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Dim 31 Déc - 17:34
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Êtes-vous déjà allé au marché ? Certains diront que c'est bruyant. Si vous êtes du genre à savourer le silence et à être dérangé au moindre bruit, ce n'est guère l'endroit où aller. Si vous êtes agoraphobe et craignez de vous faire voler votre sac ou vous faire poignarder dans un coin de rue, ce n'est pas non plus le meilleur endroit où aller. Si vous craignez absolument les commerçants et étales en tout genre qui seraient susceptible de vous arnaquer, alors vous passerez également une mauvaise journée. Du reste, le Royaume d'Illusia était un paradis dans lequel il était possible de trouver de tout et de rien. Après avoir eu quelques moments de déprime ces derniers temps, elle avait regagné un état d'esprit plus enjoué. Et c'est dans cet état d'esprit qu'elle s'était rendue à Illusia. Parcourir les étales serait reposant. Elle y dénicherait peut-être de petites merveilles, que ce soit pour son plaisir personnel ou encore du nouveau matériel médical.
La journée n'en était encore qu'à sa première demie. Aussi, le monde se faisait de plus en plus présent car même les lève-tard commençaient à pointer le bout de leur nez. À l'approche du déjeuner, les odeurs de fritures, de cuissons, d'épices émergeaient lorsque la jeune femme passait devant un stand de nourriture. Pour l'heure, elle s'était promenée observant ce qui se présentait à elle. Ici une forge d'arme. Là, des bijoux exposés en vitrine et présentés comme des confections originales. Là encore des manteaux fait de fourrure d'animaux de Drum. La jeune femme s'amusa à en essayer un après avoir cherché sa taille. L'intérieur était confortable à souhait. Le vêtement était doux et devait sûrement, avec la capuche dont il était doté, faire un excellent travail de protection lorsque le temps se rafraîchissait. Toutefois, aujourd'hui était une belle journée ensoleillée et Lilianna ne tarda pas à avoir un peu trop chaud. De plus, elle n'avait pas vraiment d'utilité pour ce genre de vêtement pour l'instant. Elle préféra donc conserver son argent pour cette fois.
Le défilé des boutiques continua ainsi encore un peu. Tantôt Lilianna s'arrêtait, essayait quelque chose ou farfouillait dans des bricoles, regardait attentivement ou comparait, tantôt elle portait une attention moindre et passait plus vite à la boutique suivante. Au bout d'un moment, elle s'arrêta devant un vendeur de livre. La blondinette commença à écumer les titres, survolant les couvertures, prenant et reposant un livre jusqu'à ce qu'enfin son attention fut accaparé par l'un des ouvrages.
*Hmm, ce livre de référence en médecine a l'air pas mal. J'ai déjà vu ce nom pendant mon apprentissage.*
Elle tourna quelques pages, examinant le contenu afin de s'assurer de sa pertinence.
*Je connais déjà certains des principes et procédés dont il parle mais il fournit plus de détail qui pourraient être intéressant. Il y a aussi ses propres annotations et commentaires venant de son expérience personnelle. Ah ! Et là, je ne savais même pas qu'on pouvait faire ça...*
- Vous êtes intéressée par ce livre mademoiselle ?
Lilianna releva la tête, observant la personne qui venait juste, visiblement, de lui adresser la parole. Il s'agissait du vendeur, un homme ayant probablement la quarantaine. Ses cheveux noirs ne laissaient transparaître aucune trace de vieillesse pour le moment, pas moins que son visage dénué de ride. La "mademoiselle" en question lui offrit un sourire poli et hocha la tête.
- Désolée. Ça ne se fait pas de profiter de ce livre alors que je ne l'ai pas encore acheté. Je suis médecin et ma curiosité m'a poussé à voir si ce livre était aussi intéressant que je l'espérais en l'ayant vu.
Le vendeur agita la main comme pour balayer ses excuses. Plus que déranger, la réaction de la jeune femme semblait surtout l'avoir amusé.
- Si c'est pour guérir, je comprends bien que vous ne vouliez pas acheter n'importe quelle stupidité. Alors, votre examen vous a-t-il convaincue ?
Pour la seconde fois, Lilianna hocha la tête, serrant le livre contre elle.
- Oui, il me plaît bien.
- Tant mieux, tant mieux alors. Ah ! Puisque qu'il vous a plu, j'ai peut-être autre chose qui pourrait vous intéresser. J'ai un deuxième de ce genre là. Pas écrit par le même gars par contre. Mais si vous voulez y jeter un œil. Tenez.
Il lui tendit un second livre qu'elle prit entre ses mains et commença à le feuilleter. Lui aussi apportait des points qui valaient la peine d'être regardés attentivement. Par contre, elle put constater que les deux ouvrages n'étaient pas toujours d'accord. De là maintenant à savoir qui avait tord et qui avait raison, c'était une autre histoire. Notre amnésique favorite n'avait pas encore assez de bagages en sa possession pour fournir un avis pertinent qui permettrait de départager les deux opinions. Mais cela viendrait. Après un moment d'hésitation, elle leva la tête vers le vendeur qui attendait visiblement de savoir ce qu'il en était.
- Je vous les prends tous les deux !
- Merveilleux jeune fille ! Vous êtes de ces clients qu'on aime, fit-il avec un rire en lui mettant ses livres dans un sac. Si jamais vous repassez par ici, à l'occasion, n'hésitez pas à venir dire bonjour. J'aurai peut-être de nouveaux livres pour vous d'ici là !
Après avoir payé la somme convenue, Lilianna repartie, toute contente d'avoir fait cet achat. La journée était déjà une réussite pour elle. Un petit cri d'oiseau la ramena à la réalité. Mistral qui se promenait de-ci de-là au-dessus des bâtiments, en se posant lorsque Lilianna entrait quelque part, se posa désormais sur l'épaule de sa maîtresse en douceur, en prenant garde à ne pas enfoncer les serres dans son épaule. Il réitéra son cri lui rappelant qu'il était l'heure de manger. L'Elanion était capable d'aller se chercher à manger tout seul comme la plupart des rapaces mais il profitait de temps à autre d'une petite friandise offerte par sa maîtresse. Ce qu'il semblait vouloir aujourd'hui. Aussi, Lilianna lui caressa le plumage du poitrail avec l'index de sa main libre et sourit à son compagnon.
- D'accord mon beau, on va manger. Tu as raison, l'heure du déjeuner est déjà bien entamée.
Se disant, la jeune femme se dirigea vers un lieu de restauration qui proposait des tables à l'extérieur pour que Mistral puisse manger avec elle et qui servait de la viande. Fort heureusement elle trouva son bonheur après deux tentatives échouées. Le troisième établissement accepta que le rapace se pose sur le dos de l'une des chaise. Lilianna leur demanda aussi s'ils acceptaient de lui fournir quelques lamelles de viandes fines pour l'oiseau et fut agréablement surprise de la gentillesse du personnel qui lui accorda cette faveur. Ainsi, elle s'installa à une table extérieur, posa son sac au sol près de la table et approcha une seconde chaise sur laquelle l'Elanion vint se poser. Puis, ils attendirent patiemment que la commande arrive, se demandant ce qu'ils allaient faire de leur après-midi. Ils ne savaient pas encore que la journée était loin d'être finie...
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Dim 31 Déc - 22:35
Mêli-mêlo au marché Il y a des jours comme ça où on ne se sent absolument pas la force de faire quoi que ce soit. Parfois, il y a une bonne raison derrière ce manque de volonté, et d’autres fois, ce n’est ni plus ni moins que de la pure fainéantise. Ce fut cette deuxième catégorie qui mit son grain de sel dans la journée de Massy en cette belle matinée à Illusia. Ses paupières étaient lourdes, il bâillait presque toutes les deux minutes, et il marchait à raison de vingt centimètres à la seconde. En bref, rien n’aurait fait plus plaisir au musicien que d’échapper à cette horrible corvée qu’étaient les courses. Malheureusement pour lui, il était obligé de les faire, il avait perdu dans les règles à la courte paille. Autour de lui, les passants lui lançaient des regards circonspects, voire moqueurs, probablement parce qu’il était encore en pyjama. Il n’avait tout simplement pas eu la force de mettre quoi que ce soit d’autre ce matin-là. D’ailleurs, le bretteur aurait continué avec plaisir sa grasse matinée si Bell n’était pas venue le réveiller à grand renfort de coups d’oreiller.
C’était sans doute un jeu pour elle, une petite taquinerie entre amis sans grande importance, mais ce n’était pas loin du sacrilège pour lui. Priver les autres de cette chère et délicate fée qu’on appelait « sommeil » pour les envoyer entre les doigts crochus de cette monstruosité nommée « marché ». Pour n’importe qui d’autre, cette pensée n’aurait été qu’un ramassis d’inepties étayées par des comparaisons douteuses. Toutefois, pour l’ancien esclave, il s’agissait d’un raisonnement parfaitement logique. Enfin, c'était principalement dû au fait qu'il manquait de sommeil. En temps normal, il aurait effectivement considéré cela comme un message sans queue ni tête écrit par un fou. Il l’était peut-être un petit peu, d’ailleurs. Poussant un énorme soupir de lassitude, il sortit de sa poche la feuille sur laquelle les articles à acheter étaient notés. Faisant un effort surhumain pour lever la tête de façon à voir ce qu'il y avait marqué dessus, il entreprit une brève lecture :
-« Alors… Pour Erik : une boussole top qualité, une carte maritime récente de West Blue, un journal de bord vierge, et deux bouteilles de rhum de 1480. Attends, quoi ? C’est de l’alcool de luxe, ça ! Non mais qu’est-ce qu’il croit ?! Je ne vais pas gaspiller la moitié de mon argent pour qu'il se bourre la gueule ! »
Le jeune homme fouilla dans ses poches à la recherche d’un stylo pour barrer cette demande dont la seule présence était une insulte à ses yeux. Malheureusement, il n’avait pas eu l’idée d’en mettre un dans son pyjama. Encore une fois, il s’était surpassé dans cet art si raffiné qu’on appelait communément « l’oubli ». Tâchant de se motiver pour avancer plus vite qu’un escargot, l’épéiste se mit en quête d’un grossiste. Il trouverait sans doute le bonheur du navigateur là-bas. Dans le cas contraire, tant pis pour le vieillard, il serait obligé de se passer de tout ça, car le pirate n’avait ni la force ni le courage de chercher autre part. Heureusement pour tout le monde, il trouva ce qu’il devait acheter à la première boutique visitée. Bien sûr, le vendeur fut quelque peu surpris par l'accoutrement de son nouveau client. Cependant, il en fit vite abstraction au nom des affaires. Sortant tranquillement de la boutique, le musicien commença à lire la seconde partie de sa liste de courses :
-« Pour Bell… Un poney, un dé à coudre, du riz ''vol vert'', et un doctorat… Coucou Massy, je parie que tu te demandes ce que c’est que tout ça. La réponse est simple, une blague ! Bref, tourne la page, s'il te plaît. »
Poussant un énième soupir monumental, le concerné suivit les instructions et eut sous les yeux la vraie liste. Cette dernière lui demandait d’acheter un bonnet, de la poudre à canon, un revolver, et un livre traitant de la médecine. Cela n’arrangeait pas franchement le bretteur qui était obligé d’aller voir trois magasins différents. Enfin, deux puisqu'il devait se rendre à l’armurerie pour faire ses propres achats de toute façon. N’ayant pas d’autre choix, le jeune homme se rendit au magasin de vêtements le plus proche. Il y acheta le premier bonnet qu'il vit et s’en alla dans les plus brefs délais. Il ne lui manquait plus qu’un livre et il pourrait enfin retrouver la douce sensation que lui procurait son lit. Justement, la chance sembla lui sourire lorsqu’il vit un libraire à l’autre bout de la rue. Inutile de dire que le forban se précipita vers lui comme un mort de faim devant un buffet à volonté.
-« Auriez-vous un livre sur la médecine ? » Souffla-t-il, soulagé à l’avance par la réponse qu’il estimait positive. -« Désolé monsieur, je suis en rupture de stock. » Répondit le vendeur. « Une jeune fille m’a acheté mes derniers ouvrages sur le sujet il y a quelques minutes de cela. »
Ces mots sonnèrent aux oreilles du maudit comme une promesse d’errance éternelle à travers ce marché qui, à ses yeux, n'était pas bien loin d'un purgatoire. Rien n’aurait pu être plus cruel pour lui à cet instant, enfin, presque. Un homme encapuchonné sortit de la foule et profita de son inattention pour voler ses affaires. Toutefois, le musicien ne remarqua rien puisqu’il était toujours sonné à cause de la réponse de son interlocuteur.
-« Euh, monsieur ? » Tenta le libraire. « Ohé, monsieur ? MONSIEUR ! » -« Hein ? Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? » Baragouina le zoan en sortant de sa transe. -« L'homme à capuche là-bas vous a volé vos affaires, » lui révéla-t-il en pointant du doigt le malfaiteur.
Se rendant finalement compte de cela, l'épéiste prit sa forme Kangaroo - surprenant au passage le marchand - et se mit à courser le voleur comme si sa vie en dépendait. Il venait tout juste d’imaginer le calvaire que cela représenterait d’acheter tout cela une seconde fois. C’était on ne peut plus suffisant pour lui donner l’impression que son existence était effectivement en jeu. En tant que kangourou, il n’eut aucun mal à zigzaguer entre les passants, effrayés par le passage de l’animal. De ce fait, il rattrapa sa cible en un clin d’œil et l’arrêta d’un seul coup de poing. Reprenant forme humaine, il saisit le malfrat et lui dit avec une froideur terrifiante :
-« Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tabasser pour cet acte ignoble... »
Ici, il ne parlait pas vraiment du vol en lui-même, mais plus de la privation de sommeil supplémentaire que cela aurait causé. Quoi qu’il en soit, le concerné, à deux doigts de se faire dessus, sortit un bout de papier de sa poche. Massy le lui prit et se rendit compte qu’il s’agissait d’un ticket restaurant. Il saliva d’avance en pensant au bon repas chaud et, surtout, gratuit que cette petite chose lui allait lui procurer. C’était tout ce qu’il fallait pour lui remonter le moral. Peut-être que cette journée ne serait pas si mauvaise que ça après tout ?
-« Hmm, ça fera l’affaire, » fit-il en lâchant l'encapuchonné. « Mais sache que si tu retentes ça… Tous les tickets restaurant du monde ne sauraient te sauver la mise. Capiche ? »
L'homme hocha vivement la tête avant de détaler comme un lapin. Sans doute ne recommencerait-il pas de sitôt. Pas que le bretteur en ait vraiment quelque chose à faire. Au final, ce qui importait réellement pour lui désormais, c’était de finir ses emplettes et d’aller se remplir la panse gratuitement grâce à la merveille qu’il venait d’acquérir. C’est ainsi qu’il se rendit à l’armurerie en jubilant tel un fou. D’ailleurs, c’était ce à quoi il ressemblait le plus à l’instant. Il était tellement effrayant que certains passants appelèrent des gardes pour faire son signalement.
Quelques minutes plus tard, il se précipita à l’intérieur du restaurant dans lequel il allait manger. La décoration était parfaite selon lui, ni trop tape à l’œil, ni trop moche. De plus, il n’y avait qu’une seule personne à l’intérieur, hormis le couple qui gérait l’endroit, bien entendu. C’était une jolie jeune femme blonde accompagnée d’une sorte d’oiseau de proie, un faucon peut-être ? Quoi qu’il en soit, ce dernier était en train de se régaler avec ce qui semblait être de fines tranches de viande. Sa présence surprit légèrement le descendant du clan de l’ombre, mais il s’en désintéressa rapidement pour passer commande. Bien qu’étonnés par son entrée remarquée en pyjama, les gérants notèrent ce qu’il voulait avant d’aller en cuisine. Le sabreur s’assit ensuite à la plus grande table du restaurant, c'est-à-dire celle juste à côté de l’autre cliente. Il posa le sac contenant ses courses au sol, sans y faire trop attention, et attendit patiemment le premier plat. À la surprise des restaurateurs, leur nouveau client dégusta sa commande comme s’il s’agissait du plus raffiné des mets. En effet, l’homme kangourou tenait à faire durer ce moment le plus possible parce qu’il savait très bien qu’après, il serait obligé de se mettre à la recherche de ce satané livre.
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Lun 1 Jan - 15:01
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
La nourriture que lui avaient servi les tenanciers était vraiment exquise. C'est sûr qu'on apprécie davantage un repas lorsque l'on n'a rien avalé depuis plusieurs heures, mais la qualité des mets n'en était pas moins des plus satisfaisantes. La viande n'était pas sèche, la sauce qui l'accompagnait n'était pas trop grasse -une sauce mal préparée pouvait vite devenir écœurante- et les légumes qui l'accompagnaient avaient été préparé de sorte à sublimer leur saveur naturelle. La jeune femme aurait pu longuement se faire critique gastronomique mais pour le moment elle laissait dans la plus grande simplicité ses papilles profiter des plaisirs simples de la vie. Son ami à plume semblait d'ailleurs partager son opinion à voir comme il dévorait joyeusement les lamelles de viandes en les attrapant de sa serre qu'il portait ensuite à son bec. Son ventre bien rempli, l'Elanion s'ébroua de contentement, ce qui déclencha un petit rire de la part de Lilianna.
- Eh bien Mistral, je vois que je ne suis pas la seule à qui le repas ait plu.
L'intéressé pencha la tête de côté et observa sa maîtresse. Celle-ci eut un nouveau rire qu'elle étouffa à moitié, de peur de déranger. Fort heureusement, il ne semblait pas y avoir trop de monde mais bon, même si ce n'est qu'une personne, c'est toujours une personne dérangée. Or la journée était trop belle pour créer des problèmes. La blondinette se leva, demandant à Mistral de l'attendre pendant qu'elle réglait l'addition.
