Vice-amiral Hérail "Le Croisé", Contre-amiral Sonnac "La Zélote"
Renommées à 300.000.000 B et 250.000.000 B

Le ciel était nuageux au-dessus de la cité, masquant un astre solaire qui entamait sa descente après avoir atteint son zénith. Une étendue grisâtre remplaçait l’azur habituelle du firmament. Le regard du vice-amiral responsable de l’océan oriental observait ce plafond cotonneux. Autour de lui, tout le monde s’afférait. De nombreux bateaux étaient préparés, des vaisseaux de guerre. Le pire, c’était que aucun soldat n’était au courant du cap qu’ils allaient prendre mise à part le fait qu’ils allaient se rendre sur Grandline. Seuls quelques personnes privilégiées comme le contre-amiral Justinien avaient été mis au courant de l’objectif de cette opération qui était d’une ampleur encore plus grande que ce à quoi pouvaient s’attendre les officiers de bas niveau. En effet, les haut gradés constantinistes avaient été conviés par Sergueï d’amener leurs troupes à l’Archipel Shabaody en secret afin de mener une véritable descente sur les grooves de non-droit qui n’avaient jusqu’alors jamais eu à s’inquiéter de la Marine. Ils devaient arrivés avant que Chairoka ne riposte et les prennent de vitesse, alors les préparatifs avaient été bouclés rapidement et à la hâte afin d’arriver le plus tôt possible sur place. La Purge de Shabaody resterait dans les mémoires et le Croisé comptait bien faire payer au plus de criminels possibles leur hérésie.

-Faites monter ces tonneaux de poudre en priorité, indiquait Sonnac, la bras-droit de son amant qui gérait la majorité de l’organisation de ce départ.

-Je retourne à la base faire quelques vérifications. Tu penses que nous pourrons partir ce soir ?

-Normalement, ça devrait le faire.

-Parfait.

Sur ces mots, le Croisé laissa à la Zélote la direction totale du port.

Aziza Messaoud

Lorsqu’elle arriverait au port de Loguetown, Lidy ne pourrait que constater l’activité anormale des troupes marines et le nombre assez important de vaisseaux en préparation. Pourtant, en lisant dans leurs pensées, elle verrait clairement qu’ils n’avaient aucune idée d’où ils allaient. En avançant un peu, elle pourrait finalement apercevoir Aziza qui l’attendait et la cherchait du regard parmi la foule. En s’approchant d’elle, la voyageuse afficherait un sourire ravi. Elle avait fermé sa petite échoppe vue que le marché était terminé et espérait que les recettes du lendemain seraient tout aussi fructueuses que celles du jour. Les habitants de la ville où tout prend fin aimaient particulièrement ce qu’elle rapportait d’Alabasta apparemment. En tout cas, elle se précipiterait vers « Sonia Marilyn », identité de couverture de l’agente d’élite du Cipher Pol 6, pour lui tendre une enveloppe, comme la première fois. Néanmoins, cette fois-ci on ne lui avait pas remise à Rainbase étant donné qu’elle s’apprêtait tout juste à rentrer au pays après avoir bouclé un tour d’East Blue qui avait commencé lorsqu’elle avait été voir la Olsen. Cette fois-ci, la lettre avait été glissé dans ses affaires avec les instructions d’attendre l’arrivée de la membre de Némésis au port de Loguetown pour lui remettre un papier qui était assurément l’ordre de mission.

-C’est dommage qu’il fasse un temps si passable, commenta Aziza qui, bien loin des préoccupations du monde criminel étant donné qu’elle ne savait absolument rien de tout ce qui entourait ces échanges de lettres, avait très envie de discuter malgré le fait qu’elle avait parlé avec des clients une bonne partie de la matinée.

La maudite de la lecture pourrait pendant ce temps entamé la... lecture.

Comme vous devez l’avoir constaté, la Marine de Loguetown se prépare à quelque chose. Puisque vous nous avez fait part du fait que vous êtes une récolteuse d’informations, votre dernière mission avant votre intégration sera donc de découvrir les plans du vice-amiral Hérail et nous transmettre les informations nécessaires pour que nous puissions nous adapter en conséquence si cela est nécessaire.

Le Chef des Puces des Marées qui vous envoie ses salutations

Aziza Messaoud

-Non désolé, je ne fume pas, déclara la voyageuse.

Elle n’avait pas vraiment fait le lien avec la lettre. Aziza n’était pas du milieu et ne se doutait absolument pas des combines auxquelles elle participait indirectement en ayant accepté ce travail lui offrant des fonds pour ses voyages, tout comme ses ventes aux marchés.

-J’aime bien le soleil de South Blue… C’est certainement car je viens d’un pays désertique. Je suis tellement habitué à la chaleur d’Alabasta que dans ces cas là c’est trop doux pour moi. Vous devez certainement connaître vu que euh… commença la jeune femme avant de se reprendre, prenant conscience qu’elle allait évoquer le casino et que c’était quelque chose qu’on lui avait bien spécifié de ne jamais faire. La Marine local… Laissez-moi réfléchir deux secondes… Hmmmm… Ah oui ! C’est le colonel Latherback qui se charge de la surveillance et de la protection du marché, répondit la Messaoud en levant un doigt. Ensuite… Les lieutenants Dagbert et Sistfried sont très sympa et m’achètent toujours quelques trucs pendant leur ronde quand je passe à Loguetown… Je crois que leur chef c’est le vice-amiral Hérail. Avant c’était Lim Focker, mais elle est partis, je ne sais pas pourquoi.

Se tenir au courant de l’actualité militaire et politique, ce n’était pas vraiment le fort d’Aziza. Cette civile insouciante n’était au final qu’une aventurière dont la Triade profité en raison des besoins d’argent qu’elle avait pour ses expéditions à travers les Blues. Les informations que la Olsen voulait, elle pourrait plus facilement les obtenir en lisant la vie de certains des marines qui s’afféraient un peu plus loin dans une partie du port dont l’accès avait été interdit pour l’occasion. La bras-droit de Hérail se nommait Sonnac et était contre-amiral, tout deux étaient de grand bretteur, l’un parvenant à générer de la lave et l’autre du froid. De plus, ils étaient connus comme étant intransigeants et implacables avec les criminels. Ces fervents défenseurs du constantinismes étaient pourtant bien différent en dépit de leur proximité hiérarchique : Sonnac était une stratège au tempérament glaciale qui piégeait les ennemis et réfléchissait très pragmatiquement aux situations pour s’y adapter là où Hérail était bouillonnant de rage et impulsif au point de devoir être tempéré par sa collègue. Au final, ces deux êtres qui avaient bien trouvé leur style pur formaient un binôme étonnant où ils se complétaient l’un l’autre.

