre fortuite. La Constantiniste était un allié de poids, faisant partie de l’organisation la plus secrète du Gouvernement Mondial. Il y avait aussi Ayn’, un homme androgyne dont la Olsen ne savait presque rien, et à qui elle ne s’était pas intéressée. A vrai dire, tout ce qu’elle savait à présent c’était qu’elle avait offert à ces deux personnes un matériel de communication répliqué par Valentine : des oreillettes très discrètes reliées à un semi-implant dentaire qui permettait d’actionner le micro sans se faire remarquer pour communiquer.
Ainsi, elle était là, tenant son balai comme n’importe quel agent d’entretien. Elle ne réfléchissait pas plus que cela, tendant l’oreille sur une opportunité et lisant les pensées de ceux qui passaient par là. Si elle avait choisi ce rôle, c’est qu’il lui permettait d’accéder rapidement à n’importe quelle zone de la base sous basse surveillance. Les dossiers sensibles ne possédaient pas un agent d’entretien lambda, mais y arriver aurait relevé du suicide. De plus, s’infiltrer parmi les scientifiques n’était pas de son domaine de compétences.
- Kid est en place, fit une autre voix dans l’appareil.
C’était la voix de l’intéressé qui, à tort, avait tendance à parler de lui à la troisième personne. Il était positionné, avec Reutsuna, dans un village alentour pour servir de renfort et d’échappatoire au cas où les choses dégénéraient, et pour servir de relais avec Valentine en cas de demande d’information. L’agente d’élite était assez consciencieuse pour ne pas mettre en danger ses hommes, mais les utiliser efficacement sur le terrain, du moins le croyait-elle.
Ainsi, alors que sa mission initiale la poussait à « assurer la surveillance » comme tout autre soldat d’envergure moyenne, elle passait pour le bleu assigné au ménage. Approchant des laboratoires, elle ne chercherait pas plus loin : si elle apercevait Enrico Bohr, elle le reconnaîtrait directement et s’autoriserait à pénétrer ses pensées, pas au point de lire sa vie cependant : trop d’informations pouvaient la pousser à s’évanouir et ce n’était pas dans son intérêt de perdre connaissance maintenant.
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Spoiler:
Le système de communication est donné à Lidy dans une animation antérieure et Valentine, un PNJ obtenu a posteriori, pouvait le copier en plusieurs exemplaires. Si Ayn' et Vénus refusent, elles n'entendent pas les conversations de Reutsuna et Kid, sinon elles les entendent. Lidy s'infiltre par le moyen indiqué mais se faisant passer pour le bleu de service, elle est chargée du nettoyage (vu avec Nak')
Lidy Olsen
'Ayn
Aspirant CP2
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Jeu 15 Nov - 23:38
l'Histoire est écrite par les vainqueurs.
Où 'Ayn joue, au hasard.
Solstice - Desolation 'Doucement.'
La scène s'ouvre sur l'Hôte et 'Ayn, juste après le service du thé. 'Ayn est déjà en train de parler, comme si vous arriviez au milieu d'une conversation. La figure encapuchonnée écoute son invité. Même si une certaine tension est dans l'air, l'Hôte semble moins anxieux que lors de leur première conversation.
L'Incompétent.
L'avantage avec ce persona, c'est qu'il attire très facilement la sympathie. A fortiori dans les situations où les gens n'ont pas beaucoup de personnes avec qui socialiser. C'est facile. Le fait est que l'Incompétent crée un sentiment de supériorité, chez à peu près tout le monde. Certes, ce masque a le danger de rebuter les personnes sérieuses. Celles qui ne veulent pas avoir à gérer un imbécile heureux qui, même s'il peut faire rire, manque de rigueur.
C'est là qu'intervient une de mes collègues sur cette affaire. Evie Dash. Avec elle, nous nous sommes mis d'accord pour qu'elle adopte une attitude plus sérieuse qui, en contraste avec la mienne, attirera certainement la sympathie des personnes plus austères. Parallèlement, j'attirerai la pitié des autres avec qui le courant passera plus vite.
Je n'ai pas beaucoup pu parler avec la jeune femme. De ce qu'elle m'a dit, elle est dans une situation similaire à la mienne avant que je ne rejoigne le CP2. A la différence que, contrairement à elle, le combat n'a jamais été la compétence que je voulais le plus mettre en avant pour rejoindre les Cipher Pol. Mon gabarit fragile n'est pas le plus à même de se battre. Ce n'est juste pas ma façon de faire. C'est pas du jeu.
Je ne lui ai pas dit ça. Évidemment.
Cette attitude, entre autres choses, nous en avons discuté en compagnie d'une jeune femme du nom de Lidy Olsen. Agente d'Elite pour le CP6. J'ai assez vite pris une attitude de subordonné, ne sachant pas quelle type de personnalité elle avait. Je l'ai gardée tout du long et, quand elle m'a dit qu'elle nous donnerait ses consignes, j'ai juste accepté. Elle gère.
Ce qui me mène à maintenant.
Je suis d'une demi-oreille ce qui se passe dans l'oreillette que l'Olsen m'a donnée. Pour le moment, rien qui ne me concerne. Un instant où je suis certain de ne pas être écouté, aux toilettes, j'active l'oreillette-micro donnée par l'agente d'élite. Après avoir communiqué au groupe les actions que je compte entreprendre, j'y vais. Je continue d'écouter, prêt à m'adapter à ce que mes camarades entreprennent.
En tant "qu'agent de sécurité", il me semble logique de chercher la personne en charge de celle-ci sur cette base. Lin Yao. Je n'ai jusqu'à présent pas vraiment eu l'occasion de parler avec lui. A défaut de l'avoir trouvé aujourd'hui au détour de mes rondes sur la base, je me rends dans la cuisine. Prêt à interroger quiconque viendra. Je ne m'inquiètes pas, cela ne devrait pas trop tarder. La vie dans ce genre de base, à travailler tout le temps, doit causer l'ennui ou la fatigue. Et assez souvent, avec l'ennui vient l'appétit.
Lin Yao sera un prétexte pour lancer la conversation. Je pourrai en profiter pour discuter un peu de la base et de ses habitants. Avec de la chance, il s'agira d'un stagiaire de Bohr avec qui je pourrai essayer de sympathiser. Les stagiaires sont souvent plus à même de s'ennuyer, faisant les tâches répétitives qu'on leur demande de faire. Je prépare un petit quelque chose pour moi, en quantité juste trop grande pour pouvoir la partager avec quiconque viendra. J'aviserai.
Cette mission est bien partie pour être assez calme.
Je dois avouer ne pas être certain de la marche à suivre pour incriminer Bohr, surtout pour une accusation de haute trahison. La transition de simple gratte-papier à agent est plus rude que je le pensais. Mais bon, ce n'est pas plus mal, ça me donne du challenge. Et puis, pour être honnête, je ne m'inquiète pas. L'incident à Enies Lobby était autrement plus intense et il m'a rappelé et gravé dans mon cerveau que, que je gère ou que j'échoue, le principal est qu'au bout du compte je garde le contrôle de moi-même.
L'important n'est pas que je fasse les choses parfaitement.
L'important est que les autres aient l'impression que c'est le cas.
Et c'est ce que je compte bien faire.
Spoiler:
Du coup, 'Ayn a évidemment accepté l'oreillette partagée par Lidy. Il va en cuisine et reste pour discuter avec la première personne venue. Prêt à suivre si Evie et/ou Lidy lui dit qu'elle a besoin de lui pour X ou Y.
_________________ Thème musical de 'Ayn - "Votre Meilleur Ami"
"Les faux amis sont plus dangereux que les ennemis déclarés." Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 mai 1878
"Il n'est pas question de savoir qui va me laisser faire. Il faut plutôt se demander qui va m'en empêcher." Ayn Rand - La Source Vive, 1943
'Ayn
Vénus Nostradame
La Fleur de la Mort
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Jeu 15 Nov - 23:42
L'Histoire est écrite par les vainqueurs
L’élève est le fils du maître. Le chant est la dance de la peinture. Le croassement ensorcelé de la multitude éruptive des vents corruptifs est une forme grégaire de socialisme dithyrambique. C’est ainsi que naquit le consensus pluriel et le sang singulier. Sortir de la gorge de la gorgone, apparaître en pégase. Vivre son existence en un flux unique dicté par la vérité ultime écrite par la main sainte de l’Olympe. Gravé dans l’esprit, la chair et l’ennui, la consistance adamantine ne fait que choir sous l’impulsion originelle des seigneurs absolus de la formation centraliste du monde à la fois mortel et divin. Une existence triptyque. Une admonestation d’angoisse. Que la purge rende sa vie au soleil liquide. Que la souillure des démons disparaisse sous l’ardent acier. Cette volonté imprécatoire se fera maîtresse du courroux. Cette destination inavouable n’est que la consécration du tourment sans lendemain. Un jour nous naissons. Un jour nous mourrons. Servons. Servons. Servons. Nous sommes esclaves. Ils sont Dieu. Nous sommes asservis. Il est multiple. Le cœur s’élève et répand la doctrine, le dogme et la raison. Constantin, Messie des Messies, Roi des Rois, Héritier des Fondateurs, Ponte des Mondes, Archevêque Suprême des Cieux, je prie à ta gloire, à ta souveraineté et à ta victoire. Moi, humble servante de la grandeur de la Terre Saintes, agirait pour le triomphe des Dragons Célestes. Que Marijoa soit Constantinople, que Constantinople soit Marijoa. Irréfragables sont tes ordres. Liliale est ton est essence. Mon sang est tiens. Mon corps est tiens. Mon esprit est tiens. Je suis une arme, une arme qui restaurera l’harmonie pour le bien des déités.
Ouvrant les yeux, Vénus mit fin à sa prière pour laisser place à la réalité. Comme à l’accoutumé, elle n’était pas venue avec son véritable nom. En tant qu’aspirante du Cipher Pol travaillant principalement en matière d’infiltration, sa véritable identité n’était connue que des collègues de son agence ou plus généralement des collègues en qui elle avait confiance. Pour l’heure, même si elle avait déjà rencontré l’agente d’élite Lidy OIsen, qui connaissait son appartenance à l’unité secrète des Cipher Pol, et parlée avec elle, la constantiniste ne lui avait donné que ses deux couvertures les plus récurrentes : Anna Labbaye, lieutenante de la Marine, et Evie Dash, élève de l’ancien agent Dash depuis qu’elle avait quatre ans et qui travaillait à Enies Lobby pour les CP. C’était donc la seconde qu’elle avait adoptée sachant qu’elle travaillerait avec d’autres sur cette mission, la Olsen faisant par chance partie de celle-ci. Le but était de démêler le vrai du faux quant à la potentiel trahison d’un membre de la Section Scientifique dans ce centre d’apprentissage, un certain Enrico Bohr. Autant dire que s’il s’agissait d’un traître, un criminel, en somme un hérétique pour cette fanatique de l’extrême.
Si la mission se déroulait avec d’autres agents, tous n’avaient pas le même rôle. Si Lidy, qui lui avait passé du matériel de communication et que la Nostradame avait accepté volontiers pour le bien de la mission, se faisait passer pour une nouvelle recrue, Vénus était là pour surveiller le complexe, raison pour laquelle elle traversait les couloirs et entrer dans les pièces pour mener à bien sa ronde qui lui permettait non seulement d’enregistrer la topographie des lieux, mais aussi d’observer les diverses personnes présente pour enregistrer leurs habitudes. D’ailleurs, si d’aventure elle croisait Lidy durant ses déplacements divers, elle ne ferait que poser son regard sur elle avec un certain détachement à la manière d’un agent de sécurité, sachant que la Cipher Pol 9 préférait utiliser le système de communication si elle se retrouvait seule dans un coin où elle se saurait en sécurité, usant du repérage et de ses observations dans la salle de surveillance pour déterminer les angles morts de potentiels escaméras qui y serait retransmises, angles morts qu'elle transmettrait à Lidy et ses autres collègues dès qu'elle le pourrait s'il y avait bien ces escargots dans la base. En effet, une solution radicale pouvait exister pour lever le voile sur le mystère : utiliser son fruit de la mémoire pour extraire les souvenirs du Bohr et vérifier s’il y avait une trahison. Bien sûr, cela pourrait nécessiter une mise en place et une étude méticuleuse du déroulement des journées. Après, elle comptait bien s’accorder avec ses camarades pour mettre au point un véritable plan qui permettrait de régler l’affaire d’une autre façon, sachant qu’elle révélerait éventuellement son pouvoir à Lidy, qu’elle considérait comme la décisionnaire, afin que celle-ci prenne ça en compte si jamais la situation requérait l’emploi de sa malédiction. Pour l’instant, elle ne faisait qu’enregistrer le maximum de donnés possible pour l’établissement d’un plan en prenant de temps à autres contact avec Lidy.
Feuille de personnage Niveau: (50/75) Expériences: (12/750) Berrys: 999.999.999.999B
Jeu 15 Nov - 23:43
L'histoire est écrite par les vainqueurs [1]
Le Keigo s’était endormi. Il y a quelques jours de cela, son frère Caligula et son capitaine Ghetis Archer lui avaient mentionné qu’ils partaient en mission loin des îles célestes. Le Keigo avait reçu l’interdiction formelle de quitter les lieux ou d’essayer de les suivre, il était encore primé et n’avait certainement pas le niveau pour l’opération auquel les hauts-gradés de la marine s’apprêtaient à se participer. Le blondican n’en savait rien de tout cela et à vrai dire, il s’en fichait un peu.
Il avait vécu cette annonce de guerre de la part d’Asya Lida, sa muse, la dénommée Chairoka. La femme avait déclaré la guerre à Centes Décima en annonçant l’exécution d’un de ses plus fidèles compagnons. Un combat entre la Justice sacrée du gouvernement mondial et l’avare Monarque Décima allait bientôt avoir lieu et ça allait sûrement être un champ de bataille avec une envergure légendaire. Les meilleurs éléments du gouvernement mondial avait été demandé à cet endroit précis et allait bientôt s’illustrer pour la victoire absolue ou alors une défaite totale pour le gouvernement. Après tout dans les guerres, il y avait toujours des imprévus et des héros auxquels on ne s’attendait jamais.
