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Dim 1 Nov - 19:42
Avançons bon gré mal gré pour arriver sur la fin !
Le retour à Toroa fut des plus extravagants et la rencontre avec son fils de Cid Gratz avait su donner du baume au coeur à l'ouvrage de l'ancêtre. Ce dernier avait tout préparé pour obtenir le maximum d'hommes compétents : l'université de Toroa pourrait maintenant faire office de réserve de luxe pour les hommes du contre-amiral mais il fallait surtout compter sur ses plus fidèles lieutenants pour ce recrutement qui s'avérait déjà "hors norme".
Ipere était navigateur depuis toujours et avait été une véritable plaie pour Toroa depuis plusieurs années. Sur le papier, il s’agissait pourtant d’une pointure et sans conteste l’un des meilleurs de sa génération… de sa « vieille » génération de toute évidence. Agé de soixante-treize ans, le vieillard connaissait beaucoup des cartes et différentes méthodes de navigation. Il avait écumé bon nombre des mers et était certainement à la retraite depuis longtemps. Malheureusement, sa maladie fut pour lui un véritable handicap pour sa profession : Narcoleptique depuis son plus jeune âge, Ipere était incapable de garder un cap bien longtemps ou de faire face à des intempéries sans que quelqu’un ne vienne le réveiller.
Généralement, c’était son ami de toujours qui se chargeait de le faire. Agé de soixante-huit ans, Clepe était quant à lui lieutenant vigie. Lui aussi totalement délaissé par les différents responsables, il fut bien vite remisé au placard à l'époque par Hornigold avant de finalement lui trouver l’affectation miracle pour le compost avec le contre-amiral Gratz. Le lieutenant Tomane avait la réputation d’un grand voleur, il était particulièrement agile pour son âge et savait passer inaperçu… son seul problème était qu’il volait la plupart du temps des objets improbables. Bon nombre de ses collègues étaient désabusés lorsqu’ils ne remettaient pas la main sur une simple fourchette ou sur un bout de bois qui aurait permis de réparer un navire. En réalité, le vieil homme n’avait qu’une seule obsession en tête : voler le bien le plus précieux qui soit, le pouvoir d’Ipere Palnore. Bien qu’on ait toujours tenté de le raisonner en expliquant que la narcolepsie n’était pas le résultat d’une transformation en super-héros, Clepe restait toujours autant attiré par son collègue. Sa seule phrase retentissait en boucle dans les couloirs de la base marine : « Ceci est un pouvoir de grande valeur » !
_______________
Nils arriva avec pas mal d’avance sur l’heure initiale du rendez-vous. Pressé de commencer sa propre aventure et quête pour retrouver l’ensemble de sa famille, il commença sa halte à la taverne qui avait été décidé comme point de ralliement dans un petit village en bord de mer. Les tests d’entrée pour l’équipage du Compost se feraient ainsi en nature et dans la bonne humeur. Sans doute Nils cherchait-il également un moyen de recomposer une famille suite à toutes les épreuves qu’il avait dû passer en se retrouvant finalement aussi seul avec Ginny.
Quoiqu’il puisse en être, le vieillard avançait d’un pas décidé de bon matin en direction de cette petite taverne. Traversant les champs qu’il effleurait du bout de son bâton tout en marchant le plus droit possible, il arriva finalement devant la petite bâtisse. Afin d’impressionner la galerie et montrer ainsi qui serait le véritable gradé, il avait revêtu le manteau qu’on lui avait donné bien qu’il n’en connaissait aucunement la signification. Entrant, le manteau au vent et le bâton également, le vieillard s’adressa alors au tenancier pour lui expliquer la situation. La marine était généralement bien vue dans ce genre de petite bourgade dans la mesure où elle consommait généralement bien. Le vieil homme continua ainsi son récit pour expliquer ce qui allait se jouer ici dans quelques instants. L’arrivée des comparses et les débuts de recrutement le lendemain. Beaucoup d’hommes allaient bientôt consommer dans ce petit bar qui faisait aussi auberge mais pour ce faire, il était maintenant nécessaire pour lui d’offrir son aide pour le bon déroulement de la suite des évènements.
Les deux lieutenants arrivèrent finalement en début d’après-midi et un véritable coup de foudre opéra entre les trois individus. N’ayant toujours eu que faire des grades dans la marine, c’est d’égal à égal que ces derniers entamèrent les conversations… et les hostilités à l’égard du patron qui se vit servir de nombreuses bières aux ténors de la marine. Ce dernier assistait d’ailleurs à une scène des plus surréalistes : les trois ancêtres, devenus des piliers de bar en l’espace de quelques heures, étaient devenus capables de suivre trois conversations en même temps, des récits de vies en continu des trois personnes… qui remontaient au commencement de toute chose. Un véritable cercle de vide s’était alors formé autour des trois protagonistes : tous les clients ne cherchaient plus qu’à esquiver la zone. Un véritable no-man’s land s’était alors installé… ce qui n’était pas vraiment pour plaire au responsable de la taverne qui commençait à regretter amèrement son accord.
