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Lun 1 Juin - 20:04
Au milieu de North Blue se dressait l’île de Kasino Island. Elle était constituée principalement d’une immense montagne au climat encore plus glacial que la majorité des terres hivernales de l’océan septentrional. Néanmoins, ce mont culminait au-dessus d’un plateau que l’on devait atteindre en grimpant les falaises ou les landes pentus servant de pourtour au Pic du Point. On y trouvait principalement trois petites villes sur son littoral qui accueillaient les étrangers. Au final peu peuplée, elles disposaient cependant d’une grande quantité d’hôtel pour accueillir ceux désireux de rejoindre l’attraction principal de l’île. Néanmoins, pour rejoindre ce lieu, il fallait d’abord remonter les divers chemins jusqu’aux Chutes du Pendu, là où avait été construite la jonction la plus importante entre la montagne et les terres qui l’entourait. Sur une multitude de rochers se trouvait la Forteresse de la Fortune. Il s’agissait d’un casino directement relié à un hôtel trois étoiles où il fallait faire ses preuves avant de continuer la route vers le sommet. En effet, pour éviter d’avoir à traverser le climat presque polaire de la montagne, un grand tunnel avait été creusé dans la roche en direction du point culminant, tunnel qui partait de la Forteresse de la Fortune. Ce qui se cachait dans les hauteurs du Pic du Point n’était cependant désormais plus un secret étant donné que des gens venaient des quatre coins des Blues pour essayer de s’y rendre. Une enclave existait là-haut, enclave qui bénéficiait d’un climat extraordinairement tropical qui disposait d’une végétation propre et était alimenté en eau par les cascades issue du glacier de la montagne qui s’y réunissait pour former une rivière. Une petite cité, Kasino, y avait été battit… Peut-être peu approprié car il s’agissait en réalité d’un complexe hôtelier qui entourait un ensemble de casino dont le plus important se dressait comme une flèche au cœur de l’enclave : le Brelan Royal.
Tout ceci était bien beau, mais pour atteindre ce lieu prestigieux, qui accueillait des compétitions ainsi que régulièrement des joueurs issus de certains des meilleurs casinos du monde, il fallait donc d’abord trouver un moyen de monter là-haut. Les trois villes portuaires de Kasino Island étaient Loruthbridge, Shouldrand et Quintérum chacune avait ses particularités et ses criminels qui tentaient d’arnaquer ceux venus faire l’ascension. De plus, des groupes de pillards parcouraient les landes afin d’attaquer ceux qui arpentaient les chemins vers la Forteresse de la Fortune. Tout un écosystème criminel s’était battit sur cette terre qui tombait hors de la juridiction de la Marine depuis que l’Inquisition s’était emparée de nombreuses îles de North Blue, coupant de ce fait l’accès à Kasino Island aux mouettes. La base gouvernementale qui se dressait autrefois à Loruthbridge n’était d’ailleurs aujourd’hui plus qu’une ruine qui abritait des personnes sans domiciles fixes, les pauvres de cette contrée dont une partie non négligeable était composé de personnes ayant perdu tout leur argent dans l’un ou l’autre des casinos. En ces temps troublés, le monde revêtait ses aspects les plus cruelles et nulle nation n’échappait à cette règle sinistre. Par quel port chacun des protagonistes de cette histoire allaient arrivaient ? Se croiseraient-ils avant d’atteindre la Forteresse de la Fortune ? Est-ce que certains d’entre eux étaient venus sans même connaître l’existence de ces sociétés de jeux de luxe qui dominaient l’économie de cette île ? Il était venu l’heure de la savoir pendant que certains complotés dans les ombres.
???
-Les gars, il est temps de passer à la phase trois de notre plans. Prenez gardes à être discret.
Cachez dans les arbres non loin de la fameuse tour qui se dressait au-dessus des Chutes du Pendu, un groupe se préparer à mener une opération dont les objectifs restaient encore à être percé à jour.
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Etowaru Ryori
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Dim 7 Juin - 20:42
Double ennuis
Fauché… Je suis fauché. Bon sang que c’est déplaisant ça. Le fait de ne rien avoir pour soi, c’est vraiment une belle merde. En plus de ça, ma « chère et tendre » ne cesse de retrouver ma trace et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne lésine pas sur les moyens. Moi qui pensais que son physique ressemblant à une « ogre » l’empêcherait de prendre des navires marchands ou autre… Que de surprise quand dernièrement elle a débarqué d’un navire de pêche. Bref, c’est la merde. Entre la faim croissante et le fait de n’avoir que mes petits biens comme possession, je me sens plus dénudé que jamais. Il faut que je change ça moi et après une petite réflexion intérieure, je me suis dit : pourquoi pas aller au casino. Bon, ça c’est le côté civil qui parle, mais rapidement, une idée dingue m’est venue en tête, une idée que seul un homme libre peut avoir, à savoir : et si je volais ce casino ? Au fond, est-ce que voler des voleurs c’est du vol ? Réfléchissons-y et répondons honnêtement ensemble. En tout cas pour moi, ça n’est pas un mal. Ou plutôt, c’est un mal pour un bien. C’est décidé donc, j’allais m’attaquer à un casino et faire un véritable tour de force. La gloire et le reste, qu’importe… Je veux juste me faire les poches bien comme il faut.
M’habillant donc de mon plus bel habit ainsi que de mon sublime couvre-chef, je fis le tour de l’île sur laquelle je m’étais exilé et avais recueillis des informations pour savoir où frapper. Une certaine île semblait posséder pas mal de casinos et de ce fait, cela devenait la plus belle île possible pour mon coup. Ce soir, l’île allait connaître sa plus belle histoire de toute sa vie. Pas un gagnant du hasard, mais bel et bien un homme qui est entré et ressortis avec un paquet d’argent et de beaux souvenirs en tête. Moi, Ryori Etowaru, j’allais forger ma légende à main nue.
Posant le pied à terre donc, je respirais l’air à plein poumons. Pour les gens normaux, cet air n’a rien de spécial, pourtant, moi, j’y sens une odeur particulière. Une odeur de victoire méritante, une excitation montante qui fait que je vais apprécier tant les minutes à suivre que les heures à venir après mon casse. Sortant ma bourse à peine rempli, je me dis que je n’aurais que très peu de temps pour jouer les observateurs et fonder un plan. De ce fait, c’est naturellement que j’irais vers un seul type de jeu : le poker. Joyeux, je marchais tranquillement dans le port de Quintérum et apprenais les bases de cette île. Ainsi donc, il fallait faire ses preuves, une ascension etc-etc ? Mettant de côté toutes ces informations, je me mis donc en route pour faire tout ce qu’il fallait. L’objectif : atteindre le « Brelan Royal » et me barrer d’ici riche comme Crésus ! Clairement de bonne humeur pour une fois, je marchais et dansais presque, semblant très en confiance avec moi-même. De rare fois, je sautillais presque sur place en donnant droit à un clin d’œil à quelques femmes qui passaient par là. Euphorique ? C’est un euphémisme… J’allais vraiment transformer ce quotidien ennuyeux en une histoire dont on se rappellerais prochainement.
M’allumant une clope, je faisais ma route en douceur tout en gardant en tête que cette île reste une île peu fréquentable à ses heures. Des bandits ? Est-ce que je crains cela ? Oui et non… Au fond, je me demandais bien ce qui pourrais mal tourner. Belle naïveté que voilà, car sans le savoir, c’est non pas fois un que le problème sera, mais bien fois trois. Cette île ne le savait pas encore, mais elle allait accueillir les trois pires calamités que cette ère puisse connaître. Continuant donc de marcher, glisser et sauter, je semblais prendre toute la situation à la légère, ce qui est bel et bien le cas, mais l’ambiance changerait une fois les cartes en main.
Fumant ma clope, j’avançais à pas de loup.
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Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
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Mar 9 Juin - 21:39
Cassidy était arrivée à Loruthbridge dans la matinée. En entendant le nom de Kasino Island, elle n'avait pas du tout fait le rapprochement avec les jeux d'argent. La surprise fut amère pour la jeune femme, dont la totalité des fonds servaient à acheter du matériel médical pour soigner les gens gratuitement. Un tel endroit était une aberration à ses yeux, une véritable arnaque destinée à dépouiller des âmes en peine à la recherche de richesse facile et des riches condescendant incapable de faire quoi que ce soit d'utile avec leur fortune. Dans ce genre d'endroit, les gagnants étaient toujours excessivement rares comparés aux perdants. Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce que l'argent gaspillé pour ces absurdités pourrait apporter dans un bidonville comme celui dans lequel elle avait grandi. Une semaine de gain suffirait probablement à changer la Fosse de fond en comble pour en faire un endroit décent. Elle enrageait rien qu'en y pensant.
Tout ça pour dire qu'elle fut immédiatement dégoûtée par cette île, plus encore par la quantité d'arnaqueurs qui tentait de dépouiller plus ou moins subtilement tous ceux qui tentait l'ascension vers la Forteresse de la Fortune... Un nom bien ridicule pour un endroit qui ne regroupait pas grand chose à part des rêves brisés. Arrivée un soir, elle chercha d'abord un hôtel pas trop cher où passer la nuit. De manière générale, elle préférait dormir à l'extérieur, souvent sur les plages quand elle atterrissait sur de belles îles où il faisait beau et chaud. Malheureusement, avec son froid polaire, North Blue ne se prêtait pas vraiment à l'exercice.
Le lendemain matin, elle commença à chercher un endroit où son aide pourrait être utile. Loruthbridge n'était pas le bon endroit pour poser ce genre de questions. La plupart des gens qui semblaient avoir besoin d'elle s'attendaient à une arnaque et refusaient purement et simplement ses services. Pire encore, beaucoup lui demandaient de l'argent en échange d'informations et ceux qui ne le faisaient pas n'en disaient que très peu, attendant clairement qu'on leur propose de l'argent avant de s'exprimer. Tout le monde n'était pas malhonnête, mais tout le monde avait besoin de fric et cherchait à en obtenir par tous les moyens possible. Toutes les occasions étaient bonnes. Au final, elle fut incapable d'apprendre quoi ce soit et gaspilla une journée à chercher des infos et des malades sans obtenir ni l'un, ni l'autre. Une situation particulièrement frustrante.
Pas découragée pour autant, elle décida d'aller dans une autre ville pour continuer ses recherches. La jeune médecin passa une nouvelle nuit à l'hôtel et se leva tôt pour se rendre dans le port de Shroudland. Comme elle longea la côte, elle ne croisa aucun malfrat ni rien de remarquable sur le chemin, même si le forid ne l'empêcha pas de beaucoup apprécier cette longue marche au bord de la mer. Son plaisir cessa immédiatement quand elle se rendit compte que les gens étaient pareils dans cette nouvelle ville. Est-ce que tout les gens de cette île étaient comme ça ? Elle en fit le constat sans vraiment y croire. Après plusieurs heures infructueuses, elle finit par rencontrer une âme charitable qui lui parla du fort abandonnée de la marine où logeaient les sans-abris... à Loruthbridge, la ville d'où elle venait. Elle fit donc le chemin inverse, au bord du pétage de câble.
Nouvelle nuit à l'hôtel. Malgré ses nerfs à vif, sa journée de marche la fatigua suffisamment pour lui épargner une nuit d'insomnie. À son réveil, elle se rendit à cette forteresse, un lieu sombre, insalubre et malfamé, le genre d'endroit qu'elle appréciait, car ça lui rappelait sa ville natale. À son arrivée, elle fut accueillit par un truand qui la menaça avec un couteau et lui ordonna de vider ses poches. Malheureusement pour lui, Cassidy n'était pas complètement calmée. Elle profita de l'occasion pour se défouler en mettant une bonne dérouillée à cet individu, une déculottée suffisamment spectaculaire pour dissuader tous ceux qui voudraient en faire autant, au moins le temps qu'elle soigne tout le monde. Une telle attitude lui attirerait probablement des problèmes plus tard, mais bon, de son point de vue, c'était lui le fautif pour l'avoir attaqué pendant qu'elle était de mauvaise humeur. Elle prit tout de même le temps de panser les blessures qu'elle avait provoqué, parce que c'était quand même son boulot, puis elle entra.
Elle fut un peu plus dégoûté par ce qu'elle trouva. Beaucoup de gens souffrait de déshydratation ou de malnutrition, sans compter sur l'insalubrité des lieux qui aggravait les blessures en provoquant des infections vicieuses. Elle distribua quelques médicaments pour soigner des maladies liés à l'insalubrité des lieux et banda quelques coupures issus de batailles au couteau provoqués par des questions de bouffes. Elle n'avait pas de nourriture sur elle et préféra ne pas aller en chercher, de peur de provoquer de nouvelles bagarres et d'aggraver un peu plus la situation. En plus, si elle se laissait aller, elle gaspillerait tout son argent et se retrouverait elle aussi bloquer dans cet endroit, ce qui ne servirait à personne. La jeune femme n'oubliait pas sa propre survie. Au final, elle fut incapable d'aider qui que ce soit sur le long terme et ne réussit qu'à se mettre un peu plus en colère.
Sa découverte la plus sinistre fut un cadavre laissé à l'abandon, une femme excessivement maigre qui avait fini à succomber au manque de nourriture et au froid. Le corps était entouré de mouche et de vermisseaux et une odeur nauséabonde s'en échappait déjà, même si l'état de décomposition n'était pas très avancé. Elle était morte récemment et personne n'avait fait l'effort de la déplacer. Une vision épouvantable.
"Tu perds ton temps gamine, tu peux plus rien faire pour celle-là."
L'homme qui venait de lui parler était un vieillard assis contre un mur, un peu plus loin dans la pièce. Elle trouva sa remarque exaspérante et n'hésita pas à le montrer sur son visage.
"Me regarde pas comme ça, c'est pas moi qui l'ai tué. C'est la forteresse, cette putain de Forteresse de la Fortune qui a eu raison de lui."
Une remarque étonnement censée venant d'une âme en peine venue gaspiller son argent. Elle s'approcha du vieil homme pour l'observer et voir s'il n'avait pas besoin d'être soigné. Malgré son âge, il n'était pas particulièrement maigre et ne souffrait pas de malnutrition. En plus, ses vêtements n'étaient pas vraiment sales comparé à ceux des autres résidents, ce qui signifiait qu'il n'était pas ici depuis très longtemps. En y regardant de plus près, elle remarqua une coupure sanglante sur son bras. Sans lui adresser un mot, elle s'approcha et lui prit le bras pour l'examiner. À ce moment, elle était dans cet endroit depuis plus d'une heure et le mot avait couru la concernant. Une jeune femme médecin qui soignait sans rien demander en retour et qui était parfaitement capable de se défendre. D'ailleurs, elle prendrait probablement un autre chemin pour sortir, histoire déviter une éventuelle embuscade. Le vieillard reprit la parole tandis qu'elle désinfectait et nettoyait sa plaie sanglante qui, par chance, n'était pas infectée.
"Moi, je viens de Yakoutie Island. J'étais venu prendre du bon temps, tenter ma chance au casino. J'ai croisé personne en montant, je me croyais chanceux. Une aprem, juste une aprem pour perdre tout ce que j'avais amené. J'avais à peine assez pour le voyage de retour. Puis je me suis fais dépouiller pendant que je descendais et j'ai fini ici. Maintenant, j'ai plus rien. Quel con mais quel con..."
Il continua à se balancer des insultes pendant qu'elle appliquait un bandage sur son bras avant de reprendre.
"Mais c'est pas de leur faute. Eux, ils sont comme moi. Des imbéciles qui ont tout perdu... Forteresse de la fortune... Mon cul ! Forteresse de l'infortune, ouais ! Sauf qu'eux, eux, ils sont jeunes, ils sont plein d'énergie. Moi, je fais un truc comme ça, je finis comme elle."
Il montra le cadavre du doigt en terminant sa phrase. Elle ignorait si son histoire était vraie ou non, mais elle se sentait désolée pour lui. Pas plus que pour les autres, mais le fait qu'il soit vieux fit la différence. La jeune femme fit mine de chercher quelque chose dans sa sacoche avec sa main et créa discrètement un poignard de verre à l'intérieur. Elle le sortit et le lui tendit.
"Tenez. Vous pouvez le garder pour vous défendre ou essayer de le vendre."
L'homme hésita un instant, mais ne chercha pas à la dissuader. Il regarda rapidement autour de lui pour s'assurer que personne ne les observait, prit l'arme d'un geste vif et la cacha rapidement sous ses vêtements. Le sourire malicieux qui apparu sur ses lèvres en disait long, il devait être certain de l'avoir arnaqué. Inspirer de la pitié à la petite médecin pleine d'empathie pour la pousser à lui donner quelque chose... elle ne voyait aucune raison de lui laisser penser l'inverse. Et s'il voulait s'en vanter comme un imbécile et se faire piquer se la faire piquer dans les cinq minutes, c'était son problème.
La jeune femme quitta la forteresse abandonnée après avoir fait le tour des résidents. Elle retourna ensuite dans sa chambre et passa une bonne demi-heure sous la douche à réfléchir
Le choix le plus logique aurait été de quitter l'île le plus vite possible. Elle détestait cet endroit et ne voulait pas y passer une seconde de plus. Kasino Island offensait ses sens d'une manière qu'elle n'avait jamais ressentit. Elle ne pouvait rien faire pour les victimes de cette immense arnaque à part gaspiller ses ressources pour rendre un peu plus confortable une situation qui n'allait jamais s'améliorer. Une perte de temps, elle n'aimait pas l'admettre, mais c'était exactement ça. Est-ce qu'elle pouvait améliorer cette situation ? Pas du tout. Cassidy n'était pas quelqu'un d'important ou d'influent, encore moins une sainte. Changer la politique locale et transformer les mentalités n'était pas des options qu'elle pouvait s'offrir. En plus, c'était pas son trip. Elle, elle voulait parcourir les mers, pas faire de la politique. Alors que faire ?