Lorsqu'elle revint, elle était toujours aussi enjouée. Lilianna laissa Mistral reprendre sa place sur son épaule attrapa vite-fait ses achats. Toutefois, ce qu'elle ne savait pas, c'est que la personne qui mangeait juste à côté d'elle avait déposé ses affaires sans y prêter trop attention et qu'elle avait par la même occasion, repoussé le sac de la jeune femme sous sa table à elle. Les deux sac fournis par les vendeurs étaient de plus, des sacs en papier standard. Inutile d'être un génie pour savoir que ce manque d'attention de la part de notre héroïne venait tout juste de provoquer l'échange des deux sacs. Ses propres courses reposaient sous la table où elle venait juste de manger, et elle, s'en allait tranquillement avec les effets d'une autre personne.
Arrivée à l'extérieur, le médecin reprit sa route. Elle avait encore un peu de marge avant d'atteindre son budget et peut-être trouverait-elle un autre livre tiens ! Mistral quant à lui prit son envol et retourna exécuter ses petites rondes dans le ciel, gardant son œil de rapace sur Lilianna. Cette dernière pendant ce temps quittait l'artère où elle se trouvait pour en gagner une autre. Elle déambulait au travers des gens qui comme elle se promenaient juste, ou partaient en quête de la bonne affaire. Les habitués des lieux avaient déjà leurs boutiques et parcours. Quoiqu'il en soit, tout ce petit monde donnait l'impression d'une fourmilière en pleine activité. Parmi les voix des commerçants, une à proximité se faisait entendre. La demoiselle tourna la tête et vit un petit attroupement d'une dizaine de personnes environ. Rejoignant le groupe, elle écouta ce qui intéressait tant les autres.
- Courez la chance de gagner plusieurs prix ! Il reste encore des tickets !
*Une loterie ? Tiens donc. C'est pas comme si j'avais une chance de gagner à ce genre de chose. Bon, il y a plusieurs prix donc j'aurais peut-être un petit quelque chose*
La jeune femme ne jouait pas souvent aux jeux de chances. Elle ne savait même pas si elle était une grande chanceuse ou bien une grande malchanceuse. Néanmoins, cela lui permit de se décider sans trop d’apriori. Si elle gagnait, tant mieux, sinon tant pis. Oui il fallait acheter le ticket mais bon, cela faisait partie du jeu. Haussant les épaules elle s'approcha de l'homme qui vendait les billets et prit la parole.
- J'aimerais un ticket s'il-vous-plaît !
- Et un ticket pour la p'tite dame ! Suivez son exemple. Sinon, les prix vous passeront sous le nez !
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Lun 1 Jan - 18:45
Mêli-mêlo au marché La nourriture n’était pas exceptionnelle dans ce restaurant, mais c’était déjà bien mieux que ce dont le jeune homme avait l’habitude. Loin de lui l’idée de penser que sa propre cuisine était mauvaise, bien sûr. Il se considérait même comme un très bon cuistot de secours. Toutefois, il ne serait jamais aussi doué qu’une personne en ayant fait son métier. De plus, il y avait quelque chose dans ce repas qui le rendait cent fois meilleur que n’importe quel autre : son prix. En effet, c’était fou à quel point un déjeuner gratuit lui paraissait meilleur que les autres. Voulant profiter de cette occasion unique, le musicien fit un peu dans l’excès en commandant de quoi nourrir un bataillon entier. Maintenant qu’il y pensait, il aurait peut-être dû inviter Bell et Erik.
-« Hmm… Nan, » conclut-il après une petite réflexion. « Ils m’ont quand même refilé tout le sale boulot. »
Alors qu’il en était à son troisième plat de la journée, l’autre cliente s’en alla, le laissant seul dans la petite enseigne. Pas que ça le dérangeait vraiment, mais il aurait bien aimé voir cet oiseau d’un peu plus près. Ce n’était pas tous les jours qu’on voyait un tel animal, après tout. Un peu plus tard, le bretteur s’écroula sur sa table, repu. Les gérants du restaurant posèrent alors un bout de papier devant lui, c’était l’addition. Répondant par un sourire mielleux, il leur donna son ticket en posant tel une personne hautement distinguée. Enfin, c’était ce à quoi il ressemblait dans sa tête d’homme en manque de sommeil. Dans la réalité, il avait tout simplement l’air d’un idiot mal habillé et un peu taré sur les bords. Le couple, plus à ça près, saisit le bout de papier qu’il leur avait tendu et l’examina.
-« Un bon pour un repas gratuit ? » S’étonna le mari. « Cela fait des lustres qu’on ne nous en a pas donné un. » -« Si longtemps que je n’arrive même plus à m’en rappeler, » appuya sa femme. « Quoi qu’il en soit, j’imagine qu’on peut l’accepter. » -« Oui, je n'y vois aucun inconvénient, » acquiesça le restaurateur rectifiant l'addition. « Du coup, voilà ce que vous nous devez. » -« Ok, ce fut un plaisir de manger ici, à la revoyure et merci ! » Les remercia Massy, n’ayant pas encore fait tilt. « Euh… Attendez, quoi ? » -« Le ticket vous offre un repas gratuit, c’est-à-dire un plat et une boisson, » expliqua le cuisinier. « Or, vous en avez pris bien plus. » -« Quand vous dîtes un repas, ça ne veut pas dire tout ce qu'on peut manger en une fois ? » Demanda le client, désespéré.
Les hochements de tête négatifs du couple achevèrent le pauvre maudit qui poussa un hurlement terrible. Celui-ci dura bien deux bonnes minutes et s’entendit de très loin. Ce n’était pas tant le fait de mettre la main à la poche qui le faisait souffrir. Non, en vérité, c’étaient les faux espoirs qu’il s’était faits en imaginant ne serait-ce qu’un seul instant que cette journée pouvait s’améliorer. Ce fut donc presque en pleurs qu’il sortit du restaurant, son sac de courses à la main. Sa tristesse incommensurable l’avait conduit à rater l’évidence même : ce qu’il tenait n’était pas ses emplettes, mais bien celles d’un autre ou, en l'occurrence, d’une autre.
Alors qu’il cuvait sa dépression sur un banc à côté d’un chien qui, comme par hasard, se soulageait dessus, il entendit un cri. Toutefois, ce n’était pas un cri de détresse comme ceux qu’il avait l’habitude d’entendre lors de ses petits sauvetages. Ici, c’était une tentative de rameuter le plus possible d’acheteurs. En effet, lorsqu’il se mit à en chercher la provenance, le sabreur remarqua un petit attroupement non loin de là. Sa curiosité piquée à vif, il s’en approcha pour savoir de quoi il en retournait. Trop concentré sur les paroles du vendeur, il ne remarqua pas l'inconnue du restaurant se tenant seulement à quelques mètres de lui, un bout de papier à la main.
-« Allez allez, messieurs dames ! » Disait un homme sur une estrade. « Achetez un ticket et tentez votre chance pour peut-être repartir avec l’un de nos fabuleux lots ! Faîtes vite, il n’y en aura pas pour tout le monde ! »
Une loterie ? Massy ne s’y était jamais essayé personnellement. Cependant, il en avait entendu parler plusieurs fois dans des livres quand il était plus petit. Peut-être était-ce là sa chance de défier le destin qui avait prévu qu'il passât une horrible journée ? Ou bien était-ce encore un moyen pour l’univers de se moquer de lui ? Quoi qu’il en soit, il s’en voudrait de rater une telle opportunité.
-« J'en voudrais bien un, s’il vous plaît ! » Fit-il en tendant la main. -« Et un ticket pour le jeune homme en pyjama ! » Sourit poliment l'organisateur en lui donnant ce qu'il voulait.
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Lun 1 Jan - 23:58
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Sur une échelle de 1 à 10, à combien noteriez-vous l'étrangeté de voir un homme en pyjama dans la rue, acheter un ticket de loterie en début d'après-midi ? Parce que c'était bien ce que Lilianna avait sous les yeux. Elle n'était pas la seule d'ailleurs à dévisager cet homme, ce qui laissait présager que ce n'était pas une coutume dans le coin mais bel et bien l’œuvre de cet étrange personnage. Savait-il qu'il était en pyjama ? Était-ce un fait exprès ? Personne n'avait l'air de vouloir aborder le sujet avec lui. En même temps, ce garçon avait peut-être un problème psychologique chuchotaient certains. Qui sait comment les gens peuvent réagir parfois.
L'organisateur de la loterie, lui, ne sembla pas s'en formaliser et en bon professionnel qu'il était, s'empressa de tendre un ticket au jeune homme. Sortant de cet étrange spectacle, le médecin regarda son billet puis l'organisateur. Sa question détourna bien quelques regards curieux de connaître la réponse, même si Monsieur au pyjama restait la principale attraction.
- Le tirage aura bien lieu à 17h, c'est ça ?
- En effet mademoiselle. Si vous avez une course à faire, vous pourrez repasser plus tard. Mais ne soyez pas en retard. Si j'appelle votre numéro et que personne ne répond, vous perdrez votre prix. Puis regardant l'assistance, il ajouta. J'espère que tout le monde a entendu. Le tirage aura lieu ici même.
La blondinette acquiesça d'un signe de tête et repris sa route. Quelques mètres plus loin, elle eut l'idée de mettre le ticket dans l'un des livres pour s'assurer de ne pas le perdre. Et évidemment ! Aucune magie n'avait opérée pendant ce temps et Lilianna était donc toujours en possession du mauvais sac. Or, elle venait juste de s'en apercevoir. La demoiselle subit pendant quelques secondes ce choc qui survient lorsque l'on reste l'esprit vide sans comprendre ce qui nous arrive, muet et immobile, le regard dans le néant à la recherche d'on ne sait quoi. Puis, elle passa à la phase de réalisation. Puis à celle d'anxiété. Après tout, elle venait peut-être de perdre ses livres et avait sans doute causé du tort à une personne qui devait elle aussi être en train de chercher ses effets. Elle farfouilla fébrilement comme pour se donner quelque chose à faire et surtout le temps de se reprendre. Lilianna y découvrit un bonnet, du matériel de navigation, bref... rien qui ne ressembla à ses livres.
*Mais qu'est-ce que j'ai fais de mon sac... Je ne l'ai pas lâché pourtant. Réfléchis. La loterie. La ruelle. Le resto. Ah ! Ils pourront peut-être m'aider. Je l'ai peut-être laissé sur place !*
Finalement la phase d'espoir s'afficha sur son visage. Le tout avait dû durer quelques minutes à peine et déjà la jeune femme s’élançait vers le restaurant en espérant qu'ils puissent la renseigner. Quelques minutes encore plus tard -sachant qu'elle y était allée en courant- elle arriva devant l'établissement et alla directement au comptoir.
- Excusez-moi. J'ai mangé ici un peu plus tôt et mes affaires... Je pense que je me suis trompée. Vous n'auriez pas retrouvé un sac par hasard ?
Elle avait montré le sac qu'elle avait tout en racontant son histoire.
- Non désolée jeune fille. Nous n'avons rien ramassé. Par contre...
- Oui ?! s'empressa-t-elle de répondre, encourageant le tenancier à poursuivre.
- Si j'ai bien compris, vous vous êtes trompé de sac. Vous avez donc dû prendre celui de l'autre client. Il n'a pas fait de réclamation, alors je pense qu'il n'a pas dû remarquer non plus. En même temps, à ce moment, il avait l'air un peu déçu que son ticket repas ne lui ait garantit la totalité de son repas.
- Ah. J'en suis désolée pour lui.
*Cela dit... il me semble bien qu'un ticket vaut généralement pour l'équivalent d'un repas. Boisson et dessert inclus ou non. Enfin ! Ce n'est pas le temps de penser à ça ! Il faut que je le retrouve.*
- Est-ce que vous pourriez me dire à quoi il ressemblait cet autre client ?
- Ah pour sûr que je peux ! Il était affublé d'un pyjama. Drôle de façon de s'habiller...
- Merci beaucoup de votre aide !
Il n'avait pas eu besoin d'en spécifier davantage. Elle venait justement de croiser l'énergumène en question un peu plus tôt et avec un peu de chance, il était toujours au même endroit ou du moins à proximité ce qui permettrait à la demoiselle de le retrouver. Malheureusement, tout ne pouvait pas toujours se passer comme on l'espérait dans la vie. À peine eut-elle fait quelques pas à l'extérieur du restaurant qu'elle sentit son bras être tiré et relâcha sa prise sous l'effet de surprise. On venait tout juste de lui arracher le sac des main. Un voleur encapuchonné qui avait profité de l'effet de sa course pour pouvoir lui dérober son bien.
- Au voleur ! Arrête-toi ! Rends-moi mon sac ! fit-elle en se lançant à sa poursuite.
*On va dire que c'est "mon" pour l'instant...*
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Mar 2 Jan - 19:26
Mêli-mêlo au marché Massy était sûr et certain que ce petit bout de papier qu’il tenait entre les mains changerait la donne cette fois-ci. Oui, ce ticket de loterie transformerait cette horrible journée en une promenade de santé, et il était sûr qu’il ne le trahirait pas comme celui du restaurant. De toute façon, le musicien voyait difficilement comment l'après-midi pourrait être pire que la matinée. C’est donc plein d’entrain qu’il se mit en quête d’une librairie en chantant à tue-tête son nouveau refrain :
-« Adieu journée pourrie, bonjour lots du paradis ! »
Cela sonnait bien mieux dans son imagination que dans la réalité, mais peu lui importait. La seule chose qui comptait réellement à ce moment précis, c’était de protéger ce papier numéroté. Rien de plus facile puisqu’il n’avait qu’à le garder en sa possession trois petites heures. Malheureusement, le destin lui donna tort une fois de plus, lorsqu’une bourrasque de vent souffla soudainement. Cela suffit à faire s’envoler l’objet qui atterrit aux pieds du chien de tout à l’heure. Ce dernier le prit dans sa bouche et l’avala malencontreusement. Le jeune homme n’en revenait pas, tous ses espoirs venaient d’être réduits à néant une seconde fois en moins de dix minutes. C’était comme si un être omnipotent s’évertuait à le torturer pour amuser la galerie.
-« NOOOOOOOOON ! » Hurla-t-il en se mettant à genoux. « Pourquoi, univers ?! Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça ?! »
Dépité comme jamais il ne l’avait été en allant faire les courses, il remarqua à peine les deux gardes d'Illusia s’approchant de lui. L’un d’eux fit signe à l’autre de le contourner tandis qu’il s’avançait pour lui demander :
-« Monsieur, vous allez bien ? » -« Après cette journée ? Non, pas du tout… » Répondit le concerné, épuisé. -« Oh ? Vous m’en voyez navré, » lui dit le policier, ne paraissant pas franchement en avoir quoi que ce soit à faire. « Toutefois, je suis obligé de vous emmener pour vous interroger. » -« Hein, quoi ? » S’étonna l’épéiste. « Pourquoi ? » -« Vous êtes soupçonné d’être l’auteur des vols en série dont sont victimes les braves clients de ce marché, » expliqua l’agent. « Ne tentez pas de nier les faits, plusieurs témoins vous ont vu dérober quelque chose à un homme à capuche tout à l’heure. » -« Vous faites erreur ! » Protesta le sabreur. « C’est lui qui a essayé de me voler mes affaires, et comme je l’ai rattrapé, il m’a donné un ticket repas en échange de sa liberté ! » -« Oh, vraiment ? » S’enquit l’homme en uniforme devant lui. « Alors je suppose que vous pouvez me fournir le bon d’achat prouvant que toutes les choses dans ce sac sont bel et bien à vous, n’est-ce pas ? » -« Bien sûr, tenez ! » S’empressa-t-il de lui donner.
Lisant ce qu’il y avait d’écrit sur le papier, le représentant de l'ordre se mit à fouiller les affaires du bretteur. Cependant, un seul coup d’œil suffit à lui révéler qu’elles ne lui appartenaient pas. Il saisit un livre de médecine et le tendit à son « propriétaire ».
-« Une explication, jeune homme ? » S’enquit l’agent, un grand sourire au visage. -« Quoi ? Ce n’est pas à moi… » Remarqua Massy. « J’en voulais un, mais le libraire était en rupture de stock… » -« AHA ! Vous reconnaissez donc ne pas avoir pu acheter cet objet qui vous faisait envie ! » Fit l’homme en uniforme, imaginant déjà sa future promotion. -« Oui, mais je ne l’ai pas non plus volé ! » Rétorqua l’ancien esclave. « Il doit y avoir une explication logique à tout cela… Attendez, je sais ! Le seul moment où je ne le surveillais pas vraiment, c’était au restaurant. J’ai dû prendre ce sac-là par erreur à ce moment-là. » -« Ou bien vous n’êtes qu’un fieffé menteur tachant de se sortir de cette situation épineuse, » lui dit son interlocuteur. « Cependant, le justicier que je suis n’est pas prêt de se laisser berner par une excuse aussi bancale ! Allez, on l’embarque ! »
C’est à ce moment précis que l’autre garde, qui s’était discrètement faufilé derrière le musicien, lui passa les menottes. Le jeune homme en pyjama avait beau crier haut et fort son innocence, rien n’y faisait, les deux représentants de la loi ne le croyaient pas un seul instant. Alors qu’ils étaient en chemin pour le poste, un cri retentit :
-« Au voleur ! Arrête-toi ! Rends-moi mon sac ! » -« Vous avez entendu ça ? » Demanda le maudit. « Ça doit être le type que vous recherchez, allez faire votre boulot et laissez-moi tranquille ! » -« Bien tenté, mais je n’ai rien entendu, » sourit le concerné, vite secondé par son coéquipier. « Ce coup est vieux comme le monde, tu aurais au moins pu tenter quelque chose d’original. »
Le kangourou poussa un énorme soupir. Ils voulaient quelque chose d’original ? Soit, ils allaient être servis. Massy prit sa forme Kangaroo, rendant ainsi ses bras bien trop fins pour les menottes qu'il enleva facilement, et se mit à la poursuite du malfaiteur. Tout ça sous les yeux ébahis des représentants de la loi et de quelques passants. N'ayant pas le malfrat en vue, le bretteur ne pouvait que se diriger dans la direction d’où venait l'appel à l'aide. Heureusement, la chance lui sourit cette fois puisqu’il n’eut aucun mal à repérer celui qu’il cherchait. Il s’agissait de l’encapuchonné qui avait tenté de lui prendre ses affaires un peu plus tôt. Ce dernier était suivi par une jeune femme blonde étrangement familière au marsupial ainsi qu’une sorte de rapace qui les survolait.
