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Sam 3 Juin - 17:51
A la Zei Mer
Le soleil était au zénith, bien haut dans le ciel… Nils semblait commencer à s’énerver en face d’un tavernier des plus avenants pourtant.
Mais ça fait plus d’une semaine que je suis là ! Je vous le dis ! - Pour toute nouvelle location de chambre, il est nécessaire de régler la taxe de séjour.
Nils eut beau insister un long moment pour expliquer qu’il avait déjà réglé la note depuis bien longtemps, il finit néanmoins par se raviser et quitter la petite taverne du village rustique de l’ile minuscule qui l’avait recueilli depuis qu’il s’était échoué ici. Cette petite ile n’avait vraiment rien d’extraordinaire si ce n’était la présence de ce village entouré d’une forêt verdoyante. Répondant au nom de Clairval, il s’agissait d’un endroit paisible et seuls quelques oiseaux venaient briser le silence des rues pavées. Peu d’animation étaient présentes et en réalité, il y avait bien peu d’animation, c’était comme si toutes les journées se ressemblaient.
Au centre du village se trouvait une place animée où les habitants se retrouvaient pour discuter, échanger et partager des moments de convivialité. Là, une imposante horloge avec des aiguilles dorées et ornée de symbole dorés et de gravures indéchiffrables. Quel que soit le moment de la journée, les aiguilles indiquaient dix heure dix.
Repartant en direction de la place, l’ancêtre salua quelques habitants avant de partir pour se sustenter. Après tout, il devait bien manger un bout quand même. Entrant dans la boulangerie du village, le vieil homme verrait une queue de trois habitants en pleine discussion au sujet d’un poisson qui aurait été péché la veille, sans doute une belle prise. Soupirant, Nils sortirait un papier de son blouson rapiécé avant de courber l’échine et de passer devant pour commander son pain.
Pardon messieurs dames… pension d’invalidité… Aïe mes rhumatismes, vous savez ce que c’est… Nils prendrait son sandwich avant de repartir pour la place… s’installant sur un banc, il mangerait tranquillement avant de finalement se mettre à rire. Lorgnant de l’autre côté, une petite dame venait de foutre une gifle bien sentie à un dandy qui était rentré dans sa boutique… Une seconde plus tard, des roses volèrent depuis l’intérieur de sa boutique pour se retrouver dehors. Manquant de s’étouffer, le Gratz essuya ses larmes avant de finalement rêvasser dans son coin, finissant par s’endormir sur son banc. Le côté vieil homme, les cheveux blancs, le fait qu’il roupillait en silence… et si en réalité, le vieillard était mort ? Personne ne semblait en revanche y prêter la moindre attention.
- Merde !.. pas comme ça !
Un bruit d’explosion retentissait sans que le village ne puisse l’entendre. Grognant dans un premier temps, le jeune homme grincerait des dents en tentant de faire le vide sur une table de travail. Retentant l’expérience, il plisserait les sourcils et commencerait à tirer la langue avant que le bruit d’une nouvelle explosion ne survienne.
- Non ! Non et non !
C’était un nouvel échec… indéniablement.
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Dim 4 Juin - 9:51
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Si on lui demandait, et ça n’arriverait probablement pas, West Blue ressemblait plutôt aux autres Blues en fait, peut-être en un peu plus agité. Enfin, ça dépendait pas mal des îles où la verte mettait les pieds, et résultat, elle avait vaguement l’impression qu’à part les températures globalement clémentes, c’était un peu partout pareil. Mais ce qui faisait l’aventure, plus que les îles visitées, c’était les rencontres, qui elles pour le coup étaient différentes à chaque fois. Finalement, le plus intéressant dans cette histoire de tour du monde, est ce que ce n’était pas juste de voir des gens?
C’est en réfléchissant à la question que la médecin volait vers sa nouvelle destination, qui pour le coup ressemblait vaguement à un point au milieu de la mer. Un petit point vert au milieu de tout ce bleu, assez petit pour que la maudite puisse le rater si elle avait été plus haut dans l’air. Se stabilisant, la jeune femme réfléchit un instant. Qu’est ce qu’on pouvait trouver d’intéressant sur ce genre d’île, visiblement à peine peuplée? Elle n’en avait aucune idée, mais comptait bien le découvrir. Descendant soudainement comme un missile ayant atteint le sommet de sa courbe balistique, elle arriva bientôt au dessus d’un village à la taille aussi risible qu’elle l’anticipait, pourtant équipé d’une horloge massive, à son incompréhension totale.
Ses pieds finirent par toucher le sol, sous le regard incrédule d’un enfant qui la pointa du doigt, faisant remarquer la “dame qui vole” à sa mère, rabroué d’un sobre “ne dis pas de bêtises” qu’il disputa tant bien que mal, finissant par être menacé de punition s’il continuait de mentir. Drôle comme les gens pouvaient refuser de voir ce qui était sous leurs yeux, simplement parce que ça ne correspondait pas à leur vision de la réalité. Ou alors la mère n’avait peut-être simplement pas vu la maudite et considérait que son fils déblatérait des âneries, qui pouvait vraiment le dire?
Regardant autour d’elle, l’évadée pu constater que, finalement, le village n’avait pas grand chose d’intéressant. Une boulangerie, un fleuriste, une pharmacie, un cadavre sur un banc… Un cadavre sur un banc? Ce point fit revenir l’attention de la jeune femme sur ledit banc, où se trouvait un vieil homme ne bougeant pas d’un pouce, sans que personne ne paraisse s’en soucier? Attraction locale ou réel problème de société, Jericho n’en savait rien, mais ne comptait pas ignorer le vieillard potentiellement en danger. 1716 ne lui avait pas enseigné la médecine pour ça enfin.
