Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (173/350) Berrys: 297.001.000.000 B.
Mar 26 Mar - 1:17
Aslan & Hervé Lachaut, Colonels & amis
▬ Ah bordel, ça f'sait bien longtemps que j'avais pas mis les pieds par ici ! ▬ Tu as déjà mis les pieds ici ? ▬ Une fois ou deux dans ma jeunesse, quand j'étais encore mousse. ▬ Je vois. Ça a dû bien changer, avec le temps.
Finissant d'avaler sa sucette, Hervé se surprit à observer un instant la ville face à eux, avant de sourire.
▬ Si on oublie le fait que l'énorme arbre au milieu de la ville a disparu, pas tant, en vérité. J'imagine que la paix a du bon … ▬ C'est bien pour ça qu'on est là. ▬ C'toi qui m'a convaincu de te suivre. ▬ On est seulement là en repérage de toute façon. Je comptais en profiter pour boire un verre avec toi. ▬ Ah tu sais me parler, Aslan !
Le Lachaut vint tapoter amicalement le dos de son ami avant de se mettre en mouvement, les guidant à travers les rues sans vraiment savoir où ils devaient aller. À vrai dire, aucun des deux n'avaient d'idée en tête sur leur direction, mais ils avaient un objectif commun : une bonne beuverie.
En vérité, le Moore n'était pas vraiment là pour passer du bon temps, mais avait été mentionné pour une mission de repérage sur l'île, dont on signalait depuis quelques temps une certaine recrudescence de hors-la-loi dont l'appartenance était aussi flou que les pensées des deux Colonels à cet instant. L'idée était ainsi d'observer les rues de la capitale afin de voir s'il pouvait découvrir des indices ou des traces de leur présence dont la Marine ou le Cipher Pol pourrait se servir par la suite.
En sa qualité de Marine, ce n'était cependant pas un travail des plus adaptés, mais son expérience auprès de Lidy Olsen avait suffi à motiver l'un de ses supérieurs à lui faire part de cette petite mission sans risque, qu'il pourrait faire passer pour de la protection civile en se promenant dans les rues … ou plus simplement à une période de congés.
Aslan avait accepté en réalisant cela, et avait sauté sur l'occasion de prendre un peu de son temps libres pour discuter et s'amuser avec son ami Hervé, lui qui d'ordinaire n'avait personne pour ce genre d'activités. Voilà ainsi pourquoi les deux se trouvaient désormais sur St-Poplar, se promenant dans les rues sans but précis. Ou plutôt si, après coup.
▬ Tiens, ce bar-là a l'air sympa. ▬ Hmm, tu es sûr ?
Les deux hommes se stoppèrent proches d'un bâtiment de bonne taille, où l'ambiance semblait aller au beau fixe vu de loin. Cependant, en s'approchant, les deux ne tardèrent pas à constater qu'une personne était aux prises avec possiblement un client ou un passant, la situation se voulant plutôt véhémente. Aslan, par ailleurs, ne tarda pas à constater que la personne qu'on engueulait était visiblement une femme-bête, le sujet de conversation ne tardant pas, dans le même temps, à se dévoiler, au grand dam du Moore.
▬ On sert pas les animaux ici, c'est clair ?
En un instant, le sang du Colonel ne fit qu'un tour. Habitué aux remarques blessantes et aux attaques, c'était globalement quelque chose qui lui passait au-dessus tant que cela était possible, mais à cet instant, il ressentit comme … un malaise. Pas pour lui, c'était certain, mais plutôt pour cette inconnue, qui n'avait probablement rien demandé. Aussitôt, il réagit, venant se placer entre elle et l'homme au regard mauvais, qui gloussa en voyant débarquer trois tailles de plus que lui, qui plus est un homme-bête.
▬ Bonjour, bonjour. Puis-je connaître la raison de cette altercation ? ▬ ...
Hervé, qui laissa faire Aslan, observait la scène avec un air pensif. Vu comme ça, le Moore paraissait bien sérieux, mais il avait maintenant la preuve que dans le fond, c'était tout le contraire. Monsieur était un sacré sanguin.