-« Mais bien sûr ! » Réalisa le zoan. « C’est la fille du resto ! Elle doit forcément savoir où sont mes affaires ! »
Ni une ni deux, il se lança à son tour à la poursuite du voleur. Cela irrita franchement les deux gardes qui croyaient pouvoir le coincer une seconde fois. Grâce à sa vitesse peu commune et à sa technique Zigzag Jumping, le sabreur n’eut aucun mal à rattraper une fois de plus le criminel.
-« Salut, tu te rappelles de moi ? » Dit-il au voleur.
Ce dernier sursauta de peur et trébucha au sol, permettant à la jeune fille à sa poursuite de le rattraper. Reprenant sa forme humaine, le maudit souleva encore une fois l'homme à capuche et lui dit :
-« Je prends ta réaction pour un oui. Te souviens-tu de tout à l’heure ? Tu sais, le moment où tu m’as vendu du rêve avec ton ticket resto… C’était en fait une grosse arnaque, et comme si ce n’était pas suffisant, la police me prend pour toi à cause de ça. J’imagine que tu sais ce qui t’attends, n’est-ce pas ? » -« Pitié, non ! » Supplia le concerné, désespéré. -« Écoute, en temps normal, je t’aurais déjà filé une raclée mémorable… » Commença le musicien. « Cependant… Je veux bien me montrer magnanime une seconde fois si tu me rends un petit service. Explique donc à ces deux zigotos que c’est toi le voleur. » -« Je ferais n’importe quoi, mais ne me tapez pas s’il vous plaît ! » Supplia le malfaiteur. -« Ah, je vois qu’on est sur la même longueur d’onde ! » Sourit le descendant du clan de l’ombre.
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Technique utilisée :
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« Zigzag Jumping » Lvl 16 L’utilisateur se déplace très rapidement en bondissant de droite à gauche. Il est assez difficile de le toucher au vu de son agilité et de sa bonne vitesse. C’est une bonne technique d’esquive qui peut être utilisée pour aller au corps-à-corps. La forme Kangaman peut y avoir recours, mais elle sera nettement moins efficace. A partir du niveau 27, la forme humaine peut y avoir recours sans transformation grâce à l'Âme du Kangourou.
Massy Umbra
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Ven 5 Jan - 16:07
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Si seulement il n'y avait pas autant de monde. La personne qu'elle poursuivait ne devait pas avoir entamée aujourd'hui sa carrière de voleur puisqu'il se déplaçait avait l'aisance que lui octroyait probablement son expérience passée en la matière. Comme lorsqu'il lui avait pris le sac des mains. Il ne fallait pas non plus en être à son premier larcin pour réussir, en ralentissant à peine, à s'emparer d'un sac tenu par son propriétaire. Lilianna, au contraire, constatait à quel point il était plus difficile de se déplacer lorsqu'on voulait aller vite. Quand elle se promenait juste, un peu plus tôt encore, elle pouvait esquiver les gens sans même un effort tout en regardant autour d'elle. Par contre, le fait de prendre de la vitesse l'amenait souvent à devoir faire de plus grand contour, ou s'arrêter à moitié brusquement pour éviter d'envoyer un passant embrasser le sol pavé. Malgré tout ses efforts, il arrivait tout de même que la jeune femme heurte une personne, la bouscule un peu, lui fasse perdre l'équilibre, faisant ronchonner les victimes au passage. Elle aurait voulu s'excuser proprement mais savait qu'elle n'avait pas le temps pour ça présentement. À cause d'elle, les achats de quelqu'un d'autre venait juste d'être déro...
*Qu'est-ce..?! Un kangourou ? En pleine ville ?!*
Le médecin ne se serait pas arrêté sur la réflexion en pleine course poursuite si l'animal en question venait juste de lui passer à côté à toute vitesse. Non parce qu'aussi consciencieux que vous soyez et concentrer à rattraper un voleur, un kangourou qui traverse la foule et vous passe devant le nez, c'est un peu compliqué d'y faire abstraction. Le voleur pour des raisons qui lui étaient propres, fut tout aussi surpris de la présence de l'animal et s'empêtra les pieds dans les pavés qui recouvraient le sol.
*Ouuuuiiii ! C'est ma chance !* pensa la jeune femme.
Les passants qui s'étaient eux aussi retirés devant cet animal que la plupart pensaient échappé, avaient donc laissé une place suffisante pour permettre à la jeune femme de gagner un peu de vitesse et de rejoindre le voleur et un kan...
- Ah, ce n'est pas un kangourou... ne put-elle s'empêcher de constater à mi-voix.
En effet, l'animal avait pris une apparence humaine qui se révélait être... l'énergumène en pyjama. Chance ou malchance ? Qui aurait pu le dire. La blondinette acheva de réduire la distance entre elle et le duo qui visiblement se connaissait déjà. En tout cas, le voleur se faisait petit face à l'homme qui lui faisait face, cherchant à obtenir son pardon. Lilianna avait suivi l'échange de peur que Monsieur Kangourou ne s'en prenne au malfaiteur. Oui, ce dernier avait volé et oui il fallait le remettre aux autorités. Néanmoins, le médecin qu'elle était ne pouvait non plus rester là sans rien faire si le premier décidait de refaire le portrait du second. Heureusement, la véritable victime du vol ne sembla pas en venir à cette extrémité. Aussi, la jeune femme fit quelque pas.
Gisant par terre le sac avait laissé les effets éparpillées du fait de la chute de l'homme au capuchon. Lilianna se mis à genou rassembla les objets un à un faisant à chacun une inspection pour s'assurer de leur état. Hors de question que l'un des biens soit, de surcroît, détérioré à cause des évènements. Si tel était le cas, elle se faisait un devoir de rembourser le jeune homme.
Sa tâche achevée, elle se releva et s’avança. Elle n'eut pas le temps de lui parler en tête à tête que son arrivée fut suivie de celle des forces de l'ordre. Deux policiers qui visiblement était sur la trace soit du voleur soit de l'homme en pyjama.
*Je pense qu'ils en ont après lui. Oh non, dites-moi que je n'y suis pour rien...*
- Alors monsieur le voleur, fit l'un des policiers en faisant un pas vers le kangourou. Comme ça, en plus d'être soupçonner de vol, vous voulez que l'on rajoute le délit de fuite à votre dossier ?
- Attendez ! tonna Lilianna en s'interposant entre les deux.
- Et vous êtes ?
Le policier eut l'air contrarié qu'on interrompe une si juteuse arrestation, qui plus est ayant lieu devant les citoyens de la ville qui ne pourrait -du moins c'est ce que pensait le "justicier"- que parler de lui en bien. Or la contestation de cette arrestation surtout si pertinente, risquait de détruire cette journée si prometteuse. La jeune femme d'apaiser les forces de l'ordre avec un petit sourire coupable.
- Désolée de m'immiscer. Je m'appelle Lilianna. Je... Monsieur ici présent vient tout juste de m'aider à attraper cet homme... Elle désigna du doigt le voleur encore replié sous l'effet de la crainte. ...Qui avait volé le sac. Sac qui d'ailleurs est en fait la propriété de Monsieur même ici présent si je ne me trompe pas.
- Donc, vous vous connaissez ?
Le policier assez suspicieux semblait se demander s'il devait les embarquer tous les trois au poste. Autant la petite dame juste devant lui même avec son joli minois, était une complice. Autant même, s'agissait-il d'un coup monté et que ces trois personnages faisaient partis d'un plus gros groupe de malfrats. Voilà, le genre d'élucubrations que s'imaginait l'homme en uniforme au fur et à mesure que la jeune femme racontait son histoire. Voyant que celui-ci n'avait pas l'air du genre à se satisfaire juste de mots, elle inspira et poursuivit, prête à présenter ses preuves.
- Non je ne le connais pas personnellement. Mais il était assis à la table d'à côté dans le restaurant où j'ai mangé. En partant, je me suis trompée de sac et ais emporté le sien. Tenez, j'ai la preuve d'achat pour ce qui est normalement dans son sac. Comment est-ce que je pourrais savoir sinon qu'il a deux livres de médecine en sa possession. Je peux même vous citer le nom des auteurs et si ça ne vous suffit pas, vous pouvez recueillir le témoignage des gérants du restaurant et du monsieur qui m'a vendu les livres.
Et elle parlait et parlait et ne s'arrêtait plus, prête à monter une véritable défense devant un tribunal s'il le fallait. L'autre policier qui n'avait pas encore pris la parole regarda celui qui semblait prendre les décisions pour eux deux et demanda :
- Qu'est-ce qu'on fait ? Mademoiselle a l'air assez convaincante et si on commence à arrêter des touristes pour rien, on va se faire taper dessus...
L'intéressé se pinça le nez, réfléchissant. Or réfléchir à des cas trop compliqués, il n'aimait vraiment pas ça. Le médecin profita de ce qu'elle venait d'entendre pour en rajouter une couche.
- Effectivement. Moi qui suis venue toute contente de pouvoir faire mes emplettes ici. J'avais entendu beaucoup de bien de cet endroit et je ne voudrais pas en garder une mauvaise impression en allant visiter les geôles comme résidente provisoire parce que vous m'aurez accusée de je-ne-sais quelle infraction d'ailleurs !
Bougonnant finalement dans sa barbe, il prit sa décision et fit pour son associé, un signe de tête en direction du véritable coupable.
- Bon, on vous laisse partir tous les deux avec vos sacs. Par contre, si on vous recroise pendant votre séjour parce que vous avez été mêlés à une autre histoire, on ne fera pas l'impasse. Vous aurez un interrogatoire en bonne et due forme !
Aussi tôt dit, aussitôt fait. Les deux protecteurs de la paix emportèrent l'homme encapuchonné laissant Lilianna et son "complice" finalement seuls. Celle-ci se retourna vers l'homme en pyjama lui tendant son sac à lui avec un sourire penaud. Elle n'avait pas oublié que tout ce remue-ménage avait été en partie sa faute.
- Pfiou, que d'émotions ! Tenez. Vos affaires. Je suis vraiment désolée. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose à boire, une crêpe ou quoi que ce soit pour me faire pardonner ?
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Sam 6 Jan - 19:13
Mêli-mêlo au marché L’arrivée de la jeune femme fut toute de suite suivie par celle des forces de l’ordre. Enfin, plutôt les deux guignols qui prétendaient en faire partie. En tout cas, leur première réaction fut, comme s’en doutait l’épéiste, une tentative d’arrestation sur sa personne. Massy lança donc un regard significatif au voleur qui n’eut d’autre choix que d’obtempérer avec sa précédente demande. Après tout, mieux valait un séjour en prison qu’une correction en bonne et due forme. Toutefois, avant même qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, la blonde dont il avait volé les affaires s’interposa. Elle tenta de convaincre les officiers que le jeune homme en pyjama n’y était pour rien. Pour ce faire, elle leur raconta qu’ils avaient échangé leurs affaires au restaurant, ce qui expliquait effectivement pas mal de choses. Toutefois, les deux rigolos en uniforme ne la prirent pas vraiment au sérieux, il fallait croire que leur incompétence atteignait des sommets rarement égalés.
S’en suivit alors une véritable plaidoirie dans laquelle la jeune femme donna plusieurs arguments, tous étayés par des preuves difficilement réfutables. De plus, le malfaiteur décida de se joindre à elle puisqu'il n'était toujours pas très chaud à l'idée de se faire casser la figure. Après environ une demi-heure passée à prouver une évidence, l’avocate improvisée réussit enfin à faire plier les deux énergumènes en face. On aurait pu croire que c’était le long discours improvisé qu’elle leur avait fait qui les avait convaincus, mais non. C’était visiblement la crainte de voir leurs supérieurs informés de la situation. Le maudit dut faire preuve d'un effort surhumain pour ne pas dire leurs quatre vérités à ces clowns se prétendant servir la justice. Que de tels incompétents aient été engagés comme représentants de la loi, ça le dépassait totalement, c'était même insultant à ses yeux.
-« Enfin débarrassé de ces pots de colle… » Souffla-t-il en les voyant partir avec l’encapuchonné. « J’étais à deux doigts de craquer… »
En réponse, la fille à l’oiseau de compagnie souffla de soulagement avant de lui rendre son sac. Ce pourquoi il la remercia chaleureusement, il aurait préféré affronter un vice-amiral de la marine plutôt que de repasser par une seconde session de courses. Quoi qu’il en soit, lorsque la blonde lui proposa de lui acheter quelque chose en dédommagement, une seule réponse lui vint à l’esprit : un café bien fort. C’est donc tout naturellement qu’ils se rendirent à la cafétéria la plus proche pour acheter la boisson tant convoitée. L’endroit était assez richement décoré, plusieurs natures mortes étaient accrochées aux murs et des statues assez raffinées étaient disséminées un peu partout. En temps normal, le zoan aurait trouvé cette décoration surfaite pour une enseigne au menu si modeste. Cependant, son manque de sommeil et, surtout, le rapace perché sur l’épaule de l’inconnue le déconcentraient. Il n’avait toujours pas abandonné l’idée de lui demander de quelle race d’oiseau il s'agissait. D’ailleurs, il comptait le faire juste après avoir passé commande, mais il devait d'abord procéder à quelque chose de bien plus élémentaire. Quelque chose qu'il aurait dû faire depuis un certain temps déjà : se présenter. Certes, il était à moitié dans les vapes, mais ça ne le dispensait pas de se montrer courtois.
-« Dites, mademoiselle, » fit-il. « Comment vous appelez-vous ? J’ai quelque peu oublié de vous le demander tout à l'heure… En tout cas, je me nomme Massy Umbra, et merci pour l'aide précieuse que vous m'avez fournie. »
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Dim 7 Jan - 11:49
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Un café était tout ce que demanda le jeune homme pour compensation. Une autre personne aurait pu profiter de la droiture de Lilianna pour réclamer davantage. Évidemment que cette dernière n'aurait pas non plus dit oui à tous les caprices mais elle s'était tenue prête à ce que les réclamations soient plus hautes. Aussi accepta-t-elle avec un sourire. Chance était de leur côté qu'étant dans un lieu très touristiques les commerçants ne manquaient pas, ni les lieux de restaurations en encore moins les cafés et les bars. Aussi les deux compagnons ne tardèrent-ils pas à dénicher un endroit modeste mais bien garni de décorations. Les propriétaires de ce café devaient avoir un goût assez prononcé pour tout ce qui touchait à l'art étant donné le nombre de statues et tableaux qui garnissaient les lieux.
Elle s'installa à une table pour deux en compagnie du kangourou qui encore une fois ne manqua pas d'attiser les curiosités, aussi bien du personnel que des autres clients présents. D'ailleurs, le pyjama n'était peut-être pas un numéro. S'il avait voulu que Lilianna lui offre un café, c'était peut-être qu'il avait été mis trop tôt hors du lit pour aller faire des emplettes et n'avait pas eu le droit à son breuvage matinal. Enfin, de là à rester en pyjama, le tableau restait tout de même assez surprenant. Mistral, lui, semblait être le seul qui n'avait cure de la tenue qu'il portait. Il aurait pu même se promener nu que ça n'aurait rien changé. Perché sur le dos de la chaise de sa maîtresse pour laisser celle-ci bouger librement son bras, il regardait l'individu de sa méfiance coutumière tout en se lissant le plumage.
L'interlocuteur de la demoiselle ne tarda pas à entamer la conversation en se présentant et en la remerciant. Sans oublier de lui demander son nom. Bien que Lilianna eut déclinée son identité un peu plus tôt devant les deux policiers, elle se dit qu'il devait soit être encore dans un demi-sommeil (bien qu'il eut été capable de rattraper un voleur, c'est fou ce que les gens peuvent accomplir même à moitié-endormis) soit qu'il n'avait pas entendu ou manqué d'attention à ce moment-là. Dans tout les cas, le médecin ne lui en voulut pas le moins du monde et se présenta de nouveau.
- Je m'appelle Lilianna Windspell. Enchantée de vous rencontrer Massy... même si nous aurions pu faire connaissance autrement que via cette petite épopée.
Le serveur arriva à ce moment-là pour quérir leurs commandes. Au vu de la belle journée qu'il faisait, Lilianna opta pour quelque chose de frais et demanda un café au lait glacé ainsi que quelques biscuits à la cannelle pour accompagner. Une petite gourmandise ne faisait jamais de mal à personne et puis, ces biscuits semblaient être l'une des spécialités du café. Alors autant en profiter. Reprenant ensuite sa conversation, elle ajouta.
- De plus, j'apprécie vos remerciement mais je vous devais au moins ça. C'est en partie de ma faute si vous vous êtes retrouvé dans cette situation.
L'Elanion claqua légèrement son bec pour rappeler sa présence. Il souhaitait visiblement être présenté lui aussi.
- Oh pardon mon beau, fit-elle en caressant son plumage pour s'excuser. Lui, c'est Mistral. Un bel Elanion à queue blanche qui est mon plus lointain compagnon.
L'intéressé s'ébroua fièrement, ravi qu'on lui ait redonné l'importance qui lui était due. Profitant de ce moment pour récupérer son ticket de loterie qu'elle avait glissé dans sa botte lorsqu'elle avait constaté l'échange des sacs, elle le replaça à l'endroit prévu, soit dans son livre de médecine. Les deux avaient une couverture sombre, l'un bleu nuit, l'autre vert sapin. Il s'agissait de ses précieux achats de la journée. Regardant le livre, puis l'homme, elle demanda soudainement :
- Je vous ais proposé de vous compenser mais j'espère que je ne vous retiens pas. Vous aviez peut-être autre chose de prévu. Pour ma part, j'étais libre mais ce n'est peut-être pas votre cas...