Humm... À bien y réfléchir, elle avait pas tellement envie de sauver les pauvres bougres bloqués sur cette île. Pour la plupart, ils avaient mérité leur sort. Quel intérêt de se faire de l'argent si c'est pour aller le gaspiller ? Elle n'avait aucun souvenir agréable de ses trois jours passés sur l'île, au contraire. Elle ne voulait pas améliorer les choses, elle voulait se venger, donner une bonne leçon à cette île pleine d'avarice qui lui avait pourri trois jours de sa vie... ça paraissait bizarre quand on y pensait, mais c'était comme ça qu'elle ressentait les choses sur le moment. Il y avait ce casino au sommet de la montagne, ce secret de polichinelle dont plusieurs personnes louches lui avait parlé pendant ses recherches. Même pas besoin de payer pour le savoir, probablement pour la pousser à faire l'ascension et tenter de la braquer sur le chemin. En tout cas, ce casino représentait le centre de l'île et de ses activités, le point culminant dans la recherche de la gloire... L'endroit parfait pour accomplir sa vengeance. Montrer aux propriétaire de cet endroit que la situation pouvait très bien se retourner contre eux, lui rappeler que ça fonctionne dans les deux sens...
C'était décidé, elle allait braquer ce joyaux inaccessible. Sa décision lui rendit un peu de sa bonne humeur et lui permit de passer une nuit de sommeil très agréable, la dernière dans cette petite chambre miteuse. Après une grasse matinée destinée à faire le plein d'énergie, elle sortit et alla dans l'unique pharmacie de la petite ville pour acheter du matos. Elle en avait utilisée pas mal la veille et ne voulait pas de mauvaise surprise sur le chemin. Tomber à court après avoir choppé une saloperie et se faire aider par un révolutionnaire sur un coup de chance n'était pas une expérience qu'elle voulait tenter de nouveau. Après avoir fait ses emplettes, Cassidy quitta la ville et commença l'ascension, sans trop se préoccuper des bandits malgré le fait qu'elle avait certainement attiré l'attention. Au pire, elle avait son fruit et son cerveau.
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Ven 16 Oct - 12:10
Emalia Storn
Alors qu’Etowaru arrivait en vue de la Forteresse de la Fortune, composait principalement de cette tour qui se dressait au-dessus des Chutes du Pendu, il serait amené à croiser la route d’une ravissante femme dans une tenue splendide et orientale contrastant avec le froid de cette région du monde. À la poitrine généreuse et au visage évoquant la timidité, elle se précipita vers le cuisinier dès qu’elle l’aperçut. Semblant apeuré, la Storn sauta sur l’inconnu pour l’enlacer.
-Monsieur ! Sauvez-moi ! Il y a des méchants par là-bas… Ils en veulent à mon intimité. Je vous prie. Aidez-moi.
Son visage se releva et chercha à capter le regard du Ryori. Les larmes apparaissaient aux coins des paupières de la jeune femme qui prenait l’air le plus triste possible pour apitoyer la personne qu’elle venait tout juste de rencontrer. Sa poitrine abondante se collait à celle de son interlocuteur, semblant même se presser intensément sous l’envie de trouver un endroit sûr pour échapper à ses poursuivants. Si jamais Etowaru refusait, elle se mettrait à tomber à genoux et à pleurer pour le supplier. S’il n’acceptait toujours pas, la demoiselle prendrait ses jambes à cou et disparaîtrait plus loin, tandis que s’il allait à la recherche des bandits en question, Emalia le suivrait en restant le plus collé possible à lui. Il pourrait même sentir le souffle chaud de la belle venir caresser sa nuque.
Irdal Zartane
-Elle est passée où cette pouffiasse ? Je l’ai payé pour qu’elle me fasse la totale et elle s’est barrée en courant. Retrouvez là ! invectivait le chef de la petite bande lorsque Cassidy arriverait en vue de la Forteresse de la Fortune. Oh… Mais voilà une autre belle plante. Viens ici ma jolie, ajouta-t-il quand il était encore hors de portée d’écoute de la nouvelle venue.
Un sourire narquois aux lèvres, Irdal, une petite frappe de Micqueot qui avait migré ici il y a cinq ans attiré par l’appât du gain et qui s’était progressivement bien implanté dans les bandits de l’île, se tourna donc vers la médecin et marcha lentement vers elle.
-Cela ne te dirais pas de faire un tour avec nous ? On a plein de belles choses à te montrer. Tu verras tu ne regretteras pas d’être venu avec mes copains et moi. On est des voyageurs qui avons parcouru les Blues et avons découvert ici des coins cachés magnifiques… Alors, t’en penses quoi belle inconnue ?
Si Etowaru avait accepté la demande d’Emalia, c’est à ce moment là qu’il arriverait, sinon cela lui prendrait quelques dizaines de secondes supplémentaires en marchant d’atteindre cette intersection entre deux des chemins qui menaient au premier casino de l’île. Durant ces quelques secondes de différences, Cassidy aurait pu donner sa réponse et le Zartane s’approché d’elle pour la forcer à venir s’il y avait besoin, tout en continuant d’essayer de la convaincre. Le Ryori pourrait alors intervenir comme bon lui semble pour se débarrasser d’Irdal qui demeurait trop fort pour que la Monroe puisse prendre l’ascendant sur lui. Néanmoins, le reste de la bande ne serait que de la piétaille pour la logia et encore davantage pour le cuisinier. Si jamais cela se passait ainsi, les malfrats fuiraient en emportant leurs camarades et en hurlant. Emalia se jetterais alors sur Etowaru en hurlant à tout bout de champs « Mon sauveur ! » si ce dernier avait accepté sa demande.
-Merci de nous avoir dégager le passage mes braves. Voulez-vous venir avec nous jusqu’au casino ? déclarerait une voix venant de plus bas sur le chemin que la Monroe avait suivit.
Absum'bila Falkatra, Jorèpe Kultro
Riches vêtements, décorations inutiles et purement esthétiques, un gantelet taillé dans de l’étain pur, cet homme avait tout d’un noble. C’était normale, il en était bel et bien un. Absum'bila Falkatra était un membre de la cour d’Alabasta, ce royaume désertique de Grandline faisant parties des vingt nations ayant fondé le Gouvernement Mondial. Ce personnage assez important s’était déplacé jusqu’à ces contrées polaires pour atteindre le Brelan Royal. Depuis que le casino de Shing Wu avait fermé suite à l’exposition de la Triade, le Falkata s’ennuyait dangereusement et espérait retrouver là-haut le charme des parties privés qu’il avait mené avec des personnalités de tout horizons, que ça soit des représentants de Konan ou de la Guilde Marchande ou même des révolutionnaires de l’ombre. Après tout, l’invitation qu’on lui avait envoyée lui laissait entendre des choses intéressantes. La dénommée Yoko Ceresa lui avait déconseillé de venir, mais il avait fait fi de cette mise en garde. Après tout, il n’était qu’un membre de son réseau, pas un révolutionnaire, alors il n’avait pas à obéir au doigt et à l’œil à cette dernière. Celui qui accompagné Absum’bila se nommait Jorèpe Kultro. Chasseur de prime de son état et membre honoraire de l’alliance formé par Mijushike, le riche du désert lui avait offert une somme assez intéressante pour faire office de garde du corps. Face à ses difficultés à trouver des proies en ce moment, Jorèpe avait accepté et voyagé depuis aux côtés de son employeur pour atteindre le Brelan Royal. Observant les bandits qui fuyait, il lança l’un de ses nombreux couteaux qui atterrit directement dans la jambe d’un des fuyards.
-Nous ne sommes jamais assez pour se protéger lorsque nous traversons un milieu hostile non ? déclara le noble en ouvrant les bras et en souriant.
Il a été convenue que l'on reprend sans Echo qui peut malgré tout revenir et répondre à tout moment pour entamer l'anim de son côté.
-Emalia Storn lvl 4 -Irdal Zartane lvl 25 -Bandits avec Irdal lvl 10 à 13
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Etowaru Ryori
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Dim 18 Oct - 23:24
Double ennuis
Mon avancée se faisait en douceur dans ces lieux et si d’ordinaire je pourrais m’impatienter, la nicotine m’aidait à clairement faire durer le trajet et le rendre supportable. Ne pensant qu’à une chose à savoir l’argent que j’allais gagner, je ne me doutais pas de ce qui allait suivre, à savoir l’arrivée d’une certaine demoiselle. La tenue aguicheuse, le faciès très agréable à regarder, une demoiselle en détresse se présentait à moi. Malheureusement, moi et mes soucis d’argent… Je ne pouvais me laisser aller à un sauvetage si distrayant. Au pire, il y aurait sans doute bien d’autres mecs disposés à l’aider non ? Ou des pervers ? Quoi qu’il en soit, je déclinais une première fois sa demande jusqu’à ce que soudainement elle utilise une autre approche, plus dérangeante. En effet, se mettant à genoux, elle commença à pleurer, ce qui me mit un peu mal à l’aise. Ah… Voilà qui est dérangeant et les regards indiscrets ne manqueraient pas de se poser sur nous. Me frottant la nuque, c’est bien vite que j’agitais les mains comme pour le supplier de se calmer.
« Ok ok… Arrête de pleurer je t’en supplie… Je vais t’aider c’est bon… Là, calme toi… »
Espérant que ça serait assez pour la calmer, je la laissais me mener à l’endroit où son ennemi se trouvait. Un agresseur ? Je n’aime pas trop régler ces histoires, mais puisque je me suis dis ok car on m’a fait du chantage affectif… Je m’avance alors vers le goujat qui semble reluquer une autre demoiselle. J’arrivais à la fin de son discours et vins à l’interpeller après que ma « camarade » m’ait dit de qui il s’agissait.
« Ahem… Excuse-moi, c’est toi qui emmerde cette demoiselle ? »
Je vins à interpeller la rose.
« Il vous emmerde aussi ? Deux secondes… »
Refaisant face au caïd qui semblait ne pas avoir la langue – et pas que – dans la poche, je vins à me faire plus clair, n’ayant clairement pas de temps à perdre.
« Je crois que tu vas devoir te mettre ça dans le crâne , donc je t'épargne la morale classique comme quoi harceler c'est mal, bla-bla-bla. On va faire ça vite : Quand une femme dit non, c’est non. Ok ? »
Tandis que je ponctuais me phrase comme si j’allais le frapper, il ne se passa rien. Cependant, mon regard se tourna vers une de mes mains. Celle-ci avait prit la forme de griffes de pangolin. Clignant des yeux, je soupirais alors que les hommes et femmes présentent devaient être étonnés. Grognant de mécontentement, j’agitais la main comme pour faire disparaitre ça.
« Bordel, c’est toujours si instable… Un moment. »
Si l’homme commençait à s’exciter par rapport à mon intervention, c’est donc après la prise d’un coup que je me reculerais sans tomber au sol. Titubant légèrement, ma main redeviendrait normale et sans attendre, mon regard se reposerait sur lui. D’un coup d’un seul, une queue écailleuse viendrait s’enrouler férocement contre l’homme et le compresserait assez fort pour que ce soit douloureux. Si l’assaut était un succès, c’est sans aucune pitié que je viendrais retourner l’homme tête en bas vers le sol histoire de le calmer et si là encore ça réussissait, je redeviendrais normal en tapant mes mains l’une contre l’autre.
« Un bon truc de fait … On en est où donc ? »
Dès lors la femme se jetterait sur moi, ce qui me ferais presque rougir. Essayant de la repousser, je regardais alors l’autre demoiselle avant qu’on nous interpelle suite à cette contre-attaque.
« Rien de cassé ? »
Et c’est là qu’un autre duo se présenta. M’avançant d’un pas en pensant que les ennuis venaient à nous tel un aimant, finalement c’est une sorte de noble qui se présentait à nous. Aller au casino ? Ouvrir la voie ? Pensait-il que je jouais le rôle de garde du corps ? Grognant quelque peu, je me dis que je devais y aller, mais voilà… Alors que je prenais mon paquet, je remarquais que je n’en avais plus. Déjà ?!!! Clignant des yeux et écrasant mon paquet vide, je vins à doucement regarder l’assemblée.
« Quelqu’un a une cigarette ? »
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Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
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Dim 25 Oct - 14:43
Cassidy pouvait clairement voir la forteresse de la Fortune. Encore quelques minutes de marche et elle y serait. Qu'allait-elle faire une fois à l'intérieur. ? Aucune idée, elle n'avait jamais braqué un casino, ni une banque. En fait, elle n'était jamais entrée dans un casino. La jeune femme ne savait pas si elle allait être impressionné ou dégoutté par l'intérieur. Elle ne savait pas non plus de quel genre de sécurité l'établissement serait doté. Très probablement des gardes armés, un coffre-fort et des alarmes en tout genre, les classiques les plus évident dont tout le monde connaissait l'existence... Mais le reste ? Ils devaient forcément avoir des contres-mesure contre les fruiteux, même si elle ne voyait pas quel genre de choses pouvait aider face à un logia, à part un autre logia... Et ce n'était pas une possibilité à laquelle elle voulait penser.
Tandis qu'elle continuait sa progression en réfléchissant à ses possibilités, elle fut approchée par un individu clairement malintentionné accompagné d'une bande de malfrats. Comme la jeune femme avait grandis dans un bidonville, elle savait reconnaître les problèmes quand elle les voyait, et là, elle était face à un sacré problème. Le guignol lui fit une proposition clairement destiné à l'attirer loin des regards pour lui montrer plein de "belles choses" pas très constantinistes. C'était pas la première fois qu'on lui disait ce genre de chose et probablement pas la dernière et comme à chaque fois, elle trouvait tout ça exaspérant.
Une solution très efficace consisterait à jouer la naïveté et accepter leur proposition pour se laisser entraîner dans un coin tranquille. Et là, elle pourrait les prendre par surprise avec son verre. Il serait très simple d'en tuer la moitié sans trop forcer si elle jouait bien son coup. Le problème, c'est que le reste allait s'enfuir et ça lui créerait à coup sûr des emmerdes sur le long terme, en plus de révéler son pouvoir à tout le monde. Est-ce que ces emmerdes serait pire que celles qu'elle aurait sur le dos si elle ne la jouait pas avec intelligence ? Le chef de cette bande parlait comme un guignols, mais il n'était pas devenu un chef de bande par hasard. Il ne serait probablement pas un problème, mais elle avait le sentiment qu'elle devait la jouer fine si elle voulait tirer son épingle du jeu et faire le moins de vagues possible...
"Dit donc, le sale connard, t'as pas quelqu'un d'autres à aller emmerder avec tes conneries ?"
...C'était sorti tout seul. La jeune femme était un peu à cran à cause de ses expériences des derniers jours, alors forcément, fallait que ça sorte. Comme quoi, la meilleure option avait été moins tentante que l'option la plus satisfaisante... Elle venait de faire foirer son propre plan. Maintenant, la meilleure solution était de balancer un "Sneaky Nuts Breaker" et se barrer vite fait.
Alors qu'elle armait son poing pour préparer sa feinte, un autre individu fit son apparition, accompagné par une femme portant une tenue orientale très jolie et beaucoup trop légère pour North Blue. Le nouveau venu vint questionner le brigand et en profita pour demander à Cassidy si elle avait elle aussi des problèmes à cause de lui. Ça signifiait qu'il avait déjà tenté son coup plus tôt avec quelqu'un d'autre, probablement avec la beauté aux formes plantureuses accroché au nouvel arrivant.
"Ça oui, on peut dire qu'il m'emmerde."
Tandis que le nouveau venu donnait une leçon de moral au brigand, la jeune femme se faufila discrètement derrière son sauveur pour ne pas se retrouver au milieu de la mêlée si ça partait en sucette. Cela dit, elle agrippa la poigne d'un couteau qui dépassait de son pantalon, juste au cas où. Elle pensait avoir une assez bonne idée de la façon dont la situation allait évoluer. Ça, c'était avant que la main du nouveau venue ne se transforme. Cassidy ne remarqua cette mutation qu'au moment où il regarda sa main et commença à se plaindre.
"C'est quoi ce truc ?!"
Elle demanda sans demander car elle avait déjà la réponse : un fruit du démon, la question ne se posait même pas. Mais... instable ? Ça paraissait étrange. Après tout, elle n'avait jamais eu ce genre de problème. Apprendre à utiliser son fruit avait prit un peu de temps, mais il n'avait jamais agit sur sa personne sans qu'elle puisse le contrôler. Est-ce qu'il faisait exprès dans le but d'intimider la petite bande de malfrat ? Ou est-ce que les zoans fonctionnaient différemment des logias ? Tant de questions dont elle n'avait pas la réponse. Sa seule certitude était qu'elle ne connaissait pas l'animal à qui appartenait cette patte...
Si le brigand s'énervait et attaquait, Cassidy ne ferait rien, certaine que le pouvoir du nouveau venu serait suffisant pour gérer la situation. Si le reste du gang attaquait, elle se ferait une joie de faire danser son arme pour se défendre, mais elle ne le ferrait qu'en dernier recours ou si son nouveau compagnon serait dépassé. À la fuite des bandits, Cassidy regarderait avec un certain amusement la belle demoiselle se jeter au coup de son sauveur. C'est alors qu'elle comprendrait. Cette tenue, cette attitude... C'était une madame à câlin ! Donc le nouveau venu était ce genre de mec, hein ? Intéressant... Enfin bon, s'il voulait s'attirer les faveurs d'une femme de peu de vertu, c'était son droit.
"Non, vous êtes arrivé à temps. Merci beaucoup."