Un autre gradé majeur des lieux étaient le second subordonné direct du Croisé : Justinien. Les zoans préhistoriques étant assez rare, le fait qu’il disposait d’une telle malédiction était à l’origine de sa renommée, néanmoins peu de soldats avaient eu l’occasion de le voir combattre puisqu’ils ne faisaient pas partis de l’unité que celui-ci menait au combat. D’autres noms apparaissaient, des personnes plus proches des soldats et que ces derniers connaissaient mieux mais qui avaient finalement peu de pouvoir comme la commandante Sébaltane de l’artillerie ou le commandant Vernacker responsable du Génie Militaire d’Hérail. Parmi ceux qui étaient considérés comme pourris et qui échappaient aux regards des instances supérieures de la base on trouvait des noms comme le colonel Deustein, le commandant Tritz ou le commandant Narlock. Enfin, un dernier nom assez récent émergeait également dans certains esprits : la contre-amirale Nakuyama. Personne ne savait rien à son sujet mis à part quelques fait d’armes au combat sur Grandline et étant donné que c’était la dernière des responsables hiérarchiques présente à la base certains supposaient que c’était elle qui se chargerait de défendre Logue Town en l’absence du vice-amiral.

La récolte des informations sur le port et la base était assez aisé. Les gouvernementaux étaient partis du port militaire habituels et s’étaient étendus sur une partie des quais marchands en raison de l’ampleur de l’opération et des différents navires appelaient d’autres bases d’East Blue pour participer. Le port militaire disposait d’une digue qui cachait une rangée de canon et une muraille également pourvu d’artillerie s’élevait à l’extrémité des quais de l’armée navale, des ajouts effectués par Hérail depuis sa prise de position à la place de Lim Focker afin d’offrir à la ville de meilleures défense. En ce qui concernait le quartier-général des mouettes, il apparaîtrait rapidement qu’il s’agissait d’une place forte. Entouré par une muraille qui avait une unique entrée et qui disposaient de plusieurs tourelles, plusieurs bâtiments étaient répartis autour de la bâtisse centrale où se trouvaient les bureaux de la majorité des officiers les plus important travaillant dans cette ville. Entourés par un entrepôt, une grande caserne faisant office de dortoir, des écuries et d’autres lieux spécifiques, ce bâtiment principal dispose lui aussi de ses propres tours de défenses.

Colonel Erwin Deustein, Tenancière Nazra Verdnic

-Et donc tu ne sais même pas où tu vas ? demanda la tavernière du Crin de la Liqueur en retirant sa clope de ses lèvres alors que les cendres tombaient dans la chope d’un client.

-Ouai… J’me demande vraiment ce qu’on va foutre tous sur Grandline. Quand c’était la Focker qui s’occupait de la ville ça allait, c’était tranquille, mais depuis que cet Hérail est arrivé ça n’arrête pas. Il a même ramener ses copains constantinistes pour lancer un projet de « reconquête d’East Blue », lâcha le gradé en mimant les guillemets avec ses doigts.

-T’inquiètes pas. En cas de besoin, tu sais bien qu’on est là pour te filer un coup de main. Si tu veux déserter en douce et te reconvertir, j’ai un super plan de trafic de cocaïne caché dans des fûts de bières. In-dé-tec-table j’te dis, répondit Nazra en lui faisant un clin d’œil.

La femme qui était originaire de West Blue s’était installé à Loguetown il y a plusieurs années et avait repris une affaire tout en se lançant dans des petits trafics pour accroître ses revenus et se préparer une retraite tranquille. On prêtait à Deustein de magouiller avec des organisations criminelles, mais en vérité il était surtout proche de petits délinquants et de trafiquants locaux qu’il couvrait par tous les moyens étant donné qu’en fait lui aussi participer à ces trafics. Il faisait de faux contrôle pour laisser passer de la marchandise, fournissant ses heures à ce poste pour pouvoir s’arranger avec qui voulait en l’échange de quelques milliers de berrys. De quoi arrondir ses fins de mois. Il était donc bien corruptible, mais son look et sa manière de parler étaient juger comme trop mafieux et amplifier la vérité pour lui prêter des allégeances plus larges alors qu’il n’en était rien. Comme quoi les préjugés et les rumeurs avaient de beaux jours devant eux. Etaient-ils inintéressant pour les plans de Lidy pour autant ? Bien loin de là. Le fait qu’il se fasse payer par des petites frappes plutôt que par des sommités du type lieutenant de Konan ou membre de la Guilde Marchande ne changeaient rien pour elle normalement. Elle pourrait s’approcher de lui et si elle l’interpelait il lui lancerait un regard neutre agrémenter d’un petit soulèvement de sourcil.

-Bonjour. Vous voulez quoi ?

-C’est pour une boisson p’t’être ? Attendez deux secondes que j’apporte sa commande à ce monsieur là-bas puis je vous place et je suis à vous pour prendre votre commande.

Si la Olsen déclinait la proposition pour dire qu’elle voulait avoir une conversation avec ce dernier, le colonel froncerait alors les sourcils, méfiants, et ferait un signe de main à la jeune femme pour lui dire de le suivre dans l’arrière-boutique de la taverne. S’arrêtant à la porte qui donnait sur une petite arrière-cour au bout d’un couloir après les cuisines, Erwin se tournerait vers Lidy pour lancer la conversation.

-Alors. Vous voulez quoi ?

À l’époque de Lim Focker, il aurait directement demander si elle voulait qu’il la couvre pour une affaire officieuse, mais avec l’arrivée d’Hérail il se montrait plus prudent pour éviter de se faire choper. Il savait ce que lui ferait le vice-amiral s’il apprenait ses magouilles et c’est pour cela que Nazra préparer un plan pour qu’il puisse quitter la ville tranquillement dans les prochains mois et se faire oublier.

Colonel Erwin Deustein

-Euh… Très bien, déclara-t-il, assez surpris par l’attitude très sérieuse de la demoiselle alors qu’il avait plus l’habitude de traiter avec des gens sympa qu’avec les gars imposants qui veulent juste que les choses soit faites. Néanmoins, j’aurais besoin de savoir pour quoi vous faites cela. Je ne peux pas prendre le risque de laisser se faire quelque chose de trop gros. Pour l’instant, j’aide que sur des trucs mineurs auquel le haut de la hiérarchie ne s’occupe pas du tout. Si c’est des trucs importants qui disparaissent ou que sais-je ça me retombera dessus. J’ai déjà vu comment Hérail s’occupait de ceux qu’il juge être des traîtres et j’aimerais bien éviter de mourir ainsi. Si tout est bon je ferais ça pour 10 ou 15 millions de berrys. En général je m’occupe moi-même d’effectuer des petites magouilles dans la base, alors là ça sera plus cher. Aussi, pour évitez que vous ne m’entourloupiez et me mettez dans la mouise, soyez certaines que je vais garder un œil sur vous !

Si toutes ces conditions satisfaisaient la Olsen et qu’elle expliquait ses intentions au colonel en respectant le fait qu’il ne voulait être mêler à rien de trop gros, il ferait le point sur le situation.

-Je vais vous faire passer pour une mousse. Vous comprendrez pourquoi il vaut mieux éviter de vous faire passer pour une femme de ménage si vous voulez sortir de la base. Je vous donnerais une tenue une fois arrivé aux vestiaires. Sachez que l’accès au second étage est réglementé pour les soldats sans grade et le troisième étage n’est officiellement accessible qu’aux commandants et grades supérieurs. Je peux éventuellement essayer de vous faire passer au second étage, mais pour le troisième se sera impossible. Préparez-vous.