La rencontre fut marquée par quelques moments forts comme le vol de quelques verres par Clepe ou la chute à plusieurs reprises d’Ipere mais quelques paroles particulièrement profondes furent échangées dans le cadre de cette entrevue.
Quel serait votre plus grande qualité ?
Régional ?
Ouai c’est pas faux…
National alors ?
La discussion continua un bon quart d’heure encore avant que Clepe n’y mette finalement fin en s’écriant à table comme s’il avait eu une révélation.
COUILLERE ! Ceci est de grande valeur…
Attrapant la cuillère de bois qui se tenait devant lui, il la rangea d’un geste expert sous son manteau tout en jetant des regards furtifs dans toutes les directions… pendant ce temps, Ipere faisait une nouvelle chute.
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La nuit fut des plus courtes pour les trois comparses : ayant discuté la plupart du temps de cette dernière, ils eurent du mal à se lever et à se mettre à la tâche. Le tenancier fit également mine de pas les voir afin de rester en retrait pour éviter une quelconque perte. Le recrutement commencerait en fin de matinée et il fallait déjà se hâter de préparer.
Deux guérites virent alors le jour juste devant la taverne. Obstruant le passage, ces dernières constitueraient comme une sorte de péage de contrôle pour tous les postulants. Des questions générales seraient posées par Nils avant que, si les réponses étaient bonnes, les postulants aillent en guérite numéro deux ou trois. Seul un paravent séparait en réalité les trois énergumènes, tous étaient donc susceptibles d’entendre ce que les uns et les autre disaient.
Les premiers arrivants furent finalement à attendre et la matinée était en train de se terminer. Ce fut finalement Nils qui vint, suivi de ses deux associés, pour expliquer la marche à suivre.
Seuls les meilleurs seront acceptés. Les meilleurs iront dans la taverne tandis que les autres devront ressortir pour pleurer leur maman et attendre ainsi le verdict final au dehors ! Vous attendrez ici ! En file indienne ou à la queue leu leu.
Un jeune impudent vint alors à s’exprimer sans même avoir pensé une seconde à mal.
- Mais c’est pas la même chose ?
Soudainement Ipère monta dans les tours tout en faisant voleter dans son dos son manteau de lieutenant.
ON A DIT QUEU LEU LEU OU FILE INDIENNE ET C’EST MARRE !
Le pauvre ne comprit pas et l’assemblée se tut alors pour laisser le colonel en charge du recrutement s’exprimer.
On va vous poser une série de question. Beaucoup d’entre vous échoueront. Nous ne voulons que les meilleurs… bonne chance !
Se retournant, le colonel accompagné de ses deux lieutenants entrèrent alors dans leurs guérites de fortune pendant que les nouveaux arrivants, venus des quatre coins des blues, commencèrent à prendre place en file indienne… ou à la queue leu leu… bientôt, les premiers pleurs retentiraient alors que certains quitteraient les guérites, non pas en direction de la taverne, mais bien dans le sens inverse.
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Viktor Rosenbaum
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Dim 1 Nov - 21:40
Avançons bon gré mal gré pour arriver sur la fin
Cheri, ne pensez vous donc pas qu'il serait préferable d'avoir des roses noires pour cette réception?
Hein?
Le cliquetis-clac de machinerie remplis mes oreilles alors que le confort chalereux de ma demeure m'envahit. Ah, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression d'avoir passé des mois en mer. Certainement qu'un mauvais cauchemar. Oui. Un cauchemar avec de drôles de personnages. Ha! J'en ris bien alors que je réajuste mon noeud papillion. Ah, cela devrait être une soirée exceptionelle. J'ai invité chez-moi, en effet, des amis mais aussi grâce à des connections: des individus importants de la Marine Gouvernementale! Allons, c'est une occasion en or de reconstruire ma carrière et reprendre ma place légitime dans la sociétée, pour moi et pour les enfants...
Est-ce que le dinner est prêt?
Une domestique s'abaisse avant de répondre.
Vôtre Excellence, nous avons assez d'entrées, soupers et desserts pour satifsaire 32 personnes, comme prévu.
Parfait. Allez donc dire aux serviteurs de se préparer à recevoir nos invités. Je m'en vais... prendre mon temps.
