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Survivre à l'adversité [Natalya]
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Dim 27 Juin - 8:07



Survivre à l'adversité [Natalya] Hll5410
Sarah Call
Primée à 50.000.000B

    - C’est une blague ? Elle a fait tuer le maire, semer la zizanie, sans même rallier le peuple à sa cause et  maintenant la voilà juger pour complicité de meurtre ? Homer, cette femme possède un puissant fruit du démon, nous ne pouvons pas perdre une recrue de ce genre, il faut passer à  l’action. Tu te proposeras parmi les avocats qui seront mis à sa disposition et tu feras le nécessaire pour discréditer le maire.
Expliqua Sarah, avant de raccrocher à son escargophone.

Pendant ce temps, Natalya avait été enfermée dans une geôle d’Elmar, questionnée par deux soldats de la Marine, arborant des croix constantinistes. Ils voulaient savoir la raison de son acte, s’il y avait un commanditaire à cet assassinat, et d’où venait-elle. Manifestement ils ne savaient pas qu’elle était la même personne qui avait tué les constantinistes du précédent lieu où elle libéra des esclaves.

L’interrogatoire ne serait pas musclé, les hommes étant assez craintif de sa malédiction, tout simplement.

Après quoi, elle aurait le choix entre trois avocats, deux s’étant proposés et elle-même. Le premier était tout simplement un villageois d’Elmar et le second était un prêtre constantiniste.


Le villageois n’était autre que Homer Shariff. Il lui expliqua voir récupéré les documents prouvant que le maire achetait des esclaves et qu’il pourrait justifier tes actes par ce fait. Néanmoins, connaissant son village, il se doutait que cela risquait de les rendre encore plus réfractaires aux étrangers, mais le placerait lui dans une bonne  situation. Par la suite il quitta la cellule laissant l’autre avocat se présenter.

Il s’agissait-là d’un prêtre constantiniste. Il était calme, réfléchi et d’âge mûr. Il n’avait pas choisi la ruse ou autre, il avait été assez clair avec Natalya. Il se doutait qu’elle était un peu rebelle dans l’âme, alors il lui proposait de la défendre afin de lui offrir la quiétude de l’église constantiniste. Il pourrait négocier pour que sa « peine » soit de devenir soldat au service du Constantinisme afin de rembourser ses actes. Cela pourrait attirer la pitié du peuple envers elle et lui offrir un cadre de vie futur assez agréable au fil des missions.

Par la suite il partirait, lui laissant l’option de se défendre elle-même. Elle n’aurait pas les papier de Shariff a l’appui si elle décidait de se défendre seule..

De même, une autre possibilité se présenter à elle : s’enfuir par la force.

En tout cas, elle fut mené jusqu’au petit « tribunal » improvisé dans la mairie d’Elmar, afin que l’accusée puisse venir à la barre et se défendre ou être défendue...

Survivre à l'adversité [Natalya] Noble_23
Jacob Liverzan, juge civil.

La majorité du peuple d'Elmar était présent dans la mairie.





Tu peux décider de ce que tu dis à l'interrogatoire, selon les informations données, des évolutions peuvent s'apporter à la trame.

Tu as donc le choix de ton avocat à faire, entre : Décima-Constantiniste-Toi. Chaque choix d'avocat entraine des retombées différentes.

Ou alors, tu peux t'enfuir de force, voici les forces en présence :

-4 Agents de sécurité de la Mairie : lvl 13
-6 Soldats locaux : lvl 10 à 14

Le peuple d'Elmar est présent dans la salle d'audience.

C'est un RP semi animé, je répondrais encore deux fois ou trois, selon le RP.
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Natalya Baccarat
Natalya Baccarat
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Dim 27 Juin - 17:14
Je déclare la guerre au Constantinisme. Je déclare aussi être la dernière héritière légitime de l'île de Kamakura, ravagée par les Constantinistes. De ce fait, j'invoque mon droit. Moi Natalya Baccarat, membre des dix de Kamakura, je fonde mon propre clan pour la sauvegarde de l'île.