Il emmènerait alors Lidy jusqu’à l’entrée de la base où il saluerait le commandant Crompton qui assurait la direction des gardes aujourd’hui. Clairement, l’officier n’appréciait pas vraiment son supérieur avec toutes les rumeurs que les soldats se passaient à son sujet

-Rebonjour Erwin. Ne devrais-tu pas être au port avec tes hommes ? Et qui est cette femme ?

-Justement. C’est une nouvelle recrue et on m’a chargé de l’escorter jusqu’à l’intérieur.

-… Bien. Vous pouvez y aller.

Karim Crompton ne semblait pas vraiment croire Deustein à cause du manque de confiance qu’il avait en Erwin, mais il n’avait pour l’instant rien qui confirmait ses doutes. Il comptait appeler l’un des officiers au port pour savoir si c’était histoire était vrai. En tout cas, Lidy pu pénétrer dans l’enceinte des remparts et le colonel pointa l’un des bâtiments les plus proches de l’entrée.

-Voilà donc là où vivent les femmes de ménages. Il y a des dortoirs et tout ce qu’il vous faut ainsi que tout le matériel pour faire le ménage. Nous avons cinq femmes de ménages qui logent ici pour plus de sécurité. C’est une mesure du vice-amiral qui craignait qu’elles ne puissent transmettre des informations à l’extérieur.

Il essayait d’être le plus subtile possible pour expliquer son choix. En tout cas, il pénétrerait l’accueil et présenterait la jeune femme à tous le monde.

-Je vous présente Elena McBernik, c’est une des nouvelles recrues engagées pour soutenir la base pendant l’absence du vice-amiral.

-Nous n’avons pas été prévenu de cela Erwin, rétorqua un lieutenant.

-Je sais c’est une mesure de dernière minute de ce qu’elle m’a expliquée.

-De ce qu’elle t’as expliquée ?

-Oui, enfin on en a discuté en route, je n’ai fais qu’obéir aux ordres, répondit le colonel qui se sentait déjà s’enfoncer dans ses mensonges et commençait à se dire qu’il devrait peut-être quitter la ville le jour même…

Vice-amiral Hérail "Le Croisé", Contre-amirale ??? Nakuyama

Pendant ce temps, trois étages au-dessus de la demoiselle en pleine infiltration, la nouvelle contre-amirale avait été conviée à discuter par le Croisé.

-Donc vous ne me prenez pas avec vous et je ne serai pas non plus en charge de la base durant votre absence c'est cela ? demanda Nauyama, une membre haut placé dans la hiérarchie mais dont le nom n'était pourtant jamais apparut dans les journaux.

-Oui. Les Cruz devraient arriver demain matin et s'en occuperont.

-Alors pourquoi je ne vous accompagne pas ? questionna la femme à la chevelure blanche.

-Vous savez très bien pourquoi Nakuyama.

-Et pourquoi ne puis-je pas savoir en quoi consiste cette opération ? Vous me suspectez de trahison tant qu'on y est ?

-C'est une mesure de sécurité imposé par l'amiral Sergueï. Seul les vice-amiraux loyaux au mouvement savent de quoi il en retourne, expliqua Hérail qui commençait à être agacé.

-Mais Sonnac...

-Ne soyez pas idiote ! J'ai besoin d'elle pour m'organiser et établir ma stratégie ! C'est indispensable que je prépare tout avec elle ! Même Justinien ne le sait pas encore.

Colonel Erwin Deustein, Lieutenant Ookami Marilyn

-L'archipel Konomi ? Je vois... répondit le lieutenant Marilyn en se levant de sa chaise.

-Eleona, je vous présente Ookami. C'est lui se charge d'accueillir les gens quand ils ont des plaintes. Si tu as besoin de savoir où tu dois te rendre dans la base car tu n'arrives pas encore à te repérer c'est à lui qu'il faut se fier, déclara le colonel en profitant de l’ouverture pour esquiver les doutes qui commençaient à émerger chez de nombreuses personnes.

-Tu peux également demander à Sonia Wente, Haruta Ayme ou encore Finn Belladone, ajouta le Marilyn. Cela a du être véritablement horrible de vivre sous l’autorité de ces bêtes qui se croient supérieures aux humains. Je te plains. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. En tout cas, tu as reçu l’affectation à la meilleure base de toute l’océan ! Tu vas pouvoir progresser et revenir sur ton île pour la défendre dans le respect des valeurs du constantinisme. Si ça se trouve tu en seras même la commandante ou la colonelle ! Plusieurs collègues aspirent à une telle carrière.

Derrière cette discrimination se cachait une sincérité claire. Ce fait permis de remettre à plus tard les doutes sur le petit manège improvisé par Erwin qui ne semblait pas être le plus douer du monde pour ce genre de choses. À vraie dire, la rumeur était née car on l’avait choppé et qu’il n’était pas parvenu à se défendre correctement, mais ses supérieurs de l’époque de la vice-amiral Focker avait décider de lui accorder le bénéfice du doute et une seconde chance. En tout cas, le colonel poussa l’agente d’élite du Cipher Pol 6 vers le couloir et lui indiqua une porte.

-Le vestiaire des hommes c’est la deuxième porte à gauche à l’intérieur. Quand tu as finis, reviens à l’accueille et demande à aller au bureau des lieutenants afin de remplir un formulaire pour que l’on te fasse rentrer dans les registres. Je monte au premier étage expliquer la situation, je redescendrais te chercher après pour te faire faire un tour des lieux.

Une fois que la Olsen aurait revêtu un habit de mousse, elle pourrait suivre les instructions que lui avait fournit son ticket d’infiltration en promotion.

Sergente-cheffe Lidy Dog, Lieutenant Alban McBernik

Lorsque la mousse originaire de l’Archipel Konomi pénétra dans cette pièce où l’on trouvait les bureaux que se partageaient à tour de rôle les lieutenants de la base pour assurer leurs fonctions, une voix s’éleva rapidement.

-C’est toi la nouvelle ! Viens, c’est nous qui nous occupons de toi !

Lidy Dog, une joviale jeune sergente-cheffe qui avait intégré la Marine d’Est Blue à l’accession d’Hérail au poste de vice-amiral gérant l’océan et dont les parents vivaient à peine trois rues plus loin, semblait contente de voir une nouvelle tête débarqué.

-C’est un peu la pagaille, donc on a quelques problèmes administratif et logistique. C’est à cause du grand départ. Tu vas pouvoir profiter des prochains jours ou semaines à venir pour te familiariser avec les lieux avec des effectifs réduits. C’est cool pour toi car sinon avec tout le monde qui bouge de partout tu aurais eu du mal à t’y faire. Nous aussi on fais partie de ceux qui reste, on aura tout le temps pour apprendre à se connaître !