Je finis ma phrase en regardant ma femme dans ses yeux. Elle me retourne une expression inhabituelle, comme si je me comportais étrangement. Je l'attrape en passant mon bras droit derrière elle et la serrant contre moi. Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression de l'avoir pas vue depuis des lustres et que mes désirs sont incontrôllables. Je veux l'avoir contre moi, l'embrasser, l'aimer tendrement.
Viktor, enfin, je suis flattée mais pense aux invités et aux enfants!
Ils peuvent attendre encore un peu.
Je l'embrasse, goutant de ses lèvres. Elle se laisse emporter avant de se détacher avec un petit rire mignon qui ne peut que me séduire.
Allons, allons... Ils vont arriver.
Le son d'une petite cloche retentit à côté de la porte.
Les voilà donc! Allons les réceptioner comme il se doit.
Je me sens frustré. Ah je maudis le jour où j'ai imaginé cette invention diabolique qui me prévient de l'arrivée de personnes dans la maisonnée! Mais bon, il est temps de montrer tout mon charme. Je tends une main à ma Julia qui l'empoigne avec l'excellent tact d'une fille de la haute sociétée. Je commence à descendre les escaliers en tandem avec elle alors que des individus de tailles différentes sont dans l'entrée, trempés par la pluie.
Ha ha! Soyez le bienvenus amis!
Je passe serrer la main à d'anciens collègues et connaissances de tous les domaines.
Monsieur le Duke et la Duchesse, cela faisait bien longtemps... Comment s'est passé vôtre séjour dans le Grand Line?
Oh merveilleux! C'est simplement si charmant de voir ces territoires si primitifs et ces rustiques qui travaillent sur les rafiots. Simplement dépaysant!
Oui...Oui...Dépaysant...
Quelquechose en moi me donne envie de fortement être en désaccord... Pourtant je me suis jamais aventuré hors d'ici... Qu'est-ce qui me prends?
Mais permettez moi de vous présenter un vieil ami que j'ai eu l'honneur de rencontrer il y a très longtemps sur une ile bien étrange. C'est un grand homme, un Contre-Amiral de la Marine.
Le duc pointe par sa paume ouverte une figure imposante dont le visage restait caché par l'ombre et l'énorme manteau qui le recouvrait. Je m'approche, un peu intimidé, pour lui serrer la main. Une grosse main vieillie avec quelques cicatrices et taches brunes, témoignant de beaucoup de vécu. Décidément, un homme sage à en juger par sa poigne de fer. Soudain il commence à parler, sortant une voix rauque reconnaissable entre mille.
De mon temps Jeunôt, on bouffait du savon avec de la mayonaisse. Ah là là, comme la nouvelle génération respecte rien!
Un visage apparait enfin, celui de ce maudit Amiral à la con, son sourire allant d'oreille en oreille. Je deviens horrifié et essaye de dégager ma main de la sienne, paniquant toujours plus.
Lâchez-moi sale schnoc!
Naméoh, j'me souviens dans le temps quand on mâchait de l'herbe pour en faire des panniers d'osier.
Je regarde autours de moi, c'est l'auberge. Je retombe dans mon lit d'un grand coup, le soleil frappant mon visage. Bon sang ça faisait tellement de temps depuis mon dernier vrai lit que j'ai tout de suite été emporté par Morphée dans les terres des cauchemars... Maudit soit cet équipage de merde! Maudit soit ce séjour étendu que trop longtemps sur les iles du Gouvernement! Je veux rentrer à Mariejoie!
Ces sauvages sont pires que les chèvres du voisin.
Les chèvres du voisin...
J'arrive toujours pas à croire qu'on puisse tolérer des bestiaux dans un établissement comme celui-ci. Je vais sortir d'ici qu'il va encore y avoir du foin partout sur le sol accompagné de...de... de ces sales petites pestes et leurs réjections attroces! L'odeur s'accroche à tout en plus! J'ai dû relaver 5 fois mes habits! 5 fois! J'en hurle entre mes mains pour extérioriser tout ça.
Je soupire doucement, commençant à me lever.
C'est pas aujourd'hui que le vieux recrute? Ah si, on dirait... Il serait hors de mon rang que d'aller m'impliquer dans ce processus. Je suis noble mais je ne suis pas soldat, ce serait rejeté immédiatement. Mais....
Mais rien ne m'empêche de ne pas assister à cette comédie que sera le recrutement du Compost. Ceux qui seront rejetés... et bien je ne peux que les envier pour leur sort.