S’approchant donc du vieil homme pour se concentrer sur son état, la première chose qui frappa la médecin, c’était le battement de cœur encore vigoureux de l’ancêtre. Bon, il était en vie, c’était déjà une bonne chose. A bien y regarder, la barbe abritait encore quelques miettes de pain, ce qui était un bon signe de vie, puisque les morts ne mangeaient pas. Une brillante déduction de la part de Détective Dharma. Pour autant, laisser le vieillard seul était une mauvaise idée, on ne pouvait jamais savoir les intentions véritables des gens autour de nous et être vulnérable ainsi en plein milieu d’un village… Le pire pouvait arriver!
S’approchant du vieillard, elle lui saisit doucement la main avant de tapoter dessus pour essayer de le réveiller, de préférence sans sursaut. Les anciens pouvaient être grincheux, et elle n’avait pas vraiment envie de subir ça aujourd’hui, alors autant tenter de limiter la casse.
“ Monsieur? Monsieur? Papy? Il faut vous réveiller, c’est pas un bon endroit pour faire la sieste, des gens pourraient vous piquer des trucs! Je sais qu’il fait bon et que vous êtes juste dans un rayon de soleil et que c’est agréable, mais faites un effort pour vous réveiller. Vous voulez que je vous ramène chez vous?”
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Sam 10 Juin - 19:09
A la Zei Mer
C’était pas ma guerre nom d’une biscotte ! Nils s’éveilla en sursaut devant les sollicitations de la jeune demoiselle. Qu’est ce que ça voulait dire ?! C’était comme ça qu’on prenait soin des vieux à notre époque ? Le Gratz posa son regard sur la jeune demoiselle qui ne lui disait rien. Si ça faisait déjà plusieurs jours qu’il était là, l’ancêtre la dévisagea longuement, comme s’il s’agissait en réalité d’une étrangeté tout à fait particulière. Le faciès interrogateur, le vieil homme se demanda même si la jeune demoiselle était réelle et lèverait le doigt comme pour demander la permission de parler mais fut interrompu par une autre pensée. Par réflexe, il tourna la tête vers l’horloge avant de se rappeler que cette dernière indiquait toujours la même heure et posa une simple question en guise de réponse.
Quelle heure est-il ? Regardant autour de lui, il cherchait comme à se rassurer, à trouver quelque chose qui lui servirait de repère et il fit un simple « Ah » en posant le regard sur un homme qui parcourait la place en caleçon à toute vitesse poursuivie par une autre dame bien plus enrobée une casserole à la main. C’était le dandy avec les fleurs initiales mais Nils réagit comme s’il savait déjà ce qui allait se passer. Posant ses mains sur les genoux, il s’apprêterait à se lever mais resterait néanmoins interloqué par la jeune demoiselle.
Je veux bien que tu me ramènes… enfin, si on arrive à quitter cet endroit ! S’éloignant quelque peu en direction du dandy que la grosse dame insultait allégrement, Nils sortit de son manteau un nécessaire à médecin. Il s’arrêta alors sur la trajectoire de course du jeune homme qui, quelques mètres avant viendrait s’étaler de tout son long. C’était comme si Nils savait déjà qu’il allait se casser la figure. Le roulé-boulé qui s’enchaina fit arriver le jeune homme aux pieds du vieillard qui prit la parole pour s’adresser à la grosse dame qui le poursuivait initialement.
Oui, on sait. Il n’aurait pas dû vous tromper avec Gertrude mais que voulez-vous ? C’est le sex-appeal ça madame ! Furieuse, elle envoya la casserole dans la figure de son mari que Nils attrapa au vol, comme si, encore une fois, il savait qu’elle arriverait ici. Furibonde, elle tournerait les talons énervée et rentrerait chez au foyer… laissant seul son « homme » avec Nils qui pansa les blessures comme instinctivement.
Oui oui… simple contusion. Je sais, vous ne méritez pas ce qui vous arrive… Nils était las de cette intervention… c’était comme s’il la revivait, encore et encore, anticipant chacune des paroles du jeune homme, qui se relèverait bientôt en remerciant le vieillard. En réalité, l’attention de Nils se porterait alors sur la jeune femme. Il n’avait vu aucun navire arriver depuis bien longtemps et désespérait que ça arrive, ainsi, cet événement anodin offrit une perspective des plus intéressante à l’ancêtre. Retournant son attention sur la jeune demoiselle, Nils fronça les sourcils. Il commençait à connaitre tous les habitants de l’ile à force… mais elle, il ne l’avait jamais vue !
T’es qui gamine ? Le ton était certes un peu bourru mais non détaché d’une certaine émotion. Le ton las initial avait changé et Nils ne semblait plus en capacité de prévoir quoi que ce fut en regardant dans les yeux de la jeune demoiselle. C’était comme si elle représentait une forme d’anomalie… d’autant plus qu’aucun navire n’était venu ! A moins que…
T’es là depuis longtemps ? Beaucoup de questions fourmillaient dans l’esprit de l’ancêtre et il repensa finalement, elle voulait le ramener chez lui ! Voilà ! C’était ça ! Soit une hallucination, soit son ticket de sortie ! C’était plein d’espoir que le vieil homme que le Gratz poserait son ultime question.
Tu peux me ramener à Toroa ?