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Dim 7 Jan - 14:54
Mêli-mêlo au marché Massy et la belle inconnue qui l'accompagnait s’assirent à l’une des nombreuses tables libres de la cafétéria. Un serveur, portant un uniforme assez ridicule puisqu’il était censé ressembler à la décoration, vint alors prendre leur commande. Il lui demanda donc le café le plus fort qu’ils avaient, il faudrait au moins ça pour lui donner un petit coup de fouet. Ils avaient aussi une pléthore de biscuits en tous genres qu’il aurait pu commander, cela lui faisait très envie, d'ailleurs. Toutefois, il se retint de le faire. Après tout, cette jeune femme avait accepté de lui payer sa boisson, ce qui était déjà amplement suffisant pour le mettre un peu mal à l’aise. Dans le fond, il avait un certain côté chevaleresque, ce qui l’empêchait de profiter un peu trop de la gent féminine. Bien que la seule fille qu’il connaisse vraiment ne se priait pas pour abuser de sa gentillesse, elle. Enfin, ce n’était pas réellement le sujet.
La blonde se présenta comme étant Lilianna Windspell et, par la même occasion, elle répondit à une des questions qui brûlaient les lèvres du sabreur : l’espèce de l’oiseau. Apparemment, il s’agirait d’un Elanion à queue blanche, et non d’un faucon. Le musicien se demanda vaguement quelle était la différence à part la couleur. Il avait développé un certain côté zoologue avec ses recherches sur les kangourous roux. Preuves étant qu’il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour étendre sa collecte d'informations à tous les marsupiaux. Pour l’instant, cela ne lui avait pas été très utile, mais il était confiant sur le fait que cela lui servirait un jour ou l’autre. Quoi qu’il en soit, leurs commandes arrivèrent assez vite. Un café au lait glacé ainsi que des biscuits pour la demoiselle, et un Death Wish pour lui. Le nom de sa boisson était assez ironique quand on savait que son pseudonyme était Death Shade.
En tout cas, le maudit trouva le café absolument délicieux. Son goût assez doux sans la moindre once d’amertume était une vraie bénédiction pour lui, il y sentait même une pointe de chocolat, ce qui le surprit légèrement. Cerise sur le gâteau, la boisson contenait encore plus de caféine que prévu. À peine cinq minutes après avoir bu ses premières gorgées, le bretteur se sentit plein d’énergie. Il avala cul-sec le reste de sa tasse et bondit hors de sa chaise pour commencer quelques étirements. Vint ensuite le moment où il eut l’idée d’enchaîner les pompes à vitesse grand V. Les quelques autres clients restants et le personnel de l’enseigne le dévisagèrent tous clairement, mais il s’en fichait totalement. Il avait passé toute la matinée à moitié endormi, le déjeuner au restaurant l’avait un peu aidé à se réveiller, mais l’addition qui était venue après l’avait tout simplement assommé.
C’était donc la première fois de la journée qu’il était en pleine possession de ses moyens. Et maintenant qu’il était capable de réfléchir clairement, il ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu ridicule avec son pyjama. Ayant évacué son trop-plein d'énergie grâce à son échauffement matinal en retard, le zoan se rassit sur sa chaise et regarda la dénommée Lilianna dans les yeux un long moment. Ça ne l’aurait pas étonné qu’elle trouve ça bizarre de sa part, voir déplacé, mais c’était une habitude qu’il avait lorsqu’il voulait faire affaire avec quelqu’un. Or, dans ce cas précis, il voulait convaincre la jeune femme de lui vendre un de ses livres de médecine. Certes, la recherche serait désormais plus rapide et moins pénible vu qu’il était enfin réveillé. Cependant, cela restait toujours assez horripilant pour lui et il aimerait bien en finir le plus vite possible avec cette visite au marché.
-« Merci infiniment pour cette boisson, mademoiselle Windspell, » dit-il au bout d’une ou deux minutes. « Mais je pense que je vais la payer moi-même, finalement. Maintenant que je suis enfin réveillé, je réalise que ce serait assez malvenu pour un homme comme moi de profiter de votre bonté. Surtout que j’ai commandé le café le plus cher de la carte, ce serait un poil abusé de vous faire payer ça. Par contre, si vous tenez toujours à me dédommager pour les deux ou trois problèmes que vous m’avez causés par inadvertance… Cela peut s’arranger. J’ai remarqué tout à l’heure que vous possédez deux livres de médecine. Or, il m’en faut absolument un si je veux mettre un terme à mes emplettes. Auriez-vous l’amabilité de me céder un de ces ouvrages, s’il vous plaît ? Bien sûr, je ne voudrais pas que vous me le donniez gratuitement, ce serait injuste pour vous. Alors, que diriez-vous de me le vendre au même prix que vous l’aviez acheté ? De cette façon, vous seriez remboursée et je serais en mesure de rentrer chez-moi. Cela me semble être une offre assez équitable, qu’en dîtes-vous ? »
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Lun 8 Jan - 19:06
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Finalement, énergumène, phénomène ou autres qualificatifs n'étaient pas à la hauteur du personnage. Comment une personne pouvait-elle être si différente avant et après la prise de caféine ? Oui, il pouvait y avoir des variations d'humeur mais là, il s'agissait de tout autre chose. Enfin, à sa connaissance, Lilianna n'avait jamais vu ou entendu parler de personnes qui dans un établissement publique, ressentaient l’incommensurable besoin de faire leurs étirements matinaux. Le monde était vraiment peuplé de gens bien différents dont certains étranges. Une fois cette... démonstration achevée, il reprit place à table avec la jeune femme.
Et il semblait transformé. Au point que la blondinette se demanda si elle ne devrait pas faire plus de recherches sur les propriétés du café au cas où elle pourrait s'en servir pour un cas futur. En effet, elle semblait avoir face à elle, un homme bien différent. Hormis qu'il était réveillé -tout le restaurant avait pu s'en rendre compte-, Massy avait aussi pris l'expression d'un négociateur ayant trouvé un marché prometteur. Lilianna ne tarda pas à connaître le fond de la chose. Celui-ci s'il souhaitait payer de lui-même sa part de l'addition, avait proposé une autre voie de dédommagement.
Les livres de médecine. Le kangourou souhaitait faire acquisition de l'un d'entre eux. Et en toute sincérité, l'offre était honnête puisqu'il proposait de le racheter à 100% de son prix. Là n'était pas le problème pour Lilianna. S'il s'était agit d'un autre objet, peut-être aurait eut-elle moins d'hésitation. Or, il était question de livre de médecine. La demoiselle se doutait qu'il devait voyager au vu des articles que contenaient son sac. Et que ce livre soit pour lui ou un compagnon, elle ne doutait pas que quelqu'un qui veuille un tel ouvrage devait bien en avoir l'utilité. Soit un collègue médecin. Se donnant le temps de réfléchir, elle pris une boisson de son café au lait glacé. N'avait-il pas trouvé son bonheur au royaume d'Illusia ? Cela semblait peut probablement. La journée était déjà bien entamée et la pirate était loin d'avoir parcours ce labyrinthe commercial. Il n'avait pas pu tout visiter déjà, si ? Non, elle voulait en savoir plus. Elle aussi était médecin et elle ne pouvait décemment pas laisser aller aussi facilement un ouvrage qui lui apporterait un peu plus de ce savoir nécessaire aux bons soins des gens. Plus elle en savait, plus elle pouvait devenir compétente. Or, le savoir se trouvait dans les livres. Sans compter que les livres étaient des objets précieux à ses yeux. Il y avait sûrement une autre solution.
- Si je puis me permettre de demander davantage de précision, vous faut-il vraiment ces livres en particulier ? Vous m'avez demandé de vous céder pour son prix l'un des deux. Dois-je donc en conclure que vous n'avez pas d'attentes particulières ?
Puisqu'il s'agissait de négociations, le garçon ne serait pas contre des propositions non ?
- Si j'ai bien compris vos propos, il s'agit du dernier article qu'il vous manque. Avez-vous eu du mal à dénicher un livre de médecine ? Pourtant, ceux que j'ai ici sont des livres de référence et il ne devrait pas être trop compliqué d'en trouver d'autres du même genre dans pareil lieu.
Elle s'arrêta un instant et reprit une seconde gorgée pour le laisser penser à ce qu'elle venait de dire. La jeune femme en arrivait justement là où elle voulait. Prenant un biscuit à la cannelle entre ses doigts, elle le cassa en deux et grignota un morceau. Puis, elle poussa l'assiette qui était devant elle vers le jeune homme pour l'invitait s'il le désirait à en prendre également.
- J'aimerais beaucoup répondre à votre demande positivement mais comprenez que ces livres peuvent m'apprendre davantage et de là, me permettre de sauver plus de gens. Ça me tient à cœur. Je peux en revanche vous accorder le temps que vous voudrez pour vous aider dans vos recherches si cela vous convient.
En plus de sauver des gens, un jour peut-être trouverait-elle également une piste menant au remède qui la guérirait de cette amnésie qui la rongeait depuis... trop longtemps pour qu'elle s'en souvienne. Lilianna baissa les yeux sur l'autre moitié de son biscuit qu'elle attaqua à son tour comme une petite souris, laissant le temps nécessaire à son interlocuteur de lui donner une réponse.
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Mar 9 Jan - 0:23
Mêli-mêlo au marché Massy avait réellement cru que sa proposition plutôt alléchante serait acceptée sans détour. Malheureusement, la vie n’était pas aussi facile que ça et son interlocutrice refusa, préférant largement l’aider à rechercher un autre livre plutôt que de tout simplement lui en céder un. L'ancien esclave allait tenter de la convaincre une dernière fois, sinon, il accepterait son aide. Après tout, peut-être que sa présence rendrait le tout intéressant. Le fait qu’il était maintenant réveillé améliorait à lui seul sa journée, de toute façon. Prenant un des biscuits proposés par la dénommée Lilianna, il la remercia d’un geste de la tête et lui répondit :
-« Je ne recherche effectivement pas de livre en particulier, bien que le plus complet possible ne serait pas de refus. La seule raison qui me pousse à demander un des vôtres est le désintérêt total que j’ai à l’égard du marché. Voyez-vous, j’ai été forcé à venir ici par mes camarades après une défaite cuisante à la courte paille. Sans cela, je peux vous assurer que je serais actuellement en train de faire des choses bien plus importantes que de vulgaires courses. »
Marquant un certain temps d’attente, le bretteur croqua dans son biscuit. Il avait rarement mangé de gâteau aussi bon, cela le déconcentra légèrement et il manqua d’oublier la suite de sa réponse. Heureusement, il n’était plus assez à l’ouest pour commettre une telle erreur. Aussi, il continua :
-« Pour ce qui est des recherches, je dois vous avouer que je n’ai pas trop eu le temps. Ce matin, je suis bien allé voir un libraire, mais il était en rupture de stock. Je pense que c’est celui qui vous a vendu ces deux livres, c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré le voleur de tout à l’heure. Cependant, cette remarque n’a que peu d’importance, je m’égare. Après ma première visite infructueuse, je suis allé au restaurant, puis à la loterie. Malheureusement, j’ai joui de malchance au niveau des tickets à ces deux endroits, ce qui m’a un tantinet découragé. Enfin, lorsque je m’étais de nouveau remis en tête d’acheter ce livre une bonne fois pour toute, je me suis fait arrêter par les deux rigolos que vous avez convaincu de me laisser tranquille. Bref, autant dire que ce n’est pas mon jour, d’où le fait que j’aimerais en finir rapidement, même si cela ne se résume pas qu'à cela.. »
Le maudit espérait attirer la sympathie de la blonde en lui racontant tout ça, c’était une technique comme une autre pour avoir ce qu’il voulait. Certes, cela n’était pas très chevaleresque de sa part, mais le temps qu’il perdait en ces lieux était précieux. Il pourrait l’utiliser pour passer au peigne fin Illusia à la recherche de trafics d’esclaves à arrêter. Ou au moins, il pourrait s’entraîner au vu de ses prochains combats, ce qui allait de paire avec la première option. Donc, à sa manière, le fait de lui vendre le livre dès maintenant sauverait des vies. Néanmoins, le musicien se gardait bien de dire tout ça à une inconnue, rien ne lui garantissait qu'elle était de confiance. Certes, elle lui paraissait très gentille, le fait qu'elle ait voulue le dédommager pour un bête échange de sac en était la preuve. Toutefois, on était jamais assez prudent et la nature même de l'épéiste le poussait à douter de toute personne qu'il ne considérait pas comme un ami. Il avala ce qui restait de son biscuit et poursuivit :
-« Je peux aisément concevoir que sauver des gens vous tienne à cœur, c’est quelque chose de normal et de tout à fait compréhensible. Cependant, je peux vous assurer que me vendre un de vos livres contribuerait aussi à sauver des vies. Mon amie, qui est médecin, possède ce qu’on appelle une mémoire eidétique. Il lui est très difficile d’oublier quelque chose dès lors qu’elle l’a vu ou entendu. De ce fait, elle bénéficierait autant que vous, voir plus, de l’acquisition d’un de ces livres. Et là où vous avez le temps libre nécessaire pour en chercher un second exemplaire, j’ai une affaire de la plus haute importance à régler, et le plus vite sera le mieux, vous en conviendrez. D’ailleurs, je tiens à m’excuser de répondre si tardivement à votre toute première question, j’avais quelque peu la tête dans les nuages au moment ou vous l'aviez posée. Alors ? Vous ai-je convaincue ? Quoi qu'il en soit, je m'excuse si mon insistance vous paraît déplacée, voir insultante. »
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Mer 10 Jan - 15:34
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Il fallait en convenir, le pauvre garçon n'avait pas eu de chance dans la journée. Tout en écoutant son histoire, Lilianna s'en rendait bien compte. Il y a de ces jours où la malchance vous prend pour cible et lorsqu'elle vous tient, c'est pire qu'un morceau de caramel resté collé dans une molaire. Mais elle avait déjà du mal à le comprendre sur un point. Oui, il était possible de ne pas aimer les courses mais de là à en faire tout un plat pour quelques emplettes. Ce n'était pas une torture non plus. Peut-être justement qu'il y allait tant à reculons que lui-même transformait les achats en véritable calvaire. S'il arrivait à montrer un tantinet plus de bonne volonté, peut-être cela lui semblerait-il moins désagréable. Mais ainsi soit-il. La demoiselle ne le connaissait pas assez pour se permettre ce genre de remarques.
Prenant une seconde gorgée, elle écouta patiemment la suite de son histoire, apprenant que le livre servirait donc à son amie. S'il lui apprenait là un fait, la suite de son discours se révéla autrement aux oreilles de Lilianna. Au fur et à mesure que les mots passaient ses lèvres, le médecin eut un froncement de sourcils. Pour une personne aussi joyeuse qu'elle, ce n'était pas l'expression la plus courante et encore moins devant quelqu'un. Elle ne put malgré tout pas s'en empêcher pour plusieurs raisons. Massy ne l'avait peut-être pas remarqué mais il avait dans son argumentation manqué à plus d'une reprise de ce qu'on appelle couramment le tact. La délicatesse. La première remarque qui avait déjà fait légèrement -en vérité, l'avait plutôt offusquée- vibrer les oreilles de la demoiselle fut le... citons "elle bénéficierait autant que vous, voir plus, de l’acquisition d’un de ces livres." Mémoire eidétique ou pas, de quel droit sans la connaître se permettait-il de juger que le livre lui serait moins utile ? Justement. Puisque son amie avait une si fabuleuse capacité, elle n'avait qu'à lire le livre et n'en aurait presque si ce n'est jamais besoin. Ajoutons à cela que Lilianna déprimait un peu ces temps-ci à cause de sa mémoire. Alors, non pas qu'elle jalousait la connaissance du jeune homme mais il n'avait pas vraiment pris la bonne période pour l'opposer à une mémoire infaillible. Encore un coup de sa malchance. Mais s'il ne savait pas pour sa mémoire, il n'en restait pas moins qu'il en pensait que le livre tenait une meilleure place auprès de son amie. Donc, à cause de cette capacité, les autres médecins valaient moins qu'elle ? Parce que oui, c'était là une façon d'interpréter ses propos, d'où le fait qu'il aurait dû penser sa formulation un peu plus longuement.
La deuxième remarque ne faisait que conforter cette interprétation et diminuer encore d'un cran la patience de la blondinette. Remarque qui se présentait comme suit : "là où vous avez le temps libre nécessaire pour en chercher un second exemplaire, j’ai une affaire de la plus haute importance à régler". C'est bien ce qu'elle disait donc. Alors comme ça, lui avait une affaire de la plus haaauuute importance à régler pendant qu'elle pouvait bien se débrouiller à retourner en recherche de livre. Oui la recherche de livre lui faisait plaisir. Oui, elle était libre en attendant la loterie. Mais elle lui avait proposé en toute politesse de lui consacrer ce temps pour l'aider. Sans plus. S'il ne lui était pas arrivé cette suite d'évènements, elle aurait pu se consacrer à autre chose elle aussi. S'il ne l'avait pas rencontré, comment se serait portée cette entreprise si importante qui l'attend ? Non, décidément, malgré sa coutumière capacité d'acceptation, certains jours les choses passaient moins bien. Aujourd'hui, elle ne passa pas du tout.
Lilianna aurait pu lui dire ce qu'elle avait sur le cœur. Ce qu'elle pensait. Mais pourquoi ? Pour l'embêter ? Pour qu'il s’apitoie sur son sort ? Rien de tout cela ne l'intéressait. Elle... n'avait pas envie d'en parler. La demoiselle regarda les biscuits à la cannelle et sa boisson mais aucun des deux ne lui faisait plus envie. À l'inverse même, elle se sentait nauséeuse. La jeune femme se releva de table, laissa l'argent de sa part sur la table à côté de la note que le serveur avait laissé. Puis, elle posa l'un des deux livres sur la table en bois devant l'homme en pyjama.