M'habillant rapidement, j'enfile ma veste et je prends ma canne et mon haut de forme. Je suis un noble et un en plus de la plus merveilleuse des villes: la Capitale; Mariejoie. Je suis digne de tout le respect qu'il se doit dans le monde. Je me met face à ma porte, inspirant un bon coup avant de m'avancer dans le cauchemar qu'est d'être face à face avec une de ces viles créatures blanches qui me regarde de ses yeux vides et noirs absorbant vôtre âme. Il mache du foin avant de déclarer en défiance "Baaahaaa".
Et bien "Bahhaa" toi-même, sale chose.
Je commence à le contourner qu'il bouge pour me bloquer en avançant. Je me dis que ça doit faire partie de sa cervelle stupide et fait un pas de côté. Cependant la peste me suit pour encore une fois enfreindre mon chemin. Le processus se répète deux ou trois fois avant que je commence à être suffisament irrité et je pointe ma cane, menaçant la créature.
C'est que tu veux jouer petite chose! Alors jouons à "qui peut éviter le bâton"!
Je m'apprette à frapper la chèvre que son propriétaire arrive soudain.
Ah non mais 'sieur, pouvez pas faire ça à R.A.M!
Cette CHEVRE bloque mon chemin constament!
Alors que je me justifie, je suis certain d'appercevoir la créature tirer la langue.
Là, vous avez vu! Elle se moque de moi!
'Sieur, calmaivou! Rodriguez Amantia Margueritte ne feré jamès quelquecheause come sa! Alonns, petite Rodriguez Amantia Margueritte, léce le maichan sieur passé.
Faisant une petite réverance, la vilaine bestiole recule hors de mon chemin.
Voyé, il fot parlé doussement avec èl.
Je... vois...
Il repart, la chèvre le regardant partir avant de se retourner vers moi.
Tu as peut-être remporté cette bataille, mais sache que tu ne gagnera pas la guerre... Tu serras mon dinner un jour.
Je range ma canne sur mon épaule et je poursuis mon chemin pour retrouver en bas déjà des personnes se réjouissant d'avoir rejoint un "équipage". Je sens qu'ils vont vite regretter ces pensées.
Pourtant malgrès toute cette activitée, je ne vois aucun signe du Gratz... ou aucun des autres fossiles par ailleurs... Où se sont ils planqués? Déhors? Possible, il n'y a pas assez de monde ici. En fait, il y a même trop de personnes du troisième age, certains semblant à deux point de mou... C'est moi ou il y en a un qui vient de faire une crise cardiaque et de passer? Mais! Bon sang ça c'est définitivement une oeuvre Gratzienne et orchestré avec ses lieutenants!
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Mar 3 Nov - 21:49
Solo
Passant de Doerena à Taxes Island, Erwin et son équipage tentent de ne pas se faire voir. Ils prévoient de repartir le plus vite possible... Enfin, si tout se déroule sans accroches.
Avançons pour arriver sur la fin.
Le Colonel ouvrit ses yeux bleus sur le plafond de sa cabine ballotant. Il passa une main sur ses draps mouillés de transpiration, jusqu’à atteindre une peau douce et agréable au toucher. Ses mains attirèrent le corps de la personne qui se trouvait à ses côtés, et qu’il enlaça comme on enlace son amant. Ses lèvres vinrent toucher la peau de son compagnon de chambré, tandis que ce dernier semblait encore piégé dans les bras de Morphée. Il s’amusa un instant, passant ses doigts sur son corps parfaitement dessiné, un sourire sur les lèvres tandis qu’il murmurait d’une voix malicieuse :
- Tu as perdu du poids dans la nuit, Jeff ? - Ah ! Répondit une voix inhabituelle.
Il écarquilla les yeux, et soudain un hurlement lui décrocha la mâchoire tandis qu’il sautait du lit avec une violence incommensurable. Il alla s’écraser un mètre plus loin contre son armoire, attrapant au passage un tee-shirt pour se cacher l’entrejambe. Ses paupières durent cligner plusieurs fois avant qu’il ne comprenne qui se trouvait devant lui : c’était « Erwin », un jeune garçon autiste qu’ils avaient recruté sur North Blue. Il avait un corps très bien entraîné, et semblait encore ensommeillé, se tenant d’un seul bras dans une position provocatrice, lascive… Mais pas du tout attirante pour celui qui entamait d’ici quelques jours sa quarantième année.
La cabine s’ouvrit alors en trombe, offrant à la vue d’une partie de l’équipage une vue de la scène qui était particulièrement choquante, et dérangeante. Des bruits commencèrent dès cet instant à s’’étendre dans les rangs du navire, et quelques heures plus tard, à leur arrivée sur Toroa, des agents du Cipher Pol attendaient de pied ferme le Colonel qui disait d’une voix forte : « Je vous jure que j’ai rien fait ! Je suis innocent ! ».