La Marine s'envoie encore les fleurs de l'arrestation, les soldats ont épargné des mois d'enquête et d'amassage de preuves. Le suspect avait été arrêté dans les délais les plus brefs et avait mis en exergue les compétences de la petite garnison de la ville d'Elmar. Le dirigeant de cette dernière avait même utilisée cette phrase dans la gazette locale: "Si vous commettez un crime, un délit, une infraction, sachez que la Marine est là pour remettre le crime en enfer."
Un véritable coup de publicité, si bien qu'ils ne comptaient pas en rester là, il fallait faire de Natalya un exemple de justice.

Au creux de sa cellule, le défilé d'agent et soldats de la Marine n'avait pas cessé une seule seconde, tous se relaient pour connaître les intentions de la jeune étrangère. Tout reste courtois, après tout, la Marine et le Constantinisme tente d'enclencher leur machine à propagande autour de cette arrestation, il ne faudrait en aucun cas que la jeune femme n'arbore de quelconques commotions ou n'est le visage tuméfié.
Lors des interrogatoires, fidèle à son code d'honneur, elle dit la stricte vérité tout en dissimulant la mission des Décimas. Elle a beau ne pas leur faire confiance, il était inutile de les dénoncer pour que davantage de sang ne coule à nouveau.

Après le temps des interrogations vient celui du repas, un plateau on ne peut plus simple, une épaisse cruche d'eau en fonte, mais aussi de la bière. N'ayant jamais goûté à cette boisson, trop habituée au saké, elle y découvre des arômes et des goûts qui lui sont étranger. Puis viens le repas principal, une banale cuisse de poulet accompagné d'un morceau de pain, elle se rue dessus, après tout, elle n'avait pas eu de repas correct depuis la fuite de Kamakura, même si le goût est simple, elle dévore le tout comme si le repas avait été offert par les dieux eux-mêmes.


Tardivement, après le repas, plusieurs soldats de la Marine entrent dans la cellule, le sous-officier en charge explique qu'ils vont devoir la fouiller avant l'arrivée des avocats au petit matin et qu'en cas d'inculpation, ils se doivent de faire l'inventaire de tous ses biens, mais aussi de remplir une fiche signalétique. Consciente de ses actes et de ses choix, la jeune femme s’exécute, on lui intime de retirer ses vêtements pour trouver des marques, des cicatrices ou des signes distinctifs. Contrairement à ce que l'on peut faire, tout se fait dans le plus grand respect et elle observe même une certaine candeur dans les gestes des soldats.
Mais lorsque la jeune femme se retrouve en sous-vêtements, les bouches des soldats s'ouvrent en grand. Non pas qu'il soit en admiration devant son corps, mais plutôt par stupéfaction.

Le corps de Natalya est recouvert de coup, de cicatrices, des blessures en tout genre. Si certaines blessures montrent clairement les affres de la guerre, d'autres sont clairement des coups de fouet, des marques de tisons ardents. Mais le plus impressionnant reste son dos, entièrement tatoué d'un démon entouré de carpes et de cerisiers en fleurs. C'était le tatouage rituel des dix de Kamakura, une véritable œuvre d'art à même le cuir de peau.

Alors que l'inspection prend fin, Natalya s'adresse directement au responsable.

"Je comprends tout à fait votre désir de me garder enchaîner, mais je vous rappel tout de même, que je me suis livrée de manière pacifique, et sauf erreur de ma part, il me serait facile de briser vos chaînes ici présentes et de passer à travers ce mur. Aussi, auriez-vous la gentillesse de bien vouloir me retirer ces bracelets ?"

Le responsable semble hésité puis se ravise, laissant la jeune femme dans sa condition. Après une nuit de sommeil peu confortable, bercé par les ronflements et les flatulences des autres prisonniers, Natalya s'éveille tandis qu'un homme se présente à sa cellule.

"Bonjour, je suis Izy Dor, prêtre Constantiniste de la juridiction d'Elmar. Vos fautes sont graves mon enfant, très grave. Mais en accord avec notre sainte église, je suis parfaitement à même de vous défendre lors de votre procès. Pour tout dire, je suis la seule personne ici présente à pouvoir vous sortir de cette impasse. Je n'ai pas besoin de connaître vos raisons, ni vos idéaux. Voici mon offre, repentez-vous et servez nous. Le choix de votre avocat se fera lors du jugement."