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Mer 21 Juin - 8:45
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Nom d’une biscotte? L’expression arracha un sourire à la médecin. C’était à peu près ce qu’elle attendait comme remarque d’un vieil homme, c’était juste… inattendu. Le vieux chauve avait l’air vaguement fou, mais probablement surtout perdu. En fait, il lui manquait juste un filet de bave aux coins des lèvres pour compléter le cliché du vieillard endormi sur un banc. Il leva même le doigt, très poliment au demeurant, alors qu’il la fixait, bien moins poliment. Est ce qu’il… voulait son attention? Ou juste le droit de parler comme dans les écoles?
“ Oui?”
Et au final, c’était pour demander l’heure. Alors qu’il venait de regarder l’horloge. C’était donc ça, les troubles de la mémoire liés à l’âge? La verte ne pouvait qu’espérer que tous les jours n’étaient pas ainsi pour le vieillard, qui avait pourtant l’air sympathique. Elle jeta à son tour un regard vers l’horloge massive, qui affichait fièrement quelque chose comme dix heures dix.
“ D’après l’horloge, il est dix heures dix. Et d’après ma montre, je sais pas, parce que j’en ai pas.”
Il semblait… ne pas vraiment écouter? Déjà chercher autre chose du regard, comme s’il avait perdu un truc important. Suivant son regard, tout ce que la jeune femme trouva, c’était un type en calecon qui fuyait. C’était normal ici ce genre de choses? Elle était tombée où au juste, il y avait des vieux qui parlaient de la guerre, des gens qui couraient en caleçon, une horloge géante, la prochaine étape c’était quoi, un terroriste équilibriste? Le vieil homme lâcha une phrase cryptique avant de partir soigner le quasi-nudiste, ce que l’évadée approuva. Un médecin pareil, 1716 aurait grandement approuvé.
Juste… comment ça si on arrivait à partir? C’était juste une place centrale, il suffisait de prendre une rue et hop, ils la quittait. Le vieil homme semblait en tout cas avoir de l'expérience avec la situation qui se déroulait, à croire que c’était une scène courante. Est ce que c’était pour ça qu’il dormait ici, parce qu’il savait qu’à un moment ou un autre le monsieur allait venir s’écraser au sol? Est ce que c’était le maudit du trébuchement? Ça avait l’air assez nul dis comme ça. Peut-être que c’était mieux dans la pratique.
Dans la voix du médecin, la verte pouvait sentir qu’il était… fatigué? Ennuyé aussi, peut-être. Pour être honnête, il avait l’air d’avoir au moins soixante-dix ans, et continuer de pratiquer à cet âge là devait effectivement être éreintant, surtout si c’était pour soigner le même homme qui se cassait la figure à intervalles réguliers. Il avait bien le droit d’être un peu ronchon dans ces circonstances. Son diagnostic était exact en tout cas, l’ouïe phénoménale de la médecin ne détectant rien de particulier dans le corps du patient.
Flottant doucement, elle se rapprocha de la scène pour que soudainement, l’ancêtre se retourne vers elle et lui demande qui elle était. Ça, c’était facile de répondre.
“ Jericho. Je suis Jericho D. Dharma, je viens de Water Seven, vous savez, pas loin d’Enies Lobby et tout ça. Le train des mers, les chantiers navaux… navals? Navals je crois. Enfin voilà. Et vous, vous êtes qui à part le médecin de l’île?”
Tout ça pour savoir depuis combien de temps elle était arrivée. Par réflexe, la verte regarda le cadran de l’horloge, constatant que les aiguilles n’avaient visiblement pas bougées. Ou alors elle voyait mal? Elle se frotta les yeux un instant avant de vérifier, mais non.
“ Ah, les aiguilles sont cassées. Euh… Une dizaine de minutes peut-être? Probablement pas plus, je viens d’arriver.”
Le ramener à Toroa… Le nom lui parlait un peu. Elle l’avait entendu récemment non? Une histoire à propos de deux andouilles qui avait décidé de crier qu’ils allaient prendre l’île et qui s’étaient fait arrêter immédiatement. Du coup, le vieillard n’était pas le médecin local, contrairement à ce qu’elle pensait. Ça voulait dire qu’il était là par altruisme, pour aider les gens du coin? Vraiment un homme admirable.
“ Je peux? Enfin, il faudra m’indiquer le chemin, je voyage un peu au petit bonheur la chance et je m’arrête juste sur les îles que je trouve d’habitude, alors trouver un itinéraire précis, ça risque d’être compliqué. Mais vous avez pas un bâteau? Vous êtes bien arrivé ici non?”
Ça ou alors il volait lui aussi, mais ça paraissait peu probable puisqu’il cherchait à partir. S’il volait, il serait déjà parti. Ça voulait dire qu’il était coincé sur l’ilôt. Pas très agréable comme situation.
“ Enfin, moi au début je suis descendu pour voir ce qui se passait ici et me poser un peu, peut-être manger un brin, du coup je veux bien que ça attende un peu si ça vous gêne pas. Ou alors c’est vraiment urgent urgent?”
Elle paraissait presque inquiète, comme si la demande du vieil homme était un appel de détresse dans une situation de vie ou de mort. Pour ce qu’elle en savait, ça pouvait bien être le cas, et si tuer ne la gênait pas de trop, elle préférait éviter, surtout indirectement. Avoir des morts sur la conscience n’aidait pas vraiment à dormir paisiblement.
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Ven 23 Juin - 11:18
A la Zei Mer
Une vraie nouvelle personne ! Enfin quelqu’un de nouveau qui allait changer la donne, ce n’était pas trop tôt ! Le vieil homme se présenterait alors tranquillement à la Jericho, encore un nom tout droit sorti d’il ne savait où mais il ne s’en formalisa pas pour autant. Il lui expliqua finalement un peu plus en détail ce qui l’avait amené ici.