- Tenez, puisque c'est ce que vous voulez. Vous semblez croire que ce livre lui sera plus utile qu'à moi. Certes, je n'ai pas la mémoire de votre amie. Bien au contraire... Vous pouvez conserver votre argent mais gardez aussi ceci à l'esprit. La mémoire de votre amie ne fait pas tout. Moi aussi je suis médecin. Et je continuerai à l'être.
Sur ces mots, elle lui tourna le dos et leva le bras, à moitié plié contre son corps comme une invitation. Jetant un regard à son compagnon à plume, elle ajouta à son égard.
- Tu viens Mistral ? On s'en va.
L'Elanion qui avait observé la scène, son regard de prédateur posé sur le kangourou, s'éleva gracieusement pour se poser en douceur sur le bras de sa maîtresse. Cet homme avait contrarié sa belle et ce n'était que parce que celle-ci l'avait appelé et qu'ils étaient en intérieur que Mistral ne lui avait pas montré son courroux. S'il avait mis le bazar, ce serait Lili qui aurait été responsable du tout après. Il tourna la tête pour ne plus le voir en claquant le bec, mécontent. La jeune femme, tout passant les portes de l'établissement lui caressa les plumes pour le calmer et aussi parce que c'était réconfortant.
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Lun 29 Jan - 19:43
Mêli-mêlo au marché Les paroles de la jeune femme à la chevelure dorée eurent l’effet d’un coup de poignard sur Massy. Même si son interlocutrice avait finalement cédé à sa demande, il était évident qu’il l’avait blessée. Cela se sentait clairement à la façon dont elle avait prononcé ses quelques mots et aux termes employés. Cependant, le zoan ne comprenait pas trop ce qu’il avait dit de mal. Il n’avait jamais été très doué pour tout ce qui touchait aux relations sociales : s’il y avait une erreur à commettre à ce niveau-là, il se débrouillait toujours pour la faire.
Quoi qu’il en soit, lorsqu’il vit le médecin tourner les talons, son rapace perché sur le bras, le bretteur se leva d’un bond. Il saisit le livre, ne remarquant pas le petit bout de papier numéroté qui en tomba, et arrêta l’inconnue. Certes, le maudit avait eut ce qu’il voulait et pouvait donc vaquer à ses occupations habituelles. Toutefois, il ne pouvait décemment pas partir juste après avoir vexé Lilianna, il ne la connaissait pas, mais elle semblait assez gentille. Et puis, l’épéiste ne pouvait pas accepter de prendre le livre gratuitement, surtout que la façon dont il l’avait acquis pouvait légèrement s’apparenter à du vol.
-« Attendez ! » Dit-il, assez maladroitement. « Je vous présente mes plus plates excuses si ce que j’ai dit a pu vous sembler vexant, mademoiselle. Je pense que vous l’aurez remarqué, je ne suis pas très doué pour parler aux gens… Si c’est en rapport à vos qualités de médecin, vous devriez vraiment éviter de me prendre au sérieux là-dessus… Je serais incapable de soigner une plaie correctement, même si on me donnait tout le nécessaire. Oui, je sais, c’est assez pathétique… Bref, vous en conviendrez, je suis très mal placé pour juger un médecin, quel qu’il soit. Surtout que je n’insinuais rien du tout, je ne vous ai jamais vue à l’œuvre pour me permettre de faire ça. En tout cas, je suis désolé, vraiment ! »
En attendant une réponse, le jeune homme avait baissé la tête aussi bas que possible. Dans la panique, il avait parlé un peu plus fort qu’il ne l’aurait souhaité, attirant ainsi l’attention de bon nombre de clients qui avaient tous les yeux rivés sur eux. Remarquant finalement cela, il s’adressa à eux d’une façon assez impolie :
-« Quoi ? Vous n’avez jamais vu quelqu’un faire une erreur et demander pardon après ? Occupez-vous de vos affaires au lieu de nous épier, merci ! »
Les quelques mots prononcés ne furent pas trop bien accueillis par les concernés, certains s’en allèrent même, offusqués. Bien sûr, cela ne fut pas trop au goût du gérant du café. Cependant, il ne fit rien, sentant que le fauteur de troubles allait bientôt quitter les lieux de toute façon. Poussant un énorme soupir, il se tourna de nouveau vers la blonde.
-« Écoutez, je ne peux pas accepter ce livre gratuitement, c’est contre mes principes, » fit le kangourou. « Toutefois, je viens de penser à un moyen qui vous éviterait de débourser le moindre Berry et qui nous bénéficierait à tous les deux. Vous voyez, mon amie possède une très belle collection de livres de médecine, mais elle n’en a plus vraiment besoin. À ce stade, elle les connaît par cœur, elle serait capable de vous en citer un passage à la virgule près. La seule raison pour laquelle elle les lit encore, c’est pour tromper l’ennui. En d’autres termes, je suis sûr qu’elle accepterait volontiers de les échanger contre une lecture fraîche. Qu’en dîtes-vous ? Est-ce que cette proposition-là vous semble acceptable ? »
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Jeu 1 Fév - 19:47
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
La demoiselle n'avait pas encore bougé de sa position quand elle fut interpellée par la personne qu'elle venait juste de quitter. Si elle tourna à nouveau la tête dans la direction du kangourou, ce fut avant tout par politesse. Qu'il finisse ce qu'il avait à lui dire et que chacun reprenne la route. Lilianna fut néanmoins étonnée de le voir se lancer dans une tirade d'excuses à son encontre. Elle écouta son discours en silence. Maladroit, oui il l'avait été. C'était une chose de le reconnaître. Si le sujet n'avait pas en partie touché une corde sensible, elle lui en aurait certainement moins voulu. A contrario, s'il prenait la peine de reconnaître ses torts vis-à-vis d'elle, c'est que le jeune homme n'avait certainement pas voulu lui faire du mal intentionnellement. Ce serait injuste de la part de la blondinette que de lui refuser son pardon, après qu'il ait fait le premier pas.
Alors que l'homme en pyjama se tournait pour affronter les clients qui les étudiaient avec curiosité depuis le restaurant, la doctoresse échangea un regard avec son Elanion à queue blanche. Ce dernier ne semblait pas très enclin à tourner la page aussi vite mais il savait sa maîtresse très douce. Mistral voyait déjà dans les prunelles de cette dernière un instant d'hésitation remplacé quelques secondes plus tard par une teinte plus conciliante.
Quand ce bruyant garçon se tourna de nouveau vers la pirate, celle-ci avait d'ores et déjà choisi la réponse qu'elle allait lui donner. Pourtant, avant qu'elle n'ait pu la lui communiquer, il avait renchérit avec une proposition avec laquelle il espérait satisfaire la jeune femme. Cette dernière attendit qu'il ait terminé avant de prendre la parole à son tour.
- D'abord, sachez que j'accepte vos excuses. Je me suis moi-même emportée dû à des raisons personnelles et j'en suis navrée.
Maintenant, il s'agissait de savoir ce qu'elle allait répondre à la proposition. Celle-ci était inévitablement intéressante pour Lilianna. Ne serait-ce que par curiosité. En effet, elle avait crut comprendre que l'amie de Massy était une fervente lectrice, comme elle l'était elle-même. La bibliothèque de cette femme devait donc comporter des ouvrages pertinents, notamment sur ce qui tournait autour de la médecine. Mais il lui faudrait sûrement pour cela se rendre sur le bateau du kangourou. Or, elle ne souhaitait pas non plus imposer sa présence. Soit. Le médecin se dit qu'elle pouvait bien accepter. Après tout, elle ne resterait pas indéfiniment puisqu'elle devait se rendre à la loterie d'ici une pincée d'heures. Captant le regard de son interlocuteur, elle hocha donc la tête avec un léger sourire.
- J'accepte d'ailleurs très volontiers la proposition, si vous acceptez de me recevoir. Je dois seulement être revenue pour l'heure du tirage. On ne sait jamais si la chance me sourit.
La demoiselle se tourna légèrement sans cesser de regarder Massy, comme une invitation à se mettre en route sans plus tarder. Levant le bras sur lequel ne se trouvait pas le rapace, elle pointa l'index en direction du port.
- C'est bien par là que nous allons ?
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Mar 6 Fév - 17:35
Mêli-mêlo au marché Massy fut grandement soulagé en entendant que ses excuses étaient acceptées par la femme médecin. Il fut tout aussi joyeux lorsqu’elle accepta sa proposition, malgré le fait qu’elle ait un rendez-vous cet après-midi-là, un tirage, plus précisément. Cela disait bien quelque chose au maudit, mais il avait du mal à s’en rappeler. Après environ une ou deux minutes passées à se remémorer les événements de la journée, il se souvint enfin de la loterie à laquelle il voulait participer. C’était probablement ce à quoi la blonde faisait référence. Malheureusement, la simple évocation de ce souvenir suffit à donner le bourdon à l’épéiste, car son ticket avait malencontreusement été égaré dans les entrailles d’un chien. Autant dire qu’il n’y avait aucune chance qu’il le récupère en un seul morceau. Faisant abstraction de ce triste constat, le jeune homme paya son addition, puis répondit à la question de Lilianna qui pointait le doigt vers le nord :
-« Oui, c’est bien par là que nous nous rendons. »
Ouvrant la marche, le maudit conduisit la fille au rapace jusqu’au port. Le trajet vers les docks fut assez calme, ce qui étonna légèrement le kangourou. Après la matinée mouvementée qu’il venait de passer, il s’attendait presque à être témoin d’une catastrophe ou quelque chose du genre. C'était pour ça qu’il restait sur ses gardes malgré le calme apparent du marché. D’ailleurs, pour une raison ou pour une autre, il ne pouvait s’empêcher de se sentir épier, ce qui l’amenait à inspecter brièvement la foule de temps à autre. Bien sûr, il était conscient de sa paranoïa ainsi que de la possible implication de son pyjama dans ce sentiment si étrange. Cependant, cela ne l’empêchait pas de continuer, par acquis de conscience.
-« Voilà, on est arrivés, » dit-il au médecin en s’arrêtant devant une sorte de vieille bâtisse en bois. « Oui, je sais, cet endroit est assez… peu distingué, pour rester poli. »
Massy n’était pas très fier de ramener qui que ce soit dans un lieu aussi malfamé, mais il fallait bien passer par là pour voir Bell. Il aurait bien aimé choisir une autre auberge où séjourner à Illusia. Malheureusement, Erik avait insisté pour qu’ils dorment dans celle-là et aucune autre. Cela était sans doute dû au fait que cet endroit miteux servait aussi de bar. Le jeune homme ouvrit la porte, laissant s’échapper une odeur pestilentielle qui ne manqua pas de lui donner un haut-le-cœur. La moitié des clients étaient au sol, soit ivres, soit carrément dans les vapes. L’autre moitié, elle, s’affairait autour d’un concours de beuverie. Le marsupial se retint difficilement de se taper la tête contre les murs en voyant que le navigateur de son équipage y participait au lieu de s’occuper de leur bateau. Réussissant à faire abstraction de ce spectacle pitoyable, le sabreur se tourna vers la blonde et lui dit :
-« Mon amie se trouve à l’étage. Voulez-vous m’accompagner en haut pour la voir ? Ou bien voulez-vous nous attendre dehors ? Le choix est vôtre. »
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Sam 10 Fév - 1:31
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Une fois que le jeune homme eut acquiescé et entamé la marche, Lilianna se mit en route en sa compagnie à travers les rues d'Illusia. Ils étaient en milieu d'après-midi, au moment de sa course, où le soleil se faisait le plus pesant. De plus, entre voyageurs, habitants du royaume et commerçants, les rues pleines de monde rendaient certains passages presque étouffants. Un coup à être victime d'une insolation pensa la blondinette. Et malgré cela, certains arrivaient encore à trouver le courage de boire des alcools plus ou moins fort. Autant dire que ce n'est pas qu'une insolation que risquaient ces individus mais un bon malaise. C'était l'un des pièges de la boisson de se dire qu'il fait beau et chaud et qu'on prendrait bien de quoi se désaltérer. Une petite choppe de bière à la rigueur mais quand on parlait d'un nombre plus conséquents où de quelques degrés de boisson supplémentaire, autant dire que ça ne faisait pas bon ménage avec le soleil et la chaleur. Ceux qui ne le savaient pas finiraient bien par l'apprendre à leurs dépens.
Quelques uns d'ailleurs durent se demander si leur ivresse n'avait pas déjà atteint quelque seuil quand ils virent passer cet étrange duo, constituée d'une belle blonde plutôt agréable à regarder accompagné d'un oiseau, avec à ses côtés un homme en... pyjama ? Les buveurs n'étaient pas les seuls d'ailleurs à détourner la tête sur leur passage. À force de se promener dans cette tenue, la rumeur avait fini par gagner cette portion de la ville qu'un étrange individu qui semblait sorti de son lit, allait ici et là. Évidemment comme tout ragot qui se vaut, celui-ci commençait déjà à subir quelques modifications. Les minutes défilèrent sur ce défilé d'yeux qui regardaient pour certains discrètement pour d'autres sans aucune gêne. L'espace d'une seconde ou jusqu'à ce qu'ils aient disparu du champ de vision. Heureusement, ce n'était pas tout le monde qui se comportait de la sorte car la demoiselle qui déjà avait remarqué cette attention que son compagnon de route attirait, aurait trouvé cela plutôt déplacé de voir le royaume entier se mettre à les suivre. Cette situation se poursuivit donc jusqu'à ce que Massy ne désigne un établissement devant lequel il s'arrêta.
Le bâtiment avait de l'âge. Fait principalement de bois. Même les solides poutres qui constituaient l'encadrement avaient subi l'usure du temps et des péripéties qu'il avait pu vivre. Après tout, Lilianna ne tarderait pas à le découvrir, la clientèle serait aussi... rustique que la bâtisse. En ouvrant la porte, avant même qu'elle n'entra, une forte odeur assez désagréable et d'autant plus présente qu'il faisait chaud, vint titiller le nez de la blondinette. Le kangourou lui-même concevait que cet endroit n'était probablement pas le plus "distingué" avait-il dit.
*Mettons que ce n'est pas l'endroit le plus charmant que j'aurai vu dans ma vie* pensa-t-elle.
Pourtant, elle ne jugea pas plus que cela. La demoiselle n'était pas ici pour critiquer la manière de vivre des autres bien qu'elle eut du mal à comprendre. Elle-même avait l'habitude de voir son équipage festif et de partager une boisson avec eux. Mais de là à se retrouver pour quelques uns des hommes présents, ivres morts, traînant au sol et probablement incapables de répliquer si on venait à les déplacer comme des tas de chiffons... La belle n'aurait, personnellement, pas aimé se retrouver dans cette situation. Quelques pas derrière le brun, elle le suivait toujours après qu'ils aient pénétré l'enceinte de l'établissement. Pour se rendre jusqu'à un escalier menant à l'étage, ils durent par ailleurs esquiver l'une de ces victime de la boisson fini au sol. Prenant soin de le contourner pour ne pas lui marcher dessus, la jeune femme fut surprise de sentir une main s'accaparer sa cheville. L'homme qu'elle venait gentiment d'éviter n'avait pas encore sombré d'ivresse. La demoiselle fronça légèrement les sourcils et récupéra son pied en le ramenant à elle. La prise étant très incertaine, elle n'eut aucun mal à se libérer mais dû contenir un soupir face à un comportement aussi déplorable. Son "assaillant" s'il méritait vraiment cette dénomination, ne semblait même pas assez conscient pour se rendre compte de ce qu'il avait fait puisqu'il n'insista pas, se contentant simplement de rouler sur le flanc, en regardant vers la porte. La belle dû retenir Mistral pour ne pas qu'il s'en aille attaquer l'alcoolique. Gardant le rapace contre elle pour le faire se calmer, c'est dans cette position qu'elle se tourna vers Massy qui lui demandait sa préférence entre les attendre dehors ou monter avec lui.
- Je vais vous attendre dehors si cela ne vous ennuie pas. Je ne voudrais pas faire irruption dans la chambre de votre amie qui n'attend probablement pas à voir arriver une inconnue. Vous aurez ainsi le loisir de lui parler au préalable.
La jeune femme n'avait que très peu hésité car de la manière dont il l'avait formulé, son amie devait très certainement les rejoindre de toute manière. En effet, l'altercation qui avait eu lieu plutôt dans le restaurant avait, maintenant qu'elle s'était adoucie, fait place à sa curiosité naturelle. La blondinette avait bien envie de rencontrer cette femme aux capacités particulières. Or, il serait plus agréable de discuter avec elle dans un autre cadre que cette auberge. Ajouté à cela, l'Elanion à queue blanche qui déjà n'avait pas eu le loisir de se défouler sur Massy, était plutôt contrarié. Or, le mouvement de l'ivrogne avait eu le don de jouer encore plus avec ses nerfs. Aussi, elle préférait lui faire regagner l'air libre pour qu'il puisse respirer et ne verrait pas de cible potentielle.
Sitôt dit, sitôt fait. Mistral encore captif contre sa poitrine, Lilianna tourna les talons pour se diriger vers l'entrée de l'auberge en prenant soin de passer plus loin lorsqu'elle esquivait des gens. Elle ne tarda pas à retrouver l'extérieur, la chaleur et malgré cela, une bouffée d'air frais, loin de cette infection olfactive.