-C’est McBernik ton nom c’est ça ? C’est drôle, c’est aussi mon nom de famille, rigola le lieutenant Alban en sortant le dossier que Lidy allait devoir compléter.

En effet, Erwin n’était pas aller chercher bien loin le nom qu’il avait donné à sa « recrue ». Il avait assemblé le nom de Alban avec le prénom d’une autre collègue, la commandante Elena Olsen.

-Désolé, mais il faut qu’on remplisse ensemble ce formulaire et cela va nous prendre au moins une bonne vingtaine de minutes, voir plus.

-Bon je vais vous laisser, moi aussi j’ai du boulot. À tout à l’heure mon chéri, déclara Lidy Dog avant de laisser un baiser sur les lèvres de son mari.

Lieutenant Alban McBernik

-Oh si tu as mal avec le nom ce sera peut-être un peu complexe, mais ont t‘aideras comme on le peut. En vérité, le noyau dur administratif de la base, qui est principalement ceux qui vont rester ici vu que les meilleurs combattants partent avec le vice-amiral, est composé d’un groupe d’ami que tu pourrais très certainement intégrer. Au final ce n’est pas si étonnant que tu ais le même nom que moi, on dirait presque que le destin à choisit de tous nous rassembler ici… Si j’étais le seul McBernik, nous avons deux autres Alban et du côté de ma chérie il y a en tout quatre Lidy et deux personnes qui portent le nom de famille Dog. Heureusement que c’est nous qui nous occupons de la paperasse et que nous nous connaissons bien sinon je vous dis pas le calvaire pour gérer nos dossiers sans les confondre.

Voilà pourquoi la particularité de leur nom en commun ne lui avait pas semblé plus étrange que ça : le service administratif de cette base était un vrai dédale d’homonymie.

-Tiens, vous avez du rencontrer Ookami Marilyn à l’accueille, et bien là-bas c’est Marilyn Sonia et Elena Dog qui partage son nom avec Elena Olsen qui elle-même partage son nom avec Karim Olsen et Haruta Olsen… Oh pardon. Je dois déjà vous embrouillez. Vous verrez, vous vous y habituerez progressivement. Au début c’est perturbant, mais au bout d’un moment on s’y fait, tout comme le fait d’appeler les gens toujours par leur prénom et nom pour éviter les confusions, rigolait le lieutenant pour faire connaissance.

Le formulaire se remplissait petit à petit et d’autres personnes présentes dans la pièce vinrent se présenter à la nouvelle recrue, une foultitude de noms à intégrer et qui se ressemblaient tous. Heureusement que la Olsen disposait d’une telle mémoire grâce à sa malédiction, sinon sur une infiltration aussi courte elle ne serait jamais parvenue à tirer des conclusions. Mais était-ce vraiment le fruit du hasard si toutes ces personnes avaient des noms si proche, sachant que parmi le groupe d’ami il y avait des noms-prénoms comme Dog, Ookami ou Karim qui n’avaient rien à voir avec son existence… Est ce que ce dieu joueur semblant titillait Lidy n’était au final pas Hérail lui-même. En construisant une équipe si soudée où il est difficile de se repérer, ne rendait-il pas justement les opérations d’infiltrations criminelles si ce n’est complexe, pratiquement impossible à mener à leur terme convenablement ? Après tout, tout ceux qui portaient ces noms dans la base avaient été choisi soigneusement pour intégrer le même service. Une méthode vicieuse et assez ahurissante, mais qui était bien le fruit de l’imagination tordu du bigot impitoyable.

-Si vous voulez, vous pouvez venir avec nous pour voir les navires quitter le port. On apercevra peut-être Hérail à ce moment. En fait c’est même plus que probable puisqu’on pourra avoir de bonnes places. Vous ne verrez ainsi pas seulement Hérail, mais également toute la force de frappe d’East Blue qui s’est rassemblé derrière pour mener une opération secrète confié par les instances supérieures gouvernementales. Bon personne ne sait où ils vont, mais les mesures de sécurité sont ce qu’elles sont. Après tout, il y a certainement des traîtres quelques parts dans nos rangs, des hérétiques comme ce Erwin Deustein ou Albert Narlock. Vous avez croisé un de ces deux là ? demanda-t-il en abaissant sa voix pour murmurer. Ne leurs faites pas confiance,. Avec les autres, on est certains qu’ils sont louches, mais on a pas les grades suffisant et les preuves manquent pour les inculper. Si jamais vous trouvez quoi que ce soit, faites-nous en part. On monte des dossiers sur eux.

Lieutenant Alban McBernik

Si l’idée cherchait à trouver un lien avec Erwin Dog, en vérité c’était tout simplement qu’il s’agissait d’un nom de famille assez répandu dans les bas quartiers de Loguetown. Cela remontait à plusieurs siècles en arrière quand un baron du nom d’Edmund Dog s’installa dans la cité. Peut-être le fameux révolutionnaire était-il lié à cette généalogie, mais c’était certainement de manière très lointaine tout comme la majorité des Dog de la cité ignoraient avoir des ancêtres communs. Se levant, il invita la demoiselle à le suivre afin qu’il lui présente les locaux. En fouillant dans les mémoires de tout le monde, le constat serait sans appel : personne n’avait la moindre idée de ce que préparait Hérail.

-Oui, c’est là où tu seconderas l’un de nos collègues. Sache néanmoins que c’est la seule pièce de l’étage dans lequel tu auras l’autorisation d’aller jusqu’à ce que tu montes en grade. C’est une mesure de sécurité du dispositif mis en place par les officiers supérieurs. Dans un premier temps, pendant la période où l’on va te former, tu seras certaine simplement une secrétaire, mais après nous pourrons voir quel poste fixe te conviendrait le mieux. Je te proposerais bien de m’assister, mais j’ai déjà Lidy pour ça, rigola-t-il avant d’ouvrir la porte. Hey tout le monde ! Je vous présente Elena McBernik ! C’est une nouvelle et, bien évidemment, non elle n’est pas de ma famille.

Avec l’effervescence dans laquelle se trouvaient la base, seul cinq personnes s’afféraient dans la pièce, certains étant partis participer à l’organisation et la mise en place du départ d’un point de vue administratif afin que tout soit en ordre. En lisant dans les souvenirs de la journée, elle constaterait que la plupart d’entre eux étaient descendu pour changer de poste, manger ou faire une pause, mais rien de plus. Il n’avait eu entre les mains aucun document au sujet de la destination, seulement à propos du départ du port et du passage par Reverse Mountain.

-Pour les toilettes, c’est assez compliqué car il faut aller à un des bâtiments à côtés. Généralement, le plus simple est d’aller à la caserne où il y a les dortoirs. Par mesure de sécurité, Hérail, ou plutôt Sonnac, a préféré qu’il n’y ait aucune canalisation en-dessous du bâtiment principal. Apparemment, il y avait des craintes que des personnes s’y engouffre pour entrer dans la base. Dans cette configuration, ils seraient obligés de passer par une des autres bâtiments et de sortir à l’extérieur pour rejoindre notre bâtiment. C’est pour cela qu’il n’y en a aucun qui est collé à celui-ci : on est obligé d’avancer à découvert pour rejoindre le cœur même de la base et donc s’il y avait un intru il serait facilement repéré.