Je dirais quelques semaines tout au plus… j’ai été abandonné pour une mission de reconnaissance par mon groupe de marine. Soi-disant une mission de première importance, que c’était dangereux… que seul « un gradé » pouvait gérer… mais j’ai bien compris la supercherie, faut dire que les jeunes, c’plus c’que c’était… Nils aurait pu partir sur de longues palabres pour critiquer la jeunesse actuelle mais il se retint en se mordant la lèvre. Si la demoiselle venait elle aussi à le bouder, il risquait de perdre son ticket de sortie de l’ile.
Urgent non. Mais rapidement oui, j’en peux plus de cette ile ! ‘Sont tous fous ici ! Nils fit une grimace de la tête pour imager un peu le côté taré des habitants.
Bien. Je te propose d’aller dans le restaurant un peu plus loin, il est pas mauvais et pour le repos… on s’fera inviter, t’en fais… et demain, on prend ton navire ! Tout au moins, il savait qu’il pouvait aller au restaurant du coin. Cela faisait maintenant une semaine qu’il avait réussi à trouver la combine pour manger à l’œil mais il faudrait attendre un peu… peu à peu, Nils avait découvert quelques secrets de l’ile en question mais n’en parla initialement pas à Jericho : en fait, il n’avait simplement pas pensé à le faire.
Arrivant devant l’édifice, il demanderait alors à la jeune demoiselle d’attendre un peu avec lui et porterait son regard sur tout autre chose en plissant les yeux. Autour de lui, rien de bien folichon : une dame ouvrit sa fenêtre pour jeter un sceau d’eau de son ménage. Visiblement, cette action semblait superflue tant l’eau qu’elle jeta semblait claire. Un monsieur rentrait visiblement du travail et salua son voisin en soulevant son chapeau alors qu’il était bien apprêté. Soudain, deux bambins d’à peine une dizaine d’année sortirent de chez eux et commencèrent à se chamailler. L’un d’eux ramassa un bout de bois qu’il lança au visage de l’autre qui esquiva sans mal en se baissant pour ramasser un caillou.
Nils dirait alors quelques mots en aparté à Jericho si elle était toujours là et chercherait surtout à la retenir si jamais elle souhaitait intervenir. Il ne fallait pas que son plan tombe à l’eau !
Ça va être là… C’était comme s’il savait. Nils haussa alors les bras pour attirer au dernier moment l’attention des enfants et se mit à hurler.
Hey ! Les deux minus ! Déjà bien énervés, les deux se retournèrent mais le geste déjà amorcé du gamin viendrait alors se venger sur l’ancêtre et lancer le projectile que Nils ignora tout simplement pour chercher à rentrer dans le restaurant, oubliant au passage Jericho. Dès qu’ils eurent lancé le caillou, les deux enfants prendraient alors la fuite. Le Gratz avait finalement presque pris la même routine que les habitants du village et commençait peu à peu à être rentré dans une forme précoce d’Alzheimer, sa mémoire de travail s’altérant par moment. Jericho pourrait alors percevoir que le caillou prendrait la direction d’une vitre et, derrière la vitre, une personne risquait de se prendre en pleine face le projectile ! Nils avait oublié de lui donner davantage de consignes et, par conséquent, il entrerait simplement dans le restaurant d’un geste presque triomphal.
Oui, il y a un médecin dans la salle ! Nils s’attendrait à voir l’homme blessé en entrant… mais l’était-il réellement ?
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Lun 26 Juin - 18:43
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Quelques semaines sur un caillou flottant avec une horloge géante et environ rien pour se divertir. Exprimée ainsi, la situation du vieillard avait l’air sacrément pourrie, en plus d’expliquer sa sieste en plein milieu de journée. Il n’avait que ça pour s’occuper en attendant une aide extérieure. Vu son âge, il avait probablement un peu de mal avec la technologie moderne comme les escargophones portables, et se retrouvait donc à la merci du monde extérieur. Si elle-même refusait d’aider ce pauvre homme, combien de temps passerait-il encore ici? Sûrement trop, et la jeune femme ne se voyait pas infliger ce tourment au vieillard, tout marine soit il. Après tout, il y avait des bons marines, il suffisait de voir Lucina!
“ Du coup, si vous aviez compris, pourquoi vous avez dit oui quand même? Vous pouviez pas mettre quelqu’un d’autre sur le coup si vous êtes gradé? Gradé quoi d’ailleurs? J’ai pas saisi votre nom aussi.”
En tout cas, une chose était certaine, c’est que le marine était à bout de sa situation, allant jusqu’à insulter doucement les habitants de l’île. Pas très méchamment, mais ça ne restait pas très sérieux pour un membre du gouvernement mondial. D’un autre côté, il était vieux, et c’était bien connu que les vieux ronchonnaient pour un rien et étaient souvent plus tatillons, ayant vécu une autre époque. Est ce que lui aussi détenait des perles de sagesse insondables, comme 1716 au fond de sa cellule?
En plus il invitait la verte. Enfin, il parlait de se faire inviter, mais c’était presque pareil? Tant qu’elle n’avait pas à débourser un rond, c’était la même chose ou assimilé. Cela dit, il fallait quand même corriger un point, par pur souci d’honnêteté.
“ Euh… J’ai pas de navire en fait…”
Pourquoi se serait elle embêtée d’une carlingue de bois quand elle pouvait voler librement? Probablement pour entreposer ses affaires, rapporter des souvenirs et dormir dans un endroit à elle plutôt que de chercher une auberge. Non, en fait, c’était une bonne idée que d’acheter un bâteau, la verte pouvait en faire sa maison et le transporter avec elle comme un gros sac à main.