L'homme froid et taciturne s'en été aller. Un plan germa dès lors dans l'esprit de la jeune femme, elle pourrait rejoindre effectivement cet homme pour tenter de saper les forces des constantins depuis l'intérieur. Mais de cette manière elle serait isolé et dans l'incapacité de rassembler suffisamment de force.  

La porte ne se referme pas, le prêtre la tiens pour une autre personne, Homer Sharrif lui-même. Visiblement, même en ayant fait capoter la mission, elle était toujours un intérêt pour les Décimas. Ce dernier s'avance d'un pas lourd vers la prison.

"Vous vous êtes mis dans de beaux draps ma grande... Par chance pour vous, Sarah a encore besoin de vous. J'ai une stratégie de sortie pour vous. Bien que je ne doute à aucun moment que vous puissiez partir d'ici comme bon vous semble hm ? Du coup, j'ai fait votre travail, j'ai trouvé des documents reliant le maire d'Elmar au trafic d'esclaves. Nous avons donc encore un coup à jouer pour faire tomber nos adversaires. Mais il faut jouer avec nous ce coup-ci. On se voit au procès..."

Quelque temps après, Natalya est transférée au tribunal de la ville.
On la place au milieu de la pièce sur une estrade tandis que la foule se masse et se parque tout autour pour suivre ce qui risque d'être le procès le plus court et le plus mouvementé de l'histoire d'Elmar. On pourrait presque croire, vu la foule, que toute la ville est présente.

"Veuillez-vous lever pour l'arrivée de l'honorable juge Jacob Liverzan !"

L'ensemble des personnes, y compris le prévenu, se lèvent à l'arrivée du juge, qui ôte son haut-de-forme avant de le poser sur son pupitre.

"Bien. Tout d'abord, rappelons ce pourquoi nous sommes là, le procureur général reprendra quant à lui les faits. Nous sommes ici devant le prévenu : Natalya Baccarat pour le meurtre du Maire d'Elmar. Nous allons tout d'abord laisser un discours d'introduction au prévenu, puis il citera le nom ou non, de son avocat. Dame Baccarat à vous l'honneur."

Natalya se lève, toujours enchaîner et déterminer à faire prendre conscience des plans macabres qui sévissent dans la ville.



"Je ne suis pas sur Alabasta depuis longtemps, c'est un fait. Mais j'ai pu voir ce qu'elle est. C'est une terre brûlée, décharnée, calcinée, assoiffée, polluée, négligée à qui ont a pris son âme et son essence... Et j'en passe et pourtant, il existe un mal bien plus impitoyable au sein même de cette perle fendue qu'est Alabasta. Un mal récent, que nous seuls pouvons annihiler. Ce mal, c'est le Constantinisme, sa corruption, son pouvoir, son comportement. Voyez-les, retranchés dans leurs bastions sur l'île à profiter du travail de vos frères, de vos sœurs,  et décider du sort de cette île qui est votre ! Voyez leur soif de pouvoir les aveugler et commettre les pires erreurs ! Que se passe-t-il pour que l'on puisse laisser en place des tortionnaires, des tyrans, et des profiteurs qui tirent les ficelles du monde, envoyez nos voisins à la mort ou réduit en esclavage par des décisions prises en quelques minutes ? Comment et de quel droit peut on juger un résident de cette île être inapte ou apte à réaliser le métier qui est le seul renfort à sa vie macabre?! Comment peut on enlever des enfants pour en faire des  fervents soldats ?! Quel monde est-ce dont ? Qui peut se le permettre ?! Ces mêmes hommes sont venus sur mon île, une contrée lointaine et nous ont fait subir le même sort qu'à vous. Ils ont destitué tous nos principes, nos chefs, nos rois, et même nos dieux avant de mettre des coups de bâtons pour se convertir à leur foi !