En effet, c’était surtout Sonnac qui s’était penché sur la construction de la base, usant de ses talents stratégiques afin de sécurisé le plus possible les lieux, Hérail ayant donné son aval en entendant les arguments que mettait en avant sa subordonnée directe.

-Nous faisons en effet des activités du groupe, mais c’est rarement ici. Seulement les pots de départ à vraie dire. Sinon, nous avons donc les entrainements hebdomadaires avec les instructeurs, les soirées et fêtes dans les dortoirs de la caserne qui revêt parfois même un petit côté internat quand certains se laissent aller à s’amuser un peu trop ou a forcé sur la boisson, quand on prend un jour de congé on sort ensemble… Lors des anniversaires, on sort et on va dans un bar ou un restaurant tous ensemble. On fait aussi parfois des petits jeux et compétitions entre nous pour dynamiser un peu le boulot qui peut parfois paraître un peu rébarbatif vu que c’est de l’administratif…

Alors qu’il quittait la pièce afin de ramener la recrue au rez-de-chaussée et terminé en lui montrant la cantine, lieu de vie important au niveau social, la porte du bureau de Justinien s’ouvrit soudainement.

Colonel Erwin Deustein, Contre-amiral Justinien

-Toutes ces rumeurs étaient donc bien fondé ? Franchement, je n’y avait jamais prêter attention car tu m’avais toujours sembler droit et honnête, mais il semblerait que c’était simplement un genre que tu te donnais devant nous ! hurlait le haut-gradé qui avait en fait lancé une enquête en secret en mobilisant un agent du Cipher Pol 6 et dont le rapport lui avait été envoyé la veille, mais avec les préparatifs du départ il n'avait pas remarqué le rapport avant.

|Je vous assure. C’est certainement une er…

-Pas un mot de plus ! Lieutenant McBernik ! Conduisez cet homme en cellule le temps que je prévienne le vice-amiral et que l’on juge son cas rapidement… Mais… Ce ne serait pas justement l’inconnue que tu viens tout juste de ramener. Désolé mademoiselle, je ne sais pas si c’est injuste, mais afin de vérifier que ce n’est pas cet escroc qui vous a fait passer en douce nous allons devoir vous maintenir sous surveillance le temps que nous contactions l’Archipel Konomi et d’autres gradés pour vérifier que tout est bien en ordre. Si ça se trouve, ce n’est même pas la première fois que ce traître fais ça…

Dans les pensées de Justinien, une idée se dessiner clairement : toutes les personnes qui avaient été présents à la base par le colonel Deustein étaient désormais des potentiels informateurs ennemis et il allait falloir procéder à une grande vérification… Bien sûr elle aurait le temps de s'exprimer, mais parviendrait-elle à convaincre le contre-amiral de ne pas l'envoyé en prison ?

Colonel Erwin Deustein, Contre-amiral Justinien

Certains des plans de la Olsen auraient pu aboutir si Justinien n’avait pas pris des mesures de son côté. En vérité, ce n’était que la seconde victime de ce qu’il comptait mettre en place. Vérifier la loyauté des différents membres suspects de la base via une enquête d’un ami constantiniste du Cipher Pol 2 serait un excellent moyen d’éliminer tous les traîtres. Un plan qu’il avait proposer uniquement à Hérail pour l’instant et dont Sonnac n’avait pas encore prit connaissance. Ecoutant en silence la défense d’« Elena McBernik » alors qu’il semblait qu’Alban était véritablement choqué par ces révélations, il finit par répondre de manière déterminé.

-Non, c’est moi qui vas contacter la direction du Cipher Pol 2 afin de m’assurer que ce que vous dites est vraie. Ce n’est pas car vous admettez avoir mentis que vous ne le faites pas encore. Ce genre de combine ne me bernera plus, déclara-t-il en se remémorant un événement où de faux aveux l’avaient entourloupé à l’époque où il était encore qu’un simple commandant. Et cette enquête est un dossier interne à cette base, il est donc normal que vous n’en sachiez rien, prétexta l’homme à l’accusation de la Olsen sachant qu’il n’avait aucunement abordé à l’oral d’où lui venait les preuves qu’il avait sortit à Erwin pour le mettre devant le fait accompli.

Rentrant dans son bureau en indiquant de le suivre à l’agente Valentine pendant qu’Alban emportait le colonel  Deustein aux cachots, il s’empara de son escargophone et composa un numéro rapidement. Une personne décrocha au bout du fil.

-J’aimerais m’entretenir avec une personne de la direction du Cipher Pol 2 afin de vérifier l’existence d’une agente.

Directeur du CP2 Mark Wente

-Ici le directeur du Cipher Pol 2, Mark Wente. En quoi puis-je vous être utile ? déclara l’homme au bout du fils après une dizaine de seconde, le temps que la personne ayant répandu à l’appel ne demande à son directeur de venir répondre sachant que l’homme surnommé « Excalibur » était impliqué fortement dans des préparatifs particuliers nécessitant sa présence constante au centre de communication de son agence.

-Oh. Euh. Bonjour. Je suis le contre-amiral Justinien affecté à la base de Loguetown à East Blue, subordonné direct du vice-amiral Hérail. J’aurais besoin d’une information. En fait, nous avons découvert une infiltrée dans notre base qui dit être sur une enquête et qui a masqué son identité pour cela. C’est l’agente Valentine. Avez-vous donc souvenir d’un dossier au sujet de trafics à Loguetown ?

-Nos agents disposent de diverses couvertures pour cacher leur vraie nom, j’aurais besoin d’entendre sa voix pour confirmer que c’est bien la personne à qui je pense.

-Donc cela est un « oui mais » ? Bon, je vous la passe.

-Si vous pouviez sortir pour que notre conversation soit privée. Vous savez que nous devons garder des secrets propres à l’agence.

-Soit…

Justinien se leva donc et quitta la pièce après avoir donné le den den mushi à Lidy. Alors que la porte se refermait, le Wente reprit la parole.

-Est-ce vous SM ?

Directeur du CP2 Mark Wente

-Vous n’avez pas la voix de SM pourtant… Enfin, ça ne m’étonne pas de vous Daniela de parvenir à faire cela. En tout cas intéressant, le choix de Valentine. C’est drôle n’empêche ce 9. Enfin, le L2T6 d’O5 est une enquête particulièrement importante à mes yeux. C’est l’opportunité de remonter le plus rapidement possible vers les cibles du dossier sur lequel vous travaillez avec MW. Ces S3E6 ne feront plus de vieux os. Je surveille donc les communications qui vienne d’East Blue et il se trouve qu’aujourd’hui l’agence à beaucoup à faire donc j’étais dans la salle pour récupérer l’appel. J’aurais aimé vous en parler plus largement, mais je n’ai pas davantage de temps à vous confier quand bien même j’aimerais savoir comment évolue votre progression au sein des cartels de Loguetown. Seule chose, ne dite surtout rien à Justinien ou à quiconque qui pourrait mettre en danger l’ensemble de notre organisation. C’est vital. Bonne chance.