“ Enfin, c’est à dire que je suis venue en volant, donc j’ai que mon sac avec moi? Mais je peux vous ramener quand même, c’est pas un souci, suffira juste que j’emprunte un peu de terre et voilà. Ce sera pas très confortable mais mieux que rien.”
Le vieillard commença à se déplacer vers une enseigne qui dénonçait effectivement la présence d’un restaurant, sans pour autant sembler y prêter attention. La verte regarda autour d’elle, cherchant à déterminer ce qui passionnait le marine, sans succès. Tout ce qu’elle voyait et entendait, c’était une scène banale du quotidien. Des saluts, des chamailleries, une commande d’un truc au nom dégoûtant à l’intérieur, rien qui pourrait éventuellement justifier ce soudain arrêt. A moins que… Le vieil homme souffrait-il d'une lente dégénérescence de ses capacités intellectuelles? A son âge, ce n’était pas impossible, bien que triste. Est ce qu’il observait les environs seulement pour se rappeler où il était et ce qu’il faisait là?
Apparemment non, puisqu’il s’inclina soudain pour lui signaler l’imminence de son plan, et la jeune femme hocha poliment de la tête, incertaine de la réaction attendue. Pourquoi est ce qu’elle ne comprenait pas où l’homme voulait en venir? La médecin ne se pensait pourtant pas spécialement idiote, peut-être un peu naïve tout au plus… Brusquement, l’homme alpagua les Deminus, faisant rater un battement de coeur à la pirate alors que sa tête se tournait plus vite que son esprit. Lucina et Séléné, ici, sur cette île? Le destin était sans aucun doute en action. C’est quand les deux gosses rentrèrent vraiment dans son champ de vision qu’elle réalisa qu’elle avait mal compris. Deux minus, pas Deminus. C’était… décevant, et le visage de la verte l’exprimait parfaitement alors que les enfants détalaient et que leur projectile s’immobilisait à quelques centimètres de la fenêtre.
Une clame fière arriva à ses oreilles, le vieillard professant bruyamment son métier, et c’est là que les engrenages tournèrent dans la tête de la pirate. Le caillou était censé toucher quelqu’un et le vieux le soigner, d’où le repas gratuit? D’accord, ça faisait du sens, mais… comment il savait? Incertaine, elle la jeune femme pût entendre l’espèce de flottement gêné à l’intérieur avant que le caillou ne fuse de nouveau, brisant la vitre dans un éclat net avant de percuter un corps, peut-être un peu plus vite que prévu au son du corps qui tomba au sol.
Elle se précipita à l’intérieur pour découvrir un homme d’une quarantaine d’années étalé par terre, visiblement inconscient, les clients autour se précipitant vers le vieil homme qui s’était proclamé médecin. Oui, pour être honnête, le pauvre gus en avait clairement besoin.
“ Euh… Désolé, des gamins ont jeté le caillou et…”
Elle n’avait rien pu faire? Clairement un mensonge.
“ Il m’a filé sous le nez.”
C’était déjà plus vrai. Ça passait beaucoup d’étapes aussi, mais elle n’était pas obligée de tout dire non plus.
“ En tout cas, faudrait s’occuper de lui, il commence à saigner un peu, le choc a pas dû être léger.”
Pas une once de remords dans sa voix, même si avoir tabassé un pauvre type ne la rendait pas spécialement fière. Il fallait ce qu’il fallait pour manger gratis, comme à Impel Down. Fouillant dans son sac, elle finit par en sortir un rouleau de gaze qu’elle tendit au marine.
“ J’ai de quoi faire des compresses si vous voulez.
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Mar 4 Juil - 22:09
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Les questions du jeune médecin étaient tout à fait pertinentes. La notion de grade n’était en réalité qu’un prétexte pour se débarrasser de l’ancêtre comme bien souvent. Nils se présenta du coup à la jeune femme avant de répondre à l’ensemble des questions qu’elle posait sans ambages. Le vieil homme eut un haussement de sourcils néanmoins lorsque Jericho lui expliqua qu’elle n’avait pas de navire… comment diable avait-elle fait alors pour se retrouver ici ? Est-ce qu’elle s’était faite abandonnée elle aussi ?
Nils déglutit à l’évocation d’un souvenir qui lui revint en mémoire… la dernière personne qui lui avait dit qu’elle ne possédait pas de navire avait également été une jeune femme… mais qui parcourait la navigation à sa sauce : en nageant d’ile en ile. Le Gratz en avait de frêles souvenirs qui lui avaient permis de réaliser à quel point la sécurité d’un bon gros navire était autrement plus intéressante. Finalement, en tant que vieillard, Nils appréciait finalement beaucoup le confort. Trop peut-être ? S’il était à bout au sein de cette petite ile, il n’en demeurait pas moins vrai qu’il avait un certain confort à force de comprendre dans quoi il s’était engagé de façon relativement ritualisée au final.
Le grand-père vacilla lorsqu’on lui parla alors de voler. S’il avait pu souffler dans un premier temps en pensant qu’il n’aurait pas besoin de se farcir la même traversée, il eut finalement un haut le cœur lorsqu’il réalisa que la jeune femme volait. Phobique du vide et des vols de façon générale, s’ils choisissaient de partir par cette méthode, la jeune demoiselle risquait de devoir endormir le vieil homme pour éviter qu’il ne soit un poids se débattant pour sa survie.