Ensuite, deux hommes firent leur apparition. Vu sa tenue, le premier était sans aucun doute un noble, ou au moins un homme très riche se préoccupant beaucoup de son apparence, ce qui faisait de lui un noble dans l'esprit de Cassidy. En suivant cette logique, l'autre homme devait être son garde du corps. Un brigand et sa bande, une prostituée, un inconnu violent, un noble et son chien de garde... Décidément, cette journée commençait en fanfare. Le noble leur proposa de l'accompagner, pour qu'ils puissent s'entraider en cas de problème... Parce que, clairement, il avait l'air d'être le genre d'homme à aider les autres quand un combat éclatait. Et comme par hasard, c'était après la petite échauffourée qu'il arrivait pour faire cette proposition. En fait, il y avait de grandes chances pour que ce nobliau les utilise comme appât pendant qu'il fuyait avec son chien de garde... Cela dit, un groupe assez large pourrait intimider d'éventuels attaquants, des attaquants qui attaquerait la jeune femme de toute façon si elle avançait seule. Dans ce cas, autant accepter.
"Avec plaisir. Plus on est de fous, plus on rit, pas vrai ?"
Au lieu de répondre, l'inconnu demanda si quelqu'un avait une clope. Au lieu de faire ce qu'auraient fait beaucoup de médecins en partant sur long discours concernant les dangers du tabac, elle fit l'inverse.
"Vous savez quoi ? Je vous paierai un paquet quand on sera au casino, je vous dois bien ça. Moi c'est Cassidy, c'est quoi votre nom ?"
Cassidy Monroe
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Mar 27 Oct - 16:51
Absum'bila Falkatra, Jorèpe Kultro
-Merveilleux ! s’exclama le noble tandis que Cassidy avait percé mentalement ses intentions à jour. Je me présent : Absum'bila Falkatra, noble directeur de l’intendance des scribes des archives royales d’Alabasta ainsi qu’intendant en second de la Maison du Pharaon. Et voici Jorèpe Kultro, le mercenaire qui m’accompagne dans ce voyage vers le divertissement.
Par cette démonstration de ses titres, Absum’bila pensait pouvoir démontrer sa puissance et sa prétendue influence afin d’impressionner ces ignares des quatre océans cardinaux. Une manière « sobre » de leur dire qu’ils n’avaient pas intérêt de s’en prendre à lui s’ils ne voulaient pas avoir des problèmes. Bien entendu, ces fonctions qu’il occupait, la majorité du temps il ne travaillait pas et déléguait aux domestiques étant directement sous lui dans la hiérarchie. Cela faisait déjà de nombreuses décennies qu’une partie importante de la cour d’Alabasta n’occupait plus les postes que la royauté leur confiait alors que jadis il fallait impérativement être impliqué politiquement ou dans la vie du palais ou de la religion afin d’être réellement considéré comme noble. En plusieurs siècles, les mentalités pouvaient évolués, et le monarque précédent du royaume désertique, celui qui était soumis à Centes Décima, n’avait pas aidé la nation à retrouver certains intérêts d’antan.
Le reste du voyage se déroulerait sans beaucoup d’accrocs, rien que Jorèpe ne puisse gérer seul. C’était l’occasion de discuter et Etowaru et Cassidy auraient tout le temps nécessaire pour apprendre à se connaître. Bien entendu, Emalia ne lâchait pas sa « proie », espérant pouvoir lui piquer une belle petite fortune au casino, que ce soit en réussissant à séduire le cuisinier ou en filant en douce après lui avoir dérobé. Il ne fallait de toutes manières jamais comptés sur des intentions généreuses sur cette île, c’était des cas rares dont la Monroe était représentante. S’ils essayaient de discuter avec le Falkatra, ce dernier leur répondrait en donnant l’impression qu’il considérait avoir des connaissances bien supérieur à ses interlocuteurs et avoir le devoir d’ « offrir » son savoir en tant que privilégié de naissance. De son côté, Jorèpe resterait bien silencieux et ne répondrait que brièvement si on l’interrogeait. La petite troupe arriverait finalement aux portes de la Forteresse de la Fortune. Derrière les lourdes planches de bois sombre cloués ensemble par des clous de fer grossiers se révéla bientôt un luxe insoupçonné. L’intérieur étant en effet richement décoré, arborant des lustres en argent, des miroirs ouvragés et des peintures issues d’artiste de Saint Poplar célèbres du siècle précédent. Des tapis rouges aux bords recouverts de fourrures de loups trônaient également sur le sol tandis qu’un genre de majordome s’inclina promptement pour accueillir les nouvelles venues.
-La salle de jeux se trouve par ici, si vous voulez me suivre.
C’est ainsi que la petite troupe serait emmené jusqu’à la porte se trouvant en face de la précédente dans le hall, porte qui ouvrait sur un couloir dont l’extrémité révélait l’immense pièce du casino. Tout les types de machines ou de tables de jeux d’argent traditionnelles étaient présentes. Des pleurs, des cris de joies, le désespoir et l’alégresse se mêlaient ici et là tandis que les uns étaient dépouillés et que d’autre gagnaient leur ticket pour le sommet.
-Je vais commencer sobrement… 50.000.000B en jetons s’il vous plait, demanda Absum’bila en se présentant au comptoir d’accueil de la salle.
Je vous laisse profiter de ce tour-ci pour que vos personnages puissent faire connaissance plus amplement.
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Etowaru Ryori
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Sam 31 Oct - 21:48
Double ennuis
Il y a des jours où je ne comprends pas les mecs… Depuis quand, quand on dit « hey bébé viens ici » ça marche hein ? Pensaient-ils vraiment que la rousse – rose – allait les fixer et dire d’une voix joyeuse ces mots : « Bien sûr, allons dans un coin que je te pompe ? ». Quoi qu’il en soit, cet homme grossier était le vilain de l’histoire et c’est avec grand plaisir que je le corrigeais en usant de mon fruit. Ignorant l’étonnement de la demoiselle à laquelle je venais en aide, je finissais ce petit show rapidement pour mieux reprendre ma route. Mais voilà, des imprévus avaient lieu, comme l’arrivée d’un noble et un garde du corps. Ainsi, je me faisais égal à moi-même et répondais sans répondre. C’est donc la rose qui m’adressa plus personnellement la parole et je souriais en réponse à cette dernière. Rigolant quelque peu, je vins à simplement faire un geste de la main.
« C’est gentil. Moi c’est Etowaru Ryori, mais … Simplement Ryo ou Eto’ suffira. Enchanté Cass’. »
Regardant celle-ci, je devais bien avouer la trouver assez mignonne, mais je revins vite à moi… Je ne suis pas là pour ça après tout. Je suis là pour me remplir les poches, non batifoler. Aussi, c’est sans doute pour cela que je rejette gentiment le plus souvent possible l’autre fille de joie qui semble me coller pour l’avoir sauvé. Bon sang, mais j’ai fait quoi pour mériter ça hein ? Soupirant longuement, je regardais le chemin que nous empruntions et je marchais tout en essayant de discuter avec l’autre demoiselle qui m’accompagnait. Cassidy avait-elle dit ? Elle semblait être gentille, alors autant l’être aussi non ?
« T’es venu te remplir les poches ? Ou simplement tester ta chance hm ? »
Attendant une réponse de celle-ci, je regardais autour de nous tout en suivant le noble et son chien de guerre. Neutre à leur égard, j’étais plus intéressé par Cassidy qui dégageait un sentiment de liberté, de légèreté. Ou peut-être est la chevelure qui m’intrigue ? Entre roux / rouge / rose… Quoi qu’il en soit, je vins à doucement sourire en voyant enfin la forteresse de la fortune être à portée de main. Laissant l’entrée s’ouvrir et un homme nous accueillir, je vins à suivre tout le beau monde jusqu’à l’accueil. Et dès que le noble annoncerait le montant de ses jetons désirés, mes yeux manqueraient de peu de sortir de mes orbites. Les mots ne sortaient pas de ma bouche, mais il était aisé d’imaginer un hurlement clair se faire entendre : HEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ?!!!! On parle de jeux d’argent ou quoi là ? C’est quoi ce montant exorbitant ? Depuis quand on a ce genre de montant sur soi ? Clignant des yeux, j’avais quelques secondes d’absence avant de revenir à moi de moi-même ou après que quelqu’un ait claqué des doigts plusieurs fois. Secouant alors la tête, c’est presque avec autant de fierté que je viendrais balancer mon montant pour ma part.
« Pour ma part, je vais débuter soft… Cent… »
Laissant planer un petit silence, je me demandais si le noble allait imaginer que je parlerais en millions ou milliards ? Ou si Cassidy penserait cela ? Puis finalement, la chute de la blague eu lieu. Avec un léger sourire timide j’annonçais que …
« Cent Berrys. En jetons s’il-vous-plait. »
Rigolant fièrement, je ne pensais même pas au fait que peut-être que ce noble était du genre hautain, le genre de personne qui vous regarde de haut si vous ne suivez pas ses attentes. En tout cas, en termes de porte-monnaie, il est clair que nous n’avons pas les même valeurs… Quoi qu’il en soit, une fois les jetons en main – aisément transportable à main nue – je viendrais à regarder les différentes attractions du coin. Machines à sous, table de Poker, Black-Jack, Roulette… Il y avait clairement le choix et il y en avait pour tous les goûts. Pourtant, plutôt que me lancer comme un forcené, je vins à analyser les alentours. Hmmm… Il y avait plein de gens ici et de toutes castes. Réfléchissant, je finis par me retourner vers Cassidy, l’interpellant de plus belle.
« Tu as un jeu favori toi ? Moi j’ai un faible pour le poker. »
Jetant un regard vers les tables, je tirais une légère moue. J’avais pour habitude de jouer au poker, mais dans des lieux pas forcément nets… Autant le dire, jouer là, dans un lieu bien éclairé, sans lampe qui vacille dans la pièce, sans ambiance lugubre… Cela retire du charme au jeu je trouve. Je vins donc à regarder mon autre compagne du jour, osant alors lui demander tranquillement.
« Hmmm… Je vous ai aidé, mais vous n’êtes pas obligé de me suivre. Je veux dire, vous ne me devez rien. Ou alors… »
On pourrait presque imaginer une lampe s’allumer au-dessus de mon crâne. Affichant un sourire taquin, je vins à lui dire d’un ton sérieux et enjôleur.
« Je ne veux pas paraitre grossier ou accusateur, mais … Vous aimez l’argent non ? Sans même faire référence au possible métier que vous exercez… Hm ? Que diriez-vous de devenir riche ? Qu’en sortant d’ici, vous et moi puissions nous baigner dans une piscine de pièces ou de billets ? Si vous voulez me rendre service, alors … Rendez-moi ce service : faites tournez les têtes des gens ici-bas. Marché conclus ? »
Affichant un sourire malicieux, une idée avait germée ici-même et je me demandais comment les choses se dérouleraient. Après tout, il y avait cette femme, Cassidy et dernièrement ce noble… Pour sûr, les trois premières pourraient m’aider, mais le dernier serait plus un cas… épineux.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
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Dim 8 Nov - 18:07
Lorsque le noble se présenta, lui et tous ses titres, Cassidy se força à avoir l'air impressionnée. Elle savait que tout ça n'était pas très important. Après tout, si ça l'était, que faisait cet homme ici à la place d'occuper ses responsabilités dans son pays ? Et quel intérêt de faire un "voyage vers le divertissement" quand on occupe un poste soi-disant important. La seule chose qui lui resta en tête fut le nom de son pays : Alabasta. Ça lui inspirait quelque chose d'exotique, un parfum loin des sonorités qu'elle avait connue dans son bidonville natal... ça pourrait être un coin sympa à visiter.
"Et bien, monsieur le noble directeur de l’intendance des scribes des archives royales d’Alabasta et intendant en second de la Maison du Pharaon, je suis honorée de faire votre connaissance."
Est-ce que c'était trop ? On sait jamais avec la noblesse, mais elle avait clairement l'impression de se foutre ouvertement de lui... Ce qu'elle était bel et bien en train de faire, sauf qu'elle avait fait l'effort d'employer ce ton pompeux plein de condescendance que l'on entendait à chaque conversation dans ce milieu... De ce qu'elle en savait... Oui, elle en faisait clairement trop... mais quand même, c'était de sa faute, il avait qu'à pas être noble !
La jeune femme donna un petit signe de la tête au chien de garde du corps pour le saluer, mais ne fit pas l'effort de lui adresser la parole. Peut-être qu'il n'était pas un mauvais bonhomme, mais en général, quand on sert les nobles, c'est surtout pour l'argent. Et ceux qui se préoccupes avant tout du fric, dans la plupart des cas, c'est pas les plus accueillant et les plus respectables. Après tout, on peut faire ce genre de boulot sans forcement chercher à servir les plus friqués. Tout ça pour dire qu'elle chercha pas plus loin.
Du coup, la seule personne à peu près intéressante semblait être ce fruiteux qui l'avait aidé à se défaire des bandits. Etowaru Ryori... Un nom d'un genre qu'elle ne connaissait pas non plus. Il faudrait qu'elle lui demande plus tard d'où il venait. Et comme il lui proposait gentiment des idées pour abréger son nom, elle l’appellerait Ryo pour se simplifier la vie. L'homme continua à lui parler, ignorant lui aussi le noble, ce qui lui fit gagner des points dans la tête de la jeune femme.
"La chance, hein ? Je suis chirurgienne, je crois pas en la chance. Donc on va dire que je suis là pour gagner."
D'une manière ou d'une autre, mais ça, elle allait le garder pour elle-même. Jouer la confiance était une chose, mais balancer sans pression qu'elle comptait se barrer avec la caisse, ça pourrait poser problème. Surtout à cause du noble, ce bouffon se gênerait pas pour la balancer à la première merde s'il pouvait obtenir quelque chose en retour.
"Et toi ? Le prend pas mal, mais t'a pas l'air d'être le genre à accepter tranquillement de perdre son fric..."
C'est vrai que le mec avait l'air d'être impulsif, suffisait de voir la manière dont il avait exploser l'autre trou du coup un peu plus tôt. Ça l'étonnerait pas de le voir péter un câble si il perdait tout à cause d'un mauvais coup du sort. En tout cas, c'est l'impression qu'elle avait en le regardant. Un électron libre, le genre de bonhomme qui détestait être enchaîné et pouvait pas rester en place très longtemps... Pas du tout le genre d'homme qui l'attirait. Il était beau gosse, fallait pas croire qu'elle avait pas remarqué, mais elle préférait les hommes plus calmes et plus posés. Cassidy était juste le genre de femme à préférer les relations stable et tranquille... et cet homme semblait être tout le contraire de ça.
Lorsqu'ils arrivèrent au casino, La jeune femme se prépara mentalement. Elle ne savait pas si elle aimerait cet endroit ou pas, mais elle voulait le détester de tout son cœur. Toutefois, arrivée à l'intérieur, elle prit une claque. Des peintures, des miroirs, des tapis rouge. Une architecture très élaborée, beaucoup plus que l'extérieur ne le laissait penser. Du luxe à gogo à s'en faire brûler les mirettes ! L'ancienne gamine des rues évitait toujours ce genre d'endroit par principe, mais elle était bien forcée de se rendre à l'évidence : cet endroit était somptueux. Cassidy passa plusieurs secondes à regarder partout, des étoiles pleins les yeux, comme la pauvre touriste issue d'un bidonville qu'elle était. Elle entendit à peine celui qui vint les accueillir et se contenta de suivre le mouvement en continuant de zieuter les environs, ne s'arrêtant de tourner la tête dans tous les sens qu'au moment où elle réalisa à quel point elle devait avoir l'air stupide.
Et sa bonne humeur partie en fumée une fois dans la salle de jeu. Ici, on ressentait les émotions de tous ceux qui gagnaient ou perdait, les miracles et les drames qui se jouaient à chaque instant... Pour sa part, la médecin avait surtout l'impression qu'un ou deux psychologues ne ferraient pas de mal à tous ces gens. C'est pas très sains de jouer sa vie comme ça : les perdants allaient perdre tout espoir d'accomplir quoi que ce soi et les gagnants allaient y prendre goût et deviendraient des perdant à un moment ou à un autre... Elle ne pouvait pas se réjouir face à un tel étalage de stupidité.
Puis les gens commencèrent à demander des jetons. C'est à ce moment qu'elle réalisa son erreur, une gaffe à laquelle elle aurait mieux fait de penser plutôt. Si elle entrait dans un casino et qu'elle ne voulait pas avoir l'air d'une pouilleuse suspecte, elle devait jouer... Quelque chose qu'elle avait complètement zappé . Cette réalisation la frappa avec tant de violence qu'elle ignora complètement le noble qui leur balançait son statut au visage avec une somme astronomique et la petite blague de la part de Ryo pour se foutre de lui. Une fois son tour arrivé, elle hésita un instant. Donc, une somme assez haute pour jouer, mais pas assez haute pour la foutre dans la merde financièrement. Heureusement pour elle, elle avait pas mal de fric.
"Bonjour, deux milles berrys de jetons s'il vous plaît !"
Plutôt que de présenter quelques billets, la jeune femme donna une tonne de pièces, accompagnée de quelques billets aux sommes variables. Une véritable horreur à compter... Fallait la comprendre, la quasi totalité de l'argent qu'elle possédait lui venait de gens qui lui faisait de petits cadeaux après avoir été soigné sans frais, alors forcément... Une fois ses jetons arrivés, elle fit le tour de la pièce avec les yeux avant d'être interpellé par Ryo, qui lui demanda si elle avait un jeu préféré et indiqua au passage sa préférence pour le poker. Elle avait déjà vu Stella, Ben et Franz y jouer à la maison, sans jamais participer parce que ça lui semblait complètement con de jouer avec de l'argent... Ce qui en faisait le seul jeu qu'elle connaissait sur toutes les possibilités qu'offraient la salle.