Quoiqu’il en soit, le Keigo avait quitté les îles célestes en se cachant sur un navire de soldat. Il avait pu passer assez inaperçu en s’enfermant dans la cale près des tonneaux de liqueur. Ah la bonne liqueur de la mer blanche, un alcool assez doux et assez juteux. Sakuga avait passé un bon voyage avec cette liqueur. Un très bon voyage à la siroter, il espérait sincèrement pouvoir se rendre à Marine Ford et participer à ce champ de bataille d’envergure et lui aussi devenir un héros. En tout cas, tout cela c’était bien dans ses rêves, il ne l’avait compris que lorsque le navire s’était arrêté et qu’il était descendu de celui-ci. Pourquoi il y avait de la neige à Marine Ford ? C’était pas le climat habituel de l’île ou plutôt de ce qu’on lui avait dit.
Le Keigo était complètement ébréché par l’alcool et titubait assez dans le village où il venait d’accoster. Enfin tout cela se passait il y a quelques jours, en effet, cela faisait plusieurs jours que Sakuga dormait au sol dans l’un des villages de l’île de Fuyu. Il ne savait pas réellement ce qu’il faisait là. Le goût amer de la gueule de bois, toujours un plaisir au réveil sous la douce neige.
« - Mon fils, t’es réellement une sacrée épave. Tu voulais rejoindre tes amis mais vu que t’es débile, tout ce que tu as fait c’est arrivé bourré dans un coin paumé.
- Arrête un peu de le blâmer, il a pris son plaisir et on ne pouvait pas savoir que l’on s’était trompé de chemin après tout. Je suis sûr qu’on peut retrouver le chemin de Marine Ford
- Ferme là, on est primés, on va arriver à Marine Ford, on va croire qu’on fait partie des decimas et on va se faire tuer à la première occasion.
- Mais non, il y a Ghetis et Cali’ là-bas je suis sûr qu’ils pourront nous aider.
- Fermez là tout les deux. J’en ai marre de vous entendre. »
Dans la tête du Keigo, le petit ange et le vieux démon qui parlaient commençait sérieusement à lui briser l’esprit en deux. L’alcool et ses deux-là ne faisaient pas très bon ménage après tout. Une idée venait alors de germer dans l’esprit du Keigo, une idée qui pourrait le guider ou plutôt le ramener sur le bon chemin. La neige, le froid, ce temps pour les gros poilus, c’était pas pour lui qui était un enfant du soleil, un enfant qui avait vu la beauté de cet astre au plus proche. Les reflets d’or des îles célestes lui manquaient surtout dans la situation actuelle. Il fallait retrouver le chemin de la maison, son frère lui ferait sûrement une bonne grillade. Ah la bonne vieille maison de Bilca, lui manquait beaucoup, il avait pris le temps quand il était rentré là-bas de profiter de rencontrer son frère qu’il avait perdu, il y a longtemps.
Le Keigo avait retrouvé pas mal de choses quand il était revenu dans les îles célestes, donc autant y retourner hein ? Dégageant un peu toute la neige qu’il avait sur lui, le Keigo commença alors à marcher tout droit sans savoir où il allait réellement. Si il rencontrait quelqu’un en chemin, il demanderait sûrement son chemin ou plutôt le chemin pour aller vers l’île de Jaya, l’endroit pour prendre un Knock Up Stream et retourner à la maison…
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Résumé : Sakuga est là parce qu'il s'est trompé de navire, il est là depuis 2 jours environ et il a froid très froid ! Il se promène un peu là où le porte le vent (il marche tout droit en direction de l'intérieur de l'île en gros) Si il rencontre quelqu'un sur le chemin, il lui demande où se trouve Jaya !
Techniques utilisées:
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Sakuga Keigo
Harlock Zora
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Dim 18 Nov - 20:26
L'Histoire est écrite par les vainqueurs.
1 : Nom de code
Posé sur une planche en bois elle même soutenue par deux caisses en bois pour faire office de bureau, l'escargophone restituait presque à l'identique un discours ayant pourtant eut lieu loin de là, trois jours auparavant. Petit miracle de technologie en son temps mais qui n'impressionnait désormais plus personne, le gastéropode, très certainement blasé d'avoir du rejouer le même extrait à de nombreuses reprises au cours de la journée, ne se fatiguait même plus à imiter l'expression faciale de celle dont il transmettait la voix. Il n'avait pourtant pas grand chose à faire, Chairoka n'était pas du genre émotive, mais il semblait plus intéressé par le bourgeon se tortillant dans tous les sens au rythme des ondes sonores, trônant au milieu d'un tas de terre disposé à quelques centimètres de là, sur ce même plan de travail de fortune. Mais personne ne lui demandait son avis et bientôt, pour la sixième fois aujourd'hui, le ton implacable de l'amirale-en-chef emplit la pièce.
Zora alias Jū
Le sol lui était parsemé de débris en tout genre : pêches en conserve fraichement entamées, unes de journaux couvertes de terres et de traces de nourriture ou encore un sac de graines dont le contenu déversé couvrait partiellement un petit carnet de notes. Rien de tout cela ne semblait pourtant perturber celle qui, affairée dans un coin de la pièce à enfiler une tenue plus ample et plus chaude qu'à l'accoutumée, avait les yeux rivés sur la dernière page dépliée d'une des rares gazettes encore lisible. Harlock Zora, cent-soixante millions, morte ou vive... Ils n'y sont pas allés de main morte cette fois. L'équipage marchand était entré dans le périmètre de l'île et le climat hivernal de Fuyu se faisait déjà bien ressentir, raison pour laquelle Zora décida d'enfiler une seconde paire de chaussettes tandis qu'en bruit de fond passait sa partie préférée du discours : « Aujourd'hui, et comme cela a toujours été le cas, nous sommes la seule et unique force qui parvient à ne souffrir d'aucune contestation sur le plan de l'hégémonie mondiale » comme cela a toujours été le cas, oui, et en à peine cinq ans, Roger passe complètement à la trappe. Le Gouvernement Mondial dans toute sa splendeur. Le reste du discours était essentiellement destiné à provoquer le Monarque, une manoeuvre habile qui l'avait placé dans une position délicate. Zora s'imaginait déjà Marineford et ses dalles en pierre immaculées se transformer en bain de sang. Heureusement, cette fois-ci elle n'était pas de la partie.
Du moins, pas directement.
On frappa soudain à la porte. — San, c'est ça ? dit-elle en attrapant le masque lancé dans sa direction.
Nom de code : Jū, dixième membre lambda d'un groupe de marchands ambulants sans prétention. Fuyu n'était pas la destination mais une escale, l'occasion de se ravitailler et peut-être aussi d'engrenger quelques berrys. Dans sa simplicité, ce scenario remplissait parfaitement son travail et personne n'aurait de mal à le mémoriser. — Oui, San, celui qui ne parle pas, poursuivit-elle en acceptant son invitation à le suivre dans le couloir.
Un problème majeur demeurait toutefois avec ce genre de problème. La nature hétérogène des membres du groupe rendait la coopération plus difficile. L'appartenance à l'Ordre Decima permettait un certain niveau de coordination sans toutefois garantir une confiance mutuelle totale. Dès lors, comment alors pouvoir établir un plan d'action précis et détaillé, tenant compte des connaissances et des aptitudes de chacun ? Ce n'est de toute façon pas ton rôle, se dit-elle alors qu'ils arrivèrent sur le pont. Et elle avait raison, c'était au Monarque et à ses Chevaliers de s'occuper de stratégie. Pions, tours et fous n'étaient que des exécutants et à ce titre, Jū dut réfrener l'idée de croiser ses bras dans son dos et d'arpenter le pont en donnant ses consignes. Elle n'était pas la figure d'autorité au sein de ce groupe.
Du moins, pas encore. — Je ne pense pas encore avoir eu l'occasion de le demander, lança-t-elle à voix haute en réajustant son masque, mais qu'est-ce qu'on recherche exactement ?
L'un d'entre eux en savait peut-être plus que les quelques consignes floues dont elle était au courant. Enfin, pour l'heure, il fallait surtout s'apprêter à accoster l'île et à débarquer la fausse marchandise.
Résumé:
post d'intro basique de ma part
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
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Lun 19 Nov - 18:21
Maître Cuisinier Yohei Hanaya et Assistance Scientifique Stevens Nettie.
-Vous cuisinez si bien... Et... Vous semblez... Si habile... -Merci, merci.
Ce n'était pas des remerciements tout-à-fait sincères : quiconque lorgnait du côté du visage d'Hanaya pouvait en éprouver l'absolue certitude. En fait, il avait même l'air relativement lassé, tandis qu'il installait tranquillement les couverts des scientifiques et des gardes qui allaient prendre un repas à l'heure prévue. Il était le seul cuisinier du laboratoire et, à la vérité, il n'était même pas cuisinier : il était à l'origine un scientifique, mais avait démontré des compétences et des savoirs insatisfaisants. De fait, on l'appelait en renfort lorsqu'on en éprouvait le besoin, lorsqu'on avait urgemment besoin d'une paire de mains supplémentaires. Quant au reste, il se contentait de préparer la majorité des repas : ceux qui étaient pris à l'heure exacte et annoncée. Les retardataires se nourrissaient eux-mêmes... Et Nettie ne se trouvait jamais, ô grand jamais au nombre des retardataires. Cela aurait été une infamie, pour elle, un affront impardonnable : la cuisine d'Hanaya était sans conteste la plus goûtue et la plus appétissante qu'elle ait jamais pu se procurer. Le charme du trentenaire solidement bâti devait jouer également, puisque le Yohei renvoyait l'image d'un homme bon à marier. Il était grand, costaud, savait cuisinier et s'occuper du foyer, disposait de responsabilités et, envers et contre tout, d'un certain intellect. N'était pas scientifique de la Section qui le voulait, après tout, et il avait dû faire montre d'une ténacité exemplaire pour ne pas jeter l'éponge dès les premiers efforts réalisés. Elle, donc, s'était amouraché de ce grand cuisinier compétent dès leurs premières rencontres : dorénavant décérébrée, tombée en pâmoison, elle n'en finissait plus de le scruter dès qu'il apparaissait dans son champ de vision. Elle préférait même parfois veiller des nuits entières afin de réaliser le travail dont elle ne pouvait pas s'occuper tandis qu'elle le dévorait du regard. Car, contre toute attente, la Stevens demeurait brillante.
Elle était jeune. Dix-sept ans, tout au plus. Elle avait pu profiter des enseignements de savants compétents durant toute son enfance et, désormais, c'était à son tour de porter la blouse. Elle avait toutefois été envoyée sur Fuyu, car on la jugeait encore trop immature pour être d'une aide réelle aux pointures de Mariejoa. Elle était censée travailler dans cette base encore deux ans au minimum avant de rejoindre l'unité de Kwak Folwando... Et elle sentait petit-à-petit sa motivation chanceler. Si elle s'en allait, elle ne pourrait plus jamais le voir, lui : cette pensée l'horrifiait. C'était probablement pour cela qu'elle lui traînait encore plus dans les pattes qu'originellement...
-Vous êtes bien en avance. Le repas ne sera prêt que d'ici une heure.
Il était opportuniste : et lorsqu'il avait vu 'Ayn pénétrer dans la pièce, il s'était empressé de lui jeter quelques paroles, engageant une conversation avec cet inconnu dans l'espoir candide de se délester ainsi de la compagnie pugnace de la jeune assistante. Cela serait-il suffisant ? C'était malheureusement peu probable : elle, les joues rosées, continuait de le dévorer du regard avec un amour qui sautait aux yeux. Elle ne voyait que lui... Et le fait qu'il entre en interaction avec d'autres personnes semblait la fasciner au plus haut point. Comme si cela lui permettait de se rendre compte qu'il n'était pas le produit d'un doux fantasme de sa part...
Enrico Bohr
-Qu'est-ce que vous faîtes ici, vous ? Vous n'avez pas un couloir à récurer ?
Il n'était pas dédaigneux. Toutefois, on affirmait difficilement qu'il croulait sous le tact... Enrico venait de jeter un coup d’œil interrogatif à Lidy, qu'il croisait du côté de son bureau, et qui semblait, pour l'heure, se tourner les pouces. Il n'était pas du genre à apprécier la fainéantise, comme bon nombre de ses collègues. Après tout, il avait dû travailler dur pour en arriver jusque-là et il était donc, par essence, quelqu'un de combatif et de dévoué. Son existence toute entière se résumait peu ou prou au travail qu'il avait à livrer et à réaliser : les divertissements étaient tout-à-fait auxiliaires et, autrement dit, dispensables. Bien sûr, tous les apprentis présents dans la base de Fuyu n'adhéraient pas nécessairement à sa façon de voir les choses, pour le moins radicale. Toutefois, la plupart se terraient dans leurs chambres lorsqu'ils avaient à se livrer à quelques divertissements que ce fut. Tous savaient, gardes y compris, qu'il valait mieux éviter de croiser le scientifique rigoureux lorsqu'on manquait d'assiduité et de fermeté dans l'exercice de ses fonctions. C'était une leçon de vie simple et limpide, mais malheureusement, personne ne s'était donné la peine de la souffler à Lidy : en règle générale, on laissait aux nouveaux arrivants l'occasion de se familiariser avec les lieux, ses occupants... Et toutes les facettes de leurs personnalités. Pour cette fois, exceptionnellement, le Bohr s'en tint à cette apostrophe. Il ne s'acharnait guère, et n'était guère du genre, de toute façon, à prendre des airs de grand chef. Tant que le travail était fait, et bien fait, il n'avait rien à redire : or, la propreté des couloirs était pour l'heure irréprochable.
Chef de la Sécurité, Lin Yao.
-Bon sang, froid de canard... Hep ! Vous faîtes quoi, vous ? Euhm... Rappelez-moi votre nom ? Lavie ? Elie ?
Il avait une mémoire des noms absolument déplorable... Et il parlait avant de réfléchir. Deux défauts majeurs qui, mis bout-à-bout, l'avaient très souvent mis dans la mouise. Heureusement, depuis quelques temps, il ne rencontrait plus personne de nouveau. Il était contraint à discutailler avec les mêmes personnes cycliquement et, de fait, il avait eu le temps de s'imprégner de leurs identités respectives... Sauf, bien sûr, quand un nouvel arrivant entrait dans l'équation, comme c'était le cas pour cette nouvelle membre de la garde. Alors qu'il était simplement venu se chercher une boisson chaude, afin d'éviter de dépérir dans des conditions inhumains, Lin avait fini par la héler en l'observant au détour d'un couloir. Il n'était pas forcément très pointilleux, en tant que chef de la sécurité, mais il lui semblait que se promener gaiement ne risquait pas d'être une activité très productive, considérant l'activité à laquelle cette nouvelle recrue était attachée...