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Enfin, lorsque l’ancêtre arriva tel le sauveur dans le restaurant, le caillou fracassa la tête du jeune homme en train de manger. Nils haussa à nouveau un sourcil en voyant le jeune médecin agit et dût se réinventer pour trouver le moyen de manger à l’œil notamment en lui apportant son aide. La tenancière du restaurant accourut en direction de Jericho pour la remercier infiniment de la prise en charge tandis que Nils saisissait la gaze pour panser la blessure. Avec l’œil expert, la jeune Zoan pourrait alors voir que le garçon était maculé de d’ecchymoses quasi identiques et de traces de bandages enlevés divers. C’était comme s’il se prenait des coups de façon répétée… comme s’il se prenait des cailloux tous les jours.
Nils n’insista pas spécialement et opéra avec le plus grand soin dans l’aide de la jeune femme. Lorsque le garçon serait remis sur pied, c’était la tenancière qui inviterait le couple nouvellement formé à une table où seule une assiette se trouvait. Une soupe attendrait l’ancêtre qui prit place pour se sustenter tandis qu’une autre assiette de restes de toutes sortes serait apportée en hate à Jericho même si elle ne le demandait pas.
Les discussions reprendraient alors comme si de rien n’était et Nils entamerait sa soupe presque de façon rituelle, comme s’il avait oublié la présence de Jericho. Il resterait néanmoins là à savourer son repas et répondrait à toutes les questions qu’elle pouvait se poser avec plaisir. Après tout, c’était une forme de gardien du savoir de l’ile depuis le temps qu’il était ici.
Mais qu’est ce qu’il pouvait bien se tramer sur cette ile ? C’était comme si c’était un éternel recommencement… ou pas ?
Hésite pas à me poser les questions HRP si tu souhaites avancer un peu pour des réponses particulières PnJsant Nils =)
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Mer 5 Juil - 23:29
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A la Zei Mer
Ft l'Ancêtre Gratz
Soigner quelqu’un que la jeune femme avait blessé, c’était sans doute une première. D’habitude, quand elle décidait de casser la gueule à quelqu’un, elle s’assurait qu’il n’aurait plus jamais besoin de soins. En voyant l’état du type au sol en revanche, celui-ci aurait bien besoin d’un coup de main s’il comptait rester en vie, le caillou projeté à grande vitesse ayant totalement éclaté un crâne déjà bien enveloppé et bien bleu, toujours plus ou moins au même endroit. Là, ça devenait clairement douteux, est ce que ce pauvre type se faisait balancer des cailloux à longueur de journée? Probablement pas, sinon il resterait chez lui, bien à l’abri, comme quelqu’un de normal.
Au moins, l’ancêtre Gratz prouva une fois de plus ses compétences médicales, se saisissant de la gaze qu’elle lui tendait pour aller commencer à le bander alors que la gérante du bistrot venait la remercier. Légèrement confuse, la médecin rappela qu’elle n’avait encore rien fait, et que c’était plutôt le vieillard qu’il faudrait flatter. Vieillard qu’elle alla aider dans la foulée, parce que deux paires de mains valaient mieux qu’une dans le cas de blessures à la tête, où une minute de perdue pouvait être fatale.
L’examen était formel en tout cas, le blessé ne l’était pas pour la première fois, et les traces étaient fraîches, sans que personne ne paraisse choqué. Soit ce type était tellement malchanceux que plus personne ne s’en formalise, peu probable, soit les gens étaient totalement inconscients. En fait non, il y avait bien une autre option, mais ça devenait un peu bizarre aux yeux de la verte. Tous les jours, les gens faisaient exactement la même chose à la même heure, peu importe ce qui se passait à côté. Ça, c’était louche, mais la médecin ne comptait pas vraiment juger les habitudes des gens, après tout, s’ils étaient heureux comme ça… Ça restait étrange, m’enfin.
Suite à l’opération improvisée de premiers secours dont la verte n’était toujours pas sûr de si elle était prévue ou non, le duo se retrouva assis à une table, le vieillard nouvellement armé d’une cuillère à soupe et la jeune femme d’une fourchette et d’un plat ressemblant vaguement à du gloubiboulga. Incertaine de ce qu’on essayait de lui faire avaler, d’autant plus que même si elle avait faim, elle n’avait rien commandé et qu’on lui avait apporté ça par défaut, elle souleva légèrement la croûte supérieure pour essayer de déterminer le contenu du plat, qui se révéla être une espèce de mélange de poulet, champignons, pomme de terre, le tout gratiné et souffrant d’une lente mais certaine noyade dans de la crème.
Initialement incertaine, en voyant le marine tranquillement porter la soupe à ses lèvres, la jeune femme haussa les épaules avant de planter sa fourchette dans le tas, découvrant ainsi l’étonnante fadeur du tout. C’était… Un peu étrange, considérant les ingrédients, mais c’était simplement comme si le cuisinier avait oublié toute notion de condiments, et qu’il manquait donc sel, poivre, moutarde… N’importe quoi qui aurait pu ajouter un peu de goût en fait. Au moins, c’était comestible.
Et si elle n’aimait pas vraiment déranger quelqu’un pendant qu’il mangeait, un comportement méprisable selon la verte, celle-ci avait quand même des questions, en plus d’un besoin de réponse. Finalement, c’est avec une certaine timidité qu’elle brisa le silence.
“ Euh… Dites, le monsieur qui s’est pris la caillasse… Forcément, j’ai remarqué qu’il était pas en bon état, on dirait qu’il en prend plein la tête depuis un moment… Comme vous êtes là depuis un moment, je me demandais, ça fait longtemps qu’il est comme ça? Ça doit pas être sain.”
“ Je l’ai toujours connu avec des blessures… du moins il se passe toujours la même chose ici. Ça recommence toujours et tu verras, après le repas, t’auras un autre fou qui va débarquer comme tous les jours.”
“ Un peu bizarre… En plus les gens ils ont l’air à moitié absent, c’est normal?”