"Le poker ? C'est pas le jeu avec les cartes où les gens font tout pour avoir l'air de savoir ce qu'ils foutent alors qu'ils savent pas du tout ce qu'ils foutent ?... Ouais, ça me tente."
Cassidy commença à chercher une table, en trouva une et se retourna pour voir son "nouvel ami" parler avec la madame à câlin qui le collait depuis un moment. Vu la tronche qu'il tirait en lui parlant, il devait lui demander un truc pas net... En principe, y a pas trente six milles trucs qu'on peut demander à une madame à câlin, mais là, ça semblait pas être ça. Après tout, la médecin ne l'avait pas vu demander une chambre... et c'était suspect. Est-ce qu'il prévoyait un truc pas net dans le casino ? C'était possible, mais c'était un peu ridicule de faire un tel postulat si peu de temps après l'avoir rencontrer. Mais si c'était le cas, la question était la suivante : Est-ce qu'elle l'utilisait pour arriver à ses fins ou est-ce qu'elle collaborait avec lui ? … Et est-ce que collaborer était une bonne idée ? Elle le connaissait pas, il pouvait très la lui faire à l'envers pour ce qu'elle en savait
Elle laissa ses questions en suspend dans son crâne et s'approcha des deux tourtereaux sans s'immiscer dans leur conversation, restant assez loin pour ne pas les écouter "par accident". Elle se contenterait de leur montrer la table du doigt une fois qu'il aurait fini et lui accorderait un peu d'attention. En attendant, elle fit de nouveau le tour de la pièce du regard, cette fois-ci pour observer un peu la sécurité et voir les possibilités qui s'offraient à elle.
Cassidy Monroe
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Lun 9 Nov - 11:51
Absum'bila Falkatra, Jorèpe Kultro
-Cent mille ? questionna l’employé alors qu’il donnait une cinquantaine de jeton valant un million au noble.
La réponse surpris ce dernier, mais il s’exécuta. Il ouvrit un autre compartiment pour trouver les jetons valant dix berrys chacun. C’était ceux utilisés normalement en fin de partie quand les nuls se retrouvaient presque à sec au niveau de leurs possibilités financières.
-Et bien bonne chance à vous. Nous nous retrouverons peut-être au sommet qui sait ? ricana le riche aux titres ronflants avant de se diriger vers la zone de jeu VIP des plus aisés qui avaient le plus de chance de voir les portes s’ouvrir vers le Brelan Royal.
Le décor somptueux suscitait l’espoir chez ceux qui parvenaient jusqu’ici et qui oubliaient donc tout ce qu’on pouvait dire sur l’endroit. Malheureusement, la réalité rattrapait bien vite certains. Tandis que l’homme en tenue de majordome comptait l’argent donné par Cassidy, un homme hurlait à la mort alors qu’il était trainé vers un mur de la pièce par deux croupiers.
-Je vous dis que je vais me refaire ! Laissez-moi une chance s’il vous plait ! Encore une dernière !
Une parties des clients se turent tandis que les autres ignoraient tout simplement la scène. Un des hommes en costume appuya sur un bouton situé entre deux des fenêtres qui laissaient apparaître les chutes d’eau. C’est alors que tout un pan du mur s’ouvrit, dévoilant un genre de promontoire en béton qui tenait plus de la poutre que d’un balcon. Il ne devait faire qu’une trentaine de centimètres de large pour deux mètres de long. Les deux hommes placèrent l’infortuné là avant d’appuyer à nouveau sur le bouton pour que le mur se refermer, maintenant le malheureux dehors à l’aide de leurs pieds. Pour partir de là il n’y avait qu’une seule solution : se jeter dans les Chutes du Pendu et essayer de survivre à cette épreuve. C'était le terrible destin de ceux qui refusaient de partir et d'admettre qu'ils avaient été ruiné pour de bon. Peu à peu, tout le monde retourna à ses affaires comme si rien ne s’était passé et les deux croupiers retournèrent à leurs tables pour reprendre le cours des parties. Après que l’homme à l’accueil eut donner une vingtaine de jetons valant cent berry chacun à la logia du verre, le trio, la prostitué collant de plus en plus le pauvre Ryori, s’approcha donc d’une table de poker où les montants utilisaient ne dépassaient pas les mille berrys.
Albert Du Pinte-Aile
Ancien client du Brelan Royal, Albert du Pinte-Aile, baron du Pinte-Aile jusqu’à ce qu’il perde son titre dans une partie, avait accumulé une dette considérable et le voilà, comme d’autre, à jouer les employés afin de rembourser sa dette grâce au salaire qu’il est sensé recevoir. De plus, plus il parvient à dépouiller de gens, plus sa « commission » s’accroit et le rapproche de la récupération de sa liberté. Tout un système sophistiqué s’était mis en place pour que la majorité des employés soient sous la coupe direct du patron. Cela les poussait pour survivre à suivre les règles du casino pour engranger le plus d’argent possible quand bien même cela se faisait sur le dos des autres. Une spirale infernale qui s’était renforcé à l’arrivée du nouveau directeur du Brelan Royal. Lorsque les joueurs se rajouteraient, le courtier leur lanceraient un faux sourire pour essayer de les mettre en confiance.
???
Une femme portant un masque s’assis également à cette table, juste à côté de Cassidy. Une nouvelle partie commencerait alors et c’est un homme grassouillet assis en bout de table qui remporterait la mise sur ce premier tour. Les protagonistes auraient eu le temps d’observer comment la partie était mené. Était-il suffisamment attentif ?
-Vous vous y connaissez en prestidigitation et tour de cartes ? demanda la femme masqué à voix basse à sa voisine. J’ai la sensation que notre croupier manipule le jeu, mais je n’arrive pas à trouver comment.
Qu’allez donc faire la petite bande ? Après tout, ce n’était que la toute première étape. Il leur fallait trouver un moyen de se démarquer ou de prouver être suffisamment bon pour être invité à monter au sommet… À moins que des façons moins officiels soient utilisés pour obtenir cette autorisation… Si jamais ils buttaient en touche, comme aux jeux ils pouvaient éventuellement compté sur le hasard pour débloqué la situation un peu plus tard…
Maître-Jeu
Etowaru Ryori
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Lun 16 Nov - 21:51
Double ennuis
Peu avant d’aller à la table de jeu, un exemple fut donné. Un show bien orchestré qui montrait clairement une chose : les perdants n’ont rien à faire ici. Hmmm… Le principe même du casino : une fois à sec, on ne sert plus à rien, alors du balai ! Joli exemple en tout cas, la mise en scène était sublime et devrait refroidir les plus audacieux, mais pour ma part, cela ne me fit pas peur ni même changer mes pensées. Ce casino, je le braquerais quoi qu’il arrive. J’attendais juste une belle opportunité. Ainsi, sifflant d’admiration devant la démonstration de force, je vins à m’avancer vers une table et me mettre à l’aise. Observant les gens ici présents, je souriais à certains et me montrais plus neutre envers les autres, notamment la banque. Comme on dit : la banque gagne toujours. Il est temps de faire mentir le dicton.
« Quelqu’un aurait une clope ? »
Un généreux voisin me donna une clope et je l’en remerciais. Essayant de me débarrasser un peu de ma compagnie un peu trop bien équipée, je vins à regarder mes cartes et soupirer. Autant se coucher ce tour… Et je fis bien, la main d’un bonhomme était trop forte pour moi. Jouant le jeu, je vins à doucement soupirer et regarder ma compagne improvisée un peu trop collante.
« Me porterais-tu malchance aujourd’hui ? Hmmm… Pourrais-tu aller me chercher un verre ? Enfin ‘ nous ‘. Toi, moi et Cass’ ? »
Si cette dernière se faisait obéissante, je viendrais à doucement soupirer et m’essuyer le front jouant le rôle de l’homme qui se plaint de trop.
« Pfiiiiou… Les femmes de nos jours… On peut miser autre chose que de l’argent ? Je peux vous assurer messieurs et mesdames qu’elle adore les câlins héhé. Hmmm... Bref, reprenons. »
Prenant mes cartes pour ce tour, je regardais mon tirage et en étais satisfait. Fermant un œil, je me mis à me balancer nerveusement sur ma chaise avant de frotter ma nuque de ma main libre. Hmmmm… Mimant la réflexion, mes jambes se croisaient sur le dessus de la table, ou du moins son rebord.
« Hmmmm… Que faire avec ça… Quinte Flush c’est pas mal non ? Oh à moins que ce soit une couleur que j’ai… »
Penchant la tête, je fixais mes adversaires en essayant de les déstabiliser. Après tout, rien n’interdit de parler durant le jeu ou d’intimider à notre façon. Souriant à certains et certaines, je me tournais vers la demoiselle Monroe et lui sourit. Après un moment à tirer sur ma clope, je vins à finalement attendre que les autres joueurs se décident à miser ou se coucher. Une chose était sûre, ce serait amusant de voir leurs réactions. Allaient-ils croire à un bluff ? Ou au contraire prendre au sérieux ? Pour ma part, mon style de jeu était le suivant : ouvrir ma gueule pour brouiller les pistes et cela se traduit par le fait de montrer mes cartes quand je gagne pour montrer quand j’ai raison. En revanche, le bluff n’était pas montré et souvent peu courant pour laisser croire que je ne dis que la vérité. Idéal pour piéger autrui, ou le forcer à entrer dans un jeu où le doute domine. Or le doute dans ce jeu… C’est potentiellement la mort d’un tour à l’autre. Restais à voir si ma tactique allait fonctionner et si mes gains allaient augmenter drastiquement.
Curieux, je finis par regarder la ou le voisin de Cassidy.
« Joli masque dit-donc ? C’est pour cacher un regard de braise ou quelque chose du genre ? Ou pour nous prémunir d’une potentielle beauté mortelle ? »
Je regardais si mon « escorte » revenait avec les verres en main. Même si au fond, si elle mettait du temps c’est tant mieux…
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Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
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Dim 22 Nov - 19:05
Quand elle vit un homme hurler en se débattant tandis que le brouhaha ambiant baissait d'un niveau, Cassidy comprit qu'elle était sur le point de voir quelque chose d’intéressant. Le mur s'ouvrit pour dévoiler un plagiat du supplice de la planche, mais version friqué avec une cascade à la place de la mer. Est-ce que la jeune femme femme était étonnée de voir une méthode d'exécution pirate être reprise dans un casino ? Absolument pas. À son avis, c'était même plutôt révélateur. On traitait les gagnants comme des rois et les perdants comme des criminels. C'était bien jolie tout ça, mais dans un casino, les gagnants, c'était rare. En principe, on compte une poignée de gagnants pour une vaste majorité de perdants. Donc on était pas vraiment dans un casino là. C'était plutôt une espèce d'arnaque à grande échelle qui se faisait passer pour un casino... Si on considérait pas un casino comme une grosse arnaque à la base.
Remarque, peut-être que l'endroit était tenu par des pirates. Ça expliquerait pas mal de choses sur le fonctionnement du bordel... Faudrait voir si ça serait possible de vérifier à un moment où à un autre... Si elle en avait l'occasion. Après tout, elle était pas du tout là pour ça. Pour commencer, le poker. Le reste viendrait plus tard, d'une manière ou d'une autre...
La médecin avait réussi à trouver une table où on pouvait miser des "petites" sommes, une aubaine dans cette endroit plein de riches. Mais si on pouvait aussi prendre du fric aux pauvres, pourquoi se gêner ? Elle était même pas assise que le croupier lui faisait déjà un sourire. Genre on va être pote et tout va bien se passer pour nous, j'en suis certaine. Elle lui rendit son sourire et le salua d'un signe de la tête accompagné d'un petit "bonjour", parce que contrairement à tout le reste, la politesse coûtait rien.
Son compagnon de voyage demanda une clope et elle regretta de pas être allé en acheter. Elle avait dit qu'elle le ferait et elle aimait pas manquer sa parole. Question de principe. Heureusement pour elle, un voisin de table se sentit généreux et lui en fila une... Faudrait qu'elle aille en chercher plus tard... Si elle avait encore du fric en partant... Nan parce que, elle connaissait le poker, mais dans les faits, c'était la première fois qu'elle y jouait. Elle avait vu des parties et elle connaissait les règles, mais ça s'arrêtait là. Elle avait bien essayé d'y jouer, mais elle avait tendance à pas trop savoir quoi faire et à s'énerver très vite quand elle se faisait dépouiller. D'ailleurs, ça dés le départ, Cassidy tentait sa chance en se disant qu'elle ne serait pas le seul à bluffer... alors qu'en faites, si, le mec en face d'elle avait une bonne main et lui sucra un quart de ses jetons d'un coup.
"Ben putain, ça commence bien..."
Elle essaya de pas trop le montrer, mais la première partie la fit rager. En même temps, les gens se rendent pas compte. Ils se rendent pas compte à quel point c'est plus marrant de faire le tour de la table en regardant la main de tout le monde et de faire des commentaires à la validité douteuse pour provoquer les joueurs pendant la partie et leur faire faire n'importe quoi. Puis ça sert à rien de perdre du fric comme des cons en comptant sur sa chance, merde ! C'est pas simple à gagner, l'argent...
C'est bon Cassie, détends-toi, respire un bon coup, tout va bien se passer. T'es médecin, tu sais te servir de ton crâne et tu te l'es prouvé plus d'une fois. T'as juste à t'en servir, garder ton calme et faire le beau jeu. Tu sais garder ton calme, tu peux ouvrir le bide d'un homme sans le tuer. Ça doit bien vouloir dire que tu sais garder ton calme, pas vrai ?...
Si elle pouvait être aussi à l'aise que son voisin... Ryo semblait être entrée dans le jeu sans problèmes. C'était clair qu'il avait l'habitude de jouer à ce... ce truc-là. Le bonhomme était tranquille, se vantant d'avoir une bonne main et lâchant des sourires à tout bout de champ. Puis il fit une réflexion à sa voisine, une femme masquée. Cassidy n'avait pas fait attention à elle quand elle s'était assise, mais c'est vrai qu'elle était mystérieuse... et attentive. Elle demanda discrètement à la médecin si elle s'y connaissait en tour de cartes car elle pensait que le croupier n'était pas tout à fait honnête... Ce qui changeait la donne. Si c'était vrai, elle pourrait peut-être tenter un truc. Cassidy répondit à sa voisine masquée, elle aussi à voix basse, sans lâcher un regard sur le croupier pour pas avoir l'air de parler de lui.
"Le truc est dans ce qu'on voit pas. Beaucoup de mouvements tapes à l’œil pour attirer le regard et faire ses petites affaires ailleurs. La clef est là où il veut pas que tu regardes."
Ça, c'était la théorie. En pratique, ça devait pas être la première fois que le mec faisait le coup. Si le casino était une arnaque géante, ils allaient pas prendre le risque de mettre un croupier qui se faisait chopper... Un croupier vachement bien fringué d'ailleurs... fringué comme un homme riche en fait. Normalement, c'est pas fringué comme ça un croupier... Enfin, elle en savait rien parce qu'elle avait jamais foutu les pieds dans un casino, mais ça paraissait con d'avoir des croupiers mieux fringués que certains clients riches...
Peut-être qu'elle se trompait, mais si c'était ce qu'elle croyait que c'était, elle pouvait peut-être tenter un truc de ce côté-là. Elle le zieuta du regard bien ouvertement et, un grand sourire innocent planté sur les lèvres, elle lâcha sans pression :
"Dites, vous êtes super bien sapé pour un croupier, vous êtes sur que vous êtes du bon côté de la table ? Parce que, franchement, on dirait pas que vous bossez ici."
Elle prit un ton plein de naïveté pour que ça paraisse spontanée. De son expérience, les gens naïfs et spontanés étaient toujours exaspérant. L'idée était de l'énerver un peu pour faciliter la tâche à sa voisine, elle ou Ryo s'il était attentif. Peut-être qu'ils auraient un bon coup à jouer après, qui sait ? Toutefois, elle n'essaya pas de surveiller le bonhomme après, histoire de pas lui mettre la puce à l'oreille. Elle perdrait peut-être quelques jetons au prochain tour, mais elle pourrait gagner quelque chose de bien mieux en retour si la situation évoluait dans son sens.
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Lun 23 Nov - 16:40
???
La prostituée s’éclipsa, toute joyeuse d’aller chercher des consommations, trop contente de pouvoir commander quelques verres et autres auprès du service du casino tout en mettant le tout sur le compte d’un autre. Elle connaissait très bien l’endroit en vérité et fit la bise au barman qui l’interrogea pour savoir qui elle était en train d’arnaquer cette fois tout en préparant les boissons. L’un des autres clients à la table de Ryori la reluqua tout du long, écoutant d’une oreille distraite ce qu’il se passait tout en délectant de l’idée de pouvoir jouir de la présence d’une telle femme à ses côtés, tant et si bien qu’il hocha la tête lorsque le roux fit sa proposition qui fut néanmoins refusé par le croupier. À la table, le jeu se poursuivit et le Etowaru commença à perdre ses adversaires avec une prise de parole. Si certains s’enfoncèrent dedans, la masquée notamment qui semblait être plus attentive au croupier qu’à la partie en elle-même, trois restèrent en lisse dont le vainqueur de la manche précédente. Un petit sourire en coin narquois s’inscrivit sur les lèvres du croupier alors qu’il constatait la tournure des choses. Contrairement à une partie normale et équitable, il savait exactement qui avait quelle carte grâce à des aptitudes de comptage, mémorisation et de dextérité, bien qu’il n’égalait pas les croupiers des zones plus importants car lui était encore en mesure de faire des eeruers. Tout un entrainement qu’il avait dû suivre pour s’adapter à ce métier bien contrariant. Il semblait décidé à faire gagner le beau parleur pour éviter qu’il ne se retrouve or crouse trop rapidement. S’il parvenait à piquer de l’argent à des clients plus gros avant de tout perdre au profit du casino, c’était bien plus intéressant.