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Mar 20 Fév - 18:50
Mêli-mêlo au marché
Massy acquiesça, laissant la jeune femme sortir de l’établissement en tentant de calmer la furie de son animal domestique. Lançant un dernier regard désapprobateur à Erik, toujours en train de se soûler dans son concours de beuverie, il monta les escaliers de l’auberge miteuse. Une fois en haut, il eut la mauvaise surprise d’assister à un spectacle encore plus pathétique que celui d'en bas. Trois hommes, tenant à peine sur leurs jambes tant ils étaient bourrés, qui se pressaient tous sur la porte au bout du couloir qu’il reconnut comme étant celle de sa chambre. Ils essayaient vraisemblablement de regarder à travers la serrure pour épier son amie, restée à l’intérieur pour étudier de nouvelles techniques de soin. Ce genre de comportement ne l’étonnait pas franchement venant de la clientèle d’une taverne comme celle-ci, mais ça ne voulait pas dire qu’il y était indifférent. Poussant un énorme soupir, à la fois de lassitude et de dégoût, il s’avança vers la troupe. Ces voyeurs avaient choisi le mauvais jour et la mauvaise personne pour se rincer l’œil, et le ton froid employé par le bretteur confirma cela :
-« Hors. De. Mon. Chemin. »
Surpris par l’arrivée du jeune homme, les trois hommes sursautèrent, l’un d’eux finissant au sol à cause de son mouvement trop brusque. Tandis qu’un autre l’aidait à se relever, le dernier, probablement le plus conscient des trois, s’avança vers le maudit et lui demanda d’une voix légèrement hésitante :
-« Q-qui es-tu ? » -« Je suis celui qui paye pour cette chambre, alors cassez-vous avant que je ne décide de vous jeter par la fenêtre, » répondit le concerné en montrant du doigt cette dernière. -« Vous entendez ça les amis ? » Ricana celui qui s’était avancé en se tournant vers ses comparses. « Ce type croit pouvoir nous chasser à un contre trois ! C’est la meilleure de l’année ! » -« Très bien, vous l’aurez voulu, » soupira le zoan en posant son sac de courses.
Pendant que le guignol devant lui s’égosillait avec ses camarades à peine relevés, le kangourou commença à prendre des traits plus bestiaux. À mesure que son corps grandissait, les rires des hommes s’amenuisaient jusqu’à finalement se taire, laissant place à un silence pesant. Ce dernier fut brisé par celui qui était tombé à terre quelques instants plus tôt :
-« Un m-m-monstre !!!! »
Il eut un vif mouvement de recul, trébuchant en arrière pour tomber sur la vieille fenêtre dont le cadre céda sous le poids du voyeur. Son ami, à côté de lui, se jeta à sa rescousse, attrapant sa jambe au dernier moment. Cela lui évita une bien mauvaise chute, toutefois, il commença à emmener son compagnon avec lui. En effet, ce dernier était trop léger pour retenir bien longtemps le malheureux désormais pleinement soumis à la gravité. Ayant remarqué la détresse de ses comparses, le troisième soûlard saisit les jambes du deuxième. Ils formaient désormais une véritable chaîne humaine, mais pour combien de temps allaient-ils tenir comme ça ? C’était une question à laquelle l'Umbra n’avait que faire de trouver une réponse. Il le montra bien en reprenant forme humaine et en se dirigeant vers sa chambre dont il ouvrit la porte, préalablement fermée à clé.
-« Tu nous payeras ça, sale monstre ! » S’exclama le dernier maillon de la chaîne humaine. « Tu m’entends ? On te fera payer cet affront, foi de… » -« Blablabla, on a compris, je suis votre pire ennemi ou un truc dans le genre, » les interrompit le concerné. « Un conseil : prenez un ticket et faites la queue avec les milliers de gars qui veulent ma peau, on gagnera du temps. Sinon, merci de vous mettre hors d'état de nuire tous seuls, je vous avoue que ça m'arrange. » -« Espèce de… » Commença le bougre, vite interrompu par le claquement de la porte.
À l’intérieur, il retrouva Bell exactement là ou il l’avait laissée, c’est-à-dire assise sur une chaise en train de plancher sur de nouvelles techniques de médecine. Ayant déjà lu des dizaines d’ouvrages à ce sujet, elle avait amassé assez de connaissances pour faire ses propres innovations dans le domaine. Enfin, la plupart du temps, elle finissait par abandonner, trouvant son travail trop imparfait comparé à celui des experts dont elle lisait les livres. Cependant, il lui arrivait de temps en temps de réellement créer des techniques qui lui paraissaient assez bonnes pour son utilisation personnelle. Ce jour-là, c’était plus des tentatives de la première catégorie qu’elle trouvait si on en jugeait par sa mine renfrognée. Comme d’habitude, la tireuse était tellement concentrée sur son travail qu’elle en oubliait de faire attention à ce qui l’entourait. Ce fut donc avec un sursaut qu’elle accueillit l’arrivée de Massy qui s’était annoncé par un petit raclement de gorge. Une fois la surprise passée, le médecin soupira de soulagement et lui dit d’une voix trahissant son épuisement :
-« Pourquoi est-ce que tu t’amuses toujours à me faire des frayeurs pareilles ? C’est si compliqué de frapper à la porte ? » -« Écoute, il faut bien que je te prépare au jour où quelqu’un se servira de ton dévouement au travail à tes dépens… Non, plus sérieusement, il faudrait que tu apprennes à rester attentive à tes alentours quand je ne suis pas là. Ton imprudence va te jouer de sales tours un de ces jours. » -« D'accord, maman... » Souffla la brune, taquine, en roulant les yeux. « Je t'en prie... La porte était fermée à clé, qui aurait bien pu rentrer à part toi ou Erik ? Bon, as-tu acheté ce que je t’ai demandé ? » -« Libre à toi de ne pas suivre mon conseil, » sourit le jeune homme en haussant les épaules. « Et oui, je t’ai ramené ce que tu voulais, à une exception près… » -« Qui est ? » S’enquit-elle. -« Le livre de médecine. » Répondit-il. « Mais j’ai ramené quelqu’un qui pourrait t’en donner un en échange de deux ou trois des tiens. » -« Attends, quoi ? » S’étonna la concernée.
Environ un quart d’heure d’explications plus tard, la jeune fille finit par pousser un énorme soupir. Elle était habituée à ce que la fainéantise chronique de son ami leur pose problème de temps en temps, mais elle détestait vraiment qu’il mêle d’autres personnes à leurs affaires. Sans parler du fait qu’il ait promis sans son consentement quelques-unes de ses possessions. Même si ça la vexait un peu qu’il ait osé faire cela, elle devait admettre une chose : elle ne feuilletait ses anciens livres que pour passer le temps, à la rigueur. De ce fait, si elle pouvait trouver une personne qu’elle jugeait assez méritante, ça ne la gênerait pas tant que ça de partager ses ouvrages de médecine avec elle. Cependant, ce n'était pas parce que la fille aux yeux noisette donnait raison à son ami qu’elle allait laisser passer son manque de respect total :
-« Alors comme ça, tu oses promettre mes affaires à une parfaite inconnue ? Dois-je en déduire que monsieur me donnes si peu d’importance qu’il ne prend même plus la peine de me demander mon avis ? » -« Ce n’est pas ça, c’est juste que… » Tenta de se justifier le zoan. -« Que quoi ? » Répéta la jeune femme en débardeur. « Ce que tu as fait est inexcusable ! Est-ce que ça te plairait que je m’amuse à tenter de refourguer tes sabres dans ton dos ? » -« Ce n’est absolument pas pareil et tu le sais ! » S’exclama-t-il, perplexe. -« Oh, vraiment ? » Fit Bell, faussement étonnée. « Et en quoi ce ne serait pas pareil, je te prie ? » -« J’utilise mes sabres tous les jours alors que toi, tu ne lis presque jamais ces livres ! » Expliqua l’épéiste, sûr de lui. -« Pff, c’est l’excuse la plus bidon que tu n’aies jamais trouvée ! » Rétorqua la tireuse. -« C’en est trop, je m’en vais, » souffla l’ancien esclave, lassé de cette dispute qui n’allait nulle part.
Enfilant sa veste fétiche au-dessus de son pyjama qu’il n’avait pas pu enlever en raison de la présence de son amie, le maudit saisit ses deux sabres avant de sortir par la porte. Il fut tout de suite suivi par Bell qui tenta de l’arrêter, mais c’était trop tard. En effet, il avait pris sa forme totale de kangourou et avait sauté par la fenêtre, se rattrapant au passage en s'accrochant à l’homme tout en bas de la chaîne humaine. Il devait d’ailleurs reconnaître que ces clowns n’étaient pas aussi inutiles qu’il avait pu le penser de prime abord. Ne faisant plus attention aux trois voyeurs qui s’écrasaient malencontreusement au sol et aux appels de la jeune fille, le marsupial reprit forme humaine. Il s’avança vers Lilianna, se trouvant un peu plus loin, et lui dit :
-« Mon amie devrait arriver sous peu, quant à moi, je dois y aller. Comme je vous l’avais dit tout à l’heure, j’ai des choses à faire. J’espère que cela ne vous gêne pas trop. » -« Massy, attends-moi ! » Hurla son amie qui venait de sortir par la porte du bar. -« Huh, je dois vous laisser ! » S’empressa de dire Massy avant de détaler comme un lapin sous sa forme Kangaroo. « Négociez le nombre de livres avec elle ! »
Une fois que la brune fut arrivée au niveau de la blonde, elle ne put s’empêcher de soupirer en voyant que son ami était parti :
-« Mais qu’est-ce qu’il peut être susceptible, parfois… »
Il lui fallut un certain temps pour remarquer la présence de sa collègue médecin, pourtant juste à côté d’elle. Et il lui fallut encore un petit moment pour se rendre compte qu’il s’agissait de la jeune femme dont son fainéant d’ami lui avait parlé.
-« Oh, pardon, je viens à peine de vous remarquer ! » S’excusa-t-elle prestement. « Désolée pour cette petite scène, on s’est quelque peu disputés lui et moi… Ne vous en faites pas, cela n’a rien avoir avec vous ! Oh, et désolée pour le dérangement, je sais à quel point Massy peut se montrer horripilant quand il s’y met… »
Écoutant patiemment la réponse de son interlocutrice, la fille aux yeux noisette finit par se présenter, chose qu’elle aurait dû faire dès le départ, avec le recul. C’est donc avec le sourire et une main tendue qu’elle révéla son nom à la demoiselle qui lui faisait face :
-« Au fait, je m’appelle Bell, Bell Eversmile. Et vous ? »
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Massy Umbra
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Mar 27 Fév - 13:48
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Arrivé à l'extérieur, Mistral s'ébroua une nouvelle fois furieusement. En agitant les ailes, le bout de l'une d'elle vint chatouiller le nez de la blondinette qui essayait de le tranquilliser. Elle dût attendre un moment avant qu'il daigne retrouver son calme. Si un nouveau désagrément se présentait devant l'oiseau aujourd'hui, même notre charmante amnésique n'était pas sûre d'arriver à le contenir et espérait donc que plus rien ne viendrait encore titiller la patience de son ami à plumes.
- Voyons... argumentait-elle en passant son index le long du bec de l'Elanion avec douceur. Si tu t'énerves autant, tu vas raccourcir ta durée de vie. Je serai triste de ne plus t'avoir à mes côtés.
Si la jeune femme ne pouvait être sûre de la compréhension qu'avait Mistral de ses paroles, elle pouvait affirmer en revanche qu'il l'écoutait. La caresse et la tonalité à la fois doucereuse et patiente de sa maîtresse lui avait fait tourner la tête vers cette dernière. Patience, sincérité et calme sont des ingrédients primordiaux lorsque l'on souhaite communiquer avec les animaux. Heureusement, Lilianna possédait naturellement ces qualités et s'appliquait fréquemment à entretenir son lien avec le rapace. C'est pourquoi après plusieurs années de vécu ensemble, les deux compagnons décelaient plus volontiers les humeurs de l'autre et agissaient en conséquence lorsque le besoin s'en faisait sentir. Présentement, c'est un effet apaisant que la blondinette s'évertuait à offrir au bel oiseau blanc.
Cette séance bienfaitrice fut toutefois soudainement interrompue par un bruit non loin. Un mélange entre de la vitre et du bois qui se brisent. Le premier son issue de l'éclat du verre était plus prononcé, les tintements résonnant en écho l'espace d'une seconde. La chute de quelques éclats sur des murs ou objets avoisinants acheva la symphonie aussi rapidement qu'elle avait débuté. Le second moins perceptible mais plus percutant avec son craquement presque trop lent par rapport au verre, avait apporté des nuances dans ce qui était visiblement le bris d'une fenêtre. La demoiselle, tout comme les quelques personnes à proximité d'elle, levèrent la tête vers l'établissement qu'elle venait de quitter. Certains des locaux, connaissant la réputation de l'auberge avaient rapidement retrouvés leur occupation, associant ce bruit à un possible combat entre deux clients, probablement peu fréquentables à l'instar de tous ceux qui venaient généralement dans ce lieu. Lilianna, elle, garda la tête vers le bâtiment où Massy devait être en train de parler à son amie. Elle ne distinguait pas de dégâts sur les fenêtres du côté façade puisque l'altercation -si on pouvait l'appeler ainsi- opposant le kangourou et les trois hommes avaient eu lieu à proximité d'une fenêtre donnant sur le côté du bâtiment.
La jeune femme regardait encore vers l'étage quand plusieurs choses se produisirent simultanément. D'un côté, Mistral avait choisi ce moment pour échapper à la surveillance de sa maîtresse. Cependant, il ne fit rien de plus de cette liberté que gagner le linteau de la porte assez protubérant pour permettre à ses serres de trouver une prise stable. De l'autre, elle venait de se faire héler en ces termes.
- Excusez-moi ! Mademoiselle ! Excusez-moi !
La main qui se posa sur son épaule en accompagnement du second "Excusez-moi" fit se retourner le médecin pour faire face à son interlocuteur. Interlocutrice plus tôt car il s'agissait là d'une adolescente qui devait avoir entre 14 et 19 ans, aux cheveux châtains attachés en une longue tresse, dévoilant une paire de prunelles bleues et joyeuses. Un sourire gai aux lèvres devant une Lilianna surprise, l'adolescente ne tarda pas à reprendre la parole, afin de donner les raisons de son intervention.
- Je fais la publicité pour une loterie qui aura lieu dans quelques heures. Il reste encore des tickets. Si vous en souhaitez un, je peux vous le vendre. Il y a des prix vraiment intéressants à gagner !
Les battements de paupières d'abord étonné de la doctoresse se transformèrent en un sourire. C'était donc cela. Elle aurait bien pris un ticket si ce n'était déjà chose faite.
- C'est gentil, mais j'ai déjà le mien. Regarde...
Aussi, Lilianna ouvrit celui des deux livres de médecine qui était resté en sa possession à la première page pour découvrir... une page. L'intérieur d'une couverture. Rien entre les deux. La belle, feuilleta rapidement le livre pour s'assurer qu'elle ne l'avait pas placé par mégarde ailleurs. Puis, elle plongea les doigts dans ses bottes. Tâta brièvement son vêtement. Mais aucun ticket ne tomba au sol, ce qui aurait le cas échéant, fait pousser un soupir de soulagement à la demoiselle. Présentement, elle sentait poindre une déception avec l'idée qu'elle avait perdu le papier s'insinuant dans son esprit. L'adolescente la regarda chercher, se tenant à proximité au cas où la jeune femme souhaite éventuellement se racheter un ticket si elle ne retrouvait pas le sien. Puis, une pensée fugace la traversa, assez pour lui octroyer un regain d'espoir. Elle avait deux livres en sa possession. Son bien était sûrement resté dans l'autre livre de médecine que Massy avait conservé. Elle le lui demanderait quand il reviendrait. Sinon tant pis, c'est qu'elle n'était pas pour gagner aujourd'hui.
- Non, c'est bon. Je pense savoir où je l'ai mis, donna-t-elle en guise d'explications à la jeune fille qui avait dû comprendre la situation en la voyant. Je ne pense pas en avoir... quoique si. Je voudrais bien t'en prendre un finalement.
Refus d'accepter le destin au bout du compte ? Envie de gagner cette loterie devenue croissante ? Non et non. La jeune femme en pensant au jeune homme brun qui avait son livre, s'était également rappelé quand il lui avait conté son histoire, qu'il avait eu le malheur dans la journée de se faire dérober son billet par un petit être canin. Aussi, la jeune femme eut une pensée pour lui et se dit qu'elle pourrait lui offrir ce billet en échange. Étant dans l'établissement en pleine discussion avec sa camarade, il ne verrait peut-être pas l'adolescente. Et puis, Lilianna n'était pas spécialement de nature radine. Un billet de loterie ne coûtait pas si cher. Elle réalisa donc son achat l'esprit serein et agita doucement la main en guise d'au revoir à la demoiselle qui s'éloignait en quête de potentiels acheteurs de dernière minute. Même s'il restait encore un peu de temps avant le début du tirage.
Cette intervention eut l'avantage en plus d'obtenir un nouveau ticket pour Massy, de faire s'égrener quelques minutes supplémentaires. Si la belle reprit sa position en attendant le retour de sa nouvelle connaissance, elle n'eut néanmoins pas le temps de prendre racine. Le kangourou ne tarda pas, en effet, à réapparaître. Il ne s'exprima qu'en quelques phrases avant qu'une seconde voix, celle d'une femme, ne passe l'encadrement de la porte. Visiblement, cela eut le don de faire fuir rapidement le jeune homme brun qui se transforma en kangourou avant de fuir. Lilianna n'avait même pas eut l'occasion de lui parler du ticket et ne savait même pas si elle le reverrait. Elle devrait visiblement traiter avec sa collègue qui venait justement d'arriver à son niveau. Celle-ci semblait encore le regard perdu dans la direction que son ami venait d'emprunter, ne remarquant pas la présence de la blondinette. De son côté, la doctoresse ne voulait pas s'imposer. Elle attendit donc patiemment que celle-ci revienne sur terre. Lorsque ce moment survint, la demoiselle écouta les premières paroles de sa consœur, non sans se demander si elle n'avait pas réellement joué un rôle dans le désaccord qu'ils semblaient avoir eu. Secouant lentement la tête, elle répondit.
- Ne vous excusez pas. Je viens de le rencontrer, mais il ne m'a pas paru particulièrement horripilant. Peut-être juste un peu maladroit mais il n'était pas le seul fautif. Je suis seulement désolée d'apprendre que vous vous soyez disputés. J'espère que ça ira mieux.