-Bon. Venez avec moi ! On va monter la garde dehors à deux. Ça vous occupera. Mais d'abord... Café.
Ordre de réponse : PNJ Decima - Lidy - 'Ayn - Vénus - Sakuga - Zora Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
'Ayn > Il y a deux personnes, en cuisine. Ce brave Hanaya, qui s'affaire, et Nettie, qui lui traîne dans les pattes ! Lidy > Contacte-moi en pv pour savoir ce que tu lis dans l'esprit d'Enrico ! Vénus > Tu te fais salement intercepter ! Sakuga/Zora > Rien à vous mettre sous la dent, de mon côté =X
Spoiler:
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Mar 20 Nov - 19:49
San
Mis à part leur suzerain et quelques chevaliers dans la confidence, rares étaient les personnes à connaître la véritable identité de ces espions masqués, parce que cela faisait des années que leurs noms respectifs avaient été abandonnés au profit d’un anonymat qui seyait davantage à leur activité. Ils étaient des hommes de l’ombre avant tout, de ceux dont personne ne se rappellerait jamais le nom car ils étaient condamnés à vivre et mourir dans l’ombre des grands de ce monde. Mais si cette transition vers l’anonymat avait été plus simple à accepter pour certain, au final tous avaient fini par se plier à cette règle tacite car, de toutes les façons, leur nom et leur importait bien moins que leurs capacités et les informations qu’ils étaient capables de se rassembler. Enlevez le masque de ce muet devant la nouvelle venue et vous trouverez quoi ? Un jeune homme à la blanche crinière, dans la seconde moitié de sa vingtaine d’année, au cou barré d’une profonde cicatrice et au traits du visage taillés au couteau. Ils n’étaient personnes et c’était dans l’anonymat que tout leur talent se dévoilait. Bien que leurs origines aient été oubliées depuis longtemps, qu’il s’agisse du nom de leurs parents ou de leur île d’origine qui devait sans doute se trouver sur Grand Line ou bien au-delà, leurs compétences n’étaient plus à prouver. Avant qu’ils ne croisent le chemin du Monarque ils n’étaient que des mercenaires travaillant pour la bourse la plus généreuse, sans réel autre but que l’accumulation de richesses sans véritable objectif à long terme, mais cette errance était depuis longtemps révolue.
Ainsi, concentré sur les ordres qui lui avaient été donnés par le numéro deux et par le Monarque en personne, le muet hocha la tête quand la nouvelle venue tenta de se rappeler de son nom. Enfin de son nom…de son alias, plus exactement. Il écouta ensuite la question et, instinctivement, tapota l’une de ses tempes pour préciser à la demoiselle que le but de leur expédition était la récolte d’informations. De connaissances car, comme elle devait le savoir, la connaissance était le nerf de la guerre.
D’un geste de la tête il invita la demoiselle à se tenir avec lui sur le pont, devant les deux autres compagnons qui allaient participer eux aussi à cette infiltration éclair.
Ichi, Ni
Alors que le navire s’approchait dangereusement des côtes de cette île, bien loin de la ville et de toute éventuelle trace de civilisation pouvant repérer leur arrivée, le numéro un braquait toujours son masque froid en direction de l’endroit où il accosterait. Il avait ses ordres comme tous ceux présents sur ce navire, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute, mais si la mission était un échec alors il serait le premier à en souffrir les conséquences. Quel était ce vieux dicton marin, déjà ? Un capitaine doit couler avec son navire, non ? Il n’entendait pas couler ici, préférant largement se donner la mort avec sa petite capsule de poison lovée sous une dent factice plutôt que de dévoiler la moindre information compromettante. Il en allait de même pour ses autres compagnons masqués, portant toujours sur eux un moyen de s’ôter la vie rapidement car, comme tout espion, ils ne devaient pas être capturés vivants. Cela avait été le cas du précédent numéro un, un homme pour qui Ichi n’avait jamais eu la moindre sympathie, mais le sabreur masqué comptait bien finir de la même façon si l’occasion lui était donnée. La question ne se posait même pas.
- Il est l’heure.
Les quatre masqués étaient à présents tout proches, assez proche pour sauter sur la berge enneigée et commencer leur exploration de l’île vers la cible désignée. Mais avant cela le numéro un se tourna vers ses trois subordonnés pour leur faire un rappel de dernière minute.
- N’oubliez pas pourquoi nous sommes ici. Nous devons savoir ce qui se trafique dans cette base, ce qu’il s’y fabrique. La moindre information doit être gardée ou, si cela n’est pas possible, mémorisée pour retranscription ultérieure.
Même si elle était nouvelle la jeune Harlock savait tout de même qu’elle était la politique du groupe en matière de survie, à savoir qu’ils ne pouvaient pas se permettre d’être capturés vivants au risque que cette opération ne serve plus les intérêts des mouettes que du Monarque. Tendant des capes blanches à ses compagnons, pour se fondre dans cet environnement neigeux, Ichi fut le premier à sauter sur la berge et, une fois sur la terme ferme, se contenta d’un simple :
- Allons-y. San, ouvre la voie.
Irrémédiablement silencieux, le muet n’hocha même pas la tête et disparut dans les étendues enneigées devant lui, ses pas étaient à peine audibles même par les oreilles expertes de numéro deux. Le troisième larron allait explorer et étudier le terrain pour préparer l’arrivée de ses collègues, repérer la base était son premier but et bientôt viendrait le moment de s’y introduire. Ils n’avaient pas de temps à perdre, la vitesse était ici le maître mot.
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Sakuga Keigo
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Mer 21 Nov - 0:03
L'histoire est écrite par les vainqueurs [2]
Le Keigo avait déjà commencé à prendre marche dans le froid de cette île glaciale. Il n’aimait réellement pas ce climat, la neige qui recouvrait tout le paysage qui avait l’air si calme. On n’était pas bien loin néanmoins de ce qu’il avait pu observer au Royaume de Luvneel, il y a longtemps sur North Blue. Sakuga essayait de ne pas écouter les petites voix dans sa tête et marchait tranquillement dans le village. A l’heure qu’il était, les hostilités au niveau du quartier général de la marine avait déjà du commencer. Il aurait tellement aimé y aller à cet endroit, cette guerre était un bon moyen de commencer à faire parler de soi après tout.
Quelques pas d’hésitations avant de quitter le village, le Keigo ne savait pas réellement où il allait pouvoir trouver le chemin de sa maison, de son foyer céleste. Respirant un coup, le Keigo regardait un air sérieux et serein droit devant lui.
« Tous les chemins mènent à la maison. », pensait-il alors. Il usa alors de ce qu’il avait appris, la nouvelle technique qu’il n’avait pas su maîtriser avant la fin prématurée de l’entraînement avec l’Archer. « Le Soru » comme son capitaine l’appelait si bien, ce n’était pas un nom assez flashy pour notre protagoniste. Il préférait voir cette technique qui se permettait de se déplacer à la vitesse d’un battement d’œil comme le doux battement d’aile d’un ange.
Il se propulsa donc à toute vitesse hors de cette zone résidentielle. Il avançait alors droit devant lui sans réellement faire attention au paysage qu’il entourait. Le Keigo avait réussi à maîtriser le « Soru » ou plutôt son Angel Feather. Le blond avait parcouru une bonne distance, sans se rendre compte du temps qu’il passait. Il avait fait beaucoup plus de progrès que prévu, cette maîtrise de cette technique allait lui permettre d’avoir des combats beaucoup plus intéressants et peut-être plus intense qui sait ?
Mais pour l’heure, le Keigo semblait être arrivé à un endroit plutôt particulier, une zone assez reculée de l’île. Il ralentissait donc son déplacement pour reprendre une marche tranquille et nonchalante. Le Keigo se sentait observé ou plutôt épié. Cherchant du regard ce qui pouvait se trouver autour de lui, il n’y avait visiblement pas grand monde ou plutôt c’était étrange ? Son instinct lui dicta d’essayer de communiquer avec ce qu’il se trouvait autour de lui.
« - Hé oh, il y a quelqu’un ? », criait-il de manière assez lasse.
Il y avait forcément quelque chose par ici. Il ne s’imaginait pas alors que cette journée annonçait un programme assez musclé…
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Résumé : Alors je passe en premier ce tour-ci, c'est vu avec mes partenaires de RP ! Donc Sakuga quitte le village et se déplace un peu partout sans vraiment savoir où il va. Il tombe donc sur une zone où il se sent observé, il crie donc pour savoir si il y a quelqu'un. Il est aux alentours de la base de la section scientifique en gros et il a le pressentiment de s'être fait remarquer
Techniques utilisées:
Angel Feather : L'ange s'inspirant de ce dont il se souvenait de quelques escarmouches passés créa cette technique de déplacement rapide lui permettant de se rapprocher beaucoup plus rapidement de ses ennemis (Soru-Like). Nv 26
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Sakuga Keigo
Lidy Olsen
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Jeu 22 Nov - 23:46
L'histoire est écrite par les vainqueurs. [2]
« Et voilà, encore un de ces hommes effrayants qui pensent plus que nécessaire. ». La jeune femme était bien loin du niveau d’embrouille auquel l’avait confronté la Vice-Directrice du Cipher Pol 6, une amie à présent, mais pouvait discerner plusieurs choses qui semblaient se superposer à certains moments, rendant les pensées relativement brouillon. Elle put cependant comprendre que cet homme ne l’abordait pas par méchanceté, il s’assurait simplement qu’elle ne tire pas au flanc, et cela elle était tentée de l’accepter. Un simple sourire se détacha de son visage, tandis que l’homme réfléchissait. Elle n’en apprendrait pas plus sur lui en lisant sa vie, sinon qu’il utilisait des mots compliqués et des formules qu’elle ne comprendrait jamais. Ce n’était pas une scientifique, et elle n’avait pas pour ambition de le devenir : d’une parce qu’elle avait conscience qu’on ne la laisserait pas accéder aux hautes strates si elle était capable de déchiffrer les formules d’inventions de la Section, de deux parce que son intellect était tourné vers l’humanité, non vers la science. Les deux pouvaient s’entraider, mais les confondre… C’était un véritable exploit.
D’ailleurs, le fait que cet homme ne soit pas sorti depuis six mois était une preuve s’il en fallait une autre que ces personnes restaient cloîtrées dans leur boulot. Il ne cherchait d’ailleurs pas à tailler le bout de gras, c’était quelque chose qu’il ne pouvait certainement pas envisager : ses recherches étaient sûrement capitales, mais Enrico Bohr était sa cible, cible de haute trahison… Or, elle ne pouvait pas laisser passer une chance d’obtenir des informations. « Ne jamais sous-estimer un scientifique. ». Elle continua de lui sourire en observant le couloir impeccable. Y était-elle pour grand-chose ? A vrai dire, ces derniers temps c’était elle qui faisait toutes les tâches ménagères dans sa colocation, en plus de son travail. Elle avait au moins cela dans le sang : comme quoi, on pouvait briller dans sa carrière et trouver le temps de se perfectionner dans d’autres domaines.
- Justement, je suis arrivée hier, et je tente de rendre ces couloirs super propres ! Immaculés, en l’honneur de notre précieuse Amirale en Chef qui livre bataille contre l’engeance ! Ces traîtres au Gouvernement ne paient rien pour attendre !
Elle en faisait beaucoup trop, mais sa mise en scène n’était pas tout à fait anodine. Son regard pétillait tandis qu’elle souriait. Finalement, une fois qu’elle aurait lu dans les pensées de son interlocuteur, elle reprendrait le balai tout en redoublant d’ardeur, n’hésitant pas à lâcher au Bohr :
- Si j’étais vous, je me dépêcherais de bosser sur mes projets top secrets ! Ce nouveau mousse devant vous veille au grain à ce qu’aucun grain ne soit déposé sur ce sol ! Ahah !
Elle riait un peu fort, puis finalement lâcha un rire un peu plus doux, se faisant rire elle-même, et passa une main dans ses cheveux. Bien sûr, elle aurait pu choisir un autre personnage qu’une fausse excentrique au cœur tendre, mais les scientifiques n’avaient en général aucun regard sur le cœur humain. Et c’est celui-ci qui conclurait sa petite tirade.
- Le cœur des hommes est pur ! Ouaiiiis !
Et une fois qu’elle aurait lu dans les pensées de Enrico, qui réagirait sûrement à ses paroles, elle redoublerait à nouveau d’ardeur dans son travail. Son histoire, elle la connaissait par cœur : lorsqu’on l’avait recruté, on lui avait trouvé peu de capacités en combat. Or, alors même qu’elle voulait se rendre utile au Gouvernement Mondial, ses ambitions furent motivées par la grande Amirale-en-Chef Chairoka. Elle ne put que suivre la voix et essayer de se trouver une utilité, acceptant avec bonheur toute tâche qu’on put lui confier.
Dans le village...
- C’est la prime de Sakuga Keigo…
Elle venait de feuilleter les primes réduites qu’elle portait sur elle, en tant qu’ancienne chasseuse de prime. L’homme qui était passé, elle ne l’avait pas reconnu immédiatement : pourtant, elle ne pouvait qu’avouer qu’il s’agissait de cet homme. C’était une attaque ? Un ennemi ? Est-ce qu’il était perdu ? Il ne semblait pas savoir où il allait. Ainsi, elle livra cette information dans l’oreillette, d’un ton assez désabusé.
- Sakuga Keigo, pirate primé à 14.000.000 de Berrys, est présent sur l’île. Il se dirige vers la base, Evie.
Elle pourrait peut-être utiliser cette information et s’attirer des bonnes grâces. Enfin, ce n’était pas le sujet. Il fallait qu’ils continuent la surveillance dans le village, et soient prompts à préparer une évacuation.
City pub
Spoiler:
Lidy parle à Enrico de manière très, très enthousiaste. Elle lit dans ses pensées (tu peux les donner dans ton post, Nakata). Sakuga est repéré par Reutsuna (il a confirmé qu'il était passé par le village). Elle donne l'information à tous.