“ Oh ils sont bien là ! Ils nous ignorent juste la plupart du temps… y a une légende qui dit qu’ils savent prédirent l’avenir et jusqu’à présent, ca a toujours été le cas pour la journée de demain… mais en soi… c’est toujours la même journée… enfin sans être la même…”
La jeune femme se tût un instant, une bouchée fade plantée sur sa fourchette alors qu’elle réfléchissait. Ils pouvaient voir l’avenir, mais si c’était pour faire la même journée ou presque tous les jours, ils voyaient pas vraiment le futur, c’était juste des tricheurs. Des tristes types qui se confortaient dans une journée identique, encore et encore, et qui en plus faisaient semblant de savoir ce qu’il se passerait le lendemain. Enfin, du coup, s’ils faisaient toujours pareil, est-ce qu'ils faisaient vraiment semblant?
Finalement, c’est assez innocemment, et avec un brin de déception, qu’elle reprit la conversation.
“ Du coup, c’est un peu l’île des habitudes, avec des gens qui font tout de la même façon tous les jours?”
Une remarque qui amusa le patriarche Gratz, avant que la verte ne pose la vraie question qui l’intéressait vraiment.
“ Dites, si c’est pas indiscret… Ça fait longtemps que vous êtes médecin?”
“ Depuis trop longtemps pour toi mon enfant ! Près d’une soixante d’années… J’ai appris sur Toroa, longtemps… puis j’ai arrêté pour reprendre la ferme familiale et me voilà revenu sur le terrain en tant que lieutenant de la marine. Mais toi t’es bien jeune pour être dans le soin !”
Est ce qu’il savait? Non. Il ne pouvait pas savoir, à moins d’une coïncidence désastreuse. La jeune femme ouvrit la bouche une fois, la referma, reposa sa fourchette, ses mains serrées sur ses cuisses. Elle déglutit, assez bruyamment, avant de reprendre, lentement, les mots un peu incertains.
“ C’était… difficile de faire autrement. En prison… et à mon âge… C’était le seul moyen de survivre. Personne ne veut s’en prendre au médecin. Pas quand c’est lui qui vous sauvera demain.
Enfin, pour être honnête, j'avoue que j'aimerais bien éviter de parler de ca. Une promenade digestive, c'est négociable après le repas avant qu'on reparte? Et ce type fou, il est comment? ”
A Maiden in Love - A Part of Something Bigger - Toxic Love
Jericho D. Dharma
Nils Gratz
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Dim 30 Juil - 10:59
A la Zei Mer
La discussion suivait tranquillement son cours tandis que les deux se sustentaient ostensiblement sous l’œil avisé de la tenancière de l’établissement. Le vieil homme n’avait pas cherché à insister sur la notion d’emprisonnement, il s’agissait visiblement d’une terrible épreuve pour la gamine et Nils aurait plutôt eu envie de lui caresser la tête si cela n’avait pas été des plus incongru, comme s’il s’était agi de sa petite fille. Après tout, retrouver une gamine avec de telles compétences sur une ile en solitaire, il se doutait bien que l’histoire de vie ne devait pas être des plus anodines.
Nils relevait tranquillement la tête pour agrémenter ses réponses en sirotant un peu de soupe par moment, préférant orienter sur des sujets de discussion plus banals. Finalement, le fou ne tarda pas à arriver sans que le vieillard n’ait besoin de se justifier outre mesure. La scène qui allait se dérouler aurait tout le loisir de convenir à la certaine folie de l’homme si ce n’était de l’ile.
Le jeune homme courait maintenant dans la rue principale en hurlant à qui voulait l’entendre qu’il avait finalement trouvé la solution.
- Je l’ai fait ! J’ai réparé le mécanisme ! J’y suis parvenu !
A chaque maison, le gamin partait saluer chacun des membres de l’ile qu’il croisait. De l’œil du duo s’il sortait du restaurant, ils ne percevraient alors qu’un point qui se rapprocherait peu à peu et ameuteraient tous les habitants du village à sortir de chez eux pour voir ce qui était en train de se tramer.
Voilà ! C’est maintenant que ça va être marrant ! Le gamin s’approchait peu à peu, couvert de suie et pourtant heureux comme pas deux. Il racontait à qui voulait l’entendre qu’il était parvenu à réparer le clocher. Le jeune homme avait fait fonctionner le mécanisme. Ce dernier avait depuis longtemps été retiré du clocher et n’avait jamais été en réalité retrouvé ni même recherché si ce n’était par ce jeune homme. De son côté, Nils imitait en exagérant chacune des réactions des villageois comme pour se moquer, de toute façon, c’était toujours la même chose, avant de finalement se ressaisir pour regarder dans le vide tout en s’adressant à sa nouvelle amie.
Regarde les visages des gens. Le marine avait donné un ordre sans pour autant le penser ainsi, avec sa voix, il s’agissait plutôt d’une forme de recommandation si jamais la jeune demoiselle voulait en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’ile. Nils fronça des sourcils, c’était comme si les gens autour de lui étaient heureux de la nouvelle et en même temps paraissaient inquiet tout en percevant une certaine lassitude. Ce gloubi-boulga d’émotions et d’expressions différentes. Le vieil homme avait presque semblé sérieux en évoquant ces éléments, comme si, une nouvelle fois, cet éternel recommencement venait le hanter, sans qu’il ne s’agisse vraiment d’une boucle temporelle. L’ile des habitudes… pourquoi pas… mais quelque chose clochait. Le vieux en était sûr et certain.