Aslan Moore
Elyvia Belrain
Messages : 29
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (81/220) Berrys: 382.370.000 B
Sam 30 Mar - 13:40
Science is the future
And I’m here to help us reach it
L'art de faire chier son monde
Ft Aslan
Pourquoi St Poplar au juste, c’était la question que la femme-chat se posait. Le cyborg avait probablement juste quelque chose à y faire, ici ou non loin, et elle avait profité de l’occasion pour descendre du sous-marin. Ou remonter, pour la différence que ça faisait. Profiter un peu de l’air de la surface. Elle aimait travailler sur les constructions mécaniques du pirate, elle aimait faire ses recherches, l’homme lui-même était très sympathique quand il le voulait bien, mais par moment, une pause était essentielle pour pouvoir souffler un coup et se vider la tête, pour pouvoir mieux replonger par la suite.
Le premier problème, c’est qu’elle avait vite compris que St Poplar n’était pas une île très portée sur les progrès scientifiques, et qu’elle ne lui apporterait probablement pas grand chose. Pire, l’île était peuplée d’artistes en tout genre, les pires ennemis d’une personne avec un esprit aussi porté sur l’absolu qu’elle. Qu’est ce que vous vouliez discuter avec quelqu’un qui ne voyait que nuance, interprétation et philosophie. La jeune femme, elle, voulait du concret, des faits sur lesquels elle pouvait se reposer. Elle n’avait pas quitté la cour, ses manigances et sa politique pour rester dans le vague.
Et ses suppositions n’avaient fait que se confirmer en naviguant dans la cité. De nombreuses écoles d’arts, d’aussi nombreuses échoppes adaptées à la populace et une quantité de bars toute aussi adaptées à la population étudiante. On aurait presque pu croire à une parodie tant les choses n’avaient rien à voir avec son cursus universitaire. Encore que, peut-être qu’elle avait simplement décidé de tout ignorer justement pour ne pas avoir à subir les soirées gênantes qui l’empêcheraient d’étudier… Est ce que c’était pour ça qu’il y avait cinq ans pour compléter le cursus? Pour que même les fêtards puissent sortir diplômés? Ça faisait sens quelque part…
Sauf que, par curiosité, quand elle avait voulu entrer dans un bar pour y prendre un café, noir et corsé comme elle aimait, elle avait été vulgairement rejeté. Par un imbécile, de surcroît, ce qui était d’autant plus vexant. Avant qu’elle ai pu répondre cependant, quelqu’un s’était interposée entre elle et l’andouille ambulante qui refusait de la servir. Homme-bête aussi visiblement, ou alors un type bizarre avec un costume de tigre qu’il portait pour des raisons obscures qu’elle n’était pas sûre de vouloir connaître. Un tigre? Sûrement, même s’il avait le poil blanc. Probablement une rareté génétique, ou une difformité mineure sans réelle importance. Ce qui était sûr, c’est qu’il semblait avoir pris la remarque idiote pour lui, et que soudainement, l’humain était beaucoup moins sûr de lui.
“ Ok. Et du coup vous servez quoi, des robots et des peintures? Pour rappel, l’humain fait aussi partie du monde animal, et pas à un niveau tellement plus élevé que le chimpanzé ou la souris. Résultat, vous vous privez bêtement de business, surtout si vous excluez l’extrême majorité de votre clientèle potentielle. Enfin, c’est votre problème, si vous voulez faire banqueroute allez y, faites vous plaisir, j’irais prendre mon café ailleurs.”
La scientifique tourna les talons, sa clochette résonnant d’un ton clair alors qu’elle commençait à aller chercher ailleurs, s’arrêtant au bout de quelques pas.
“ Le tigre, un café, ça te branche? Il doit bien y avoir un endroit ici qui prenne des décisions rationnelles plutôt que de se tirer une balle dans le pied en refusant des clients.”
Bon, ça restait à prouver, les artistes étaient bizarres des fois, mais de là à ce qu’aucun bar ne prenne de client, c’était peu probable. Ça et au pire, qu’est ce qu’elle risquait à vouloir remercier les bonnes intentions de quelqu’un hein? Un enlèvement impromptu, un drogage en règle et une petite séance de torture pour lui arracher ses secrets? Elle soupira un instant, grognant à voix basse.