Lidy Olsen
Vénus Nostradame
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Ven 23 Nov - 0:01
Si Vis Pacem Para Bellum
La Nostradame constatait les mouvements des escaméras qui ne donnaient que de rares angles morts bien vite corrigés, mais offrant des fenêtres bien assez large pour contactez rapidement un autre agent s’il n’y avait qu’une ou deux phrases à échanger. Évoluant au sein de la base scientifique de cette île reculée qui par certains aspects externes lui rappelait les semaines qu’elle avait jadis passé à North Blue à traquer John Turnright, traître des Cipher Pol qui s’était transformer en revendeur d’informations, Vénus fut interpeler au détour d’un couloir par une personne qu’elle reconnut aisément. Lin Yao, le responsable de la sécurité, qui n’avait pas retenu son nom se trouvait là. L’espionne en infiltration ne savait guère si on pouvait confiance à ne serait-ce qu’un membre de la base. Après tout, ils pouvaient tout à fait enquêter sur Bohr qui aurait été le cerveau de l’affaire alors que tous les scientifiques étaient dans le coup, et pourquoi pas aussi les agents de sécurités qui auraient pu aisément dissimuler des preuves. Sans indices, il fallait partir du principe absolu que tout le monde était suspect. Même ‘Ayn l’était. Sa traque du Turnright avait profondément marqué son esprit au fer rouge, insinuant clairement que même au sein des Cipher Pol les traîtres attendaient leur heure. Si elle avait un semblant de confiance pour la Olsen grâce à leur rencontre à Enies Lobby ce n’était pas le cas pour cette personne. Bien évidemment, puisqu’ils étaient collègue durant cette enquête, elle partagerait ses informations avec, mais elle demeurerait sur ses gardes.
-Evie Dash monsieur ! répondit la Nostradame en passant au garde-à-vous pour se rappeler à la mémoire du Yao. Je fais des rondes pour m’habituer aux lieux afin de pouvoir agir efficacement en cas de crise monsieur !
Ne quittant pas sa position, la demoiselle à la chevelure de cuivre attendrait que le responsable de la sécurité s’éclipse, lui dise « Repos » ou lui donne un ordre avant de quitter sa stature militaire. Cela ne tarda pas fuser à travers les airs afin d’intimer à cette nouvelle sbire de le suivre. Cela ne ravissait guère la Nostradame qui perdrait là du temps. Néanmoins, les agents dépêchés avaient encore largement de quoi poursuivre leur enquête au niveau temporelle, cela ne valait donc pas la peine de mettre d’une quelconque façon sa couverture en danger pour simplement esquiver une tâche imposée de manière tout à fait légitime.
-À vos ordres ! déclara-t-elle avant de le suivre.
Elle irait avec lui pour qu’il aille chercher son café, puis elle l’accompagnerait dehors, conservant sa droiture et un silence quasi olympien. Demeurant ferme, droite et stoïque, Vénus ne lui répondrait que s’il s’adressait directement à elle. De plus, chacune de ses prises de paroles serait concise ainsi que très sérieuse, ne quittant jamais sa position de subordonnée respectant rigoureusement la hiérarchie. Si Lin Yao voulait quelqu’un avec qui discuter pour lui tenir compagnie dehors, il c’était clairement tromper de personne puisque la Nostradame, aussi bien dans ce rôle si que dans la réalité, ne quittait jamais mentalement son état de travail et demeurer donc à toute heure professionnelle, aussi bien dans les rapports humains que dans les temps de pause quasiment inexistant. D’ailleurs, au-delà de cette couverture d’Evie Dash, elle n’avait ni vie privée, ni passions, ni loisirs. Seul importait le boulot et sa foi, ou son allégeance puisque pour elle le constantinisme n’était aucunement une religion mais bien une vérité concrète, réel et tangible. Bien sûr, si elle avait choisit d’incarner quelqu’un de plus ouverte, elle aurait mentit et se serait forcé à chercher l’amitié du chef de la sécurité, mais en l’état la maudite des souvenirs cherchait plutôt à s’attirer sa confiance professionnelle. C'est alors qu'elle reçut la communication l'informant de la présence de Sakuga Keigo dans les parages. Elle ne pouvait pas sortir une telle information de but en blanc, il fallait qu'ils se dépêchent d'atteindre l'entrée de la base afin qu'ils puissent l'intercepter s'il s'approchait trop. De plus, comme elle venait de mémoriser les informations relative à sa prime, si jamais ils mettaient la main dessus, elle pourrait fournir ces données à son supérieure directe. L'espionne ne remercia guère l'informatrice, d'un puisque cela aurait fait louche de parler dans le vide en présence du chef de la sécurité, mais surtout puisque c'était ce que l'on attendait les uns des autres et que le travail était un devoir.
-Monsieur, nous devrions nous dépêcher. Imaginez qu'en ces temps troublés où le conflit contre les Décimas fait rage certains d'entre eux tentent d'attaquer la base en la pensant peu défendu, il faudrait pouvoir les intercepter dès qu'ils approcheraient.
C'était la meilleure chose qu'elle avait trouvé pour tenter de faire presser le pas à Lin Yao, même si tout reposait entre ses mains. Bien évidemment, s'il lui proposait d'aller en avant et de l'attendre, elle s'exécuterait sur le champ.
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Dim 25 Nov - 21:36
L'Histoire est écrite par les vainqueurs.
2 : Suggestion
Zora alias Jū
Avant de rejoindre le reste de l'équipe sur la berge froide, Jū fit un petit détour par sa chambre et par la cale, d'où elle revint avec plusieurs seaux, dont deux remplis de terreau fertile, ainsi qu'un balais dont elle retira la brosse pour ne conserver que le manche. A son tour, elle sauta donc à terre et s'empressa, comme à son habitude lorsqu'elle débarquait sur une nouvelle île, d'inspecter méticuleusement l'environnement. La vaste étendue blanche face à elle ne laissait planer aucun doute quant à la teneure de la météo locale ; un climat désertique froid, compliqué de faire pousser quoi que ce soit ici, pensa-t-elle en baladant ses doigts sur le sol rocailleux de Fuyu. Pour éviter de tenter le diable, l'escouade avait décidé d'accoster le plus loin possible de toute trace de civilisation, choix par lequel elle conserverait l'avantage stratégique jusqu'au premier contact avec l'ennemi. Les Decimas devaient donc profiter de cette courte fenêtre pour abattre un maximum de ses cartes. — Il est rapide, commenta-t-elle en observant San rétrécir progressivement vers la ligne d'horizon. Suite au départ en trombe de ce dernier, elle avait escaladé un rocher massif pour pouvoir se faire une meilleure idée de la topologie du terrain.
Ils étaient ici pour une information dont ils ignoraient complètement la nature, « On saura quand on verra », comme disait l'expression. Elle même accordait énormément de valeur à la connaissance, ce qui se traduisait notamment par sa manie de documenter chacun de ses voyages en noircissant des carnets des notes, une vielle habitude de son ancienne vie à Luvneel dont elle n'avait pu se débarasser. Elle ignorait d'ailleurs que l'un de ses carnets, celui qu'elle remplissait lors de son passage à Alabasta plus d'une année auparavant, avait permis à deux de ses subordonnés de remonter le fil menant à son incarcération et ainsi de se lancer à sa rescousse - sans succès, certes, mais l'important est de participer, n'est-ce pas ? — Il y a de la fumée par là-bas, fit-elle en indiquant un point situé le long de la côte, à l'horizon.
Ce genre de détail n'échappait pas à son oeil gauche dont elle n'expliquait d'ailleurs toujours pas la présence, bien que le dispositif explosif prélevé dans son corps par l'équipe médicale de l'Ordre lui avait permis de construire une hypothèse sur le sujet. Si détecter de l'activité humaine à longue distance lui était trivial, il lui était en revanche plus compliqué de scruter la zone désertique notamment à cause de l'uniformité dans les teintes du paysage. De plus rester là-haut trop longtemps augmentait le risque de se faire détecter par l'ennemi, certainement doté lui aussi d'une technologie similaire. — Du coup, j'ai une suggestion à soumettre, déclara-t-elle à l'intention de ses camarades en se laissant glisser prudemment pour revenir à leur niveau.Le temps que San revienne, j'aimerais aller inspecter ce village, histoire de s'assurer qu'il n'y aura pas de mauvaises surprises au moment de notre départ.
A ces mots, Jū attrapa le manche de balais gisant sur la neige, y répartissant de part et autres l'ensemble des seaux, avant de le hisser le long de ses épaules. Si elle n'était pas de retour avant que San ne fasse son rapport, ils n'auraient qu'à partir vers la base gouvernementale sans l'attendre, en laissant quelqu'un derrière éventuellement pour qu'elle puisse retrouver le groupe par la suite. L'alternative était de la contacter par escargophone pour lui donner ces indications à distances, avec toutefois le risque que la communication soit interceptée.
Résumé:
Zora monte sur un caillou et voit un village et planifie de s'y rendre avant le menu principal. En partant du principe qu'il faut un tour de déplacement, si j'y vais, je ne décrirai ce qui s'y passe qu'au tour prochain
Techniques:
Oeil mécanique Cadeau du Gouvernement Mondial, oeil gauche cybernétique doté d'une fonction de zoom ainsi que d'un filtre capable de détecter si une cible est un criminel connu ou un membre du Gouvernement Mondial. => utilisé pour repérer le village
_________________ C'est monsieur, hors-rp...
Harlock Zora
'Ayn
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Mer 28 Nov - 16:26
l'Histoire est écrite par les vainqueurs.
Où 'Ayn crée des ouvertures.
Solstice - Desolation 'Doucement.'
Une fois que l'Hôte a pris note de tout ce qui se passe dans le jeu, iel révèle au joueur aux cheveux blancs les informations qui le concernent. Après avoir écouté la description des évènements, le jeune agent soupire en haussant les sourcils.
Boh, je m'attendais à autre chose de plus... intéressant. Mais, ma foi, on va faire avec ça. Je suis certain qu'il y a quelque chose de bon à en retirer.
Pour le coup, c'est pas ma faute et tu devras te satisfaire de ça. En plus, je trouve ça chouette personnellement.
Je vous ai demandé votre avis ?
Ca ne m'empêche pas de te le donner.
Certes.
Mais donc, quand je rentre dans la cuisine, je devine d'un coup d'oeil la dynamique entre les deux personnages. Je l'avais déjà remarquée plus tôt, au repas de la veille. Cela étant dit, je n'ai pas vraiment eu l'opportunité d'interagir avec cette partie du réseau social de la base scientifique. Jusqu'à présent du moins.
Quand le cuisinier m'interpelle à mon arrivée, je comprends vite son intention : avoir une tierce personne pour casser le duo qui lui est imposé par l'adolescente. J'ai deux trois idées qui me viennent quant à comment gérer la situation. Elles commencent toutes de la même façon cependant.
Oh oui bien sûr ! Je sais bien, c'est juste que je cherchais quelqu'un et... ouais, peut-être que vous pourrez m'aider. Vous savez où est le chef de la sécurité, Lin Yao ? Il est parti quelque part ?
Il faut bien que j'ai une raison d'être là. Commencer par un service, ça fonctionne bien en général. Je prends note des informations qu'ils me donnent. J'en profite pour me faire une meilleure idée de qui ils sont.
Dans tous les cas, une chose est certaine. Tant que les deux sont ensemble, y a de grandes chances que la gamine ne me serve à rien. Néanmoins, je prends quand même note des informations qu'elle me donne. J'en retirerai peut-être quelque chose d'intéressant à réutiliser quand je lui reparlerai. Quand elle sera seule et utile.
Oh, d'ailleurs, je suis impoli ! Je me présente, vous pouvez m'appeler Adam. Vous m'avez peut-être déjà remarque. Je fais des vérifications de la sécurité avec, genre, Evie... La rousse ?
Et vous, vous êtes... ?
Les présentations. C'est gros comme une maison mais ça marche plutôt bien. Et puis, avec mon personnage d'Incompétent qui oublie, ça marche plutôt bien. Tant que c'est avec modération, les excuses pour pas grand chose attirent la sympathie. Certes y a un stade où ça agace mais je suis loin de l'avoir atteint.
Au fur et à mesure qu'ils se présentent, je prends un air de plus en plus pensif. Je souris, répondant 'enchanté' quand il faut. Je continue mon char jusqu'à la fin des présentations. Là, je prends un air surpris, comme si je venais de me rappeler de quelque chose.
J'interromps le courant de la conversation.
Oh mais attendez ! Je viens de me rappeler de quelque chose. Vous...
Je regarde la jeune scientifique de haut en bas, comme réalisant quelque chose. Avec ma bouche, je marmonne son nom s'il m'a été donné.
C'est vous du coup !
Je prends un air satisfait qui se change rapidement en gêne.
Heu.. Vous devez aller dans votre laboratoire au plus vite ! On m'a demandé si on vous avait vu tout à l'heure. Ça semblait urgent... je crois ?
Désolé, ça m'était complètement sorti de la tête avec cette histoire de Lin Yao.
J'espère que cette excuse la fera partir et m'offrir l'opportunité de discuter avec le cuistot seul à seul. Il me sera reconnaissant de l'avoir débarrassé d'elle et sera plus à même de me répondre.
Aaaah, l'Incompétent.
C'est quand même très pratique.
Spoiler:
Du coup, 'Ayn babelutte un peu avec les gens pour faire connaissance et savoir ce qu'il en est du chef de la Secu. Plus tard, voyant que le cuistot essaie désespérément de se débarrasser de la stagiaire, il trouve une excuse pour la faire partir au plus vite.
_________________ Thème musical de 'Ayn - "Votre Meilleur Ami"
"Les faux amis sont plus dangereux que les ennemis déclarés." Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 mai 1878
"Il n'est pas question de savoir qui va me laisser faire. Il faut plutôt se demander qui va m'en empêcher." Ayn Rand - La Source Vive, 1943
'Ayn
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Sam 1 Déc - 11:22
Maître Cuisinier Yohei Hanaya et Assistance Scientifique Stevens Nettie.