Comment Lidy interprétait-elle tout cela ? Peu importe s’il s’agissait de Mark Wente ou non, il y avait là un message qui semblait urgent et que la demoiselle devait intégrer sinon il n’aurait jamais été question de « C’est vital ». Pourtant il était très important de décider qui était à l’origine de l’appel, sinon la signification du message pour être tout autre. Un vrai casse-tête dont la Olsen aurait beaucoup de mal à manipuler.  Au moins, sa paranoïa pouvait lui permettre de comprendre comment Ayme Ko était devenu comme cela. Voir des ennemis partout était le meilleur moyen d’empêcher la situation de se retourner contre nous et de faire un faux pas mortel. Avait-elle quelque chose à répondre avant qu'il ne raccroche ?

Directeur du CP2 Mark Wente

La Olsen s’était concentrée sur le code et avait réussit à saisir le gros des informations que celui-ci véhiculer. Cependant, est ce que ces lettres et chiffres étaient les seules choses qui étaient sous-entendu dans le message ? Certaines phrases ne cachaient-elles pas des détails plus profonds que la demoiselle n’avait pas repéré ? Elle pourrait de toutes manières se repasser en boucle ce qui avait été dit grâce à sa mémoire particulièrement efficace.

-Aux autres non plus, ponctua l’interlocuteur ayant la voix du directeur avant de marquer un blanc de quelques secondes. Ah au fait. DV est là et vous salut. Il a hâte que vous rentriez ! Il voudrait vous voir.

Sur ces paroles, la communication s’acheva sans laisser à Lidy l’occasion de digérer cette information ou de tenter une réponse. Qu’est ce que cela donnait comme indication supplémentaire ? À elle de comprendre où voulez en venir cette personne. En tout cas, Justinien ne revint pas dans le bureau et l’agente d’élite pourrait prendre du temps avant de quitter la pièce ou sortir dans le couloir. Il lui faudrait attendre encore quelques secondes supplémentaires avant de voir le contre-amiral descendre de l’étage supérieur.

Contre-amiral Justinien

-Bien vous êtes là. Hérail veut voir. Suivez-moi, déclara le zoan préhistorique sur un ton froid.

L’infiltrée pourrait alors grimper les marches pour découvrir le troisième étage et se dirigerait immédiatement vers le bureau du gestionnaire de tout cet océan. Bon gré mal gré, la demoiselle avait tracé son chemin et, même si cela ne s’était pas déroulé comme elle l’aurait voulu, Sonia Marilyn allait faire face à sa cible, la personne qui disposait de l’information qu’elle recherchait tant et qui n’avait laissé aucune trace ou preuve pouvant dévoiler les projets des constantinistes. Elle ne serait pas en position de force, mais en position de faiblesse face à cet homme qui tenait la suite de son destin entre ses mains. Et à ses côtés se trouvaient une personne au passé étonnant que l’agente d’élite pourrait découvrir.

Vice-amiral Hérail "Le Croisé", Contre-amirale Sayakatori Nakuyama

-Agente Valentine ? C’est ça ? Prenez-place. Il nous faut mettre au clair deux ou trois points. Je compte vous aider dans votre tâche si c’est dans mes moyens ainsi que vous laisser quitter ma base tranquillement, mais en échange, j’aurais besoin que vous effectuiez quelques choses pour moi. Vous allez enquêter sur le maire de Loguetown et vérifier qu’il ne trempe dans aucune affaire louche. Si cela est vraie, nous pourrons l’arrêtez et placer au pouvoir un constantiniste.

À ses côtés se trouvait la fameuse gradée méconnue. En vérité, on ne parlait jamais d’elle car tout ses faits d’armes et apparitions étaient censurés. En effet, Nakuyama était une bâtarde de la famille de Dragons Célestes Sayakatori. N’appréciant pas la vie à Marijoa et voulant se battre véritablement et non dans les dojos de sa famille, elle osa quitter la Terre Sainte et fut dès lors renié par les siens. Les Dragons Célestes ne voulant pas voir cette exilée jetée le déshonneur sur eux et souhaitant l’oublier complètement avaient ordonnés à ce que rien ne paraisse jamais sur elle et qu’on étouffe son nom de famille et son existence. Nakuyama tentait envers et contre tout de se forger un nom, mais, prisonnières des constantinistes, elle était privé des batailles importantes et n’avait pas le droit de vivre comme tout le monde.

Vice-amiral Hérail "Le Croisé", Contre-amirale Sayakatori Nakuyama

La Olsen avait donc découvert la vérité. Sergueï et les constantinistes préparaient dans le dos de Chairoka un assaut sans précédent, une attaque sur l’Archipel Shabaody afin de réduire à néant les groves de non-droit. Nul doute que savoir que cet assaut aurait lieu serait un avantage considérable pour les organisations hors-la-loi sur place, que ce soit pour préparer leur défense ou leur fuite. Si la Triade disposait de l’information, que ce soit avant même d’envoyer leur recrue à leur recherche ou qu’ils comptaient sur elle pour les trouver, cela irait grandement contre les intérêts et projets du constantinisme qui prenait de plus en plus de pouvoir. En tout cas, la femme au nom illustre mais qui était réduite à n’être personne depuis qu’elle avait quitté la Terre Sainte à ses côtés ainsi que Justinien auraient certainement fortement apprécié être mis au courant de la complexe tâche qui les attendaient, mais l’amiral Shinseishi avait été clair : seules les personnes essentielles doivent être mise au courant. C’était au point où même le vice-amiral Cruz, devant protéger la base, ne savait pas ce qui se préparait. Hérail était persuadé que rien ne pouvait filtrer et que l’attaque serait une surprise totale.

-Je vous fournirais une autorisation qui vous autorisera à vous déplacer comme bon vous semble en dehors des zones réservés à la Marine. Si vous devez vous y rendre, vous devrez passer par le vice-amiral Cruz ou la contre-amirale Cruz afin d’expliquer les raisons qui vous poussent à y aller. Pour le maire, il est facile à croiser dans le cadre de ses fonctions, mais en dehors du cadre officiel on ne le voit pas beaucoup. Nous avons beaucoup à faire alors si vous avez besoin de davantage de détails, soyez brefs s’il vous plait. Sinon, sortez. J’espère vous revoir dans les semaines à venir quand vous aurez abouti à des résultats concret.

La Olsen pourrait alors redescendre les escaliers et sortir de la base sous le regard assez surpris et curieux de la plupart des personnes qu’elle avait croisé dans le cadre de son « intégration » au groupe soudé de l’administration. Une fois dans la rue, elle pourrait avancer de plusieurs dizaines de mètres avant qu’une voix ne l’interpelle depuis une petite ruelle où l’on trouvait les « portes de derrière » de plusieurs boutiques. Une personne encapuchonnée lui faisait signe de venir. Si l’agente d’élite du Cipher Pol 6 acceptait de la suivre, le mystérieux personnage la conduirait jusqu’à une porte dérobée et grimperait jusqu’à l’avant dernier étage pour ouvrir une porte et révéler un appartement dans un état assez exécrable.