Voyez mes frères et sœurs ! Ils me sous-estiment de nouveau, moi qui les aie chassés de mon île défunte. Ils ont paieront le prix ! Leur aveuglement leur a empêché de prévoir le retour et l'apogée du peuple d'Albasta ! C'est des cendres que nous tirerons notre salut, c'est de l'ancienneté et de la désuétude que nous rendrons la royauté légitime à Alabasta ! La légion est en marche, et ni leurs hommes, ni les canons ne nous arrêterons, nous sommes les représentants directs du peuple. Il suffit de parler de ce Maire ridicule qui est la raison de toute cette mascarade ! Mon avocat, Homer Sharrif, vous expliquera tout dans les moindres détails. Il est temps de régler définitivement le compte de ces mots dépourvus de sens pour notre époque que sont foi et ferveur. Il est temps de faire sonner les tocsins, de faire vibrer les tambours, d'assombrir le ciel de notre volonté, de faire bouillir le peuple d'Alabasta vers sa liberté ! Ils ont une armée?! Nous avons des citoyens ! Des citoyens avides de justice et d'égalité derrière nous ! Il est temps d'abolir les privilèges de ces êtres infects ! Réveillez-vous ! Souvenez-vous des enseignements du passé ! Levez-vous, soldats de la liberté ! Marchez vers l'infamie et supprimez-la !

Leur pire erreur est de me sous-estimer ! Je suis de retour, certains en pâtiront plus que d'autres, mais une chose est sûre... Le peuple obtiendra raison, et les lâches traîtres et manipulateurs, les tyrans, les auto-proclamés. Ceux-ci, je peux vous le garantir, auront leurs dépouilles exposées pour que le peuple voie que, même à l'intérieur de leur corps, la pourriture règne. Je les plains ces imbéciles qui ont cru que je m'étais laissée capturée par peur ! Je les plains ces idiots qui avaient cru s'être débarrassés de moi ! Et je les plains ces ânes qui ont cru qu'en dénigrant mon image, ils m'auraient fait taire ! Je plains de façon générale ceux qui ont contribué à ma pseudo-arrestation. Mais à l'heure du jugement dernier, que diront ils ?! Que feront-ils lorsqu'ils seront confrontés à leur propre lâcheté ? Je vous le dis, ces hommes pourriront d'eux même ! Ils implorent notre pardon ! Et entendez-les geindre ! Entendez-les pleurez ! Entendez-les hurler à notre venue ! Ce que je vous apporte n'est pas la vérité, ce que je vous apporte, c'est le moyen pour y accéder, car soyez-en sûr : elle éclatera, et ces "hommes" qui nous prennent de haut, qui possèdent un ego surdimensionné, qui pense obtenir de droit tout ce qu'ils veulent sans avoir les compétences. Ceux-là, se retrouveront dans les fosses communes où l'on verra marquer "ci-gît de sombres idiots". Le trop-plein de confiance en eux va tout simplement être leur faille, nous l'exploiterons et nous la détruirons ! Victoire pour le peuple d'Alabasta ! Révoltez-vous ! Confondez nos ennemis ! Abattez-les ! Ils ne méritent même pas leurs places parmi nous ! Pour prouver ma bonne foi envers le peuple, je me suis laissé capturée, je suis capable de détruire cette salle et l'ensemble des hommes qui s'y trouvent et je n'ai rien fait ! Car moi, j'ai un honneur !"


Ses poignets se transforment en roche en fusion, faisant fondre ses chaînes qui tombent au sol dans un tintement sourd.

"Je déclare la guerre au Constantinisme. Je déclare aussi être la dernière héritière légitime de l'île de Kamakura, ravagée par les Constantinistes. De ce fait, j'invoque mon droit. Moi Natalya Baccarat, membre des dix de Kamakura, je fonde mon propre clan pour la sauvegarde de l'île. Il aura pour but de se battre pacifiquement ou par la force s'il le faut contre le pouvoir du Constantinisme. Le Clan de l'Oni voit le jour ! Et notre révolution sera sans limite ! Je suis prête à endurer mon procès pacifiquement. À moins que les soldats ici présent ne veuillent donner raison à tous mes propos !"

Un calme plat s'installe, un calme lourd. La suite ne dépend plus d'elle désormais.