Certes, elle ne connaissait pas Massy et il n'était pas plus son ami que son ennemi. Toutefois, c'était une situation rarement plaisante que celle de se disputer entres compagnons. Les prunelles groseilles de la doctoresse se posèrent sur la main tendue de la dénommée Bell. Cette première lui retourna son sourire avant de saisir chaleureusement la main de la jeune femme.
- Lilianna Windspell.
Après une poignée de main et les premières politesses échangées, la blondinette entamerait la discussion sur un sujet qu'elles avaient en commun selon Massy et qui serait d'ailleurs le coeur de la négociation. Mais la curiosité qui avait encouragé Lilianna à accepter la proposition du kangourou n'était pas encore éteinte et avant de parler affaire avec Bell, celle-ci ne dénigrait quelques instants d'une conversation.
- Massy a dit que vous étiez médecin, c'est bien cela ? Au cours de notre conversation, il m'a vanté vos capacités. J'exerce cette profession également et j'avoue avoir été de fait, curieuse de vous rencontrer.
Puis, elle pivota légèrement tout en indiquant le long de l'allée. Parler en marchant serait sans doute plus agréable et qui sait, la prochaine fenêtre aurait très bien pu éclater juste au-dessus d'elles. C'est entre autre pourquoi, notre amnésique favorite n'était pas contre le fait de s'éloigner un peu de cette établissement. Elle invita donc Bell à une promenade, un sourire aux lèvres.
- Que diriez-vous de faire quelques pas pendant que nous discutons ?
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Mer 28 Fév - 20:07
Mêli-mêlo au marché La réponse assez courtoise de la doctoresse et son envie évidente que les choses s’améliorent entre Massy et Bell prouva à cette dernière que son camarade ne lui avait pas mentit. En effet, la jeune femme qu’il avait ramenée avec lui était aussi sympathique que ce qu'il disait.
-« Ne vous inquiétez pas pour ça, » lui répondit-elle. « Massy et moi ne restons jamais fâchés bien longtemps, il est beaucoup trop gentil pour m'en vouloir et je ne suis pas rancunière. »
Une poignée de main échangée et une présentation plus tard, la dénommée Lilianna rapporta à la tireuse que son ami avait vanté ses capacités auprès d’elle. La brune fronça les sourcils, intriguée, puis suivit volontiers son interlocutrice qui lui proposait une petite marche tout en discutant.
- « Oui, c’est une très bonne idée, » acquiesça joyeusement la jeune fille en débardeur. « Sinon, qu’est-ce que Massy vous a dit à mon sujet ? Je sais qu’il a tendance à un peu exagérer mes capacités. C’est vrai que j’exerce depuis quelques années déjà et que j’ai deux ou trois connaissances sur le sujet, mais je ne suis pas si bonne que ça… Il y a quantité de personnes plus douées que moi dans le domaine. »
En prononçant ces mots, le médecin aux yeux noisette n’avait cessé de fixer l’oiseau de proie par pure curiosité. Elle avait déjà vu des spécimens de cette espèce dans des livres lorsqu’elle était plus jeune, mais c’était la première fois qu’elle en rencontrait un pour de vrai. Elle ne put donc s’empêcher d’en toucher deux mots à son interlocutrice, le tout d’un ton assez enjoué :
-« C’est un bel animal que vous avez-là, sinon. Si je ne m’abuse, il s’agit d’un Elanion à queue blanche, n’est-ce pas ? Ah, et je suis toujours contente à l’idée de rencontrer une collègue ! »
Au même moment, un homme assez mystérieux épiait discrètement les deux jeunes femmes depuis une ruelle, un sourire carnassier aux lèvres. C’est alors que trois types assez amochés et paraissant soûls sortirent d’une ruelle juste à côté de lui. Ils semblaient assez énervés pour une raison ou pour une autre et cherchaient visiblement quelqu’un du regard. Après un petit moment, l’un d’eux s’exclama en voyant Bell un peu plus loin :
-« Regardez, c’est la meuf du monstre ! » -« Faisons-lui payer ce qu'il nous a fait ! » Ajouta un autre. -« Elle va passer un sale quart d’heure ! » Fit le dernier. « Ça va leur passer l’envie de nous chercher des noises à nouveau ! » -« Hmm, excusez-moi, messieurs, » les interrompit le mystérieux personnage. -« Quoi ? Qu’est-ce que t’as, toi ? » Demandèrent-ils à l’unisson. -« Auriez-vous par le plus grand des hasards l’intention de faire du mal à une de ces deux magnifiques jeunes femmes ? » -« Ouais, ça te pose problème bouffon ? » S’enquit celui qui semblait être le chef de la petite troupe.
La réponse de leur interlocuteur ne se fit pas attendre et elle était vraisemblablement positive puisqu’il venait de leur donner un coup de poing. D’ailleurs, ce qui les avait particulièrement marqués, c’était la force de cet homme. Il ne lui avait fallu qu'une seule attaque pour se débarrasser d’eux trois à la fois. Il n’y avait pas à dire, ce n’était pas leur jour.
-« Que des vauriens de votre espèce puissent imaginer ne serait-ce qu’une seconde de s’attaquer à de si belles fleurs… Ça me répugne au plus haut point. Je vous serais gré de ne plus jamais retenter quoi que ce soit de la sorte, ou bien vous risqueriez d’y laisser quelques dents la prochaine fois… Voir quelques os… Qui sait ? »
Après cette petite tirade dont l’inconnu semblait assez fier, il se remit en route, suivant Bell et Lilianna avec une discrétion rare. Pour l’instant, il n’allait rien faire de plus que vérifier où elles allaient. Et pendant qu'il s’amusait avec ces deux petits bouts de femme, le type en pyjama allait recevoir la correction qu’il méritait. Un nouveau sourire carnassier se dessina alors sur le visage du chasseur.
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Dim 4 Mar - 10:47
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Les deux jeunes femmes s'étaient mises en marche après que Bell eut accepté la proposition. Elle ne tarda d'ailleurs pas à s'enquérir pendant les premiers pas de ce que son ami le kangourou avait pu dire à son sujet. Mistral, voyant que sa maîtresse se remettait en route, battit des ailes pour la rejoindre, volant légèrement au-dessus de leur tête. L'oiseau qui avait visiblement attiré l'attention de la jeune femme fut lui aussi l'objet d'un questionnement. Lilianna ne put s'empêcher de sourire aux côtés de cette collègue si énergique et enjouée. Elle ne les connaissaient pas mais après avoir vu à la fois le médecin et le sabreur, la blondinette trouvait qu'ils faisaient un duo plutôt sympathique. Levant les yeux vers le rapace si justement nommé, le médecin décida de répondre à la seconde question d'abord.
- Le plaisir est partagé. Et effectivement, vous avez vu juste. C'est bien un Elanion à queue blanche, mâle, répondant au nom de Mistral.
La doctoresse amnésique ne savait pas si c'était dû aux capacités de mémorisation de la demoiselle en débardeur ou si c'est parce que les oiseaux faisaient partis de ses nombreux centre d'intérêt qu'elle avait réussi à identifier aussi le rapace blanc. Pour sa part, elle se rappelait avoir découvert cette espèce peu après sa rencontre avec un Mistral, qui à l'époque était un oisillon blessé. Et toutes ces années après, il était encore là, auprès d'elle. Ne prolongeant pas trop cet instant de nostalgie, par respect pour son interlocutrice avec qui elle entretenait une conversation, Lilianna privilégia d'offrir une réponse à sa seconde question.
- Concernant vos capacités, il a notamment mentionné celle de votre mémorisation hors du commun. C'est ce qui lui a donné cette idée d'échange entre nos livres considérant que vous préféreriez certainement une nouvelle lecture à des livres que vous connaissez déjà par cœur. Mais, pour être une grande férue de lecture moi-même, je comprendrais le sentiment d'attache qui pourrait vous lier à chaque œuvre en votre possession.
La blondinette s'était permise ce petit emportement car de ce que lui avait dit le bretteur en pyjama et des quelques minutes passées avec cette jeune femme, elle en arrivait à penser qu'elles avaient toutes deux au moins cela en commun. Or, ce n'était pas tout le monde qui partageait cette affection si particulière pour les bouquins au point de difficilement accepter de s'en départir. La demoiselle voulait ainsi que Bell se rende compte que si elle décidait de lui céder de ses acquisitions personnelles, celles-ci seraient entre les mains de quelqu'un qui saurait les apprécier à leur juste valeur. Toutefois, en aucun cas, elle ne forcerait la main à quelqu'un pour récupérer un livre. Arrêtant momentanément sa marche entre un stand de bijoux fait de pierres aux diverses couleurs d'un côté et un vendeur de confiserie de l'autre, la belle fut traversée par une éventualité qu'ils n'avaient pas forcément pris en compte. La jeune fille à la mémoire eidétique si elle se demandait pourquoi sa consœur ne bougeait plus, verrait que celle-ci lui tendait le livre qu'elle avait entre les mains.
- J'y pense d'ailleurs mais Massy a proposé cet échange sans savoir s'il était pertinent. Il se peut que vous ayez déjà l'un des deux voir les deux livres en ma possession.
C'est pourquoi la demoiselle aux yeux framboises attendrait que le médecin prenne le livre, en lise le titre ou éventuellement le feuillette pour savoir si cela lui était familier. Bell pourrait difficilement rater en passant le petit morceau de papier rouge qui dépassait des pages. De même pour la Windspell qui ne tarderait pas renseigner la jeune femme sur la présence du ticket ici.
- Votre ami était quand même bien pressé tout à l'heure. Je n'ai même pas eu le temps de lui dire que j'avais racheté un ticket pour lui vu qu'il m'a raconté avoir perdu le sien. Le mien d'ailleurs a dû rester dans le livre qu'il avait avec lui. Je pensais le récupérer en même temps. Tu ne n'aurais pas vu un morceau de papier similaire par hasard ?
C'était une bonne occasion de lui en toucher deux mots car si le passe pour un éventuel merveilleux lot venait à finalement être égaré, il lui faudrait assez de marge pour pouvoir le retrouver ou bien s'en procurer un dernier avant l'heure fatidique du tirage. En effet, l'horloge continuait à tourner, indifférent face aux péripéties qui pouvaient survenir dans la vie des gens. Cela pouvait virer à l'avantage ou au désavantage de tout un chacun et dans le cas présent, la blondinette penchait dangereusement vers le second cas.
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Lun 5 Mar - 20:23
Mêli-mêlo au marché Bell remarqua une certaine nostalgie dans les yeux de son interlocutrice après sa réponse affirmative. La brune se demanda vaguement si c’était dû à sa question ou bien à autre chose. Quoi qu’il en soit, elle n’eut pas réellement le temps d’y réfléchir plus longtemps puisque la jeune femme à ses côtés entama quelques explications. Apparemment, Massy lui avait parlé de sa mémoire hors du commun. Cela arracha un léger soupir de lassitude à la tireuse, elle détestait qu’il évoque ça auprès d’inconnus. Elle décida finalement de se focaliser sur la conversation actuelle, par respect pour la blonde. D’ailleurs, de ce qu’elle avait compris, elle était elle aussi un rat de bibliothèque.
-« Je vois, ça ne m’étonne pas vraiment qu’il vous ait parlé de ça, » dit Bell lorsque Lilianna s’arrêta de parler. « Pour une raison qui m’échappe, il trouve toujours le moyen de placer ça dans une conversation. Je me demande bien pourquoi, d’ailleurs… Ce n’est pas comme si c’était si incroyable que ça d’avoir une mémoire eidétique… Surtout quand on sait que la grande majorité des personnes en possédant une sont atteintes d’une ou plusieurs maladies mentales, ce qui n’est pas mon cas, heureusement. Bon, changeons de sujet ! Alors, vous aussi vous êtes une passionnée de lecture ? Ça fait plaisir d’entendre ça, je n’en rencontre que trop rarement ! »
Chemin faisant, les deux jeunes femmes firent une pause entre deux stands. Le premier semblait vendre des pierres précieuses en tous genres tandis que le second se spécialisait dans la confection de bonbons. On aurait pu croire que ce seraient les bijoux qui attireraient l’œil de l’Eversmile. Cependant, c'était bel et bien le deuxième stand qui l’intéressait, ce que son estomac confirma bien vite par un léger gargouillement. Entre ses études et l’arrivée inopinée du kangourou, la pauvre n’avait pas vraiment eu le temps de prendre un déjeuner. Aussi, elle décida d’acheter quelques confiseries à grignoter entre temps. Cela allait sans doute lui permettre de patienter jusqu’à ce qu’elle puisse réellement se sustenter. Toutefois, elle acheta non pas un, mais deux sacs de sucreries. En effet, elle avait pensé à sa collègue, il fallait dire que ça n’aurait pas été très poli de ne pas partager avec elle. Lui tendant sa part, la brune continua le fond de sa pensée :
-« Sinon, ne vous inquiétez pas, je suis tout à fait disposée à vous céder une bonne partie de mes bouquins traitant de la médecine. Même s’ils ont une certaine valeur sentimentale pour moi, je serais ravi de vous les offrir si ça peut contribuer à sauver des vies. N’est-ce pas là le but même de notre métier, après tout ? Et puis, je m’en voudrais que vous ayez fait tout ce chemin pour repartir les mains vides… »
C’est alors que Lilianna fit remarquer quelque chose qui, au final, faisait assez sens. Massy, dont les connaissances en médecine étaient proches du zéro, avait suggéré ce marché sans même savoir s’il avait une quelconque utilité. En effet, il y avait un certain pourcentage de chances que la doctoresse aux yeux framboise possède des livres faisant partie de la collection de Bell. L’inverse n’était pas franchement à exclure non plus vu que cette dernière était assez étendue. Saisissant l’ouvrage tendu par la blonde, elle commença à l’inspecter. Le titre ne lui semblait pas familier, cependant cela ne voulait rien dire puisqu’il n’était pas si rare que ça que les vieux livres en changent après l’ajout de certaines informations. La brune commença donc à le feuilleter à une vitesse surprenante. Comme sa mémoire était essentiellement photographique, il lui suffisait juste de voir quelques dizaines de pages pour s'en faire une idée globale. Cela devrait amplement suffire pour lui révéler si oui ou non elle en possédait déjà un exemplaire. Si elle ne prêta pas grand intérêt à la majorité des pages, certaines réussirent tout de même à titiller sa curiosité puisqu’elle s’arrêta un moment dessus.
-« Hmm, il s’agit d’une réédition d’un livre que je possède déjà, » conclut-elle avant de se tourner vers son interlocutrice, lui tendant le livre. « La première version était un ouvrage très complet et très en avance sur son temps qui ne possédait que peu d’erreurs. La plus grande partie de ces dernières a été corrigée, mais il en reste encore quelques-unes que je me ferais un plaisir de vous indiquer si vous le voulez bien. Plusieurs informations ont aussi été ajoutées vers les dernières pages, manque de chance, elles ne sont pas nouvelles pour moi… J’en déduis donc qu’il faudra se tourner vers l’autre pour savoir si cet échange est pertinent. En tout cas, même s’il ne l’est pas, je vous donnerais au moins un bouquin en dédommagement… Au fait, j’ai cru apercevoir un billet numéroté dans le lot… Serait-ce un ticket de loterie ? »
La femme médecin s’était un peu laissée emportée, même si elle ne le réalisait que maintenant. Elle espérait ne pas avoir assommé la doctoresse à ses côtés avec ce flux d’informations délivrées à un débit plutôt élevé. Quoi qu’il en soit, la blonde répondit à sa petite question sans rapport avec la lecture. Il semblerait que Massy ait lui aussi acheté un de ces tickets, mais il l’aurait perdu en route. Dans sa grande gentillesse, Lilianna lui en avait racheté un. Ce n’était pas tout le monde qui ferait ça pour un inconnu, Bell décida donc de lui montrer sa gratitude :
-« Merci, c’est très sympa de votre part de lui en avoir pris un ! Pour en revenir à votre question, non, je n’ai rien vu de pareil, mais ça ne coûte rien d’aller vérifier à ma chambre d’auberge. J’imagine que c’est là-bas que doit se trouver le livre puisque Massy y a déposé les courses… Sinon… Est-ce qu’on peut se tutoyer ? Je veux dire, à vu de nez, on a à peu près le même âge, les mêmes hobbies, le même métier,… Avec tout ça, je pense que ce n’est pas la peine de se vouvoyer… Enfin, c’est comme vous voulez, hein ! »
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Sam 10 Mar - 23:42
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
Un certain sentiment de déception naquit en Lilianna lorsqu'elle apprit que sa consœur n'avait pas vu de ticket semblable à celui qu'elle venait de voir dans le livre. Mais elle ne se laissa pas aller complètement au désespoir, se disant que peut-être la jeune femme n'avait simplement pas porté attention au petit papier ou que celui-ci, s'il ne dépassait pas, n'avait tout simplement pu être porté à son regard. Aussi, ouvrant le paquet de bonbons qui lui avait été offert et dont elle avait répondu avec un remerciement à la fois surprise et touchée de l'attention, la blondinette prit une première sucrerie qu'elle porta à sa bouche, laissant celle-ci fondre sur sa langue plutôt que de la croquer. Goût myrtille. Après tout, il fallait bien apaiser ce petit cœur qui venait de subir une double déception. La seconde ? Celle de savoir que la jeune femme avait déjà lu le livre. Quelque part, elle aurait aimé pouvoir offrir à sa collègue une nouveauté. Et si quelques éléments semblaient nouveaux, la plupart du savoir de ce livre, elle l'avait déjà acquis. Avalant finalement son bonbon, la demoiselle répondit en souriant.
- Non non, tu as raison. C'est vrai que c'était un peu étrange mais, je ne voulais pas me montrer trop familière vis-à-vis de toi étant donné que c'est notre première rencontre.