La masquée répondit à Ryori par un regard qui fut imperceptible puisque caché par le bois sculpté et peint, bien qu’il pourrait noter qu’elle avait tourné la tête vers lui.
-Je ne suis pas la seule à avoir des choses à caché ici. Si vous regardez chez les VIP, vous verrez qu’il y en a quelques-uns qui se cachent derrière des costumes bien plus complet que le mien, nota le demoiselle.
En effet, certains étaient des gros amateurs de casino mais il ne fallait pas que cela se sache puisque cela pourrait nuire à leur vie privé ou professionnel, voir à leur carrière politique ou à leur position au pouvoir. L’inconnue hocha la tête aux propos de Cassidy et continua d’observer les manipulations qu’Albert faisait avec ses mains. C’est alors que les paroles de la Monroe viendraient quelque peu déstabiliser l’ancien noble qui toussa avant de se gratter la tête pour répondre.
-Et bien… Comment dire… Ce n’est pas vos… essaya de se rattraper l’homme qui était mal à l’aise avec cette déclaration qui lui rappelait l’époque où il avait été client.
-Il a été un jour à notre place, déclara alors la masquée, attirant les regards étonnés de tout les clients.
Albert commença alors à perdre ses moyens tandis que les autres joueurs de la partie se lançaient des regards surpris et que le jeu fut assez déstabilisé amène tout le monde à se coucher pour laisser l’Etowaru gagné et révéler ses cartes.
-C’est que je me suis pris d’amour pour ce milieu et j’ai voulu travailler dedans, tenta-t-il de se rattraper, néanmoins cela ne convainc pas la masquée qui patienterait cependant trois ou quatre manches de plus avant d’aller murmurer quelque chose aux oreilles du déchu.
Ce dernier s’enfonçait dans le désespoir à mesure qu’une supercherie se dévoilait. C’est alors qu’un homme venant de la zone haute vint se présenter à la table. Albert avala sa salive, sachant pertinemment les impacts que cela aurait. Néanmoins une lueur d’espoir avait apparu dans ses yeux suite aux propos que lui avait tenu discrètement la masquée.
-Madame… Veuillez nous suivre s’il vous plait. Vous êtes conviés en zone VIP en attends de pouvoir vous envoyer au Brelan Royal.
-J’espère vous retrouver en haut, déclara-t-elle à Cassidy et Ryori avant de s’éclipser.
C’était étonnant car la demoiselle ne s’était pas particulièrement illustrée en matière de gains, ayant récolté une certaine somme depuis qu’elle était là mais rien d’astronomique.
-Bon… Replongeons-nous dans la partie, déclara Albert en toussant avant de jeter des regards en coins vers un autre employé qui lui répondit par un signe de tête avant de se diriger vers les WC. Désolé pour cet entracte. Nous allons commencer un nouveau tour.
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Etowaru Ryori
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Dim 29 Nov - 15:19
Double ennuis
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’un rien peut avoir des réactions en chaînes. Si de mon côté visiblement rien ne produisait quoi que ce soit, Cassidy elle trouvait les mots justes pour faire réagir. En effet, ayant posé une question au croupier, voilà que celui-ci sembla se sentir gêné. Hm ? Qu’est-ce que c’est ? Un ancien Noble ? Le malaise est palpable et cela m’amuse presque durant un moment. Puis finalement, la réponse éclate au grand jour. Ainsi donc, notre croupier est un ancien noble. Comment ? Comment fait-on pour passer de client à croupier de la sorte hein ? Si certains étaient choqués, pour ma part c’est un rire franc qui s’échappa de ma bouche. Oh putain, je n’aurais tellement pas pu prévoir ça. C’est peu commun ça !
Puis un instant après, voilà que la révélatrice de secrets fut conviée ailleurs. Hm ? Envoie-t-on les gens dangereux ailleurs ? Il ne faut pas faire peur aux petits poissons après tout… Malheureusement, je ne suis ni un poisson ni un pigeon. Alors continuant de rire sur le coup, voilà que le croupier semble se calmer – ne remarquant pas un détail – et tente de passer à autre chose. Le laissant distribuer ses cartes tout en ricanant et en les posant sur la table après avoir vu une couleur, je vins à rigoler de nouveau, ne pouvant décrocher de cet état de fait. On ne peut pas virer quelqu’un car il nous énerve n’est-ce pas ? L’argent avant tout ! De ce fait, je jouais sur cette corde.
« Bwaaah… Avec une telle suite, je vais forcément gagner. All-In. »
Décidément, je ne peux imaginer quelqu’un d’un haut rang finir comme ça. Curieux et envieux de le faire chier, je vins à doucement m’adresser à lui, ignorant ceux qui relançaient ou qui suivaient ou se couchaient.
« Alors dites-moi, c’est quoi l’histoire ? On vous a ruiné et pour éviter la chute d’eau on vous a proposé un job ? Non parce que si c’est ça, c’est très intéressant hein. Comment allier plaisir de jouer sans craintes ! C’est fou hahaha. T’en penses quoi hm ? »
Dis-je en m’adressant à la fille de joie si cette dernière était revenue. Lentement, je me permis de mettre une main autour de sa taille et soigneusement faire ses poches, mimant le fait de palper son corps. Une fois ce petit bonus fait, je la regarderais en douceur au passage. En effet, si le changement de comportement pouvait « troubler » il pouvait aussi s’expliquer aussi par le plaisir de jouer. Mais ça, je comptais sur elle pour ne pas comprendre qu’elle se faisait doubler avant qu’elle ne me double. En attendant, qui sait si je ne pourrais pas en profiter ? Hmmm… C’est moi ou je suis un vilain garçon à penser ça ? Ahem…
« Bref bref bref… Concernant votre histoire mon cher, sachez que je trouve ça trèèèèèèèès amusant. Le chassé devenant chasseur, hmmmm… On pourrait en écrire un livre haha. Bon aller aller, passons, messieurs, pariez donc, je ne suis qu’une grande gueule… Mais s’il vous plait, faites de moi un homme roche. »
Leur faisant un clin d’œil, j’attendais les résultats de ce tour avant de me mettre plus à l’aise sur ma chaise, venant à croiser mes jambes au-dessus de du rebord de la table.
« Chicken ? Je peux vous surnommer ainsi mon ami ? »
Attendant la réponse du croupier qui devenait carrément la cible de mes gentilles moqueries, je venais de lui trouver un surnom amusant : Chicken. Pourquoi ? Car le poulet c’est sans doute fait plumer !!! Badam Tsss.
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Jeu 3 Déc - 22:53
La journée de Cassidy devenait de plus en plus intéressante à mesure que le temps passait. Déjà, la femme au masque fit un commentaire en réponse à la question de Ryo. Quand elle disait qu'elle n'était pas la seule à cacher quelque chose, elle admettait qu'elle avait bien quelque chose à cacher en fait... Et clairement, c'était pas des origines nobles. La médecin comprenait que des nobles ne veuillent pas être reconnus dans un coin comme celui-là. Simple question de réputation, ce qui comptait probablement plus pour eux que leur propre vie... À leur yeux, on pouvait même dire que C'ÉTAIT leur vie. Et toutes ces bonnes gens, ils avaient fait comme le petit nobliaux et son chien de garde qui les avaient accompagnsé et ils prenaient trente kilos de jetons pour aller tout casquer à une table de bourge. Sauf que là, on était à une table pour les gueux. Donc elle foutait quoi, la demoiselle masquée, à une table pour gueux ? Pour qui elle portait son masque ?
Et ça, c'était que les amuses-bouche. Cassidy fut aussi surprise que tout le monde quand la femme au masque balança le plat principal sur la table. Pas à cause de la révélation, qu'elle avait un peu sentis venir, mais elle s'attendait surtout à une petite réaction un peu embarrassée, un indice qui lui donnerait raison. Puis voilà que notre demoiselle masquée balançait sans pression ses infos, mettant le bonhomme en position latéral de sécurité. Elle aurait presque eu pitié de lui si elle n'avait pas détesté les nobles par principe... Maintenant, la question était de savoir d'où elle tenait ses infos. Elle avait peut-être deviné de la même manière que Cassidy, mais elle semblait bien sûre d'elle pour que ça soit le cas... Quoi qu'il en soit, le reste de la table choppa un coup de froid après cette bombe et se coucha d'un coup à cause du mailaise, donnant la victoire à Ryo, qui s'était bien fendu la gueule.
Le croupier tenta de se rattraper, sans réussir à convaincre qui que ce soit. Il s'en rendit probablement compte, car il sembla perdre toute son énergie et passa même pas loin de se pisser dessus quand un mec débarqua des hautes sphères. Mais notre petit croupier se rassura en voyant que l'homme n'était là QUE pour inviter la femme masquée dans la zone VIP, en attendant de pouvoir l'emmener au Brelan Royal... Et ça puait le piège. La meuf balance une info qui remet en cause toute l'organisation du Casino et pourrait bien faire fuir de très nombreux clients... et ça la conduit à se faire inviter plus haut ? Genre, là, ça puait vraiment le piège... Mais là encore, Cassidy n'était sûre de rien. La Chirurgienne avait déjà établi que le casino n'était pas exactement normal. Peut-être que le boss aimait ce genre d'audace, ce qui en ferrait un type vraiment particulier, mais pas tellement plus bizarre que certaines des vedettes qu'elle avait rencontré dans son bidonville natal. En fait, soit c'était des pirates qui tenait la barre, soit c'était des pirates, mais au sens figuré.
"Ouais, on se retrouvera en haut..."
Elle était trop occupé à passer son temps à l'intérieur de son propre crâne pour donner une réponse intéressé à la femme masqué quand celle-ci s'adressa à elle avant de partir. Comme souvent, trop de questions pour cette jeune médecin qui réfléchissait beaucoup trop. Mais bon, comme c'était un peu le cas de toute la table, qui se demandait probablement si choisir entre devenir croupier ou prendre la planche était une bonne idée, ça passerait probablement inaperçu. Le détail qui la sortie de ses pensées fut le petit regard en coin que le croupier lança sur le côté. Cassidy posa son coude sur la table et appuya sa tête sur sa main, lâchant un faux bâillement pour paraître fatigué tandis que son regard partait là où celui du croupier était allé. Elle choppa de justesse le signe de la tête de l'employé qui se leva pour aller du côté des toilettes.
Cassidy trouva cette interaction très intéressante. Ça cachait quelque chose de juteux. Jusqu'ici, la jeune femme n'avait pas fait preuve de beaucoup de courage dans ses petites affaires. Elle avait surtout réussi à perdre la moitié de ses jetons comme une débile et à causer une commotion. Une commotion que la femme au masque s'était habillement foutu sur le dos en en rajoutant une couche pour s'en accaparer la gloire. La conclusion qu'elle en tirait, c'était que jouer par les règles de ceux qui tenaient le casino ne lui apporteraient rien à part un petit tour sur la planche. Donc pour réussir, elle ne devait pas respecter les règles et faire les choses à sa manière, une option infiniment plus dangereuse, mais aussi plus en phase avec sa façon de faire les choses. Après tout, elle était une ancienne gamine des rues, fallait s'attendre à ce qu'elle fasse le jeu des autres si c'était clairement pas dans son intérêt.
La jeune femme s'étira un bon coup pour continuer de jouer la fatigue et se leva juste avant le début de la nouvelle manche.
"Et bien, mesdames, messieurs, veuillez m'excuser, mais mes besoins naturels me rattrapent."
Cassidy prit ses jetons restants et lâcha un dernier mot à Ryo avant de partir.
"Si t’empoches le pactole et qu'tu passes chez les Vip, on s'retrouve plus tard, j'te dois toujours un paquet."
Puis elle se dirigea elle aussi du côté les toilettes avec la ferme intention de suivre le bonhomme qui venait de partir dans cette direction. Elle comprenait très bien qu'elle faisait quelque chose de risqué, peut-être même de très stupide, mais était juste trop curieuse pour ignorer ce genre de détail qui pouvait faire toute la différence. Toutefois, elle essaya de ne pas rendre ça trop évident, regardant un peu les tables et les machines autour d'elle sans fixer sa cible sur le chemin. Elle espérait juste que la sécurité se préoccupait plus des riches que des pauvres. Mais bon, au pire, si y avait un problème alors il y aurait un problème.
Cassidy Monroe
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Ven 4 Déc - 14:35
Albert Du Pinte-Aile
Les paroles acerbes de l’Etowaru mirent de plus en plus mal à l’aise de croupier qui bégaya au départ de la Monroe.
-C’est que je… Non ce n’est pas vraie…
La sueur perlait sur son front alors qu’il lançait des regards inquiets en direction d’un des hommes de la sécurité. Ça allait mal finir pour lui si ça continuer. S’associer aux Mickland était peut-être son dernier espoir. Il accumulait décidemment les bourdes. Les autres joueurs ne prêtaient même plus attention à la partie, mais plutôt à l’échange. Les uns après les autres, ils quittèrent la table sans qu’Albert ne parvienne à les faire rester.
-Attendez ! essayait-il en vain.
La peur et la colère prenant ses tripes, il tourna un regard noir vers le Ryori. Sa dernière chance était d’éradiquer cette menace et de l’envoyer droit à sa mort. Une fureur carnassière sur le visage, il posa ses deux mains de chaque côté de la table et plongea son regard dans celui de son adversaire.
-Réglons cela ! Une seule partie à tapis. Mes 1.500.000B récolté aujourd’hui contre tes misérables jetons. Toi contre moi.
Le stade de la peur passer, c’était l’instinct de survie qui l’animait. Il n’avait plus rien à perdre, l’état dans lequel les hommes devenaient dangereux. Même la dame à câlin qui avait rejoint Etowaru recula de quelque pas, de peur, et prétexta quelque chose pour rester éloigner, bafouillant quelque chose d’incompréhensible.
-Voici les cartes ! déclara du Pinte-Aile en dévoilant une à une les cartes de chacun, jouant en version poker fermé.
Le client reçu d’abord un trois de piques, un quatre de trèfles, un quatre de carreau, un quatre de pique et enfin un sept de trèfles. De son côté, il obtint un six de trèfles, un valet de carreau, un trois de cœur, un valet de pique… Il lui fallait un dernier valet pour l’emporter par brelan par les valets qui était supérieur au brelan par les quatre… Sa main tremblante se posa sur la dernière carte qu’il ne regarda pas. Il la tira et dévoila alors le résultat… L’as de cœur… Le client avait été plus chanceux que lui. Des larmes perlèrent aux coins des yeux de l’employé qui tomba genoux à terre, balbutiant. Un garde s’approcha alors attrapant le croupier par le col.
-Tu sais ce qui t’attends, déclara l’homme avant de se tourner vers Etowaru. Vous pouvez rejoindre la zone VIP pour attendre le prochain départ pour le Brelan Royal.
Il avait gagné sa place, condamnant Albert au passage qui aurait définitivement qu’une seule solution, accepter finalement le plan des Mickland au plus vite avant qu’ils ne passent à l’action. C'était peut-être étrange de laisser passer quelqu'un ayant réussi à la rouler le casino, mais l'objectif était justement de l'écraser au sommet où les choses étaient bien plus complexe qu'ici bas.
Alan Mickland, Nafir Mickland
En entrant discrètement dans les toilettes, Cassidy pourrait intercepter une conversation des plus intéressantes entre un couple d’employés enfermé dans les cabinets qui avaient vérifié qu’il n’y avait personne avant d’entamer la conversation mais qui n’aurait pas entendu la demoiselle entrer.
-C’est bon, finalement Albert accepter d’être avec nous ! déclara l’homme.
-Bien, nous devrions être assez pour braquer le Brelan Royal et nous emparer de l’argent que nous méritons pour tout le travail que nous avons effectuer ici, répondit la femme qui laissa l’enthousiasme la gagner.
-Ne te réjouis pas trop vite, je te rappel que nous ne sommes toujours pas d’accord sur le plan.
-C’est juste toi qui a rien dans le crâne, on va suivre le miens.
Les Mickland étaient sur le point de se séparer. Devenir les esclaves de ce casino avait détériorer leur relation et ils ne s’étaient entendu que sur la mise en place d’un braquage pour gagner leur liberté, jugeant n’avoir aucun espoir de s’en sortir de la manière que le prévoyez le système du casino. Ayant réussi à convaincre d’autres pour former un groupe, ils demeuraient en désaccord sur la méthodologie à appliquer pour parvenir à leur fin tant et si bien que les disputes incessantes les poussaient à vouloir divorcer une fois leur liberté acquise. Si Cassidy révélait sa présence, elle pourrait tout à fait essayer de se joindre au projet. Avec des employés dans sa poche, la logia pourrait avoir la voie vers le Brelan Royal assez facilement ouverte, d’autant plus que leur aide pouvait s’avérer précieuse une fois là-haut. C’était cependant à elle de décider si cela lui convenait où si elle préférait employer d’autres moyens.
Emulateur pour tirage de cartes utilisé : http://osmuk.m.free.fr/Jeuxdecarte/
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Etowaru Ryori
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Ven 4 Déc - 18:12
Double ennuis
Cassidy avait mis en avant un état de fait et cela avait créer une faille. Ce qu’il y a de bien avec une faille, c’est qu’une fois mise en valeur, il suffit juste de s’y glisser et qu’est-ce que je fais ? Je m’y laisse aller. Voilà que Cassidy doit s’absenter. Hm ? Souriant en coin, je reviens à la partie, ou du moins ce qu’il en reste. En effet, Chicken semblait perdre ses moyens durant un instant et cela semble agacer mes « collègues ». Ohhh… Ils s’en vont ? Quel dommage, cela amoindrit mes chances de plumer plus d’une personne. Tant pis, c’est entre moi et la banque, ou plutôt… Chicken !