Et c’est ainsi qu’une fois encore, une catastrophe se produisit autour d’un Erwin inconscient des problèmes qu’il attirait. Yoann, un photographe indépendant qui avait infiltré les rangs de la marine pour suivre celui qu’il admirait secrètement, s’était contenté de débarquer au même moment en faisant mine de ne rien savoir, alors même que toutes les preuves dans son appareil prouvaient que le Colonel n’était responsable de rien.
- Et donc, à présent, déclara le Lieutenant Barbidou, qui était le second plus haut gradé du navire. Nous allons devoir prendre le chemin vers les quartiers de… Quelqu’un a vu où est passé Erwin ?
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Une chèvre était passée à proximité du port, et avait capté l’attention de l’adolescent qui s’était mis à la poursuivre. Il avait ainsi continué sa route vers une taverne où des sortes de cabanes avaient été montées, ce qui ne l’intéressait pas le moins du monde. Il était cependant devant, jouant à poursuivre le pauvre animal, et faisant en sorte de ne jamais la rattraper. Les bêlements incessants s’entendaient donc d’un peu partout à côté de la taverne.
- Laissez ma pauv’ chèv’ tranquillou ! Hurlait l’homme qui courrait après le garçon qui courrait après la chèvre.
Des cris d’animaux et des « Ah » venaient donc se lier aux cliquetis d’appareil photo, ainsi qu’aux pleurs de ceux qui sortaient des guérites. Que pouvait-il bien se passer dans cette auberge ?
Erwin
Nils Gratz
Pépé Péteux
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Sam 7 Nov - 10:42
Avançons bon gré mal gré pour arriver sur la fin !
Les bruits de chèvre vinrent finalement aux oreilles de quelques futures recrues qui assistaient aux entretiens. Bientôt, leurs regards seraient irrémédiablement attirés vers l’origine des cris offrant alors une vision d’horreur pour certains.
Accepté ! Et oui : Clepe venait d’accepter une simple chèvre à passer à la seconde étape de la sélection après qu’elle était entrée dans une cahute des plus rudimentaires. Le regard des quelques marines volontaires serait alors des plus éloquent tandis qu’un autre venait d’être refusé auprès d’Ipère qui s’était simplement endormi pendant l’entretien.
Nils supervisait simplement les opérations tandis que Mama était elle à la taverne dans l’objectif de préparer la nourriture pour les nouvelles recrues. Le Contre-amiral verrait alors de nombreuses personnes passer et entrer au sein de la taverne. En effet, si les personnes acceptées avaient été dirigées ici, de nombreux garnements auraient simplement pu choisir de se rendre ici : rien n’était gardé et le tavernier comptait bien rentabiliser cette journée au maximum, ce qui n’était pas pour déplaire au vieillard qui constatait avec joie que de nombreux hommes allaient sans doute être des perles pour son équipage.
Le Gratz profiterait alors de quelques minutes pour se rassoir et profiter du spectacle : bientôt débuteraient des ateliers pour savoir quelle serait l’affectation de ses hommes et il avait déjà plein d’idées : un atelier camouflage, un atelier combat, un atelier soin, un atelier soupe, un atelier sieste… il ne manquait pas d’imagination pour savoir comment utiliser ses hommes au mieux. Néanmoins, ses deux lieutenants étaient encore au travail pour recruter la crème de la crème, nul doute là-dessus.
Dans la cahute de Palnore, un énième participant entrerait alors pour passer les tests très ardus du professeur. Sortant une nouvelle fiche de coordonnées, le vieil homme s’assoupirait une seconde entre deux questions, comme à son habitude.
Nom, prénom, signe astrologique, taille de chaussure, circonférence de la cuillère fétiche ? Les questions étaient d’une évidence sans nom mais il fallait bien au moins ces informations pour être le plus efficient possible par la suite. Palnore en était certain et son questionnaire restait l’un des plus ardus : le plus difficile restait toujours la question fatidique et finale. Plissant les yeux, le vieil homme se triturerait la barbe avec un style à la père Fourras comme pour intimider le candidat.
Si les plaques de plâtre sont péremptoires par rapport au sol et que le fenouil est contendant, comment affronter un pirate dénué du moindre sens des valeurs ? Immédiatement, l’évaluateur retournerait sur sa feuille pour y écrire toutes les réponses… et sans doute s’endormir en même temps…
De son côté, le Tomane avait l’œil affuté et il demandait une sorte de péage pour espérer passer ses tests : pour lui, un candidat devait pouvoir déterminer quelque chose de valeur d’un simple regard et l’offrande, qui serait bien sûr récupérée plus tard par le candidat, représentait toute la valeur d’un individu. Ainsi, un grand plateau était déposé devant la table. C’était ici que la chèvre avait trouvé son acceptation en laissant Clepe la traire quelques minutes au-dessus du ramequin : cette dernière avait sans doute un pis d’une grande valeur et il avait tenté de s’en emparer sans succès…
Au suivant ! Le prochain qui entrerait aurait donc la possibilité de voir le plateau creux un peu humide. D’un simple geste, il inviterait alors le candidat à y déposer l’objet de son choix… l’épreuve la plus simple ou presque !