Le passage au tutoiement comme l'avait proposé la jeune fille en débardeur, était plus agréable, plus conviviale, ce qui n'était pas pour déplaire au médecin qui appréciait le contact avec les gens. Si elle savait faire preuve de bonnes manières, elle n'en trouvait pas moins cela on ne peut plus plaisant de parler librement avec les personnes qu'elle rencontrait. Et Bell venait de montrer à la demoiselle beaucoup de sympathie alors autant profiter de cette rencontre au maximum. Cela passerait d'ailleurs par un retour incessamment sous peu à l'auberge pour deux raisons. Voir si le second livre serait plus pertinent pour l'amie de Massy et également pour récupérer son ticket de loterie.
- Et je pouvais bien faire cela. Je me suis dis que ça lui ferait plaisir étant donné qu'il semble avoir passé une journée difficile. Je profiterai de notre retour à ta chambre pour y laisser le ticket. Si jamais je ne le revois, donne-le lui de ma part.
Voilà une troisième chose à faire lorsqu'elles auraient regagné la chambre de la doctoresse aux cheveux bruns. Et c'était bien ce que notre amnésique favorite aurait proposé. Retourner directement à l'auberge, faire ce qu'elles avaient à faire et peut-être potentiellement proposer à Bell de l'accompagner au tirage. Après tout, rien n'aurait servi d'acheter un ticket à Massy s'il ne se présentait pas sur les lieux à l'heure voulue. Or, il ne savait pas encore qu'un coupon de rechange l'attendait. Rien ne l'obligerait donc à se revenir plus tôt. Toutefois, la proposition ne passerait jamais les lèvres de la belle dont le regard s'était tourné vers un garde non loin. Mais ce qui avait surtout attiré son attention, c'était les paroles qu'elle put capter tandis que celui-ci communiquait avec un interlocuteur par le biais d'un petit den den mushi.
- ... lots ? questionna-t-il.
Comprenez que la blondinette avait été attirée par le mot inconsciemment car elle était tout de même curieuse de savoir si elle allait remporter un prix. Et à dire vrai, elle était juste curieuse de base. C'est pourquoi, bien malgré elle, Lilianna chercha à capter les mots qui se disaient. Pourquoi un membre de la sécurité de la ville parlait-il de lots ? Avec une expression si sérieuse qui plus est. Étaient-ils en train d'organiser la sécurité pour le tirage qui se ferait tout à l'heure ? Après tout, la pirate ne se souvenait pas avoir vu les prix quand elle avait acheté son numéro. Ces derniers étaient peut-être tout simplement rangés et ne seraient exposés que plus tard. Ce qui expliquait avec tous les prix mis presque à portée de tous, que des membres des forces de l'ordre soient présents pour gérer d'éventuels débordements.
- Tu es vraiment en train de me dire que ces lots ont été volés... ?
Oui voilà. Très bon exemple de débordement. Ah ? Les lots ? Volés ?
- Oui, ne bougez pas j'arrive. Et essayez d'en apprendre plus en attendant sur ce qu'il s'est passé.
La jeune femme regarda le garde ranger son moyen de communication avant de se rendre à pas précipités vers les lieux du crime. Elle resta bête plusieurs secondes. De base, elle n'adhérait pas à ce genre de larcins. Cet homme qui offrait aux habitants de la ville et aux touristes une animation comme une autre. C'était d'une certaine manière un marchand lui aussi. Qu'avait-il fait pour mériter de se faire dérober ses articles ? Mais qui plus est, Lilianna se sentit personnellement touchée. Elle-même avait potentiellement un prix à remporter. Et même si ce n'était pas le cas, il n'était pas question de priver les autres de ce plaisir. Certes le royaume d'Illusia était connue pour sa grande variété de boutiques, de produits proposés, ses marchés et tout ce qui s'en suivait. Ainsi, elle devait également être la cible encore plus qu'ailleurs de malfrats en tout genre. Petit voleur à la semaine jusqu'à maître dans l'art du vol. Cependant, il fallait croire qu'ils n'avaient pas choisi le bon jour en ce qui concernait la demoiselle. Elle n'avait pas la prétention d'arrêter tous les voleurs passant à sa portée après avoir consacré sa journée à la recherche de criminels. Mais le destin avait voulu qu'elle entende cette conversation et qu'elle ait un ticket pour cette loterie. En d'autres termes, la doctoresse hormis son sens de la justice, avait quelques raisons supplémentaires de ne pas faire comme si de rien n'était.
Tournant la tête vers Bell, la blondinette lui tendit le coupon du kangourou avant de s'excuser auprès de sa nouvelle connaissance.
- Pardon Bell. Je te confie le ticket maintenant. Tu as entendu toi aussi ce garde parler de vol de lots ? Je pense qu'il s'agit de cette loterie à laquelle on voulait participer avec Massy. Je vais voir si je ne peux pas aider à attraper ces voleurs d'une manière ou d'une autre. Et je ne voudrais pas t'entraîner avec moi alors que tu n'as rien demandé.
Elle devait se dépêcher d'ailleurs car qui sait ce qui adviendrait des lots si les coupable pouvaient prendre suffisamment la fuite sans être jamais rattrapés. Et si l'heure du tirage sonnait ? Probablement le pauvre homme responsable du jeu annoncerait-il le retardement du tirage. Voire son annulation en fonction de la situation. Si elle pouvait aider les forces de l'ordre à ramener les prix à temps, ce serait une bonne chose. Ce que Lilianna ne savait pas encore à ce moment-là, c'était que les voleurs en questions étaient des connaissances de l'homme qui avait dérobé son sac, ou plutôt celui de Massy, quelques heures plus tôt. Les choses bougeaient. Certains avaient connaissances des différentes pièces du puzzle. D'autres non. Mais cela n'empêchait la vie de continuer et l'aiguille de l'horloge poursuivre inlassablement son chemin.
- Si on ne se revoit pas, portez-vous bien Massy et toi.
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Lun 19 Mar - 15:49
Mêli-mêlo au marché Bell constata sans peine la déception de son interlocutrice, se demandant vaguement si elle y était pour quelque chose. Elle lança toutefois un sourire chaleureux à Lilianna lorsqu’elle accepta sa demande. La brune n’aimait pas franchement vouvoyer les gens, c’était beaucoup trop formel à son goût, mais elle le faisait quand même par pure politesse. Quoi qu’il en soit, il était temps de retourner à l’auberge miteuse qu’elles venaient de quitter. Il fallait retrouver le livre laissé là-bas pour l’examiner et, surtout, rendre à la blonde son ticket de loterie. Ce serait dommage qu’elle ne puisse pas y participer à cause de la fainéantise de Massy, surtout après qu’elle lui en ait acheté un spécialement pour lui. Cependant, alors qu’elles allaient se mettre en chemin, la doctoresse au rapace se tourna soudainement dans une autre direction, elle semblait écouter une conversation. Intriguée, la fille en débardeur se concentra elle aussi sur les paroles qui étaient dîtes. Il s’agissait de deux gardes communiquant via un escargophone miniature. De ce que la tireuse avait compris, les lots de la loterie auraient apparemment été volés.
Maintenant, l’Eversmile comprenait pourquoi sa nouvelle connaissance s’était détournée si brusquement de leur conversation. Elle se sentait personnellement touchée par ce vol, et quoi de plus normal puisqu’elle voulait participer à l’événement ? Ce fut donc sans surprise que la jeune femme aux yeux noisette vit son interlocutrice se tourner de nouveau vers elle pour lui annoncer qu’elle comptait aider les forces de l’ordre à coincer les voleurs. Dans le même temps, la blonde lui tendit le bout de papier numéroté qu’elle comptait offrir à Massy. Comme elle l’avait souligné oralement, elle ne voulait pas mêler Bell à tout ça, ce que cette dernière trouva plutôt gentil de sa part. Malheureusement, il était un peu tard pour cela.
Premièrement, son ami voulait lui aussi y participer et elle culpabilisait un peu de l’avoir pour ainsi dire chassé de la taverne, raison de plus pour assurer le bon déroulement de la loterie. Deuxièmement, il ne fallait pas non plus oublier la personnalité même de la jeune fille qui la poussait à toujours rendre service aux autres pour la simple et bonne raison qu’elle en était capable. Enfin, la brune devait avouer qu’elle commençait à apprécier Lilianna. Même si elle ne la connaissait pas vraiment, ça ne serait pas de refus si elles pouvaient devenir amies, ce qui lui tenait d’autant plus à cœur qu’elle ne partageait pas ce genre de relations avec beaucoup de femmes. La tireuse repoussa donc doucement la main de sa collègue en tournant la tête de droite à gauche en signe négatif.
-« Ce n’est pas la peine de me confier le ticket, tu pourras le remettre toi-même à Massy, » lui dit-elle en souriant. « Je vais t’accompagner pour voir si je ne peux pas filer un petit coup de main moi aussi ! Et avant que tu ne tentes de m’en dissuader, je te préviens : rien n'y personne ne me fera changer d’avis ! »
Mystérieux inconnu
Maintenant que le mystérieux voyeur n’était plus sous l’ombre de l’auberge, on pouvait le distinguer sans mal. Il possédait une magnifique chevelure blonde, semblant très soyeuse, ainsi que des yeux assez uniques puisqu’ils viraient au violet. Son sourire, un peu moins mauvais que tout à l’heure, laissait paraître une dentition parfaite. Son physique était tel que beaucoup n’hésiteraient pas à le qualifier d’apollon, et ses vêtements y étaient assortis. En effet, il portait un smoking blanc très classieux orné d’une sublime pierre précieuse rouge, un rubis pour être plus précis. L’inconnu avait suivi de près la conversation du garde, et il n’avait pas manqué une miette de la discussion des deux jeunes femmes. Alors comme ça, elles voulaient leur mettre des bâtons dans les roues ? Intéressant, très intéressant… Si elles arrivaient à trouver leur repère, cela ne rendrait les choses que plus faciles pour lui. Après tout, ce n’était pas tous les jours que ses proies se jetaient la tête la première dans ses filets. Il sortit un Den Den Mushi de son beau costume et composa un certain numéro. Lorsqu’on lui répondit, les seuls mots qu’il prononça avant de continuer sa filature furent :
-« Allô, les filles ? Préparez-vous, il se peut qu’on ait bientôt de la visite. »
Massy avait parcouru pas mal de chemin depuis les docks, il déambulait désormais dans le centre-ville. En temps normal, il aurait déjà dû commencer sa collecte d’informations et donc, pour ce faire, il aurait dû se rendre dans les bas-fonds d’Illusia. Cependant, il n’avait plus vraiment la tête à cela. Lorsque son amie lui avait remonté les bretelles pour avoir promis ses livres à une inconnue, il l’avait pris assez mal. Il ne voyait pas vraiment pourquoi elle en avait fait tout un plat alors qu’elle ne s’en servait presque plus. Toutefois, après quelques minutes de réflexions, il en était arrivé à la conclusion qu’il avait effectivement eu tort de le faire. Ces ouvrages, même s’ils ne valaient rien à ses yeux, devaient avoir une certaine valeur sentimentale pour Bell, un peu à l’image de celle qu’il portait à sa veste ou encore à son collier. Maintenant, il se sentait un peu coupable et il réfléchissait à un moyen de se racheter. Malheureusement, il n’en voyait absolument aucun pour l’instant, ce qui le forçait à redoubler d'efforts pour en trouver un. Le kangourou était tellement concentré sur un moyen de réparer son erreur qu’il n’en remarqua absolument pas les nombreux hommes qui tentaient, en vain, de le suivre discrètement.
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Ven 23 Mar - 9:22
Mêli-Mêlo au marché With Massy Umbra" Ce n'est pas mon sac ! Mais alors, à qui appartient..."
À peine ouvrit-elle la bouche en entendant les premières paroles de la jeune fille en débardeur, prête à lui répliquer, que celle-ci qui s'attendait visiblement à cette réaction prit les devants en lui faisant part de l'inutilité de la tentative à venir. La blondinette referma donc la bouche et reprit le ticket que Bell venait de refuser. Elle n'avait pas trop le temps de débattre si elle voulait servir à quelque chose dans la recherche des voleurs. Et puis, après coup, elle trouvait cela adorable de la part de sa consœur si énergique. Après avoir hoché la tête en signe d'approbation, le médecin se mit donc en route, prenant la tête de leur petit trio, si on prenait en compte Mistral.
- D'accord. C'est par là. Si on se dépêche, on devrait y être dans quelques minutes.
Traversant la rue en esquivant les passants, la Windspell se dirigea donc vers le stand où devait avoir lieu la loterie. Lorsqu'elles arriveraient à vue, la jeune femme ralentirait l'allure pour ne pas attirer l'attention des quatre gardes, incluant celui dont elle avait surpris la conversation. La blondinette s'approcha en marchant comme si elle ne faisait que se promener, incitant son amie à en faire de même. Elle voulait écouter l'échange sans pour autant y participer. La raison semblait assez évidente. Comment expliquer aux forces de l'ordre qu'elle avait épié et qu'elle tenait à aider. Même si c'était de bonne foi et même si sa nature de pirate n'était pas exposée, elle doutait fort que ces messieurs laissent des "civils" non-impliqués directement dans l'affaire, se mêlé d'une enquête. Non, si les deux jeunes femmes proposaient ouvertement leur aide, elles risquaient dans le meilleur des cas d'être éconduites et se verraient demandées de quitter les lieux. Dans le pire des cas, elles seraient vues comme des personnes suspectes et éventuellement mises en garde à vue. C'était loin d'être la meilleure manière de résoudre ce vol.
Le coup de pouce fourni serait donc donné dans la plus grande ignorance des forces de l'ordre. Si Lilianna s'était rendue jusqu'ici d'ailleurs, ce n'était pas pour rejoindre ces vaillants protecteur de la ville. Elle voulait entendre ce qu'il s'était passé et essayer de gratter une poignée d'informations qui pourraient les mettre sur la piste des criminels.
- ... partis, sans demander leur reste évidemment !
- Donc, vous dites qu'ils étaient deux ?
- En effet. Deux hommes. Un plutôt bien construit, l'autre un peu plus fin. Un peu comme votre collègue.
- Parfait. D'autres choses que vous pourriez nous dire ?
- Hum... pas grand chose. Ils se sont enfuis bien vite quand ils ont vu que je les avais repéré. Un pur hasard d'ailleurs. J'avais oublié quelque chose et je suis revenu à l'endroit où je laissais les lots que je n'allais sortir que dans une bonne heure et demi, pour les installer avant le début du tirage. Mais sinon quoi vous dire...
Un silence pensif s'en suivit. Lilianna fit mine se de pencher sur un stand d'étoffes aux couleurs et aux textures variées. Les yeux posés sur un satin turquoise, frôlant le tissu du bout des doigts, son air si attentif n'était pourtant toujours destiné qu'à la discussion qui se déroulait à côté.
- Hum... l'un avait les cheveux châtains, l'autre était roux. Le premier avait l'air plus vieux que le second. Je dirais respectivement la trentaine et tout juste la vingtaine.
- Des signes distinctifs ?
- Pas que je... ah si attendez ! Le rouquin avait un tatouage sur le dos de la main gauche.
- Vous pourriez le décrire ?
- Non, désolé. Je ne l'ai vu que de loin pendant leur fuite et je n'ai pas prêté attention à la forme.
La demoiselle était mitigée. C'était maigre mais c'était toujours ça. Le problème allait être de retrouver ce duo dans un lieu aussi fréquenté que le Royaume d'Illusia. Ils pouvaient être un peu n'importe où à l'heure actuelle. Lilianna n'était pas encore sûre de comment procéder mais avais probablement une première idée. Encore fallait-il qu'elle sache la direction vers laquelle les deux voleurs s'étaient enfuis. C'est pourquoi elle attendit que les soldats achèvent leur collecte d'information et se mettent au travail après s'être éloignés suffisamment. Se tournant vers sa nouvelle amie, la blondinette lui fit part de ses intentions. L'idée n'était pas bien compliquée en soit. Dans un premier temps, demander à la victime du larcin dans quelle direction avaient disparus les criminels et depuis combien de temps environ. Et ensuite, envoyer l'Elanion à queue blanche dans un premier repérage. Du ciel il avait une vue d'ensemble et soyons d'accord, c'était un rapace donc, malgré la densité de personne, sa vision lui permettrait de voir s'il y avait quelque chose de suspect. Du moins, il avait plus de chances dans cette tâche qu'un humain. S'ils étaient dans la foule, Mistral aurait des avantages qu'elles deux n'avaient pas en termes de recherches. Et s'ils s'étaient éloignés de la ville, ils seraient d'autant plus repérable pour l'oiseau de proie qui pouvait parcourir une grande surface depuis le ciel. D'ailleurs, notre amnésique favorite partagea également à Bell, son avis selon lequel le duo s'était probablement éloigné de la foule dès que possible. Ils ne pouvaient décemment pas rester dans les rues avec leur butin volé car d'une manière ou d'une autre, ils finiraient par attirer l'attention.
Sans perdre plus de temps, Lilianna mit donc son idée à exécution. L'organisateur de la loterie parut surpris d'entendre de nouvelles questions de la part de ces deux jeunes femmes. Il reconnut bien sa cliente de ce matin mais ne put s'empêcher de lever un sourcil en les voyant jouer les justicières de leur côté. Soit, si cela les amusait. Lui, ca ne lui coûtait rien et ca ne pouvaient rien apporter de mal non plus. Soit, elles seraient véritablement capables d'être utile aux forces de l'ordre d'une manière ou d'une autre. Soit, les deux demoiselles perdraient juste leur temps à courir à droite et à gauche. C'est donc avec un haussement d'épaules que le marchand s'en retourna à ses affaires après les avoir vu partir dans leur quête.
Lilianna avait entraîné Bell plus loin avant de donner ses instructions à son ami à plumes qui s'envola lorsque sa belle eut fini. Regardant l'oiseau s'envoler un instant, elle s’élança ensuite dans la même direction, à savoir celle que les voleurs avaient empruntés selon le marchand, le tout s'étant déroulé il y a moins d'une demi-heure. Reprenant la parole, cette fois à l'intention de Bell, elle l'interrogea sur leurs chances de succès, curieuse de savoir à quel point le médecin considérait possible leur réussite dans cette entreprise.
- À ton avis, combien de chances qu'on les retrouve ?