Voilà, monsieur perd son calme et ni une ni deux, il me défi à un tout ou rien. Autant le dire, entre mes quelques centaines de berrys et ses millions à lui, qu’avais-je à perdre ? C’est comme on jouait à la roulette russe et que durant son tour il avait six balles sur six balles alors que moi je n’avais droit à qu’à une balle sur les six possibles. C’est donc avec un sourire insolent que j’acceptais son offre. All-in. Une mauvaise main et c’est la mort, une bonne carte et c’est le jackpot, ou du moins, le premier domino qui tombe et qui entraînera les autres. Avançant mes jetons, j’officialisais mon coup de poker, mon possible suicide pour ce soir. La fièvre du jeu, la voilà. Tout ou rien. La victoire ou la défaite. Pour peu, si je pouvais être invisible je me soulagerais de bien des manières. Aaaaaah… J’aime ça ! Fixant l’homme, je repris une position normale alors qu’il dévoilait les cartes. Au fur et à mesure, les statistiques tombaient et il faut le dire, j’en eu des perles de sueur au front pendant un moment. Quand enfin la dernière carte tombe, la tension est à son comble. Ma respiration se coupe tandis que ses doigts saisissent la carte et la dévoile. Finalement, le résultat tombe, officiel, implacable et … C’est gagné !!! Moi qui suis arrivé avec cent berrys de jetons, me voilà désormais avec environ un million, cinq cent mille et cent berrys en jetons en poche. On peut dire que c’est un bon début de soirée.
Ayant ignoré le fait que l’ambiance faisait peur à certains et certaines jusqu’à lors, la tension retomba d’un coup et il faut dire que je passais du tout au tout. D’un carnassier, je redevenais un doux agneau insouciant sûr de lui sans être de trop arrogant. Affichant un large sourire alors que je prenais ma coquette somme de jetons, je regardais alors ma compagnie de joie et lui souriais en douceur alors qu’on me donnait le droit d’aller vers la fameuse zone VIP. Regardant le croupier et ignorant quelque peu ses ennuis, je m’adressais au gorille qui semblait s’occuper de son cas.
« Hmmm… Offrez lui une coupe de champagne, c’est ma tournée. »
Je ne le narguais guère, je me montrais juste généreux. Après tout, il a été un adversaire au jeu. Il mérite d’être reconnu pour ce qu’il a fait, même s’il a perdu… Bref, me retournant vers la miss qui m’accompagnait jusqu’à lors, je vins à me diriger vers le coin qu’on m’a désigné.
« Hmmm… Je vais donc aller au coin VIP. On va voir si ma chance me quitte ou pas hahaha. Tu peux aller prévenir Cass’ ? Dis-lui que hmm… Je l’invite au paradis du jeu, ou un truc du genre. Hmm.. Mouai, ça sonne étrange. Dis-lui juste qu’elle peut m’accompagner si elle veut. On verra pour le paquet plus tard. Je vous attends. »
Bien, maintenant que la cours des grands était ouverte à nous – ou au moins moi – je pouvais mieux réfléchir à mon réel objectif : comment ressortir de là avec le max de sous possibles. Tout casser ? La jouer fine ? Alalala… Pour l’heure, j’avais au minimum un million cinq à récupérer, mais au fond, j’avais obtenu ça de façon réglo. Il est temps de faire fructuer tout ça. Et si les jetons refusent de se multiplier d’eux-mêmes, alors sans doute aurais-je la chance de pouvoir forcer le destin. Il me fallait voir qui pourrait m’aider dans mon projet. Oui voila…
Direction, le Brelan Royal. Chantonnant joyeusement, j’ignorais les complots qui se tramaient à l’heure actuelle, mais pour sûr, quand tout le monde fera tapis, cela promet une partie au dénouement qui restera dans l’histoire. Le jour ou au moins un rouquin a mis à mal un empire financier par sa seule volonté et … sa chance.
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Etowaru Ryori
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Sam 5 Déc - 23:44
Pendant que Ryo vivait une partie endiablée contre le croupier qu'il avait poussé à bout, Cassidy suivait sa cible aux toilettes. Elle s'était attendue à voir le bonhomme tourner à un moment ou à un autre pour prendre une porte dérobée, mais non, il allait bien aux toilettes, ce qui facilitait beaucoup la tâche à la chirurgienne qui n'aurait pas à courir de risques inutiles en suivant un inconnu dans les méandre du casino. Une conversation venait tout juste de commencer quand elle entra. Elle passa la porte en faisant le moins de bruit possible et fut très heureuse de constater que personne ne l'avait entendu. Une conversation assez courte, mais particulièrement intéressante vint s'insinuer dans ses oreilles, une histoire de braquage pour obtenir de l'argent mérité.
Rien de particulièrement surprenant si on prenait en compte le fait que l'organisation du casino reposait entièrement sur la peur. La peur, ça pousse les gens à obéir, à s'acharner et à se surpasser, rien de mieux que la peur pour obtenir ce qu'on veut de quelqu'un qu'on domine. Sauf que la peur, ça marche surtout sur le court terme. Sur le long terme, ça épuise, ça éreinte et surtout, ça dégoûte. Dans son bidonville natal, elle avait déjà vu des gros bras très effrayant finir par se faire buter par des victimes qu'ils avaient poussé à bout. Ses maîtres avaient apprit à Cassidy qu'il fallait toujours laisser une porte de sortie aux gens qui n'ont rien à perdre pour éviter de se prendre leur désespoir en pleine face. Rien de pire que d'affronter quelqu'un qui n'a plus rien à perdre. Mais là, cette porte de sortie était beaucoup trop difficile à atteindre. Alors forcément, les gens en cherchaient une autre et apparemment, ils le faisaient depuis assez longtemps pour avoir un petit groupe prêt à suivre leur... Plan ? Y avait vraiment un plan s'ils arrivaient pas à s'entendre dessus ? Mais il y avait plus important...
… Je fais quoi avec ces informations ? Il était déjà établi qu'elle n'arriverait pas à monter plus haut en gagnant des parties, suffisait de voir la façon dont elle avait réagi en perdant une manche au poker. D'un autre côté, ces gens avaient l'air incapable de décider de la meilleure chose à faire, ou plutôt, ils étaient tous les deux certains que leur plan était la meilleure chose à faire, ce qui en disait long sur leur capacité à faire confiance aux autres. Elle avait donc deux solutions : tenter de comprendre leurs plans et les pousser à choisir la meilleure option, ce qui serait fatiguant et fastidieux, peut-être même impossible suivant la manière dont ils avaient fait les choses jusqu'ici ; ou alors, elle pouvait faire croire qu'elle allait les aider et se servir d'eux pour atteindre ses propres objectifs. Là aussi, ça dépendrait de leur façon de faire les choses. Hors de question qu'elle aide des nobles à s'enrichir un peu plus parce qu'ils ont tout perdu comme des débiles. Elle, ce qu'elle voulait, c'était montrer au propriétaire que l'arnaqueur risque pas moins de se faire arnaquer que les autres. Si elle pouvait se faire un peu de fric au passage, c'était tant mieux. Ça pouvait passer par un braquage, mais réduire le casino en compote pourrait aussi la satisfaire. Et là encore, y avait plusieurs manières de procéder.
Mais toutes ces spéculations ne serviraient à rien si elle ne pouvait pas obtenir la confiance de ces deux individus. Faudrait la jouer fine et faudrait le faire rapidement. Pour elle, la jouer fine signifiait qu'elle devait faire les choses dans son propre style.
"Pour votre Albert, j'crois qu'c'est mort."
C'est après cette phrase que la jeune femme révéla sa présence. Elle sortit de sa cachette et commença à marcher vers les deux hommes en continuant de parler. Elle garderait toutefois une oreille du côté de la porte, histoire de pas se faire piéger comme elle les avait piégée.
"Vot' bonhomme était dans les choux quand j'ai quitté la table, c'est pour ça qu'il vous a fait un signe. D'ailleurs c'est un peu d'ma faute... en même temps, jouer les croupiers en étant habillé aussi ouvertement en noble, vous avouerez que c'est pas l'truc le plus intelligent. En fait, plus j'en vois dans c't'endroit pourri, plus j'me dis que le patron est un gros sadique qui aime le pognon et la souffrance, en particulier s'il la cause"
Elle s'arrêta face à eux et écarta les bras, autant pour montrer qu'elle n'était pas armé ou hostile que pour avoir l'air détendu.
"Relax, j'ai pas l'intention d'vous balancer, en fait, c'est plutôt l'inverse. Voyez, moi, j'suis médecin, chirurgienne pour être plus précise, et quand j'ai débarqué sur cette île, j'ai compris direct qu'elle était malade... L'île je veux dire, elle va vraiment mal. Le diagnostic est pas difficile à faire et la solution est tout aussi simple : faut faire une ablation du casino. Alors, j'pourrais essayer de tout détruire toute seule et en chier comme un rat mort en risquant ma peau pour des prunes, mais on sait tous les trois s'que ça donnerait. Par contre, si quelqu'un braque le casino, non seulement ça va faire perdre du fric au bouffon qui tient les rennes, mais surtout, ça va lui faire perdre la confiance des pigeons les plus gras et les plus hauts placés. Et ça, c'est la mort assurée dans ce milieu."
Elle leur laissa un peu le temps de tout absorber avant de reprendre. Les gens avait tendance à pas toujours la suivre quand elle passait en mode gamine des rues.
"Attention, j'vous propose pas de devenir votre amie, je vous propose de devenir... disons, votre partenaire. Ya assez fric pour qu'on est pas à s'entre-tuer une fois qu'on aura fait nos ptites affaires, hum ? Et là, je sais ce vous allez m'dire. Vous allez m'dire que vous avez b'soin de garantis, que j'peux pas juste débarquer dans vos plans parce que j'vais pt-être tout foutre en l'air. Alors déjà, j'suis médecin, donc si ça veux bien dire un truc, c'est que j'sais utiliser mon crâne. Ça veux aussi dire que j'peux vous sauver la mise si ça part en sucette. D'ailleurs, j'ai tout s'qui faut sur moi. Mais ya pas qu'ça..."
L'information qu'elle était sur le point de balancer était un coup de bluff auquel elle avait beaucoup réfléchit. Elle n'arriverait pas à cacher indéfiniment le fait qu'elle avait un fruit du démon. En fait, ça pourrait même être mieux que les gens sachent qu'elle avait un fruit du démon dans certaines situations. Par contre, ils étaient pas obligés de savoir qu'elle avait un logia.
La jeune femme écarta les doigts et dévoila sa main ouverte à ses interlocuteurs. Elle changea le milieu de sa paume et uniquement cette partie de son corps en verre pour former un petit rond de verre sur sa peau. À partir de ce petit rond, elle créa un couteau relativement lentement, prenant bien soin de ne pas changer d'autres parties de sa main en verre pour se rendre la tâche plus simple de manière inconsciente, puis elle l'envoya à l'un des hommes, la lame face à elle pour éviter d'en blesser un s'ils étaient trop surpris pour le rattraper.
"J'ai bouffé un fruit du démon, le Koppu Koppu no Mi. C'est le paramécia du verre, avec lui, je peux créer des objets en verre à partir de la paume de ma main."
Elle comptait sur le fait que les experts en fruit du démon était rares pour que son bluff fonctionne. Au pire des cas, ils sauraient qu'elle avait un logia et seraient peut-être plus enclin à la laisser coopérer avec eux. Mais elle préférait éviter, ça servait à rien de posséder un pouvoir aussi puissant si c'était pour le montrer à tout le monde. Pourquoi dévoiler ses atouts aussi tôt dans la partie alors qu'elle avait potentiellement de quoi retourner la table au meilleur moment ?
Maintenant, restait plus qu'à savoir comment les deux bonshommes allaient réagir. Ça faisait beaucoup, mais elle avait tout son temps.
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Mar 8 Déc - 11:23
???, Absum'bila Falkatra
Le molosse qui avait attrapé Albert du Pinte-Aile acquiesça à l’ordre du client, mais n’en ferait rien. Il conduirait le malheureux aux travaux forcés tout en mettant bel et bien un verre de champagne sur l’ardoise de Ryori. Une économie somme toute relative, néanmoins chaque petite brique ajouter permettait de bâtir un édifice. Le garde et le croupier s’éclipsèrent tandis que le gagnant se dirigeait vers la zone VIP, s’engouffrant dans le piège tendu par le casino. La prostituée, qui s’attendait à accompagner sa proie jusqu’au sommet et de pouvoir jouir du luxe des riches bâtisses entourant le Brelan Royal fut des plus déçu que l’Etowaru préfère la compagnie de cette ignare à la chevelure rosâtre. En effet, seul une personne pouvait accompagner un VIP, close permettant aux nobles d’amener leurs gardes du corps pour assurer leur protection au cas où. Visiblement déçu que Cassidy lui soit préféré, elle gifla d’un coup sec le chanceux qui avait remporté le tout ou rien avant de tourner les talents et de se diriger vers les toilettes. Un rire réellement amusé monta depuis une table non loin de là au sein de la zone des privilégiés. L’homme aux multiples titres venant tout droit d’Alabasta avait observé la scène et se leva pour accueillir le nouveau venu.
-Ravi que vous soyez de l’aventure pour monter au Brelan Royal ! Je dois vous avouer que je ne m’attendais pas à ce que vous arriviez à obtenir une place lorsque l’on s’est rencontré plus tôt aujourd’hui. Enfin bon, il nous reste une quinzaine de minutes tout au plus avant que l’on soit envoyer pour l’ascension, cela vous dis de faire une partie ?
Il pourrait alors découvrir un plateau de jeu qu’il ne connaissait pas, quelque chose de bien étrange et plusieurs des clients s’arrachaient les cheveux à essayer de bien comprendre les subtilités des règles.
-Cela s’appelle le Traklir, une invention du nouveau patron du casino apparemment, celui qui est arrivé il y a environ sept ou huit mois.
Dans un gros résumé, un joueur pouvait en éliminer un autre et récupérer la mise du perdant à ce moment-là. Il lui fallait alors retourner à une des trois cases banques pour pouvoir enregistrer son gain et le conserver sachant que la zone où se trouvait chaque banque était dangereuse et où il était facile de perdre. En déposant une nouvelle mise de valeur supérieur à la précédente, un joueur pouvait revenir dans la partie depuis une position aléatoire sur le plateau de jeu avec une probabilité grande pour apparaître dans la zone d’une banque ou non loin de la personne ayant vaincu le joueur, ce qui pouvait permettre parfois de surprendre la personne qui venait de vaincre en la prenant à revers subitement. Il y avait également une notion de duel entre joueurs qui avait lieu et qui se faisait au travers de jeux plus classique. C’étaient des phases de la partie qui étaient assez déterminante. Il y avait même un moment où les joueurs étaient répartis en deux équipes temporairement avant qu’il y ait des changements entre les groupes via la position de deux joueurs qui doivent cacher leur jeu pour jouer au mieux.
-Il faut une heure minimum pour faire une partie complète de ce que j’ai compris, mais on peut s’y essayer le temps d’attendre, vous ne pensez pas ?
Est-ce que le Ryori allait se laisser entraîner dans ce jeu où les mises étaient assez importante et où les règles nécessitaient plusieurs parties pour être comprises ?
-J'y ait perdu la moitié des jetons que j'ai retiré tout à l'heure, rigola le Falkatra qui ne semblait pas plus déstabilisé que cela de perdre.
Quelques mètres plus loin, la femme au masque de renard patientait sur un siège, ne voulant visiblement pas passer le temps en jouant à l'un de ces pièges, véritables gouffres à argent. Elle lança à plusieurs reprises des regards vers Ryori et le noble avec lui sans prendre la peine de venir alpaguer l'Etowaru pour discuter avec lui.
Alan Mickland, Nafir Mickland
Le couple sursauta quand Cassidy se révéla, ne s'attendant vraisemblablement pas à cela. Ils se mirent à écouter la rose et Alan ne tarda pas à répondre à la Monroe.
-On ne fait que suivre les consignes. On doit être dans des habits fastueux, déclara l’homme en pointant ses propres vêtements qui étaient couvert de divers broderies. C’est pour mettre en confiance les gens sur les revenus du casino et la possibilité d’obtenir de gros gains il parait, s’esclaffa-t-il, en colère de la situation. Et vous avez raison ! Ce nouveau propriétaire est encore pire que l’ancien !
-C’est pour cela que je dis qu’on ne peut pas foncer dans le tas comme des bourins en menaçant à tout va Alan ! On va se faire descendre c’est sûr !
-Il n’y a que comme ça qu’on pourra obliger les gens à nous faire passer et leur expliquer notre point de vue pour qu’ils se joignent à nous. Les systèmes de défense sont trop perfectionner pour qu’on passe discrètement sans être désactiver par des gars du Brelan Royal.
En tout cas, au sujet de la destruction du casino, ils étaient on ne peut plus d’accord que c’est ce qui serait le mieux pour tous mais que c’était impossible à réaliser. Ils écoutèrent la suite et se montrèrent étonnamment enthousiaste et peu méfiant. Ils furent assez étonnés que la demoiselle dispose d’un fruit du démon et cela les mit encore plus en confiance.
-Ca roule ! Avec vous on a de meilleures chances d’y arriver, commença a expliquer Nafir. On a réussi à former un groupe d’une douzaine d’employés qui en ont marre de servir pour un salaire de misère. On peut trouver un moyen de justifier votre accès au sommet via les directives qu’on a à ce sujet, puis on générera un incident qu’on a prévu pour nous même avoir l’autorisation de monter afin d’aller s’expliquer avec la direction directement. Lorsqu’on sera là-haut, on pourra lancer l’opération. On a un gars parmi nous qui a bossé plusieurs semaines au Brelan Royal, il pourra nous guider un peu.