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Viktor Rosenbaum
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Lun 9 Nov - 21:36
Avançons bon gré mal gré pour arriver sur la fin
Je commence à sentir la moutarde qui me monte au nez. Comment donc est-ce possible qu'après avoir pu enfin perdre quelques incompétents sur le bord de la mort, cet imbécile puisse se convaincre d'en prendre plus de la même trempe?! Que? Je? Non! Bon sang non! Plustôt mourrir que de laisser ainsi mon seul service de transport se tirer une balle dans le pied ainsi!
Avec détermination je vais à pas rapides vers la porte de l'auberge, l'ouvrant pour tomber sur... Ma parole!
Une autre chèvre!
Et... Bon sang, par tous les diables de toutes les mers! Ne me dites pas que c'est une marque de rang de soldat qu'on a mis sur cette bestiole! Ma parole! Ils sont fous! Définitivement fous! A...Asss...Assigner le rôle de soldat.... à une CHEVRE?!
Contre-Amiral Gratz! Ce recrutement n'est pas sérieux?! Des.... Des individus du troisième... plustôt devrais-je dire du quatrième âge... et des chèvres? Comment-donc pensez vous pouvoir composer un équipage fonctionnel? Nous perdrons la moitiée des effectifs avant même de lever l'ancre!
Je m'agite, pointant un des vieux devant le stand du fosile avec ma canne. Le simple fait d'avoir effleurer cet autre abomination de la vieillesse semble avoir suffi à lui briser les os et tordre le bras dans l'autre sens. Une vision horrifiante se dresse alors devant moi alors que la victime tourne sa tête doucement, soupire et repars dans un mouvement presque surréel chez-lui.
V...Vous avez vu?! Ces gens là sont pas résistants!
Je regarde dans la queue et saisit violement un individu jeune de façon aléatoire, le tirant par le bras malgrès ses protestations. Je l'ammène devant le Gratz et lâche le jeune homme.
Regardez ça, c'est de la chair fraiche. Il est énergique, maléable, facile à former. Il n'est pas têtu et ancré dans des idées comme ces autres!
J'étire les lèvres du jeune pour former un sourire, montrant l'élasticitée de sa peau. Je remonte sa manche pour montrer à mon inconviennant un bras faible, mais avec un peu plus de chair que ses vieillards avant de frotter les cheveux du jeune homme, le décoiffant complétement.
Pensez à un mélange plus harmonieux! Je ne nierai pas l'expérience de votre équipage ancêstral, mais si il n'y a pas de nouveau sang pour s'imprégner de leurs connaissances, cette... "sagesse"... sera perdu à jamais! Pensez-y! Voulez vous donc que l'esprit grandiose du Compost et du grand Nils Gratz déperisse avec votre génération en cendres? Un simple murmure comme ces espèces de glyphes incompéhensibles qu'on retrouve? Qu'est-ce donc que les glyphes et ces ruines sur qui tout le monde s'obsède? Des vieux qui n'ont pas passé la connaissance à la génération suivante voilà quoi!
Ils l'ont gardé, avares comme-ils le sont! Préférant les leurs, la "bonne vielle", et ainsi condamnant leur peuple!
Je me retourne vers le jeune qui doit certainement rien comprendre à ce qu'il se passe.
Et toi gamin? Tu cherches l'aventure? Tu cherches à devenir mieux que ce que tu est actuellement?
Je pose ces questions de façon authoritaire tout en soulevant le menton du jeune homme avec la poignée de ma canne.
Quel est ton nom, gamin?
Euh.....Euh.......
"Euh Euh"? C'est un nom stupide! Tu ferais la rirée de Mariejoie. Quoique, ils seraient fascinés de voir un sauvageron dans ton genre, ça ferait très.... hmmm... exotique? Un peu comme regarder un animal curieux.
Chon.... Denis...
Je pause, d'abord examinant le nom de l'individu. Denis.... Chon... Mais....
Tu te fous de moi gamin?
Euh... Non! Non! Non! C'est mon Nom!
Je suis un Marquis, entends-tu? Marquis Rosenbaum! Je suis un noble de Mariejoie, la capitale, tu sais ce que ça veut dire gamin? Mon authoritée est bien, bien plus haute que le moindre petit con qui se croit malin en ces provinces barbares...