Saint mère de Dieu, c'était un miracle ! Le nouvel arrivant semblait être loquace, au moins suffisamment pour devenir une source de distraction viable et pérenne. Il n'aurait plus manqué qu'il s'esquive poliment, taciturne, croyant s'incruster au sein d'un tableau merveilleux qui aurait sévèrement pâti de sa présence inopportune... Hanaya se retint de pousser un soupir de satisfaction et de soulagement lorsque son interlocuteur lui répondit, mais retint également un juron lorsqu'il se contenta de lui adresser une question. Il cherchait le patron des gardiens... Merde. S'il obtenait le renseignement qu'il était venu chercher, il risquait de se dérober de la salle sans piper mot, et sans plus s'y attarder... Sans daigner, en d'autres termes, de tirer le maître cuisinier du bourbier mielleux, niais et admirateur que Nettie provoquait sans cesse en sa présence. Pourtant, le cuisinier était, en fin de compte, un homme de devoir : si ce garde était venu chercher un renseignement, il se devait de le lui offrir... A contre-cœur, donc, même s'il n'en affichait rien, ou pas grand chose, étant très doué afin d'afficher une décontraction hypocrite, le trentenaire se redressa et prit une mine songeuse avant de répondre assez limpidement.
-J'imagine qu'il doit monter la garde, dehors. Si tel est le cas, attendez un quart d'heure, au maximum, et il viendra ici. Il n'est pas du genre à tolérer un excès de froid...
C'était même pire que ça, dans les faits : le natif de West Blue ne pouvait pas rester dehors plus d'un heure sans rentrer, claudicant et grelottant, groggy et transi, rampant péniblement jusqu'à la cuisine afin de se délecter d'une foultitude de boissons toutes plus ardentes les unes que les autres. Il aurait probablement préféré se retrouver sur South Blue, à suer par tous les pores de sa peau, harassé par un soleil torride et sans cesse menacé par le chevrotement des fusils et le sifflement des balles, tirées tant par les révolutionnaires que par tous les autres immondices criminels qui s'y enracinaient impunément... Dans un sens, c'était étrange, de toute manière, d'être garde au sein d'une base qui ne semblait présenter aucun danger, sur une île qui, elle-même, était dépourvue d'une histoire militaire. Ils ne risquaient rien : or, les gardes n'étaient-ils pas là pour palier à un risque plus ou moins tangible ? De toute manière, Hanaya était peu optimiste au sujet de l'avenir de cette antenne de la Section, pourtant installée ici, sur Fuyu, depuis des années et des années. Les caisses de la Section Scientifique se vidaient à une vitesse aberrante, tant les innovations technologiques précédentes avaient été coûteuses, à construire comme à entretenir... Lui-même, cuisinier, n'avait plus le même budget alloué pour obtenir des vivres et se faire livrer des épices. Plus le temps passait, et plus il était condamné à user de stratagèmes et d'artifices pour embaumer ses plats, et les rendre plus savoureux... Si Mariejoa devait couper le budget afin de rendre toute cette affaire plus rentable, il allait sans dire qu'ils seraient parmi les premiers à en faire les frais. Mais ils n'en étaient pas là, et le prénommé Adam, ce bienveillant héros, demeura auprès du duo en prenant le parti de se présenter. Sautant sur l'occasion afin de lui répondre, et, par conséquent, de le retenir encore un petit peu, Hanaya répondit en son nom sans prendre la peine de décliner l'identité de la scientifique qui, de toute manière, n'avait d'yeux que pour lui : elle semblait avoir remarqué l'apparition de l'autre homme simplement parce que la cible de tout son amour lui avait adressé quelques mots.
-Vous pouvez m'appelez Hanaya, Adam. Et... Oui, Evie... Je pense savoir de qui il s'agit.
En même temps, le laboratoire ne croulait pas vraiment sous les nouvelles recrues et les nouveaux visages étaient vite familiers, si on se donnait la peine de les scruter un tant soit peu. Même l'équipe de nettoyage ne comptait que très rarement de nouvelles têtes : même si l'époque semblait être propice aux recrutements, à en croire les petits nouveaux qui s'enchaînaient et se succédaient, ces derniers temps. Quatre en moins de deux mois, c'était désarçonnant pour quiconque ayant vécu sur Fuyu au moins les six mois précédents ces divers recrutements. Finalement, le cuisinier fut ravi de voir que le garde lui offrait une porte de sortie en offrant à Nettie une bonne raison de s'en retourner à son travail : lorsqu'il souleva la potentielle urgence d'une tâche qu'elle devait réaliser, l'adolescente se mit à blêmir et, au quart de tour, se précipita dans la direction du laboratoire en contournant Adam, toujours sans lui jeter le moindre regard. Le travail était peut-être la seule chose qui pouvait encore la pousser à quitter son bel Hanaya du regard... le travail, ou le danger que représentait Enrico Bohr pour les tires-au-flanc, éventuellement.
-Vous avez menti, n'est-ce pas ? C'est plutôt louable de votre part, mais elle risque de vous en tenir rigueur... Enfin, j'imagine que je ferais mieux de m'esquiver à mon tour, si je veux qu'elle me lâche un peu la grappe.
Chef de la Sécurité, Lin Yao.
-Les Decimas ? Pfffr. On voit que vous êtes nouvelle.
Il avait gloussé, avec un mélange de consternation, de mépris et de moquerie. Pourtant, Lin Yao n'avait pas l'impression d'être un mauvais bougre... Et dans les faits, il n'en était pas un. Il n'avait pas ri de l'assertion d'Evie par méchanceté... Pas à son égard, en tout cas. En revanche, force était d'admettre qu'il ne portait guère les Decimas dans son cœur. Il était rare, de manière générale, qu'un ennemi du Gouvernement Mondial réussisse l'exploit de lui être sympathique, ou même seulement tolérable... Mais d'entre tous, Centes Decima était potentiellement celui qu'il appréciait le moins. Non pas qu'il le craignait ou qu'il l'abhorrait... Simplement qu'il lui trouvait un caractère si orgueilleux qu'il peinait à le prendre au sérieux. En fait, les Decimas lui donnaient l'impression d'être ces enfants tyranniques qui, dans la cour des écoles, ne pouvaient s'empêcher de massacrer leur camarade en leur dérobant leurs goûters. Des troubles-fêtes, assurément, de sales marmots, sans nul doute... Mais pas des criminels en puissance, capables de faire vaciller l'ordre mondial. Voilà pourquoi il ne prenait pas réellement la chose au sérieux... Et voilà pourquoi il ne se pressa pas davantage. En fait, il était bien trop heureux de pouvoir bénéficier de la douce chaleur des couloirs blanchâtres qui les enveloppaient tendrement, comme une mère avenante et protectrice. Heureusement qu'ils étaient là, ces couloirs, pour lui rappeler qu'il existait même dans le pire des hivers des lieux où se réfugier afin de réveiller ses doigts bleutés. Eux, et son lit tout moelleux, bien sûr...
Lorsqu'ils passèrent le pas de la porte, non sans avoir croisés au préalable une Nettie affolée comme jamais elle n'avait semblé l'être, les deux gardes purent observer les silhouettes familières et amicales d'Hanaya et d'Adam. Constatant qu'un autre des gardes alloué à la protection de ces lieux semblait se tourner les pouces, Lin Yao fit froncer ses sourcils, menaçant de gronder d'une seconde à l'autre. Le cuisinier, assez adroit, anticipa toutefois sa réaction et prit la parti de rendre à Adam la politesse qu'il lui avait faite en chassant la jeune scientifique par le biais d'une bribe de mots soigneusement choisis.
-Merci encore pour votre coup de main. J'aurais eu toute la peine du monde à ranger tout ce foutoir seul... Vous venez chercher Adam, Lin Yao ? -Oh... Je... Non, non. Je passais juste prendre un thermos avant de retourner à l'extérieur.
Du coup, le pauvre chef des gardes semblait tout décontenancé : il ne s'attendait pas le moins du monde à ce que l'un de ses subordonnés en vienne à porter secours à un autre travailleur de la base, spontanément... Sauf que c'était également, d'une certaine manière, l'une de leurs missions. Puisque la surveillance s'était avérée stérile, jusqu'à présent, il avait été décidé que les soldats seraient mis à contribution dans l'exécution des tâches quotidiennes. Il arrivait même parfois, quand personne d'autre n'était présent, que les scientifiques les réquisitionnent pour réaliser de menues opérations, qui ne demandaient aucune habileté ni aucun savoir... Leur conversation naissante fut toutefois avorté dans un hurlement strident : c'étaient les sirènes de la base qui retentissaient, et qui semblaient les prévenir d'un danger imminent. Se débarrassant d'un coup d'un seul de sa bonhomie habituelle, Lin Yao fronça les sourcils et tourna les talons, disparaissant au gré des couloirs en ne destinant aux deux autres gardes qu'un seul et unique signe de la main. Ils devaient le suivre : c'était leur boulot. C'était probablement une fausse alerte... C'était toujours une fausse alerte. Mais il valait mieux la prendre au sérieux, envers et contre tout.
Enrico Bohr
Elle est Constantiniste, ou elle est juste complètement givrée ? Voilà qu'elles furent les pensées qu'Enrico articula en plissant les yeux face au zèle extrême de la jeune nouvelle recrue. Il n'était pas vraiment friand de l'extrémisme, quel que soit son bord, et il lui semblait que cette jeune femme n'était pas beaucoup plus raisonnable qu'un fanatique à la solde de Centes Decimas ou d'un quelconque meneur de l'une des Révolutions actuelles. La seule chose qui, manifestement, la différenciait d'eux, c'était son intelligence et son objectivité... Là où prêcher la supériorité des Decimas semblait être une grotesque ineptie, illusoire et irrationnelle au possible, force était d'admettre que le Gouvernement Mondial, qui régnait depuis des siècles et était bien parti pour continuer à ce rythme, avait au moins le mérite de donner raison à ses adorateurs crédules et décérébrés. Mais le scientifique, lui, était un homme de raison et de savoir : il en s'embarrassait ni de la religion, ni de l'adulation d'un système ou d'un autre dans la mesure où son seul but, la seule finalité de son existence était tout simplement l'innovation scientifique, la découverte, l'étanchement de sa soif de nouveautés et de son insondable curiosité. Aussi lorgna-t-il du côté de la nouvelle recrue avec un semblant d'étonnement, qui se mua progressivement en méfiance. Il n'aimait pas vraiment ce type de personnages haut-en-couleur mais il comprenait désormais bien plus aisément pourquoi elle avait été choisi pour intégrer cette base secrète en tant que bête femme de ménage : elle était simplement trop stupide pour adresser au Gouvernement Mondial la moindre critique. Un esprit cloisonné, fermé, hermétique, peu enclin à la critique et à l'objectivité... Déplorable, de savoir que ce type de personnes existaient bel et bien.
-Je vois... Bonne fin de journée.
Il aurait pu lui souhaiter une bonne fin de siècle, même, puisqu'il allait s'arranger pour ne plus la croiser, plus suffisamment en tout cas pour qu'elle puisse l'alpaguer : il ne l'aimait pas, et il ne s'embarrassait pas des gens qu'il n'aimait pas. Il avait bien assez de travail pour s'occuper l'esprit sans avoir à peupler ses songes d'aussi grotesques caricatures... Il reprit le chemin de son laboratoire, après cette courte pause déconcertée, mais fut finalement interrompu une fois de plus par une alarme. Une présence avait été détectée par les capteurs qu'ils avaient installé sous l'épaisse couche de neige de Fuyu... Si le scientifique fronça les sourcils dans un premier temps, il haussa finalement les épaules et s'en retourna à son travail, songeant que les erreurs étaient coutumières et que ça n'était pas la première fois qu'un renard déclenchait l'alarme par inadvertance. Dans le pire des cas, Lin Yao aurait un peu de travail et dans le meilleur... Et bien, ce soir ou demain, ce serait gibier au menu.
A l'extérieur...
Chef de la Sécurité, Lin Yao.
-Là ! Elie, Hareng, derrière moi !
Comme d'habitude, il s'était trompé dans les prénoms des deux gardes qui avançaient sur ses talons : il n'y accordait pas la moindre importance. A contrario, il fixait avec des yeux déterminés la silhouette blonde et égarée qui trônait non loin. Il ne la reconnaissait pas, mais il préférait amplement être précautionneux : ce type d'intrusion était suffisamment rare pour être délicate et les locaux savaient pertinemment qu'ils ne devaient pas s'aventurer aussi loin à l'intérieur des terres de Fuyu. En d'autres termes, il s'agissait probablement d'un étranger... D'une source potentielle d'ennuis, en somme. En fronçant les sourcils, Lin Yao attrapa et brandit la longue lance qui lui barrait le dos. Un saut périlleux plus tard, démontrant son adresse et son agilité ainsi que son exubérance, il se réceptionna adroitement sur le tapis neigeux de l'île et pointa son arme dans la direction de l'inconnu afin de le tenir en respect. Il le darda ensuite d'un regard glacial, peu accueillant, et lui destina quelques paroles dures afin de le jauger et d'estimer promptement la menace qu'il représentait pour le laboratoire secret et toutes les opérations qu'il abritait.
-Déclinez votre identité, et la raison de vos venues sur ces terres !
Ordre de réponse : PNJ Decima - Lidy - 'Ayn - Vénus - Sakuga - Zora Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
'Ayn / Vénus > Ca discute, et puis... Alarme ! Lidy > Il n'aime pas les fanatiques, mais de tout bord. Quant au reste, rien de vraiment neuf ! L'alarme se déclenche, ensuite. Sakuga > Tu déclenches une alarme, et tu peux remarquer une base immaculée qui se fond très bien dans l'environnement, face à toi. Des silhouettes en sortent. Tu te fais agro.
Spoiler:
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Mar 4 Déc - 19:49
Ichi, Ni
Si le numéro un du groupe était le leader incontesté dont tous devaient suivre les ordres, il ne fallait pas oublier que la force du groupe venait du rassemblement de chaque individualité. Il était de la responsabilité du leader que d'utiliser au mieux les capacités de chacun pour optimiser les chances de réussite de la mission en cours et ainsi, lorsque le numéro dix émis l'idée d'aller observer le village un peu plus loin, le sabreur ne répondit pas négativement. Certes la rapidité et la discrétion étaient les mots d'ordre de cette opération mais, contrairement aux trois premiers membres de cette escouade d'élite, la maudite pouvait retirer son masque et passer pour une civile ordinaire si elle y mettait un peu du sien. Serait-ce suffisant ? Pas forcément mais de toute façon cela ne devrait pas durer bien longtemps, le groupe n'allait pas devoir rester plus de quelques minutes dans la base au risque de se faire repérer et de rendre bien plus délicate leur extraction.
- Va et fait vite. Un coup d’œil rapide et tu reviens, nous n'allons pas tarder.