Si cela convenait à Cassidy ou qu’elle donnait ses propres instructions, elle pourrait ensuite sortir des toilettes pour croiser la prostitué furax, qui la mettrait au courant de la situation du Ryori et qu’il l’invitait à venir avec lui, avant que cette dame à câlin ne prenne la poudre d’escampette pour trouver quelqu’un d’autre.
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Mar 8 Déc - 12:42
Double ennuis
Ayant gagné mon droit d’accès au Brelan royal, il me suffisait désormais d’attendre qu’on y soit mené. Cependant, s’il y a une chose que je n’avais pas prévu, c’est la réaction de la fille de joie. Visiblement, le fait que je lui demande d’aller chercher Cassidy la mit en rogne. Serait-elle possessive ? La réalité est la suivante : je pensais que l’accompagnatrice limitée était une joueuse. Or, visiblement c’est une personne tout court, que ce soit une compagnie de joie ou un ou une rivale. Hahaha… Me frottant doucement la joue, je me foutais des rires ici et là, me disant qu’au fond ils peuvent rire… Moi, je monte. Pas eux !!! Nah !!! Quoi qu’il en soit, je vins à fouiller doucement ma poche pour alors sortir le papier que j’avais subtilisé tout à l’heure à la miss et que de joie en voyant qu’il s’agit ni plus ni moins d’un beau billet de Dix-mille berrys. Lucky me !!! Sourire aux lèvres, j’enfournais donc ce billet dans mon habit le plus proche du corps. Après tout, la base du vol c’est de savoir tant prendre mais aussi et surtout… Garder.
Affichant un doux sourire, je priais juste que la demoiselle ne se rende pas compte du vol et ne péte pas un scandale. En soit, il faudrait le prouver que j’ai volé, et ça… Bonne chance. M’étirant longuement, je retrouvais donc le noble qui visiblement se foutait de ma gueule à sa façon. C’est-à-dire comme un noble : grand sourire, petites paroles se voulant sympathiques, bref des sarcasmes quoi. Me retenant de m’énerver, je me contentais simplement d’admirer son possible garde du corps et souris à l’homme tout aussi hypocritement que possible avant de finalement répondre.
« Hahaha, ne jamais juger un livre à sa couverture si je puis me permettre la remarque. Comme pour un bon plat, même si le visuel compte avant tout, le goût reste le centre de l’histoire. Un ragoût de viande aura peut-être l’air de ne pas être plaisant… Croyez-moi, une viande qui mijote pendant des heures vaut tous les détours du monde. »
Redevenant bien plus chaleureux et naturel quand je parlais bouffe, je vins à me laisser tenter par cette histoire de jeu. Approchant de la table de jeu, je laissais l’homme me vanter les mérites de ce jeu, malheureusement, même si j’aime le jeu… Je sens vite l’attrape pigeon et pour ma part, je suis plus bœuf que pigeon. Tentant malgré tout d’appréhender les règles, je me rendis bien vite compte de la complexité de ce dernier. Autant le dire, il me fallait sécuriser mes fonds avant d’entrer dans le grand bain. C’est donc après avoir écouté les règles et que limite de la fumée ne sorte de mes oreilles que je me mis à secouer la main.
« Oula… Nous verrons ça plus tard je pense… Non seulement ce jeu me semble horriblement compliqué pour pas grand-chose… Mais aussi et surtout, si nous ne pouvons entièrement le savourer, il n’y a aucun à y jouer ne pensez-vous pas ? Un jeu est comme un bon vin… Il se savoure, s’apprécie, se délecte. Pour tuer le temps au cours de ces quinze prochaines minutes, je préférerais de loin une bonne discussion où nous pourrions nous découvrir un peu plus. Par exemple, je me demande quel genre de mets vous appréciez ? Au passage, ce sera un honneur de pouvoir jouer avec ou... contre vous haha. »
Tentant d’engager une discussion intellectuelle avec l’homme - censé être de goût – si ce dernier refusait gentiment, je ne le dérangerais pas dans son envie de jouer. Et me dirigerais vers la personne au masque. Lui souriant, je vins à tenter de discuter aussi, le temps que Cassidy arrive si cette dernière n’était pas occupée.
« Alors alors… Je ne vais pas débuter ma tirade par un classique « Alors, je vous ai manqué ? », cependant, je viens quand même tenter de discuter. Oh, bien sûr, on doit vous demander sans cesse pourquoi ce masque, quelle est votre identité, mais moi, j’aurais une autre question… Quel est votre jeu préféré ici ? »
D’une certaine manière, j’appliquais un certain dicton disant : dites-moi ce que vous mangez, je vous dirai qui vous êtes. Mais là, c’était version jeu d’une certaine façon. J’attendais de voir si la personne aurait une envie de discuter, sans quoi, je prendrais mon mal en patience.
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Mar 8 Déc - 23:46
Putain, ça avait pas été difficile des les convaincre, ces deux compères. Quelques arguments bien placés, un fruit du démons dans la face et paf ! Un aller simple vers le sommet. D'ailleurs, tout cet enthousiasme, ça faisait plaisir à voir, mais c'était pas rassurant. Si le plan était de foncer dans le tas et qu'ils étaient aussi prompts à accepter de l'aide venant des inconnus...
"Vous êtes sûre que tous vos gars sont fiables ? Nan pa'sque, franchement, suffit qu'yen est un qui l'ouvre pour que tout vot' plan parte en sucette. D'ailleurs, si vot' patron est vraiment un gros connard de sadique, y peut très bien jouer là-d'ssus et faire d'vous un exemple pour faire flipper les autres et les forcer à faire c'qui veut."
Tout en parlant, elle se rendit compte que quelques questions se posaient encore et que ses interlocuteurs pourraient y répondre.
"Z'avez parlé de sécurité... On peut s'attendre à quoi là-haut ? Des mecs en particulier à qui j'dois pas m'frotter ? Et..."
La jeune femme croisa les bras en cherchant ses mots. C'était déjà pas facile de trouver quoi dire pour se faire comprendre par des gens dans cette situation, encore moins quand il était question de reformuler quelque chose que Stella lui avait dit plusieurs années plus tôt et qu'elle avait à moitié compris au moment de l'entendre. Ces gens avaient déjà un plan, alors en proposer un autre ne mènerait à rien, en particulier s'ils connaissaient l'endroit alors qu'elle y foutait les pieds pour la première fois, ce qu'ils ne manqueraient pas de pointer du doigt. Non, ce qu'elle voulait, c'était leur faire comprendre que l’exécution et la manière de réagir aux circonstances inattendus comptaient souvent bien plus que le plan en lui-même.
"Écoutez, j'vois bien qu'vous êtes énervés, mais c'est pas en fonçant dans l'tas quand tout l'monde s'y attend que vous allez faire la différence. J'ai pas vu grand chose du coin, mais c'est évident que vot' futur ancien boss est le genre de parano à être préparé à tout. Vous m'parlez d'choisir en discrétion et bourrinage... Franchement, la meilleur chose à faire est celle qui apporte le plus au moment où on la fait, pas la meilleur sur le papier. C'que j'veux dire, c'est qu'faut vous préparer à tout...à TOUT ! Dans une situation comme ça, vaut mieux être un parano en vie qu'un débile mort. Faites ce que vous pouvez faire de mieux et faites vous confiance quand ça compte, c'est vot' meilleur chance d'vous sortir de c'merdier."
Elle n'avait pas grand-chose de plus à leur dire. De toute façon, en dire plus pourrais paraître arrogant, ou pire, leur donner des doutes vis-à-vis de leur plan. Cassidy ignorait si ces gens allaient réussir et accomplir l'inespéré ou s'ils allaient mourir comme des imbéciles, mais elle avait la certitude que sa propre manière de réagir aux événements futurs pouvait faire la différence. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur, mais elle n'avait pas prévu que ses actions puisse avoir autant d'importances pour les vies d'autres personnes en entrant dans ce casino.
La jeune femme poussa un soupir en sortant des toilettes. La journée serait encore longue... Puis il vit la prostituée se ramener. Vu sa tête, Ryo devait l'avoir envoyé bouler. Peut-être qu'il était plus raisonnable qu'il en avait l'air... ou peut-être qu'il prévoyait de se payer mieux plus haut. En tout cas, la femme allait certainement quitter l'aventure. Cassidy ne fut pas surprise d'entendre que Ryo avançait vers les hauteurs. Par contre, le fait qu'il l'avait choisit pour monter avec lui, ça, elle l'avait pas vu venir... ça l'arrangeait bien mais ça l’inquiétait un peu aussi. Il avait quand même pas cru qu'elle allait elle aussi jouer les madames à câlins pour le remercier ? Non, il devait avoir compris qu'elle était pas ce genre de meuf... Peut-être qu'il aimait bien sa compagnie ? Ça revenait peut-être un peu au même sur le long terme... En tout cas, ça l'arrangeait bien. Ça voulait dire que les deux "révolutionnaires" n'auraient pas à jouer de leur relations pour la faire monter dans les hauteurs. Moins de risques de se faire chopper pour eux...
"Si vous cherchez une cible, prenez pas un gars qu'a des chances de monter en haut. Avec un mec comme Ryo au Brelan, ça peut vite partir en sucette. Vous d'vriez essayer d'jouer, j'pari qu'vous l'faites pas souvent... Allez, c'est moi qui offre !"
Cassidy espérait empêcher la prostituée de chercher à monter plus haut. La médecin n'avait aucune appréhension vis-à-vis de cette femme qui faisait ce qu'elle pouvait pour survivre dans un environnement hostile dont elle était probablement devenu dépendante. Elle n'aimait pas voir les gens mourir inutilement, même les gens de peu de vertus. La jeune femme proposa ses derniers jetons à la demoiselle, tout en décidant d'en garder un dernier comme souvenir. Elle partait du principe qu'elle dépendrait du fric de Ryo si elle l'accompagnait et qu'elle pourrait toujours racheter quelques jetons plus haut si ça n'était pas le cas. Puis c'était quoi, neuf jetons de cent berry chacun ?Si la prostituée se mettait en colère en pensant que Cassy cherchait à la prendre de haut, la médecin ne chercherait pas plus loin et partirait avec ses jetons.
La jeune femme se rendrait ensuite dans la zone VIP. Elle arriverait un poil trop tard pour entendre l'échange entre Ryo et le noble, mais juste à temps pour entendre la tentative de début de conversation qu'il fit à la femme masquée. À bien y réfléchir, c'était grâce à elle qu'ils étaient arrivés dans la zone VIP. Quand Cassidy avait fait sa petite tentative de déstabilisation, c'était elle qui avait retourné la table et fait paniquer le croupier, ce qui l'avait poussé à faire ce petit signe de la tête à la personne que la médecin avait suivit dans les toilettes. Elle ne savait pas comment Ryo avait réussi à venir ici, mais l'état mental du croupier y était probablement pour quelque chose. Mais quand même, c'était Ryo qui l'avait invité ici, alors...
"Merci mec ! Quand j'ai vu la m'dame débarqué aux chiottes, j'm'attendais pas à c'que tu m'demandes de v'nir avec toi en haut... Par contre, avec moi, tu gardes tes mains vers toi si tu veux pas qu'j'y plante un couteau, c'est compris ?"
Petite clarification que la jeune femme ne jugeait pas superflus au vu de l'attitude du cuisinier avec la madame à câlin, notamment ses mains baladeuses... Elle ne le connaissait pas depuis assez longtemps pour lui faire confiance, même s'il avait été bien sympa jusque-là. Cassidy attendit que la femme masqué réponde à Ryo avant de lui parler à son tour.
"Merci à toi aussi. Perso, j'te dois beaucoup. Alors..."
Cassidy baissa un peu la voix pour ne pas être entendu de tout le monde, à part peut-être de Ryo, qui était assez proche. Elle avait le sentiment que la subtilité n'allait pas fonctionner avec cette femme pleine de mystère, alors elle décida de jouer franc jeu. Après tout, on met pas un masque sans raison. Elle allait en demander beaucoup, mais aller droit au but était dans son style, surtout quand elle avait l'impression que ça comptait.
"… ce masque, il sert à se cacher de qui ?"
Cassidy Monroe
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Mer 9 Déc - 12:27
Absum'bila Falkatra
Le noble fut surpris de la comparaison culinaire et écouta son interlocuteur en fronçant les sourcils, cherchant le rapport avec ce dont il était question ici jusqu’à ce que la chose devienne suffisamment clair. Il n’était pas le genre de personne à cuisiner des plats pour lui-même après-tout, il avait des serviteurs pour faire ce travail qui ne lui sied guère. Au sujet du vin, il comprit plus facilement ou voulait en venir son interlocuteur.
-Comme vous voulez, c’est juste pour passer le temps.
Puis Ryori se permit quelques questions précises.
-Mon plat préféré ? Du chacal en sauce avec des dattes !
Voilà un choix étonnamment précis et pas vraiment conventionnel… Qui pouvait bien aimer manger du chacal et quel genre de cuisinier pouvait bien accepter de s’élancer dans une préparation aussi inhabituelle ? Un esclave qui ne faisait qu’obéir à son maître assurément, mais ce dernier avait pris de l’expérience et avait appris à trouver des moyens de contenter son maître en faisant malgré tous des associations qui permettaient de faire un plat satisfaisant. Suite à ça, l’Etowaru pourrait abandonner la discussion était le nobliau à ses jeux et essayer d’imaginer comment le fameux chacal en sauce avec dattes pouvait être réaliser pour que cela soit bon.
Alan Mickland, Nafir Mickland
-Oui, je fais confiance à tous nos gars ! s’esclaffa le jeune homme.
-Se sont tous devenus des amis à force d’être dans la galère ensemble à cause de nos dettes, précisa la femme. Pour ce qui est d’en haut, la sécurité est bien plus forte qu’en pas mais ce sont des systèmes de défense, de la technologie, qui protège le chemin vers le coffre où son déposer les gains des joueurs, expliqua-t-elle. C’est pour ça que je veux trouver le moyen de les désactiver plutôt que forcer le passage.
Lorsque Cassidy s’approcha plus de l’avis de la Mickland plutôt que de son mari, celle-ci ne put qu’être satisfaite et hochait la tête, en souriant, en signe d’approbation tandis que l’homme, décider à en découdre pour se venger de sa situation, maugréa de manière inaudible.
-On va faire au mieux, conclut Nafir après le paragraphe sur la paranoïa et de se préparer à tout. On vous retrouve là-haut du coup.
???
La question du cuisinier fit sourire la femme derrière son masque qui prit plaisir à lui répondre.
-J’aime particulièrement la bataille, celle du jeu de carte. Simple direct, sans faux semblant, foncer dans le tas. Néanmoins, ce n’est pas ce qui est le mieux dans ce genre d’endroit. Ici c’est plus le jeu de pantins du propriétaire qui est intéressant. Nous sommes tous des pions après tout. Reste à savoir si notre adversaire a deviné nos prochains coups et comment il manipule ses propres cartes pour nous manipuler en retour, déclara à voix basse la masquée pour éviter de se faire entendre d’une autre personne que le duo.
La question de la Monroa fut plus direct et nécessita une réponse tout autant énigmatique.
-Vous le saurez bien assez tôt.
Les minutes défileraient et finalement les joueurs en attente seraient convié à suivre l’un des hommes de la sécurité qui les fit traverser un couloir jusqu’à une grande porte qui s’ouvrit pour laisser apparaître une grande plateforme dans une grotte. De chaque côté on trouvait des rails et ceux qui s’y connaissait un peu en technologie pourrait comprendre qu’il s’agissait là d’un ascenseur en version massive pour transporter beaucoup de monde d’en bas à en haut et inversement. Au prix de plusieurs minutes supplémentaires d’ascension durant lesquels Ryori et Cassidy pourrait encore discuter avec la masquée, qui avait choisi en accompagnant un homme de plus de 2 mètres de haut qui était encapuchonné, s’ils en avaient envie ou même le noble, le binôme parviendrait au sommet qui se découvrirait progressivement. La lumière les éblouirait quelques instants quand la fin de caverne entrerait dans leur champ de vision, puis ils s’y habitueraient pour voir la véritable cité de luxe qui se dressait là dans un écosystème tropical ériger au beau milieu de la montagne glaciale. Le Brelan Royal se dressait comme un obélisque flamboyant, d'où partaient mille lumières le faisant scintillait, là devant eux, de l’autre côté de la rivière. L’homme de la sécurité invita tout le monde à se diriger vers la barque, néanmoins la masquée et son « garde du corps » s’éloignèrent discrètement sur le côté, semblant vouloir semer la compagnie des officiels du casino.
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Mer 9 Déc - 21:28
Double ennuis
Pourquoi inviter Cassidy et non la prostituée ? Sans doute car elle ferait une meilleure alliée en cas de soucis. La prostituée avait beau avoir été sauvée par mes soins, cette dernière ne s’était pas montrée fortement utile… Moi qui lui avais demander explicitement de jouer de ses charmes, avec du recul je ne vois pas en quoi mes victoires sont dues à elle. De ce fait, je préférais miser sur Cassidy. Puis qui sait ? Si ça se trouve elle a aussi les poches pleines ? Ricanant à cette petite pensée, je m’imaginais déjà fourrer ma main dans une de ses poches arrière et en tirer un gros billet. Oh gosh… Ce serais génial ça. Deux fouilles, deux jackpots ! Mais redescendant sur terre, je fus accueilli par les dires du noble qui me surprirent grandement et pour cause : du chacal aux dattes ? Voilà un mélange plutôt original pour ne pas dire impossible. Sans doute que l’homme utilisait une cuisson lente sur la viande pour retirer le possible goût fort de cette protéine peu commune. Les dattes devaient ajouter une touche sucrée qui devrait cacher à merveille le goût puissant de la viande. Oui… Avec du recul, cette théorie tient la route, mais on est plus sur de la magouille que de la vraie cuisine. A moins qu’un bon vin accompagne le met ? Hmmm… Qui sait. Haussant les épaules intérieurement, je me retirais pour alors voir la personne masquée et c’est sans détour que j’allais la voir pour discuter à mon tour.