Directeur du Cipher Pol 6 Ayme Ko

-Nous pouvons parler sans crainte d'être écouté ici. C'est moi qui possède l'appartement et il est insonorisé en dépit de l'aspect décrépit des pièces de l'immeuble. De plus, il dispose d'un système de détection des passages de l'entrée alors si quelqu'un était venu installer des micros ou caméras je l'aurais su... Bon. Dites-moi un peu où vous en êtes dans votre mission. Je pensez à l'origine aller apporté mon soutien à Haruta, néanmoins vous êtes beaucoup plus avancé qu'elle.

Si elle voulait savoir comme il l'avait trouvé, il s'avérait que Shing Wu n'avait pas été le seul à faire surveiller la demeure de Sonia et Alban. De plus, elle pourrait voir dans son esprit qu'il envisageait très clairement que si la Olsen disposait déjà de tant d'informations c'est car elle avait véritablement rejoins la cause de leurs ennemis. Il disposait donc de tout un tas de plans pour se sauver de l'appartement au cas où Lidy profiterait de la situation pour se débarrasser de lui.

Directeur du Cipher Pol 6 Ayme Ko

Ce paranoïaque de l’extrême était extrêmement prévoyant. Personne ne savait qu’il avait quitté Enies Lobby. Officiellement il travaillait à domicile et personne ne s’en inquiétait, pensant qu’il s’agissait d’une lubie de cet homme connu comme peureux et donc quelque chose lié à son caractère craintif. En effet, c’était quelque chose qu’il faisait depuis qu’il était un simple agent : placer des mannequins très ressemblant chez lui qui apparaissaient à une pièce ou une autre aux diverses heures de la journée et où on pouvait l’apercevoir à son bureau remplir des tas de documents diverses et variés. Toute une organisation et une machinerie méticuleuse que personne ne soupçonnait et qui lui permettait de cacher les fois où il quittait l’île pour des missions particulières. Et même dans le cas où les gens parviendraient à percer ce secret, Ayme Ko disposait de 426 identités différentes avec chacune un masque en silicone qui cachait son véritable visage, qui avaient leurs papiers d’identité et tout un tas d’information détaillés. Ainsi, à chaque fois il partait sous le couvert d’un personnage imaginaire propre à chaque voyage et qui redirigeait vers des personnes autres que lui si des personnes très informés essayez de remonter les pistes jusqu’à la personne se cachant derrière tel ou tel identité. Enfin, il veillait toujours à partir en même temps que d’autres personnes dont le départ était source de pas mal d’attention afin qu’on le remarque le moins possible. Et en dépit de toutes ces mesures qui faisaient de ces déplacements de véritables mouvements de spectres, le directeur du Cipher Pol 6 disposait d’autres plans de secours et de mesure à appliquer pour brouiller toujours plus les pistes et ne jamais se faire remarquer plus que de raison. Il savait véritablement exploiter les profondeurs les plus insondables de sa paranoïa pour toujours imaginer le pire et essayer continuellement d’y remédier. Pourtant, à toutes précautions se dressaient quelques possibilités pour les effacés, tant et si bien qu’un tel esprit demeure toujours tourmenté, ne pouvant jamais trouver la sérénité, tout semblant toujours être une menace malgré tout.

-Je vois. Je crains malheureusement d’avoir deviner ce qui va se passer. J’ai réussi à apprendre que de nombreux haut-gradés constantinistes préparaient un voyage avec leurs soldats pour un lieu se trouvant vers la fin de la première partie de Grandline vu les préparatifs amorçaient. Je pense qu’ils veulent certainement mener un raid sur les zones de non-droit de l’Archipel de Shabaody pour donner leur coup final contre Chairoka. Vu comment ils ont opérés pour tuer Centes, ça me semble crédible.

En effets, en rassemblant des informations sous couvert de prendre des nouvelles des agents en mission, l’arborescence ahurissante et titanesques formant le champ des possibles avaient produit après des heures de réflexions ni plus ni moins que la bonne solution. Des minutes entières à se représenter tout ce qui pouvait arriver pour finalement découvrir cela et regrouper tout ce qu’il avait en possession pour mettre en lumière que oui cette probabilité n’était finalement pas si folle et si minime que ça, que beaucoup d’argument allait en ce sens. Un secret si bien conservé, auquel seul une trentaine de personnes dans la Marine avait accès à l’heure actuel, avait réussi par être percé par cet homme aux capacités uniques. Quelqu’un d’autre pourrait-il faire de même et deviner ce qui était en train de se préparer sans cet esprit particulier qui avait accès à toutes ces ressources et une très bonne connaissance des personnalités du constantinisme qu’il avait eu tout le temps d’étudier par peur qu’un jour ils ne se retournent contre les Cipher Pol ? Non… À part bien entendu Chairoka elle-même ou un stratège comme Sakuraba Yu qui connaissaient eux aussi cette religion depuis l’intérieur et non l’extérieur. Quelqu’un parmi la Triade ou chez la Dame Verte était-il parvenu au même résultat alors qu’ils n’avaient pas eu de raison d’autant analyser les constantinistes pendant plusieurs mois ? Cela la Olsen ne pouvait guère le savoir.

-Enfin peu importe si j’ai tort où que je me trombe d’île cible de cette attaque, une chose est sûr : les constantinistes vont lancer une opération d’une ampleur rarement atteinte en dehors des batailles de faction comme celles contre Centes ou Arias à Marineford, ou en tout cas quelque chose pas loin de ça. Si jamais tu fournis ces informations à nos ennemis et qu’ils ne le savaient pas, c’est le Constantinisme tout entier qui pourrait nous tomber dessus et l’importance de cette enquête n’aura pas à mon avis suffisamment de poids pour que l’on garde la tête sur nos épaules une fois qu’on montrera toutes les preuves et qu’ils comprendront comment cela c’est passer. Ils penseront que nous sommes des traites, déclarait le paranoïaque.

Un plan se construisit alors à une vitesse ahurissante dans l’esprit tortueux et labyrinthique de cet homme à l’intelligence plus que particulière, comme s’il parvenait à construire simultanément une vingtaine de dédales pour ensuite retirer les moins sûr et ceux en série jusqu’à trouver le parcours parfait. Cependant, sur ce coup, il n’avait pas toutes les informations et avaient besoin que Lidy lui parle de ce qu’elle savait.