Sioplais m'sieur le Marquis! J'le jure! C'est bien mon nom! Je suis Denis Chon!
Je grogne un peu, me retennant de frapper à saigner cet enfant que je suis certain se fout de moi. Je suis visiblement frustré, agacé et prêt à faire violence.
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Lun 9 Nov - 22:33
Solo
Passant de Doerena à Taxes Island, Erwin et son équipage tentent de ne pas se faire voir. Ils prévoient de repartir le plus vite possible... Enfin, si tout se déroule sans accroches.
Avançons pour arriver sur la fin.
Pour qu’Erwin ait quelque chose à présenter, il aurait fallu qu’il comprenne le sens de l’épreuve. Or, il venait de courir après une chèvre pendant une dizaine de minutes, interminables pour le berger qui pleurait presque en continuant son épopée. Il rattrapa enfin sa chèvre quand le regard d’Erwin fut attiré par une jeune femme en pleurs qui sortit d’une des guérites, hurlant avec un ton infâme et surtout la plus mauvaise foi du monde, sûrement héritée de son oncle au quatrième décan de sa mère :
- Plus jamais ! Je n’ai jamais été aussi humiliée de ma vie !
Elle semblait faire une scène, tentant de faire entendre une voix qui ne trouverait de toute façon pas d’oreille. Certains jeunes étaient présents, mais la plupart des participants devaient avoir dépassé la soixantaine. Des vieux en mal d’aventure, sûrement. Ils devaient porter un sonotone pour être embauché. Erwin s’approcha de la demoiselle, et lui tapota l’épaule d’un air conciliant. Il la rassurait, comme on apprend à rassurer quelqu’un quand on est enfant : par le toucher. C’était presque le même rapport qu’un animal pouvait avoir avec un humain… Et elle sembla apprécier cela, se jetant dans ses bras.
Il laissa ses deux mains en l’air, ne sachant pas quoi faire. Quelque chose flottait entre son torse et celui de la jeune femme – un élément d’anatomie énorme qu’il ne connaissait pas – et elle se tourna vers lui en profitant de l’occasion. Soudain, sorti de nulle part, il éternua… sur le visage de celle qui venait de lever les yeux vers lui. Un hurlement retentissant lui transperça les oreilles, et il se détacha de la demoiselle rapidement.
Comme tous avaient le regard tourné vers l’origine du cri, il entra dans la guérite qui se trouvait proche de lui, celle du Lieutenant Tomane, et l’observa un long instant avant de dire : « Ah ! ». Le vieillard serait sûrement surpris parce qu’un instant avant, quelqu’un se trouvait ici. Erwin avait simplement pris le parti d’arriver et d’échanger sa place avec cette personne, la jetant tout bonnement hors de la tente. Celle-ci ferait un roulé-boulé sur un peu moins de cent mètres et irait s’encastrer dans une carriole de paille qui passait par ici… Heureusement pour lui !
Devant Erwin se trouvait une coupole remplie d’un liquide blanc. Où l’avait-il déjà vu ? Oh, c’était vrai ! Les céréales, le matin, étaient évidemment la réponse. Il s’agissait de quelque chose dans lequel il devait mettre des céréales. Mais puisqu’il n’en avait pas, il se contenta de sortir la bourse qu’il avait toujours sur lui, et qui contenait les économies qu’il possédait avant de partir. En valeur réelle, ces pièces valaient sûrement suffisamment cher pour acheter un château. Erwin n’en avait pas conscience, et à vrai dire ce qu’il tendit à Tomane, ce ne fut pas les pièces qu’il possédait mais bien la sacoche en cuir qu’il trimballait, pour qu’il la lui tienne et qu’il puisse commencer à boire le lait devant lui.
Si Tomane le laissait faire, Erwin boirait le lait et recracherait les pièces par terre, rotant à la fin pour signifier qu’il avait bien mangé, sans pour autant avoir décroché un seul mot depuis le début de l’entrevue. Quel besoin plus élémentaire que celui de se sustenter ? Et quel produit plus intemporel que le lait, maternel ou non ? En tout cas, cet instant scella la première rencontre entre Erwin, l’amnésique, et l’équipage du Compost… Ce qui n’était pas forcément une bonne idée.
Yoann Arthur Baltran
Dans la tente adjacente, Yoann avait rencontré un étrange vieillard qui posait des questions toutes plus énigmatiques que les autres. Ainsi, il répondit, comme tout bon journaliste qui détestait qu’on lui pose des questions parce que c’était son métier, avec toute la mauvaise volonté du monde.
- Baltran, Yoann, Grominet, 45, 3cm. En toussant.