Voilà que la personne se montrait assez énigmatique dans ses paroles. Si pour n’importe qui les mots sembleraient communs, pour ma part je me demandais s’il n’y avait pas une certaine philosophie ? Y voyant presque un certain message, je vins à sourire en remarquant Cassidy non loin de nous et m’empressa de reprendre vite la parole envers la personne masquée.
« Je suis bien d’accord, l’assaut frontal n’est pas la solution ici… Mais concernant le reste, je n’ai qu’une question à vous poser : Que se passerait-il si les pions se retournaient contre leurs maîtres ? Ou mieux encore… Si un pion imprévu se glissait dans la partie ? Croyez-moi… La bataille est un excellent jeu de carte. »
La partie concernant le fait de se retourner n’était qu’une simple possibilité que mon cerveau imagine dans ce genre de situation. Après tout, même quand on veut contrôler autrui, il y a toujours des possibilités de rebellions non ? La trahison fait-elle partit du jeu ? Ne sait-on jamais… Quant aux autres paroles, ces dernières se montraient plus subtiles, mais tout aussi porteuses de messages que mes autres mots. Le pion imprévu, cela peut être moi, ou n’importe qui se retrouvant embarquer dans une quelconque « bataille ». Bref… sur ces mots innocents, je me contentais d’écouter la Monroe qui semblait diablement avoir la tête sur les épaules, cependant, ses mots concernant mes mains me fit souffler comme si elle venait d’écraser de quelconques espoirs.
« Pfff… Ce n’est pas parce que tu juges avoir une plastique plaisante que forcément mes mains veulent s’y balader. Mais je prends note. »
Ajoutant les gestes à la parole, je fis exprès d’approcher une main d’une de ses poches grossièrement avant de tirer la langue et retirer ma main… Mais subtilement, c’est mon autre main qui avait tenté d’approcher l’autre poche. Hmm.. Mais entre le nombre de gens et la méfiance de Cassidy, mes chances de réussites étaient trop faibles. Je remis à plus tard ma tentative de larcin et me dis que celle-ci serait plus difficile à berner que la prostituée. Après tout, Cassidy ne semblait pas jouer sur le terrain de la séduction, alors il fallait la distraire autrement qu’en l’approchant et en lui promettant monts et merveille. Je fis d’ailleurs mention de l’ex compagnie que j’avais.
« Oh concernant l’autre personne… Disons que sa présence me faisait de l’ombre. Ce n’est pas que j’aime attirer l’attention, mais … En fait si ! Hahaha. Puis bon, avouons-le, entre le côté presque cruche et le fait d’être une succube de l’argent… Je ne lui trouvais rien de plus… »
Je ne savais pas à côté de quoi je venais de passer, mais malheureusement pour elle, mon objectif prioritaire était de m’en mettre plein les poches… Donc les femmes et les séances de sport, ça attendre. Même s’il est dommage de pas profiter, pour une fois que je peux marcher tranquillement sans que ma « femme » me poursuive. Hmm… Je verrais ça plus tard.
Si Cassidy m’en donnait l’occasion, je tenterais de discuter de tout et de rien. Ne voulant pas passer pour un dragueur, mais voulant quand même deviner quelques mimiques ou autre, je parlais de tout et de rien en finissant presque à me focaliser sur sa chevelure que je trouvais fun. Pas dans le sens péjoratif de la chose bien sûr… Mais bel et bien sincère dans mes dires, j’aimais sa chevelure rose et le côté original de son style de coiffure. Pour une fois, j’oubliais de complimenter les yeux et me montrais amical sans pour autant faire preuve d’avances ou autre. Je tuais le temps sans qu’au final on ne se dévoile de trop. Jusqu’à ce qu’enfin on arrive sur les lieux. Le sourire aux lèvres, je vins à profiter pour alors m’étirer longuement.
« La nuit promet d’être longue il faut croire. Si on ne se croise pas à une table de jeu d’ici là… Bonne soirée je pense ? Et sans vouloir t’influencer… Sache que ce serais un plaisir de te retrouver à une table de black jack ou poker. »
Et sur ces mots, je m’avançais vers la structure diablement plaisante. Les lumières, la musique ambiante, tout semblait vous hypnotiser pour faire une seule chose : vous éclater – ainsi que votre portemonnaie – jusqu’au bout de la nuit. Pénétrant les lieux, j’admirais alors les lieux pour analyser ces derniers. Le nombre de garde, les employés sur place, le peuple présent ici-même. Il me fallait avoir une vue d’ensemble avant d’agir et tout envoyer péter. A moins qu’un imprévu m’arrange. Pour l’heure, c’est observation. Plus tard l’action.
Codage par Libella sur Graphiorum
Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
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Jeu 10 Déc - 23:04
Quand elle parlait des mains de Ryo, elle parlait surtout d'une main au cul. Mais apparemment, le bonhomme aimait bien faire les poches des gens qui l'entourait... ça leur faisait un truc en commun, même si ça faisait longtemps que la jeune médecin n'avait pas ressenti le besoin de faire ça. Elle l'avait beaucoup fait pendant son enfance, quand elle vivait dans les rues, mais elle s'arrêta une fois que ses parents adoptives la prirent sur leur ailes... En plus, ils se laissaient pas avoir facilement. La menace d'un taquet de Stella avait été un remède incroyablement efficace à sa cleptomanie. Mais le bonhomme n'en resta pas là et fit mine de la voler de manière évidente tout en approchant l'autre plus discrètement. Cassidy avait la main dans une poche et tenait un couteau, prête à l'égratigner s'il osait approcher ses doigts de son derrière. Mais il se ravisa, probablement conscient que son geste serait trop évident après leur petit échange. En tout cas, Cassidy vit que le bonhomme avait l'air d'être du genre impulsif. Ça plus le fruit du démon, ça devait faire une sacrée combinaison... Faudrait peut-être qu'elle en profite. Si elle pouvait le pousser à foutre un peu le bordel plus tard, ça pourrait être très utile pour l'opération des "révolutionnaires"...
Elle se permit quand même un petit commentaire quand Ryo fit allusion à la madame à câlin.
"Rien d'plus, hein ?... T'sais, c'est pas facile d'vivre dans c'monde pour une femme qui sait pas s'battre. Alors sur cette île, j'te dis pas ! La meuf est autant une victime que n'importe qui qu'est bloqué dans l'coin... D'ailleurs, c'est pas la marque de sa main qu't'as sur la joue ?"
La dernière remarqua avait été faite avec innocence, même si,vu de loin, ça pouvait sonner comme des sarcasmes. Pour se rattraper, la jeune femme décida de partir sur autre chose et continua la conversation entamée un peu plus tôt avec la femme au masque.
"'Savez, quand on y pense, le proprio est autant un pion que nous. Si j'ai bien compris comment ça fonctionne dans l'coin, le mec est clairement dépendant de ses propres désirs, qu'ont l'air de t'nir les ficelles qui tiennent ses mains qui tiennent les ficelles auxquels on est attachés... Si vous avez compris.... Reste à savoir si il saura jouer le jeu quand ses propres règles se seront retourné contre lui..."
Le dernier commentaire s'intéressait plus à elle même qu'à ses interlocuteurs, mais elle remarqua un peu trop tard qu'elle en avait peut-être un peu trop dit. Heureusement, elle n'avait pas parlé très fort. Cassidy tenta de se rattraper en ajoutant :
"Qu'elle qu'soit l'jeu, rien d'pire que d'jouer avec un mauvais perdant, pas vrai ? Et encore, faut être naïf pour penser qu'tout l'monde va respecter les règles en toutes circonstances. Après, c'est vrai qu'c'est plus marrant d'gagner en respectant les règles, mais passer à côté sans s'faire chopper, c'est comme même pas mal non plus."
Misère, ça aidait pas du tout, elle en avait dit encore plus. Fallait dire qu'elle avait tendance à se sentir détendu autour de ces deux compagnons d'infortune... Enfin, trois, si on comptait l'armoire à glace qui accompagnait la dame au masque. Le grand monsieur avait réussi à se faire discret jusque là, mais Cassidy se demandait s'il avait lui aussi quelque chose à offrir. Elle lui fit un grand sourire et lança tranquillement :
"'Zètes son garde du corps ? Zauriez fait un malheur à la table, le croupier se s'rait pissé d'ssus et vous aurais laissé tout rafler !"
Une petite blague pour entamer la conversation mais elle ignorait si ça allait avoir le moindre effet. En fait, elle s'attendait surtout à le voir grogner Curieusement, c'était pas rare que les armoires à glace est autant de conversation que le mobilier auquel ils étaient comparés... En tout cas, ça marchait comme ça dans la Fosse.
Pour la suite, elle se contenterait d'engager la conversation avec Ryo. Une conversation sans grande importance qui lui permettrait de mieux connaître le bonhomme. Bien sur, elle ne partagerait aucune information importante, aussi bien sur son passée que sur le petit échange qu'elle avait eu dans les toilettes. L'homme se permit un commentaire sur ses cheveux qu'il semblait beaucoup apprécier. C'est vrai que les cheveux roses, c'était pas commun. Elle ignorait de qui elle les tenait, probablement de sa mère, vu que son père avait les cheveux bruns dans les rares souvenirs qu'elle avait de lui. Elle prit du bout des doigts la mèche la plus voyante et la plus dissidente qu'elle avait sur la tête et la frotta entre ses phalanges en disant :
"Franchement, ils sont comme ça au naturel... genre vraiment, quand j'les lave, j'les sèche et y prennent cette forme... C'est plutôt cool, non ?"
Elle continua à discuter avec lui jusqu'à ce que le groupe arrive en veu du brelan Royale. Face à cette vision, la jeune femme réagit exactement comme elle l'avait fait en arrivant en bas. Elle ouvrit grand la bouche et perdit la moitié de son Qi pendant que son esprit tentait d'analyser tout ce qu'elle avait dans les yeux. Le bâtiment, la forêt, les lumières, le reflet du tout dans l'eau, comme une miroir gigantesque... C'était trop. C'était beaucoup trop pour cette ancienne gamine des rues. Si elle avait été seule, elle aurait probablement hurlé, peut-être même qu'elle se serait évanouit.
Mais non, c'est bon Cassy, tu vas survivre. C'est que de la lumière et des jolies pierres, c'est bon. Tu peux gérer, tu peux gérer, tu peux gérer, tu peux pas, tu peux pas, tu peux pas putain de merde TU PEUX PAS. C'EST. TROP. JOLIE. Elle resta dans cet état quelques secondes et n'entendit même pas la dernière phrase de Ryo. Si c'était aussi jolie partout, ça allait être très compliqué. Elle allait finir aveugle avant la fin de la journée.
Quand elle réussit à reprendre ses esprits, elle regardait toujours tout partout pendant que la sécurité invitait les gens à entrer dans le casino. C'est alors qu'elle remarqua la femme masquée s'éloigner avec son garde du corps... De son opinion, pas un très bon mouv. Y aurait pas forcément d'autres occasions, mais là, ça lui semblait trop évident pour que la sécurité ne l'est pas prit en compte à un moment où à un autre... Genre, depuis très longtemps en fait... Mais ça n'était trop évident que si Cassidy n'y mettait pas son grain de sel. Si elle pouvait aider ce qu'elle voulait vraiment voir comme une future copine et foutre un peu plus le bordel dans cet endroit, alors pourquoi s'en passer ?
La jeune femme s'approcha de l'homme de la sécurité, puis elle se mettrait à l'opposer d'eux pour attirer vers sa propre personne le regard du bonhomme et demanderait le plus innocemment possible.
"Scusez moi, J'suis pas sûre mais, on peut bien chopper des jtons à l'intérieur ? Pace'que j'accompagne le bonhomme aux chveux roux là-bas mais, en vrai, j'aimerais bien jouer un peu. Mais j'en est qu'un, vous avouerez qu'est pas l'idéal, hahaha..."
Après avoir posé cette question, la jeune femme attendrait une réponse et se dirigerait à son tour vers le Brelan Royal. Mais si l'homme de la sécurité ne se trouvait pas derrière elle, elle mettrait la main dans le dos, le poing fermé, et lèverait brièvement le pouce, en soutient à la femme masquée, sans même savoir si celle-ci verrait le geste. Quitte à aider les gens, autant leur montrer qu'on le fait volontairement.
Cassidy Monroe
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Ven 11 Déc - 14:54
Absum'bila Falkatra, ???
-Personne ne dévoile entièrement son jeu. Tous les pions furent ou seront à un moment donné des surprises, répondit la masquée au roux. Si vous comptez vraiment jouer, méfiez-vous malgré vous de ceux qui dirige ici. Je ne sais pas si ce sont ses désirs qui tissent son chemin, mais il est dangereux. Il n’a pas été nommé à ce poste par hasard.
La question de la nomination de cet homme n’avait jamais été soulevé par aucun des deux protagonistes jusque-là. Ni Cassidy ni Ryori ne s’étaient demander pourquoi un nouveau propriétaire c’était installé il y a peu. Qu’était-il advenu du précédent ? Pourquoi celui-ci avait obtenu ce poste ? Qu’est ce qui se tramait en toile de fond derrière ce lieu ? En tout cas, le garde du corps, dont tout le corps était recouvert par sa longue cape qui terminait en capuche sur sa tête, répondit brièvement un « Merci » à la Monroe. Puis vint l’ascension et la révélation du Brelan Royal.
-Peut-être nous recroiserons nous, mais rien n’est sûr, répondit la demoiselle à l’aurevoir de l’Etowaru avant de commencer à s’éclipser, moment où Cassidy capta l’attention de l’argent.
-Vous pouvez jouer, mais je ne suis pas certain que votre mise sera suffisante pour réellement avoir de l’intérêt, commenta ce qui était au final qu’un molosse au service de l’établissement.
Pendant que cela avait lieu, le rouquin fuyant sa femme pourrait découvrir l’infrastructure, les divers escaméras, les quelques gardes bien équipés qui patrouillaient ici et là ainsi que la nature des lieux. Lorsqu’il pénétrerait dans le hall, là où se trouvait la salle principale du casino, c’est un luxe infame qui sauterait à la figure. On se serait cru dans un palais royal. D’ailleurs, des membres de familles royales des Blues jouaient ensemble dans la zone VIP qui étaient répartie entre les divers balcons du premier étage qui donnaient sur le hall. Les machines et tables de jeux étaient si innombrables que l’on aurait pu se croire dans une forêt où poussaient ces deux choses en lieu et place d’arbres. Un écran géant trônait sous le plafond qui s’élevait à au moins six ou sept mètres au-dessus du sol. Ce dernier affichait le spectacle qui se tenait au fond. En effet, des danseuses, une chanteuse et un violoniste se trouvaient sur une scène et mettaient de l’ambiance qui grâce à la projection se répandaient dans toute la pièce malgré le bruit des jetons et des discussions.
La masquée observa la logia du verre qui l'avait aider en s’occupant de détourner les regards et plus spécialement celui de l’agent de sécurité. Derrière son masque, un sourire apparut. Une fois qu’elle fut hors de portée de regards sur la rive, elle passa sa main derrière le masque et enleva la sangle qui maintenait le masque en place. Celui-ci tomba sur le sol tandis que le regard de la rousse restait braqué sur le casino.
Aloène MacTerlly "la Relève de Kanaë" Primée à 69.625.000B
Capitaine au sein de l’Inquisition, la jeune femme se battant en mode berserker était le reste du temps assez réfléchi. L’objectif de sa mission demeurait inchangé : renverser le directeur du casino pour permettre au mouvement révolutionnaire de s’emparer de l’île. Ce n’était pas une mince affaire. On pourrait se demander pourquoi la MacTerlly n’essayait pas de s’infiltrer encore plus loin. C’était pour la simple et bonne raison que fausser compagnie à la sécurité à l’intérieur lui semblait être quelque chose de bien difficile. S’il fallait par-dessus le marché chercher comment rejoindre le bureau du patron ainsi que ceux des dirigeants de cette cité de luxe, le groupe n’était pas sortie de l’auberge. Si le plan fonctionnait comme il fallait, normalement ils devraient parvenir à pénétrer les sommets du Brelan Royal d’ici une petite heure.
-Phase quatre les gars. On doit se dépêcher. Ils ne vont pas tarder à remarquer notre absence et ils nous ont fait monté justement car ils nous considèrent comme dangereux et veulent nous piéger dans cette cité.
Et oui… Au final, cette ville qui entourait le Brelan Royal était une cage dorée où pouvaient logé les plus riches mais également ceux qui n’avaient pas l’autorisation de partir… Tenter de quitter la zone sans passer par l’ascenseur était un risque considérable, la possibilité de mourir durant la descente étant très grande. Au final, était-ce si dur d’arriver jusqu’au Brelan Royal ? Lorsque l’on comprenait comment marcher le système et qu’on arrivait à le perturber en bas, pas tant que cela puisqu’on pouvait isoler tout ces éléments perturbateurs ici et les asservir progressivement.
Koshigo Taruyano, Kotoga Mashiryu Primés à 19.400.620B et 7.500.109B
Le drap, parce que c’était ça à l’origine, qui couvrait le garde du corps encapuchonné tomba au sol et révéla les deux autres révolutionnaires venus avec la demoiselle rousse pour cette mission. Pas spécialement grand tout les deux, le ninja s’était accroché au buste de son compère avec les jambes afin qu’ils se fassent passer pour une seule et même personne. La sécurité ne l’avait-il vraiment pas remarqué ou avaient-ils volontairement laisser le groupe arriver entièrement jusqu’au sommet. En tout cas, il valait mieux partir du principe que ceux en face s’attendaient à leur venue.