Suivant la direction approximativement prise par leur silencieux camarade, les hommes masqués firent quelques pas de plus avant qu'un con strident ne parviennent à leurs oreilles sensibles. Le numéro un et le numéro deux croisèrent leurs regards à travers leurs masques respectifs et en un instant il comprirent de quoi il s'agissait réellement. Cela ne pouvait qu'être une alarme et cela signifiait donc que la base recherchée était tout proche, qu'il n'allait donc pas tarder à entrer en action. Le sabre et son camarade accélérèrent le pas tout en gratifiant la nouvelle venue d'un :
- Très rapide, le coup d'oeil.
San
San n'était pas un combattant de renom ou un assassin hors mondialement prisé, son nom et son identité étaient connus de tous au même que tous ses camarades, mais s'il pouvait se vanter de quelques capacités c'était bien de sa vitesse et de son agilité qui faisaient de lui le meilleur acrobate de son petit groupe de masqués. Bon d'accord il était un peu au coude à coude avec le numéro deux dans ces domaines-là, mais il aimait à croire qu'il surpassait assez l'autre pour un jour être le numéro deux du groupe. Une réminiscence d'un ego aujourd'hui disparu, sans doute. Courant et bondissant dans la neige, ne laissant derrière lui qu'une quantité minimale de traces afin de ne pas se faire repérer, le muet fut tout d'abord dirigé vers le bruit strident de cette alarme pour aller vérifier par lui-même ce qu'il se passait. En quelques instants, quelques bonds supplémentaires, il trouva refuge derrière un amoncellement de rochers enneigés, se permettant de lever la tête pour observer le rassemblement à l'entrée de ce qu'il supposait être la base des marines. Pourquoi cette alarme et cette rencontre à l'entrée ? Un intrus ? Une autre attaque au même moment que la leur ? La coïncidence était trop grosse mais, au-delà de ces questions, le numéro trois y vit une opportunité.
L'alarme était déclenchée, pourquoi ne pas en profiter ? Cette base devait avoir plus d'une seule entrée en toute logique. Aussi, sans perdre de temps, le muet retourna vers ses camarades masqués pour leur faire un rapide topo sur ce qu'il avait pu voir. D'ici quelques secondes, quelques précieuses secondes, ils partiraient tous faire le tour de la base à la recherche d'une entrée secondaire.
Il fallait qu'ils profitent de cette alarme, de cette potentielle fausse alerte pour s'infiltrer à leur tour. Il n'y avait pas de meilleur moment, pas de meilleure fenêtre de tir que celle présentée en ce moment. Vite, avant que l'alarme ne soit coupée.
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Lidy Olsen
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Mar 4 Déc - 22:59
L'histoire est écrite par les vainqueurs. [3]
Il fallait dire qu’elle y était allée un peu fort dans le personnage : pas étonnant qu’il ne l’ait pas apprécié. En tout cas, on ne pouvait pas lui reprocher son jeu d’actrice, et il avait finalement perdu tout intérêt pour elle. Ainsi, ses yeux fixèrent le dos de l’homme tandis qu’il commençait à s’en aller, et elle se projeta. La lecture fut à nouveau très rapide, mais l’instant ne lui suffit pas à assimiler toutes les informations. A peine cet homme eut il disparu qu’elle se colla contre le mur et sentit son esprit partir. Alors elle fit un rêve, succinct, simple. Il s’agissait d’une sorte de grande danse dans laquelle elle trouvait de nombreux chiffres, de nombreuses formules qui n’avaient pas de sens pour elle. Ils auraient pu, mais elle n’avait pas assimilé les différentes informations assez bien pour pouvoir les exploiter. Bien sûr, devenir une scientifique de génie aurait pu être intéressant… Mais son cerveau ne fonctionnait pas assez vite, et n’était pas assez bien rempli. Enfin, maintenant il l’était sûrement. Une année de pratique et d’assiduité lui aurait sûrement permis d’arriver au niveau de cet homme, sans la fonction « multitâches ».
Elle ouvrit les yeux, sidérée. Son pouvoir l’obligeait à plonger dans le sommeil lorsqu’elle emmagasinait trop d’informations d’un coup. Parfois, le temps de les stocker était long, mais cette fois-ci il s’était à peine écoulé deux minutes, et le son de l’alarme l’avait réveillée.
Un intrus ? Il fallait qu’elle aille vérifier ça… Mais avant, elle devait investiguer dans sa mémoire. Si cet homme était lié, mieux valait l’avoir à l’œil. « Traitrise », « Décimas », « Ennemi ». Elle ne trouva rien d’extrêmement intéressant. Il n’avait jamais eu l’occasion de changer son fourreau d’épaule, et rien ne laissait penser qu’il serait amené à le faire, à moins peut-être d’y être sollicité. Elle ne pouvait cependant pas lire le futur, seul le passé était inscrit. Pour l’instant, il n’était pas coupable des crimes dont on l’accusait.
- Je dois… Oh, encore des vertiges.
Elle tanguait légèrement, à cause du revers de la médaille. Quel pouvoir puissant, mais quel pouvoir contraignant. A chaque fois qu’elle faisait ça, elle risquait de faire foirer sa mission : heureusement qu’elle n’était pas tombée dans les pommes vingt minutes. Entre ça, et son Rokushiki imparfait, il y avait encore beaucoup de travail ! Elle inspira, et observa le couloir dans lequel elle se trouvait. Aujourd’hui, on aurait dit qu’elle l’avait emprunté mille fois, à tel point que ses pas étaient ancrés dans la base. Finalement, elle chercha à qui il aurait pu parler de ses projets, et quelque chose la frappa : tous les scientifiques de Fuyu étaient devenus de potentiels suspects dans la fuite d’informations qui avait amené à cette enquête. Quelqu’un était de mèche avec les ennemis du Gouvernement… Mais qui ?
- J’ai dialogué avec le scientifique. Rien de suspect pour l'instant. Considérez que tous les scientifiques de la base peuvent être sous la coupelle de nos ennemis. Si quelqu’un vous interpelle, faîtes m’en part. Continuez aussi de récolter des informations sur Enrico.
Elle était déterminée à trouver la taupe. Les informations ne fuyaient pas sans qu’un robinet ne soit ouvert, or ils devaient colmater la fuite avant qu’elle ne prenne trop d’ampleur. Il fallait considérer toutes les options, ainsi elle mobilisa son cerveau : elle alla chercher toutes les informations que le scientifique possédait sur la base. Personnel, codes, clefs, architecture… N’importe quoi qui aurait pu servir à son enquête.
La Olsen n’était pas la seule sur le qui-vive. Le village était peu sûr en cet instant. L’ancienne chasseuse de prime eut des sueurs froides en entendant des pas dans la neige, avant de remarquer qu’il s’agissait d’un habitant lambda qui allait faire quelques maigres courses. Reutsuna lâcha un soupir avant de voir que Kid s’amusait à attraper quelques boules pour les envoyer. Comme ça, on aurait juste dit un enfant difforme.
City pub
Spoiler:
Lidy lit la vie de Enrico. Deux minutes de comas au lancer de dés. Ensuite, elle cherche les informations et ne bouge pas trop du couloir. Elle détaille dans son esprit les informations sur la base : codes, etc. Dans le village, Reutsuna observe Kid qui joue un peu avec la neige.
Lidy Olsen
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La Fleur de la Mort
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Ven 7 Déc - 10:36
Si Vis Pacem Para Bellum
Ça se voyait qu’elle était nouvelle ? La bonne blague. Les traits du faciès de la Nostradame se crispèrent pour laisser place à une sévérité certaine. Comment un responsable de la sécurité d’un lieu pouvait se laisser aller à considérer une menace comme étant inexistante ? Le fait qu’il n’y ait eu jamais d’incidents n’est en aucun cas une preuve qu’il n’y en aura jamais. C’est une illusion réductrice, tout comme quand on pense que les accidents n’arrivent qu’aux autres. Aux yeux de Vénus, c’était un manque de professionnalisme affligeant de relâcher son attention. On pourrait éventuellement dire d’elle qu’elle est paranoïaque à toujours considérés qu’un lieu est soumis au danger, à n’importe quelle heure et à n’importe quelle date. La fuite d’information qui avait conduit à la mise en danger de toute une mission était bien la preuve que même Enies Lobby devait craindre les assauts et les infiltrations. Néanmoins, elle ne répondit pas à son supérieur car la Nostradame n’avait aucunement les habilitations nécessaires pour remettre en cause son jugement aux vues de son grade au sein de la base. Il fallait se résoudre à obéir aux ordres de cet homme, aussi incompétent ou aveugle pouvait-il être. Le protocole était quelque chose très important qu’il ne fallait pas remettre en cause et le respect de la hiérarchie était primordial, fusse-t-elle compromis à cause de la présence de non-constantinistes non clairvoyants.
Vénus suivit l’homme jusqu’à la pièce où étaient rassemblé un petit trio dont un des membres n’était autre que le second agent infiltré. Il devait certainement être en quête d’information et tentait de passer par les personnes présentes pour en obtenir quelques-unes. Enfin, ce n’était pas une raison pour quitter son sérieux. Elle demeura en retrait, les pieds joints, attendant que Lin Yao récupère son café avant de partir vers l’extérieur. Il ne manquait plus que le bras pour qu’elle soit au garde à vous. En bonne acharnée de travail asociale, Vénus n’avait strictement rien à dire, refusant promptement de participer à toutes conversations n’ayant pas pour fondement le travail à effectuer. De toutes manières, elle n’était pas en mesure de comprendre en quoi les gens aimaient avoir des loisirs, ces choses superficielles qui nous éloignaient du travail à accomplir pour prétendument s’amuser. Une vraie perte de temps. Ainsi elle espérait trouver au moins un scientifique dans cette base qui face tourner sa vie toute entière autour de ses expériences sans prendre la peine d’avoir ce genre de « distractions ». Pour toute conversation qui aurait pu naître de ces échanges, elle n’y aurait opposé qu’un simple silence s’il n’était pas question d’un ordre à exécuter. Néanmoins les choses changèrent bien vite quand l’alarme résonna dans toute la base. Mince ! S’ils étaient déjà à l’extérieure ils auraient pu appréhender l’intru bien plus vite qu’en trainant ici. C’était s’exposer à la menace. S’il s’agissait seulement de Sakuga Keigo, cela pouvait encore aller vu sa prime assez faiblarde, mais si une autre menace avait débarqué le relâchement qu’elle avait vu dans la conduite du responsable de la sécurité pourrait être bien plus dangereux. Ni une ni deux, elle s’élança à la suite de Lin Yao sans attendre qu’il ne fasse son signe de la main. C’était dans leurs responsabilités de gérer ce genre de problèmes, il n’y avait donc pas à tergiverser : il fallait foncer.
Arrivant enfin dehors, la Nostradame demeura dans l’expectative, scrutant le Keigo arriver, elle jeta un bref coup d’œil vers ‘Ayn qui normalement aurait dû suivre le mouvement, à moins qu’il ne ce soit perdu dans les couloirs. Il fallait dire qu’elle n’avait aucunement vérifier s’il suivait le mouvement durant la course dans les couloirs. Enfin, il ne restait plus qu’à voir si Sakuga allait être sincère et dévoiler sa prime. Si ce n’était pas le cas, cela signifiait indubitablement que cet hérétique comptait user de fourberies pour arriver à ses fins. Il fallait exterminer ce genre de personnes malveillantes pour le bien du monde entier. Néanmoins, Vénus était soumise au verdict de Lin Yao, elle ne pourrait qu’argumenter en la défaveur de cet intru pour tenter de faire pencher la balance du côté du bien planétaire.
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Sam 8 Déc - 12:08
L'histoire est écrite par les vainqueurs [3]
« Déclinez votre identité, et la raison de vos venues sur ces terres ! »
Le Keigo avait réussi à remarquer sur le paysage en face de lui, une base millitaire qui se fondait avec assez de discrétion dans l’environnement. La neige et le paysage de cet île aidait beaucoup pour cacher un laboratoire comme celui-ci. Le Keigo essayait de se réchauffer tant bien que mal alors qu’il était menacé par un type avec une longue lance. C’était un véritable enfer blanc, il faisait froid, vivement qu’il rentrait chez lui pensait le blondican.
« - J-e-e-e s-u-i-s p-e-e-e-r-d-u-u-u-u. »
Dit-alors notre malheureux héros en bégayant grelottant par le temps glacial. Il allait tomber malade, cela en était presque sûr. Il entendait son petit ange et son démon se moquer en cœur de lui. Son esprit était tourmenté encore et encore par ses deux idiots là. Néanmoins, on n’avance pas du tout sur la situation actuelle !
« - Je m’appelle Saku---- ATCHOUM »
Il avait éternué en plein milieu de sa phrase, la honte qu’il se tapait quand même. Sortant un mouchoir blanc de sa poche, il se moucha avant d’essayer de continuer à parler et cette fois de parler correctement.
« - Donc je disais, je m’appelle Sakuga Keigo et je suis perdu ! Je veux juste retrouver mon chemin en direction de Jaya. Je connais pas ce bled paumé mais plus vite je serais parti mieux je me porterais. »
Il avait enfin réussi à aligner une phrase complète sans trop de soucis. Il avait dit la vérité après tout. Il avait peut-être oublier un détail mais il avait été totalement honnête dans tous les cas.
« - J’ai vu mieux par contre en terme d’hospitalité, les gens de cette île doivent être tarés, j’aimerais tellement boire un café ou un chocolat chaud. Arrêtez de pointer cette arme vers moi, j’ai pas trop envie de dégainer la mienne et de devoir me battre, j’ai trop froid pour bouger en plus. »
De la provocation ? Non pas du tout, le Keigo essayait simplement de détendre l’atmosphère et le sérieux de l’homme qui se trouvait en face de lui. Si seulement il avait encore son heat-dial pensait le Keigo, il l’aurait utiliser pour se réchauffer et rester tranquille. L’ange ne se doutait pas un seul instant qu’il allait se trouver pris dans une histoire assez complexe pour son concept de la discrétion.
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Résumé : Encore une fois vu avec mes partenaires de RP etc. Saku se présente et "taunt" sans s'en rendre compte. Il n'avance pas et reste quand même à distance assez raisonnable.
Techniques utilisées:
Nada
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Sakuga Keigo
'Ayn
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Mar 11 Déc - 11:01
l'Histoire est écrite par les vainqueurs.