-Lorsque vous avez discutez avec lui à l’escargophone après la tentative de meurtre pour prouver votre loyauté, vous lui avez dit que vous êtes une informatrice et il vous a directement envoyé à Loguetown sans même chercher à contacter ses confrères pour savoir ce qu’il pouvait mettre en place pour tester votre efficacité sur le sujet. Soit en fait ils ne disposent pas de l’information et il a directement créé ce test en mission de la dernière chance pour découvrir les plans des constantinistes, soient ils sont parvenus à découvrir la vérité et veulent que vous échouiez. Les deux cas peuvent avoir une solution arbitraire commune : vous délivrez une fausse solution que nous aurons construit de toutes pièces à partir des documents que vous avez pu apercevoir dans la base en disant que c’est la chose la plus logique que vous avez pu tirer de tout ce qui était à votre disposition en dépit du dispositif placé par Hérail pour le cacher. Dans le pire des cas, nous aurons jusqu’au moment de cette attaque pour terminer votre infiltration et que vous récupériez le maximum d’informations possibles. Vu votre efficacité jusqu’à maintenant, je me dis que c’est envisageable et je suis prêt à ce que nous avancions avec moins de preuves concrètes pendant cette période afin d’être le plus rapide possible. Vu que le trajet de Loguetown à la fin de la première partie de Grandline prend un certain temps, il y a largement de quoi retourner à Alabasta rencontrer à nouveau votre contact dans l’organisation. Il faut saisir cette chance. Comme il l’a dit, vous pourriez servir à plusieurs branches et vu l’intérêt qu’il vous porte et tout ce qui été mise en œuvre pour vous tester, de grands espoirs sont placé en vous et le supérieur de votre contact souhaiterait peut-être vous rencontrer pour collaborer avec vous ou vous charger d’une mission nécessitant les compétences à la fois dans les trafics et dans le milieu de l’information. Est-ce qu’avec tout ce que vous savez, cela pourrait concorder et marcherait selon vous ?

Suivre la pensée excessivement détaillé du directeur était certainement un véritable calvaire, mais dans cette prise de parole, il espérait avoir été suffisamment clair et que Lidy lui donne son avis sur la meilleure possibilité de plan qui était sortit de son esprit en une trentaine de seconde.

Directeur du Cipher Pol 6 Ayme Ko

Le directeur de l’agence ferma les yeux tout en écoutant les paroles de la Olsen, comme il le faisait parfois en discutant avec Haruta, qu’il avait d’ailleurs aidé à distance deux jours auparavant dans leurs propres investigations sur la Triade qui avançaient plus lentement que le côté Lidy. Son cerveau fulminait, prenant des embranchements, s’étendant en de multiples scénarios, des centaines, peut-être même des milliers. L’évocation d’Himitsu Shima fit un bang dans sa tête. Toute une partie de l’arbre s’écroula, ne laissant subsister qu’un branchage d’où s’étendit un nouvel arbre.

-Vous être entrer dans le bureau d’Hérail et vous êtes parvenu à apercevoir un détail, un détail qui pour tous serait inaccessible mais qui vous a mis sur la piste. Dans sa poubelle se trouvait une facture, un ticket de caisse. Vous êtes parvenu à vous approcher suffisamment pour voir qu’il s’agissait d’une bijouterie où il a commandé l’éternal pose… Non se serait trop facilement vérifiable pour eux en allant investiguer et torturer la bijouterie que l’on indiquerait, se reprit-il. … Le coup des affiches seraient trop gros avec les précautions prises, mais il faudrait également évoquer un type de document qu’il emporterait et resterait avec lui… Quelque chose dans lequel il y a un indice mais rien d’évident… Une forme ! Pour préparer un plan de bataille, il faut appréhender les lieux. Il avait un carnet et il l’a refermé quelques instants après que vous vous soyez présentés devant lui mais vous avez vu la forme d’une île. Hors… Dans le cadre de vos affaires pour Némésis avec Alban vous vous êtes déjà rendu à Himitsu Shima afin de traiter de vente d’armes avec un lieutenant de Konan qui voulait profiter d’être en terrain familier pour vous intimider et être en position de force dans les négociations. Vous avez ainsi reconnu des éléments particuliers sur la forme de l’île car cette visite vous à marquer et vous avez dû fuir l’île car le lieutenant de Konan s’est emparé de votre marchandise et à essayer de vous tuer par la suite. Par conséquent, vous avez découvert qu’ils comptaient s’attaquer à Himitsu Shima pour faire tomber Konan avec les forces de la Marine coalisé, ce qui colle avec le fait que des officiers ont discuter non loin de vous qu’ils se rendaient sur Grandline et que vous n’avez eu qu’à tendre l’oreille pour les écouter chercher à deviner ce qu’ils allaient faire. Vous leur conjecturez alors que galvaniser par leur victoire sur Centes, ces religieux comptent poursuivre leur croisade en s’attaquant à la Mafia.

L’homme avait traversé de nombreuses possibilités ainsi que leurs vraisemblance et les pistes que pouvaient emprunté la Triade pour essayer de vérifier l’information : ici, on ne pouvait compter que sur sa bonne foi, à moins qu’une autre personne puisse apercevoir le carnet imaginaire.

-Oui, vous êtes assurément sur écoute et je me demande s’ils ne sont pas tellement performant dans leur système escargophonique qu’ils parviendraient à passer outre un escargophone blanc ou intercepter des communications destinés à d’autres numéros. Nous ne connaissons toujours par leur véritable ressource, tout peu encore être possible alors il faut prendre les plus grandes précautions du monde constamment… D’ailleurs, quand nous quitterons cet immeuble, je vais partir avant vous en faisant mine de continuer la vie normale de voyageur que j’ai entretenu depuis mon arrivée et vous devriez certainement faire comme-ci vous continuez ce que vous faisiez en attendant qu’ils vous contactent pour savoir où vous en êtes. Je partirais dès ce soir, peu avant la flotte. S’ils vous posent des questions sur moi vous n’aurez qu’à leur dire que je suis un de membre de votre réseau d’informateur au service de Némésis et que vous m’avez fait parvenir un message pour me faire venir à Loguetown et que vous m’avez chargé suite à tout ceci de précéder plus ou moins Hérail afin de s’assurer que c’est bien vers là qu’ils se rendent car on n’est jamais trop prudent sur des sujets sensibles. Ainsi, je suis sensé pouvoir vous informer s’ils changent de cap et suivre la situation en temps réel. En vérité, je transférerais cette tâche et l’identité d’Arnold Loudbrick à un autre agent qui saura qu’il doit surveiller et vous appelez pour vous tenir informer de l’évolution des déplacements. Je me rendrais à Nanohana où je serai le seul serveur en terrasse à un restaurant non loin du port : Aux Poissons du Désert. Lorsque vous aurez rencontrer le propriétaire du casino et devrait quitter l’île dans le cas où vous devriez l’accompagner, prenez pour excuse que vous devez aller aux toilettes et vener demander chez ce restaurant où sont les leurs. Nous profiterons de ce bref instant pour que vous m’informez du nom de votre destination, soit par un murmure soit en préparant votre coup si vous avez de quoi le faire. Je prendrai une autre identité pour m’y rendre également et préparer un plan de secours au cas où vous ayez des problèmes. Nous pourrons nous y recroiser là-bas si tout se passe bien, je m’occuperais de vous retrouver comme je l’ai fais aujourd’hui, ne vous inquiétez pas pour ça.

Est-ce que cette proposition allait à la demoiselle ?