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Natalya Baccarat
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Survivre à l'adversité [Natalya] Noble_23
Jacob Liverzan, juge civil.

Il y avait une véritable différence entre les propos de la demoiselle et ses actes… Si elle avait réellement voulu que Homer la défende, elle aurait dû moins parler ou ne rien dire simplement. L’homme aurait été son avocat, comme prévu. Cependant, elle avait pris le parti d’en dire trop, le partie de déclarer la guerre à la religion qui dirigeait le pays entier… Alabasta était une nation constantiniste et c’est pour cela que la religion y agissait librement. La différence ne devait pas être bien grande dans des nations anti-constantiniste.

Chaque faction profite de son omniprésence. C’était là l’existence même du « pouvoir ». L’existence même du monde.

Criant ainsi un discours véhément, alors qu’elle n’était même pas originaire de l’île, c’est un silence profond qui l’attendit. Si elle avait révélé au peuple les agissements du maire avant d’être capturée, si elle avait fui avec le chef des hommes-sables pour mieux revenir… Peut-être que les choses auraient été  différentes, malheureusement, elle avait décidé de guerroyer sans parcimonie. Malheureusement, prendre un peuple majeur ne s’inventait pas.

Le silence de l’assemblée se voulu méprisant et même les « alabastiens » la regardaient avec choc… Même Homer offrit un regard désappointé.

Survivre à l'adversité [Natalya] Unknown

Alors qu’elle parlait, alors qu’elle fit fondre ses liens, c’est une chaîne de granit marin qui vint accueillir son cou… Ce soldat de la marine n’était pas tellement plus fort qu’elle. Il ne possédait pas de haki, mais contrairement à elle, c’est son corps qui s’était forgé. Les êtres dépourvus de malédiction possédaient souvent de meilleures compétences physiques. Alors il la plaqua au sol et les gardiens du tribunal vinrent la molester, frappant son vrai corps, dénué de pouvoir. Bientôt la chaîne serait attachée le long de son corps et terminé d’un cadenas.

    - Cette femme est folle… Elle ne pourra semer que le chaos sur l’île,  il est important de l’enfermer au sein de la capitale ! Immédiatement !



L’officier de la marine avait été naturellement convoqué au tribunal dès lors qu’une femme pourvue d’une telle malédiction devait être jugée. Néanmoins, il était important de préparer de quoi l’arrêter, un effet de surprise et c’est ce qui lui tomba dessus.

Elle pourrait hurler, crier, mais les soldats la tenait et bientôt, c’est impuissante qu’elle serait mis dans un convoi gouvernemental…

Quelques heures de route après, le convoi serait alors intercepté par… les hommes des sables !


Survivre à l'adversité [Natalya] Unknow61
Huzziya
Chef de la Tribu des Hittizes

    - Vite libérez-là ! On doit s’en aller !


Une des hommes des sables présents lors du jugement avait pisté le convoi, ainsi, la « voiture », tirer par des canards du désert fut interceptée par eux… Un combat s’engageant entre les nomades et les soldats ! Un nomade pénétrant alors dans la voiture pour crocheter le cadenas et ainsi libérer Natalya.

Qu’allait-elle faire ? Prendre part au combat, puis fuir avec les nomades ?

Rester, là résiliée ?

Les décimas l’avaient bel et bien abandonné.





Malheureusement rien ne se passe comme prévu tu dois choisir entre prendre part au combat ou être résiliée... Les Nomades veulent s'enfuir avec toi

Ou alors, tu peux t'enfuir de force, voici les forces en présence :

-4 Agents de sécurité de la Mairie : lvl 13
-6 Soldats locaux : lvl 10 à 14
- 1 Marine lvl 22

La chaîne était en granit marin.
C'est un RP semi animé, je répondrais encore une fois.
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Natalya Baccarat
Natalya Baccarat
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Mar 29 Juin - 18:25
Feu !