Où 'Ayn doit réarranger ses pions.
Solstice - Desolation 'Doucement.'
Une alarme? Encore?
Effectivement, 'Ayn. Enfin, avant celle-ci, il y a quand même la fin de ton interaction avec Hanaya le cuisinier et... la petite scientifique.
C'est vrai. Maintenant bon, est-ce que ça vaut vraiment la peine que je m'y attarde vu comme mes plans sont interrompus par un imbécile qui s'est perdu au milieu de la neige. Si c'est vraiment lui le souci.
Y a moyen que tu t'amuses un peu.
Certes.
Après avoir remercié le cuisinier de sa réponse sur Lin Yao, et après qu'il aie fait les présentations, je lance donc mon plan pour me débarrasser de la jeune scientifique. Comme attendu, elle disparaît au moment où je mentionne qu'on l'a appelée. Derrière elle, je vois Hanaya soupirer de soulagement. Une épine du pied. Il me sera redevable.
Enchanté Hanaya! Vous êtes cuistot et fantasme d'adolescente à mi-temps du coup ?
Je profite de la discussion qui suit pour faire un peu plus connaissance avec lui. Suite à ça, il m'avoue avoir deviné que je mentais. Je ne pense pas avoir été évident au point qu'il ne voie clair dans mon jeu. Il l'a d'ailleurs deviné bien trop facilement à mon goût. Mais bon, il me sera redevable quand même du coup. Ce n'est pas grave mais, reste que ça me fait hausser un sourcil intérieurement.
Intérieurement, car ma réponse à son 'vous avez menti ?' est un large sourire accompagné d'un léger hochement de tête. Je confirme qu'elle risque bien de m'en tenir rigueur, ce qui me donne une opportunité pour lui demander le nom de la jeune fille, tout en demandant si 'elle bosse pour Bohr en plus, non?' avec un rire gêné. Comme si j'avais peur de la réaction de celui-ci.
Alors que d'autres questions me trottent dans la tête, dont certaines qui m'aideraient à mettre l'adolescente dans ma poche plus tard, nous sommes interrompus par Lin Yao et Evie. Le chef de la sécurité semble prêt à me faire des reproches quand Hanaya intervient pour me donner un alibi. Bon, bah la réciprocité sera venue plus vite que prévue. Dommage mais bon.
Toujours est-il que, alors que je pense que ma collègue et notre 'patron' vont repartir, l'alarme se déclenche.
... [soupir]
Désolé ?
Pfff.
Mais du coup, l'alarme déclanchée, je sais que tout ce que j'avais prévu va passer à la trappe. Temporairement du moins. Cela m'agace, mais j'accepte. Surtout que les voix dans ma tête semblent relativement calmes au début de l'alarme, contrairement à Enies Lobby, où ce qu'on m'avait présenté comme était mon Haki s'était déchaîné suite à la panique.
Et puis, ce n'est pas grave si on ne continue pas de discuter maintenant. Il faudra juste qu'on reparle plus tard.
En deux temps trois mouvements, me voilà en train de suivre Lin Yao et Evie dans les couloirs. Au moment où le mouvement s'est lancé, je salue Hanaya avant de les accompagner vers a priori la sortie. Intrigué par le fonctionnement de l'alarme, je demande dans notre course qu'il en est au chef de la sécurité.
Cette alarme est pour les cas d'intrusions par l'extérieur du bâtiment seulement ?
Je regrette cette position d'agent de sécurité. Ce n'est clairement pas ma place et je me demande si prendre le rôle de technicien de surface comme Lidy n'aurait pas été une meilleure idée vu mes capacités.
La réponse à ma question obtenue, je continuerai a priori de suivre le groupe. Si je le fais, je me retrouverai dehors dans le froid.
Dans tous les cas, j'entendrai le message de Lidy. Je prendrai bonne note de tout ce qu'elle nous dit mais m'abstiendrai de répondre, faute d'une opportunité pour communiquer à mon aise. Par conséquent, j'activerai juste mon micro afin qu'elle soit au courant de ce qui se passe de notre côté.
Ainsi, quand Lin Yao interpellera le blond qui nous fait face, je me contenterai de rester en arrière-plan à transmettre la situation à ma collègue d'élite. Plus tard, je profiterai du fait que le focus est sur le jeune malade pour discrètement ajouter une demande à l'Olsen. Aller jeter un oeil aux caméras, si elle en a l'opportunité. Au cas où il se passerait des choses dans la base sous couvert de l'alarme. 'Détails plus tard, je note ce que tu nous as dit.'
Occupé à communiquer, je ne réagirai donc pas à l'intrus et à ses remarques. Elles sont clairement celles d'un paumé qui est agacé par ce froid. Après ça, je couperai le micro pour me reconcentrer sur la situation.
Je serai pas particulièrement à l'aise avec cette situation. Premièrement car, si elle tourne au combat, je serai littéralement inutile. Deuxièmement, parce que je ne serai pas à l'aise avec le fait qu'on soit tous sortis laissant la base sans qui que ce soit pour surveiller ce qu'il s'y passe. Et troisièmement car, dans cette situation, ma marge de manœuvre sera limitée par l'autorité de Lin Yao.
Je dirais bien que je lui fais confiance pour gérer la situation, mais ce serait pas complètement sincère. Maintenant, il n'a pas fini chef de la sécurité pour rien.
J'espère en tous cas.
Spoiler:
Du coup, 'Ayn continue de discuter un peu avec Hanaya, puis ALARME, puis bonjour Sakuga !
Ah et petit message vocal pour Lidy aussi. <3
[/quote]
_________________ Thème musical de 'Ayn - "Votre Meilleur Ami"
"Les faux amis sont plus dangereux que les ennemis déclarés." Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 mai 1878
"Il n'est pas question de savoir qui va me laisser faire. Il faut plutôt se demander qui va m'en empêcher." Ayn Rand - La Source Vive, 1943
'Ayn
Harlock Zora
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Sam 15 Déc - 10:57
L'Histoire est écrite par les vainqueurs.
3 : Quatre pots
Zora alias Jū
Parler de village pour décrire ce regroupement d'habitations en bord de mer n'était pas adéquat. Cela rendait l'arrivée de l'étrangère plus remarquée que prévu. Elle était apparue il y a peu sur l'une des routes menant vers l'inérieur de l'île, les épaules chargées de seaux suspendus en équilibre de part et d'autre à ce manche à balais en bois.
Pour passer incognito et faciliter ses déplacements, Jū était devenue une fille de sept ans. Délaissant sa tenue ample pour s'emmitoufler dans sa cape qui offrait désormais bien assez de tissus que pour la couvrir de la tête aux pieds, Zora avait également profité du trajet pour insérer quatre de ses Eden Ball dans les seaux remplis de terre qu'elle transportait, usant de sa malédiction cette fois-ci non pas pour les faire croitre instantanément mais plutôt avec un important décallage.
Sans son masque, la jeune fille avait ainsi frappé à la porte de quelques maisons à la recherche d'eau potable qu'elle pourrait ramener à sa famille. C'était du moins l'histoire qu'elle racontait à qui voulait le savoir. D'ailleurs comme elle n'avait pas d'argent, elle proposait en échange de leur laisser l'un de ses seaux contenant, d'après ses dires, la pousse d'une plante exotique très jolie.
Bien évidemment, son apparence ou encore la nature inoffensive de sa requête ne suffisaient pas à baisser la garde des locaux et elle essuya ainsi plusieurs refus ; à un point tel qu'elle opta pour un changement de stratégie. Une meilleure approche pour planter les graines d'une épidémie future était de viser directement les lieux les plus fréquentés. De par sa grande agilité, se faufiler dans une grange en passant par le toit sans se faire remarquer était un jeu d'enfant. — Et de une, souffla-t-elle alors en posant l'un de ses seaux dans un coin de la pièce à l'abri des regards.
Ses autres cibles furent encore plus simples à aborder. Lorsque la petite fille atteint l'axe principal du village, elle put y voir quelques stands tenus par des pêcheurs ou autres marchands ambulants. Son apparence juvénile l'aida à obtenir de la part de l'un d'entre eux une poignée de raisins secs en échange de deux de ses seaux. Ce qui nous fait trois.
Le quatrième serait encore plus simple à placer. En effet, en entrant dans l'un des rares bars fréquentés du village, la jeune Jū, qui dut se hisser sur la pointe des pieds pour que sa tignasse soit remarquée de l'autre côté du comptoir, n'eut qu'à formuler une envie pressante pour qu'on la redirige vers les toilettes insalubres de l'établissement. Une plante pour la déco ne leur ferait pas de mal, pensa-t-elle en y abandonnant l'ensemble de ses seaux restants, dont celui contenant la dernière plante.
Quatre. Un mauvais chiffre, mais elle ne pouvait en distribuer davantage car elle venait d'écouler son stock d'Eden Ball de ce type. La nargueuse chaque nargueuse écarlate arriverait à maturité relativement en même temps, stade auxquels elles devraient se mettre à émettre leur parfum. Les lieux choisis étaient plutôt fréquentés à l'exception de la grande pour laquelle la réflexion était différente ; si jamais une tempête de neige se lève, il y a fort à parier que cette grange se retrouve bondée.L'idée étant que, sous l'impulsion de la Nargueuse Ecarlate, cette petite bourgade paisible se transforme en bataille générale.
Il ne lui restait alors plus qu'à retourner vers le lieu d'amarrage pour à son tour se mettre en route vers la base gouvernementale, ce qu'elle ferait après s'être assurée de ne pas être suivie. En même temps, difficile pour un potentiel stalker de faire un lien direct entre la petite fille tout de blanc vêtue qui était entrée dans ce bar quelques minutes plus tôt munie de ses seaux et la jeune femme à la ample tunique.
Résumé:
Dans le village, Zora pose 4 pousses de Nargueuse écarlate. Elle utilise son pouvoir pour que les plantes ne grandissent vraiment que d'ici 4 tours, suite à quoi leur effet devrait s'activer.
Si personne ne tente rien, Zora se remet en route vers la zone d'amarrage Decima
J'édit pour les tech et les images
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Harlock Zora
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Sam 15 Déc - 11:03
Chef de la Sécurité, Lin Yao.
Adam, ou plutôt Hareng comme Lin Yao avait pu l'appeler dans la précipitation, avait reçu les réponses à ses questions soulevées aussi bien à l'égard du cuistot qu'à celui du chef de la sécurité : on lui avait ainsi décliné le nom de Nettie Stevens, la gamine surdouée qui traînait généralement dans les pattes de ce pauvre Hanaya, décidément peu friand des idylles avec les adolescentes éperdument transies d'amour, et on lui avait de surcroît révélé que les alarmes se déclenchaient dès lors qu'une présence anormale était constatée à l'extérieur de la base. Il pourrait en tirer quelques conclusions prématurées, qui s'avéreraient exactes : tout et n'importe quoi pouvait déclencher ces alarmes, y compris au beau milieu de la nuit, mais il était extrêmement rare que le danger soit avéré... Cela n'était même jamais arrivé. Jusqu'à présent, les seuls voyageurs indésirables qui s'étaient faits remarquer de la sorte étaient des habitants de Fuyu qui, distraits, s'étaient un peu trop éloignés des côtes pendant une promenade. Lorsque cela arrivait, on leur indiquait simplement le chemin du retour et on se contentait d'oublier cette anomalie : le Gouvernement Mondial était ici de manière confidentielle, certes, mais la population locale était de toute manière si ostracisée vis-à-vis du reste du monde connu, si autarcique, que les contacts avec d'autres îles relevaient du rarissime et qu'à ce titre de plus amples précautions n'étaient assurément pas nécessaires. Néanmoins, la chose était cette fois-ci différente : Lin Yao, qui était l'un des interlocuteurs privilégiés des citoyens locaux lorsque la base secrète devait se procurer des matières premières ou des vivres en tout genre, n'avait strictement jamais vu la tignasse dorée de l'inconnu qui flânait entre les flocons. Cela expliqua son apparence hostile et acerbe, ainsi que la mise-en-garde inquisitrice qu'il destina à l'étranger dès qu'il parvint à son niveau. Il n'était pas vraiment du genre à prendre chaque détail au sérieux, comme il l'avait prouvé en conversant avec Evie, un instant auparavant... Mais il ne pouvait toutefois pas décemment agir en tant que guide touristique pour autant. Chaque intrusion conservait ses hypothétiques répercussions, après tout...
-Est-ce une provocation ? Vous n'êtes pas ici en territoire neutre. Ce terrain appartient au Gouvernement Mondial, et il est strictement interdit de fouler ce sol du pied sans les autorisations adéquates. Et nous n'avons reçu aucun appel nous avertissant de votre arrivée, ce qui me laisse à penser que vous n'avez pas été convié. Est-ce que je me trompe ?
Pour Evie et Adam, une chose allait apparaître très limpidement : le chef des gardes du Quartier Général de Fuyu ignorait manifestement tout de l'existence de Sakuga Keigo, ainsi que son caractère de forban recherché par les légions de la Marine. La vérité était bête : Lin Yao avait déjà un mal fou pour retenir les prénoms des personnes qui travaillaient avec lui, alors les identités de quelques criminels issus d'océans lointains et dont il ignorait tout des forfaits... C'était chose impensable que d'espérer qu'il puisse tous les conserver dans un coin de son esprit. Les deux subordonnés de Lin Yao allaient donc probablement revêtir une importance capitale quant à l'échange qui allait se dérouler, dans les secondes et peut-être les minutes à venir : allaient-ils décider de vendre la mèche et d'avertir leur supérieur de la véritable nature du blondinet, ou allaient-ils simplement tenter d'apaiser les choses et de les guider vers une résolution pacifique ? Sakuga Keigo, lui aussi, semblait avoir un coup à jouer : son interlocuteur était pour l'heure dans une posture de discussion, envers et contre la lance qu'il avait prématurément pointé en direction du forban. Il restait ouvert aux explications de son interlocuteur et si une résolution farouche brillait dans son regard, on pouvait deviner assez aisément qu'il n'était pas un homme sanguinaire et brutal : il préférait même amplement éviter les échauffourées tant qu'on lui en conférait la possibilité.
Assistante Scientifique Stevens Nettie.
-Oh, bon sang... Et cette alarme...