Lors que le jeune gamin arriverait au niveau du duo, il paraitrait alors hésitant, presque décontenancé. Voyant Nils, il agirait de la même façon qu’avec les habitants mais concernant Jericho, il hésiterait une seconde avant de lui servir la même soupe qu’aux autres, le ton de la voix différant quelque peu : une once d’espoir serait alors perceptible tout comme une once de crainte. Si rien n’était ajouté, il continuerait alors son chemin tranquillement…
Les discours de Nils dans le post précédent de Jericho ont été validés en amont.
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
Jericho D. Dharma
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Ven 4 Aoû - 8:52
Please my love look at me
I fear I’m gonna go crazy.
A la Zei Mer
Ft Nils Gratz
La première chose que la verte remarqua, c’est le bruit venant de la rue, s’interrompant avant de tourner la tête au milieu d’une bouchée de son tas informe de nourriture sans goût pour observer la porte. Elle entendait… quelque chose à propos d’un mécanisme réparé? Un ton à la fois heureux, presque incrédule, et si elle se concentrait un peu plus, un bruit d’arrière-fond, des gens qui murmuraient? Est ce que c’était ça le type fou dont l’ancêtre face à elle parlait? Au moins il n’avait pas l’air agressif, c’était un bon début.
Poliment, la jeune femme posa sa fourchette le long de l’assiette avant de constater que les bruits se rapprochait, ce que n’importe qui avec une ouïe décente pouvait remarquer de toute manière. Est ce que le marine était sourd, ou au moins dur de la feuille? C’était… possible au vu de l’âge qu’il semblait avoir, mais il y avait bien des personnes âgées qui pétait le feu et n’avait aucun souci, comme s’ils n’étaient pas au courant que le corps humain était censé se dégrader avec le temps. Timidement, elle alla pour faire remarquer que quelque chose arrivait, seulement pour se faire couper l’herbe sous le pied par l’un des clients, marmonnant quelque chose comme “C’est quoi ce barouf?” avant d’ouvrir la porte, laissant la voix excitée et légèrement cassée du “fou” rentrer dans le bâtiment, attirant une remarque moqueuse mais amusée du gradé.
Curieuse, mais n’oubliant pas le vieil homme, la verte lui tendit sa main pour l’aider à se lever s’il estimait en avoir besoin avant d’aller voir dehors, découvrant un jeune homme d’une vingtaine d’années au maximum, sourire aussi éclatant que le noir de la suie qui le couvrait. La pirate n’était pas vraiment sûre de ce qu’il avait réparé, mais ça semblait le rendre heureux comme pas deux, en plus d’intéresser les gens autour d’eux. Le vieillard, lui, semblait préférer se moquer en une pantomime exagérée et un brin vile, même s’il ne semblait pas penser à mal. Son expression changea, soudainement vide avant de lui adresser quelques mots.
Des mots qui valaient le détour en effet, au fur et à mesure de l’avancée du jeune mécano, les gens arboraient différentes expressions. Certains semblaient heureux, d’autres inquiets, d’autres encore simplement blasés de cette nouvelle qu’ils entendaient jour après jour sans que rien ne change. Est ce que cette réparation avait même un sens dans le fond? Était-elle même réussie si l’homme passait tous les jours dire qu’il avait enfin fini? En fait, pour commencer, qu’est ce qu’il avait même réparé pour autant s’enjailler et venir en parler à tout le village?
Le jeune homme avançait ainsi, jusqu’à finir par arriver devant le duo improbable qui aurait presque pu passer pour une réunion de famille, si ce n’était qu’il y avait un marine et une pirate, que sa mère était une ancienne chasseuse de marine et qu’elle n’avait jamais rencontré ses grand-parents de toute manière. Sa réaction face au papy était similaire à celle de tous les autres, une preuve de plus que l’ancêtre était là depuis un temps incertain, mais suffisant pour être déjà intégré aux habitudes de l’île. Pas assez pour ne pas se rappeler que tout se passait toujours de la même façon et qu’il venait de l’extérieur ceci dit.
Face à la médecin en revanche, le jeune homme semblait clairement déstabilisé, comme s’il était incertain de savoir ce qu’elle faisait là, ce qui était raisonnable si on partait du principe que tout était toujours pareil ici. Une variable imprévue devait être suffisante pour mettre le gwak un peu partout dans l’esprit de ceux qui ne s’étaient pas encore résignés à être des constantes. Sa voix avait changé, un peu, en parlant à la jeune femme, à la fois curieux et craintif, comme un animal découvrant l’humain pour la première fois.
Poliment, la jeune femme applaudit modérément pour le féliciter de ses réparations avant de poser la question à cent berrys qui lui taraudait l’esprit depuis qu’elle l’entendait crier dans la rue.
“ Vous avez réparé… quoi exactement? Un truc important visiblement, vu comment vous courrez partout pour l’annoncer, c’est à propos de l’horloge cassée? Ou alors c’est un autre truc que j’ai pas encore vu depuis que je suis arrivée? Un truc genre un robot géant qui tire des missiles par les yeux et crache du feu comme un dragon? Je peux voir?
Et comment vous avez fait, j’ai une amie qui serait sûrement intéressée!”
Elle s’emballait légèrement, l’homme n’ayant à aucun moment parlé de cyborg ou quoi que ce soit, mais la verte se rêvait déjà à obtenir ces petites perles de connaissance qu’elle pourrait, peut-être, offrir à une Lucina qui serait sûrement ravie de les recevoir. C’était aussi ça l’amour, se perdre dans des doux rêves sortis de nul part.
“ Oh, désolée, je manque à la politesse la plus basique, je m’appelle Jericho, et vous? Je vais pas vous appeler Mecano, ce serait quand même réducteur.”