Il ne savait s’il avait bon au test, mais s’il avait bon… Non, en réalité il s’en fichait : il infiltrerait l’équipage d’une manière ou d’une autre.
Erwin
Nils Gratz
Pépé Péteux
Messages : 2319
Race : Humain
Équipage : Le Compost
Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (644/750) Berrys: 3.989.532.000 B
Sam 14 Nov - 18:40
Avançons bon gré mal gré pour arriver sur la fin !
Les jeunes c’plus c’que c’était ! Nils haussa les épaules devant Denis Chon et le marquis. De toutes évidence, le jeune blanc bec se foutait de la gueule du monde comme pouvait l’évoquer son nom et Nils donnerait ainsi sa réplique fétiche en guise de réponse passe-partout. Il fallait dire que si les jeunes pouvaient paraitre plus intéressant pour l’équipage, il fallait bien avouer que la sagesse des vieux était à privilégier selon lui.
Et les chèvres… c’est le miracle de la vie ! Qui soupçonnerait de petits êtres sans compter le lait illimité ! Le vieil homme avait saisi Denis par les épaules comme pour lui inculquer le sens de la vie. Il était évident qu’il n’avait jamais pensé aux chèvres au premier abord mais si ses lieutenants avaient pris les devants, c’est que c’était forcément une bonne idée. Reportant son attention sur le marquis plutôt que sur le jeunot sans doute traumatisé par contre-amiral, Nils proposerait au grand Rosenbaum un deal. Lui aussi allait pouvoir bénéficier de son équipage et de son équipe, il superviserait l’adhésion des hommes au travers de la seconde étape du recrutement : les ateliers !
Supervisez-en un et prenez le commandement d’un navire. Prenez les hommes que vous estimerez juste et compétents au travers de votre atelier… tiens d’ailleurs Mama est partie faire le sien et également. En effet, finissant de donner son coup de main, Mama Ité prit le charpentier par le bras en guise de coup de main avec d’innombrables planches. Si Mama s’apprétait à organiser un atelier de boustifaille, le Kangou allait quant à lui sans doute organiser un atelier ébenisterie : des sculptures en tout genre, toutes plus inutiles les unes que les autres, un bon passe-temps selon ce dernier…
Quant à moi, je superviserai le tout. Bien sûr, c’était une excuse pour organiser lui-même son atelier. Voyant déjà le jeune Jone Snow pour un atelier combat, lui avait plutôt décidé de se la couler douce pour son atelier sieste, sans doute le plus important de tous.
PENCO ! Si le vieillard avait initialement pensé BINGO, il n’avait en réalité aucune notion de ce jeu et se trompait toujours dans la façon de faire et surtout de le dire. Ce gamin était un génie ! Il venait de trouver la cachette ultime pour empêcher quelqu’un de saisir l’objet d’un larcin. Sautant par-dessus son bureau, le vieillard manquerait alors de se gameler avant de tenter de saisir les mains de l’enfant, s’il y parvenait, alors il lancerait un regard embué, presque admiratif devant ce génie incompris.
Engagé ! Présente-toi au contre-amiral directement ! Un tel génie devrait être à ses côtés tout de suite ! Il lui indiquerait sans mal la direction de la taverne… mais sans savoir qui était le contre-amiral, le pauvre gamin aurait beaucoup de mal à deviner, malheureusement pour lui. Clepe aurait ainsi beaucoup de mal à le laisser partir et le regarderait ainsi partir, les yeux embués par la perle qu’il venait de rencontrer… l’avenir du Compost résiderait surement entre les mains du jeune homme, c’était si beau d’avoir pu rencontrer l’avenir du monde pour la première fois…
Heureusement, Clepe finirait bientôt par le détester… mais ça c’était une autre histoire…
Palnore s’était endormi pendant les réponses de Yoann. En vérité, le pauvre vieillard n’avait pas pu entendre la moindre réponse d’aucun participant tant il était épuisé par tout le travail qui l’attendait. Ainsi, une bulle de sommeil éclatant au bout de plusieurs secondes d’attente, le vieil homme viendrait à poser la question suivante, la même qui avait conduit l’ensemble des autres à la porte dans des cris de douleur.
On disait quoi déjà ? Si l’homme n’était pas capable de supporter les frasques de l’ancêtre, alors il n’était pas fait pour le Compost, c’était une certitude. Pire encore, s’il venait à lui dire qu’il s’était endormi, le vieillard entrerait très certainement dans une colère noire. Yoann devrait donc faire attention…
De leur côté, les chèvres avaient déjà commencé à prendre possession de la taverne… pour le plaisir d’un nombre incalculable d’enfants venus déguster un nouveau lait de chèvre.