C'est une certaine incompréhension qui frappe la jeune femme, désormais clouée au sol, elle ne se débat pas. Inutile d'utiliser ses forces, elle en aura besoin pour la suite. Ce qu'elle avait voulu vérifié était pour le moment avéré, elle ne peut pas faire confiance aux Décimas, Homer n'a pas levé le petit doigt pour elle. Une sensation de faiblesse l'accable au plus haut point, totalement mal à l'aise, elle a la sinistre impression de perdre peu à peu ses pouvoirs. Pour vérifier son hypothèse elle tente de devenir intangible, la réponse est immédiate, elle ne peut utiliser son pouvoir démoniaque. Serait-ce dû à l'alliage spécifique qui lui sert de lien ? C'est plus que probable.

Rapidement, la jeune femme est jetée dans un convoi avec d'autres prisonniers, à croire que les Constatinistes et la Marine ont bien huilé la machine à détention sur l'île pour prévoir des convois qui vont de ville en ville.

La roulotte se met en route pour rejoindre le fleuve, il lui faudra plusieurs heures puis une fois sur place, il faudra attendre le passeur et reprendre la route pour la capitale de l'île avant de jeter les manants dans la prison.
Un large sourire s'affiche sur le visage de Natalya, un sourire inquiétant et intimidant, elle sourie, car elle vient enfin de comprendre.

Elle vient de comprendre que tout ce qu'elle a enfoui, restreint durant toutes ses années n'étaient que mensonges et boniments. Toute cette mascarade sur les codes d'honneurs, la voie du guerrier. Tous ces préceptes sur sa condition, le racisme qu'elle a vécu, tout ceci n'est qu'une farandole qui ne fait que recommencer. Le peuple d'Albasta ne voulait pas être sauvé. Aucunement. Natalya n'est pas de ce monde, elle d'un monde vétuste, poussiéreux, qui est resté trop longtemps dans une politique d'isolation. Elle devait s'ouvrir au monde, s'ouvrir à ce qui l'entoure. Elle devait trouver un moyen de fuir et de... Pourquoi ?

Démoralisée, au bout de la route, la faim, la fatigue et l'épuisement général du samouraï. La guerre sur Kamakura, la bataille des cent sur la grève, la fuite, le scorbut, le marché aux esclaves et maintenant ça, sans le moindre repos ni vrai repas. C'est une résignation maussade qui s'installe en elle. La détermination, la fougue et l'envie de se battre du tribunal ne sont plus. Même le souvenir de sa fille ne semble pas suffisamment puissant pour insuffler une énergie nouvelle.
Tandis qu'elle se perd dans un flot continuel et perpétuel de questionnement, la déprime sape davantage ses murailles psychologiques.

"FEU !"

La roulotte s'arrête net, des coups de feu se font entendre, c'est la cohue dehors, tous les prisonniers se mettent à hurler dans tous les sens, implorant pour leur libération. Un homme des sables entre dans la roulotte et crochète non sans mal les liens de granit de Natalya, elle est désormais libre. Mais vider de son énergie et bien trop faible, elle ne bouge pas. L'homme s'empare d'elle et la met sur son dos. Fébrilement, la jeune femme s'adresse à lui.

"Qu'est-ce que tu fais ?"

"Ça va aller, le chef va vous sauver !"


Natalwa est complétement groggy, elle lève péniblement le regard pour voir qu'elle s'écarte progressivement de la roulotte.

"J'ai dit qu'est ce que tu fais ?!"

C'est une colère qui lui est inconnu qui l'envahie. Depuis son arrivée sur Alabasta, Natalya a la sensation de ne pas détenir son destin. Toutes les personnes présentes l'ont utilisée pour assouvir leurs propres desseins, il était hors de question pour elle que cela continu. Mue par l'énergie du désespoir, elle devient intangible et fond littéralement sur le dos de l'homme des sables qui crie à l'agonie sous ses intenses brûlures.
Devant cette scène, les hommes sonnent la retraite et laisser l'Oni seule dans le sable vitrifié par la chaleur.

Natalya se relève péniblement et fait marche vers la roulotte, les soldats de la Marine encore en vie ou blessés la mettent en joue. Mais cette dernière remonte dans le véhicule et s'installe, peureusement, un soldat vient lui remettre ses liens. Il est désormais temps pour Natalya de purger sa peine... Une peine qui s'annonce longue et douloureuse.

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Natalya Baccarat
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