Elle déambulait encore dans les couloirs, précipitamment, lorsqu'elle croisa sur sa route la silhouette singulière de Lidy. Si elle ne parvint pas à la reconnaître, n'ayant guère accordé d'attention à cette nouvelle venue depuis son entrée en fonction, elle fut manifestement à tout le moins susceptible de l'apercevoir : l'absence d'Hanaya lui rendait ses capacités cognitives et sensitives habituelles, tant et si bien que ce genre de présences ne lui étaient plus tout-à-fait nuisibles et désagréables. A contrario, elle profita même de la proximité d'une tierce personne pour se renseigner, assez haletante malgré le peu d'efforts qu'elle venait de fournir : sa condition physique était risible, et ça n'étaient pas ses années écoulées derrière des livres, des tableaux et des tables d'expérimentations qui allaient lui permettre d'assurer le contraire...
-Vous avez vu passer monsieur Bohr ? Est-il retourné au laboratoire ?
Elle était déstabilisée, et gênée par cette alarme cacophonique qui se répercutait inlassablement le long des murs : elle était obligée de hausser la voix pour tenter de se faire entendre, tout en plissant les yeux bêtement, comme si cela allait lui permettre de se focaliser davantage sur la réponse que Lidy allait possiblement lui envoyer. Dans un cas comme dans l'autre, la jeune scientifique risquait de ne pas traîner davantage, considérant qu'elle avait d'ores et déjà perdu suffisamment de temps... Si Enrico l'attendait bel et bien, il risquait d'être furieux s'il remarquait qu'elle papillonnait et se tournait les pouces en pleine journée. Il était sans nul doute un supérieur intransigeant, a minima lorsqu'il réclamait la présence ses subordonnés pour progresser de concert...
Non loin de Lidy et de Nettie, un agent d'entretien sortit d'une pièce en trombe et prit le chemin de la salle de surveillance, potentiellement dans l'optique d'aider le garde en faction à désactiver l'alarme. Le fonctionnement de cette dernière n'était pas forcément incompréhensible, mais son désarmement nécessitait toutefois quelques manœuvres, notamment pour éviter qu'elle ne soit éteinte par mégarde lors d'un danger véritable... Tant et si bien que l'homme semblait vouloir prendre les choses en main et s'y rendre en personne avant de devenir irrémédiablement sourd.
Ordre de réponse : PNJ Decima - Lidy - 'Ayn - Vénus - Sakuga - Zora Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
'Ayn / Vénus / Sakuga > Pas énormément de matière pour vous ce tour-ci vu que... C'est vous qui allez avoir une grosse incidence sur la suite, de votre côté, en fait ! Je vous laisse vous organiser entre vous (ou pas, si vous préférez laisser les choses évoluer d'une façon imprévisible !) Lidy > Nettie t'interpelle, malgré le vacarme ambiant ! Et tu vois un agent d'entretien technique se diriger vers la salle de surveillance (où, en toute logique, un garde se trouve déjà).
C'est un petit poste de transition, du coup, mais à partir du tour prochain, les choses devraient largement s'accélérer... Wait & see !
Spoiler:
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Dim 16 Déc - 18:36
Ni, San
Il existait un tas d'hommes de l'ombre à travers le monde, des hommes et des femmes prêts à sacrifier leur identité et leur individualisme pour une cause plus grande qu'eux, pour leur seigneur ou, dans quelques autres occasions, pour amasser connaissances et richesses afin de préparer leur retraite anticipée dans un petit coin perdu de paradis. Ce groupe d'hommes masqués n'avait guère été différent par le passé, Ichi avait abandonné son identité pour nourrir une famille qu'il ne verrait plus jamais, le numéro deux avait été guidé par une froide volonté de mettre ses talents à profit tout en faisant couler du sang si nécessaire. Quant au numéro trois...eh bien ce n'était pas comme s'il pouvait véritablement expliquer ses motivations passées, donc aucun de ses collègues ne savait pourquoi il avait enfilé ce masque la toute première fois pour ne plus jamais l'enlever. Ichi s'était montré curieux au départ car il appréciait de savoir avec qui il travaillait et ce qui les animait, mais il avait rapidement lâché l'affaire quand il avait compris qu'il ne pourrait rien tirer du jeune muet. Et puis quelle importance ? Leurs objectifs personnels étaient désormais très loin, enfoncés profondément, écrasés sous la pression de la puissante voix de leur leader. À présent la composition du groupe avait changé et, alors que le chef de groupe était resté en arrière pour attendre le retardataire, les numéros deux et trois contournèrent le flanc droit de la large bâtisse en tâchant d'ignorer l'alarme qui retentissait dans les environs. Combien de temps allait-il hurler de la sorte ? Pas longtrmps sans doute, une fois que la fausse menace initiale serait écartée, aussi les deux plus rapides du groupe avaient-ils été dépêchés pour explorer à vivre allure et trouver une entrée secondaire.
Par le passé les deux hommes avaient été en compétition permanente pour déterminer qui était le plus rapide, le plus agile, le plus furtif sans jamais arriver à un terrain d'entente, comme s'ils étaient condamnés à faire jeu égal pour leur plus grande frustration. On pourrait croire que la volonté de leur suzerain avait tout mis à plat en broyant leurs volontés personnelles, ce qui était en partie vrai mais, à la surprise générale, une parcelle de cette compétition silencieuse était demeurée intacte pendant tout ce temps. Les deux en avaient-ils conscience ? Conscience de leur condition et cette parcelle de leur moi passé ? Si c'était le cas il n'en disait rien, sans doute parce qu'il n'y avait pas plus professionnel qu'eux sur le marché.
Ils avançaient, bondissaient de rocher en rocher pour laisser le moins de traces possibles et, après quelques secondes, ils parvinrent enfin devant un autre mur de cette immense base. Se jetant derrière un des arbres pour y trouver refuge, loin des regards indiscrets, les deux hommes observèrent chaque centimètre carré à leur portée et, non sans une certaine satisfaction, le numéro deux fut le premier à trouver ce qui semblait être une sortie de secours. Y avait-il des caméras ? Peut-être pas ici, il n'en voyait pas pour le moment mais il savait que la base en était certainement truffée.
Bon, il fallait prévenir les autres et pénétrer dans la base avant que l'alarme ne se taise.
Ichi
Tous avaient eu un passé avant de revêtir leurs masques, Ichi par exemple avait été un père de famille dont l'unique fils n'était jamais aussi heureux et souriant que lorsque la neige venait blanchir le jardin familial. Instinctivement Ichi avait donc fini par associé la neige aux heureux souvenirs qu'il avait avec son fils mais aujourd'hui, alors qu'il observait quelques flocons se déposer sur ses mains gantées, aucune mélancolie ou nostalgie de quelque sorte que ce soit ne venait parasiter son esprit. Désormais, alors qu'il laissait son dos se reposer contre un arbre anonyme, il regardait la neige avec une froide indifférence jusqu'à ce que la dernière venue du groupe ne revienne enfin de sa petite excursion. Qu'avait-elle fait, pendant ce court instant ? Elle saurait sans doute l'expliquer plus tard.
- Allez, pas de temps à perdre.
Si le dix et le un s'en allèrent donc vers la base, l'alarme toujours très perceptible, ils rencontrèrent en chemin le dénommé Ni qui les invita à les suivre sans perdre de temps. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire le quatuor fut donc réuni de nouveau, chacun posa les yeux sur la porte discrète à quelques mètres de là, surplombée par au moins une caméra qui trahirait leur position s'ils tardaient trop à se décider.
Refermant sa main gantée sur le manche de son long sabre, le chef du groupe se tourna tour à tour vers chacun de ses compagnons avant de donner le signal de départ.
- On entre, on fouille, on ressort.
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Vénus Nostradame
La Fleur de la Mort
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Dim 16 Déc - 23:59
Si Vis Pacem Para Bellum
Bien sûr qu'il n'allait pas avouer ! Cela aurait été bête de dire que l'on est un primé lorsque l'on ne sait pas à qui on s'adresse ! Sakuga Keigo, espèce de sombre forban qui se jette dans la gueule du loup. Comptait-il s’en prendre à la base en feignant l’ignorance ou allait-il changer subitement d’attitude pour s’amuser en tentant de créer un bain de sang ? Quelle immonde personnage avions-nous là ! Si seulement elle pouvait passer dans son dos pour enfoncer ses doigts dans sa chair et en extraire le cœur palpitant pour régler rapidement le problème et supprimer du plan de l’existence ce personnage aussi malsain qu’il semblait à première vue idiot. Décidément, elle ne pourrait jamais reconsidérer la criminalité d’une autre façon que celle-ci. Ces viles créatures démoniaques ne méritaient aucune clémence, aucun pardon. Les nombreuses trahisons de capitaines corsaires en était la preuve. Si certain d’eux, Abel et Mifune étant les premiers noms lui venant en tête pour cela, avaient des liens très fort avec le Gouvernement Mondial et pouvaient être tolérer afin de servir d’armes durant cette lutte mondiale, une fois cela fini il faudrait songer à supprimer ce concept de corsaires, tout comme trier les personnes qui ne possède pas la foi en Constantin et les siens, afin de rétablir l’harmonie qui fait cruellement défaut à ce monde déchu et bientôt exsangue de toute la pureté qu’essaie de répandre les tout puissants Dragons Célestes. En tout cas, c’était fini ce jeu d’ignorance. La fanatique n’avait aucune envie de faire passer sous silence une donnée aussi conséquente et importante dans le jugement de cette ordure.
-Sakuga Keigo ? Monsieur ! Je crains que ce ne soit un pirate primé à 14.000.000 de Berrys. J’ai déjà vu passer son avis de recherche. Je me disais bien que sa tête me disait quelque chose… Même si cela peut paraître une somme insignifiante pour Grandline, il me semble qu’il l’a obtenu sur les Blues. Cela veut dire qu’il a dû évoluer depuis et est peut-être plus dangereux qu’il ne pourrait le faire croire. S’il a pu rester discret aux yeux du Gouvernement Mondial et ne pas avoir augmenté en prime, peut-être a-t-il intégré une organisation plus large. Si c’est le cas, la base peut très bien être visé et ces paroles ne serait qu’un prétexte. Peut-être cherche-t-il à nous retenir ici pendant que ses camarades tentent de passer par une autre entrée ! Il ne faut jamais faire confiance à un primé…
Voilà, elle devait avoir donné assez d’informations pour que Lin Yao soit en mesure de prendre une décision en bonne et due forme. Il avait les cartes entre ses mains et il semblait clair que la Nostradame ne cherchait aucunement à plaider à la clémence. Même si elle ne disait pas explicitement qu’il faudrait arrêter immédiatement cet homme, ce n’en était pas moins ce qu’elle avait tenté de suggérer tout en s’imaginant ce qu’il pouvait se passer aux entrées de la base. C’était cependant au chef de la sécurité de choisir s’il fallait suivre les craintes de cette jeune femme à la chevelure de cuivre. Est-ce qu’une attaque de la base lui semblait suffisamment pertinent pour que le scénario que Vénus s’imaginait lui semble possible ? Le destin du lieu était entre ses mains désormais.
Feuille de personnage Niveau: (61/75) Expériences: (249/1750) Berrys: 166.404.371.300 B
Mer 19 Déc - 21:51
L'histoire est écrite par les vainqueurs. [4]
Les souvenirs avaient fini d’affluer dans son esprit, sans qu’elle ne cherche plus d’informations sur la base. Elle avait ce qu’elle voulait et ne comptait pas sur plus. De toutes les manières, une chose était sûre : elle était loin d’être au bout de ses ennuis. La mission qu’on lui avait confiée n’était pas caduque, mais elle risquait de le devenir. A l’heure actuelle, elle n’était pas en mesure de dire qui s’approchait de la base : peut-être était-ce un simple voyageur, perdu par ici, mais elle en doutait clairement. Son instinct lui soufflait qu’il y avait anguille sous roche, et qu’elle n’était pas au bout de ses surprises. D’un air décontracté, elle finit par souffler… Avant d’apercevoir une nouvelle personne qui déambulait dans les couloirs, mission en tête. Devait-elle l’éliminer de la liste des suspects ? Non, si elle utilisait trop son pouvoir, elle risquait de ne pas pouvoir se réveiller. Elle devait se contenter de lire dans ses pensées.
- Hein ? Dit-elle dans un premier temps.
C’était réellement de la surprise. Netty, elle connaissait son nom à cause des souvenirs de ce satané scientifique imbu de sa personne, était aussi une scientifique. N’en déplaise à la blouse blanche, elle semblait pourtant plus cruche que la Olsen. Ce n’était pas si difficile que ça, enfin bon… Elle se contenta de regarder la jeune femme et de lui donner une réponse à sa question.
- Monsieur Bohr est retourné à son laboratoire, répondit finalement la demoiselle.
Elle ne rajouta rien. De toutes les manières, elle n’avait rien à rajouter. Ce fut cependant le bruit de l’agent d’entretien qui déstabilisa la demoiselle, puisqu’elle put lire ses intentions dans son esprit en un temps record. Apparemment, elle était plutôt douée dans la maîtrise de son pouvoir. Quand on le possédait depuis aussi longtemps qu’elle, certaines choses devenaient des réflexes. Elle ne réfléchit donc pas plus et se laissa juste un instant de répit durant lequel les différentes options naquirent dans son esprit : dire à Neetie de la suivre ? Non, elle n’avait pas besoin de témoin. Prétendre une relation avec l’agent d’entretien ? Encore moins crédible. Elle pouvait aussi s’en aller sans rien dire.
Bonne idée. Elle se dirigea donc dans la même direction que cet homme, se servant des souvenirs d’Enrico pour se déplacer avec aisance dans la base et se diriger au même endroit que l’homme qu’elle voulait suivre.
Reutsuna était douée d’une ouïe tout à fait extraordinaire, et elle la mettait à profit. Cependant, alors même qu’une petite fille se baladait en ville dans les bâtiments, à l’abri des regards indiscrets, elle ne s’alerta pas de celle-ci. En effet : qu’y avait-il à craindre d’une demoiselle sans histoires ? Elle se contenta donc de laisser passer, sans même soulever une seule des interventions de la demoiselle. Au contraire, elle s’agaça plutôt de la nonchalance de Kid, avant de recevoir un coup de fil dans son oreillette, si Lidy s’était retrouvée seule.
- La base sonne… On ferait bien de préparer l’évacuation. Au cas où.
Ainsi, elle se saisit de son escargophone et envoya un message à leur superbe petite ingénieure en herbe.