Viaaande… Je veux de la viande bordel où je vais finir par me laisser mourir si ça continue… Pour comprendre pourquoi je suis sur le point de « mourir » de faim, surtout si je ne puis chasser et manger ne serait-ce quelques protéines, il faut remonter quelques temps en arrière. C’était lorsque je voguais sur South Blue grâce à une petite embarcation volée. A ce moment là, je n’avais pas encore rencontré Akira, et je n’avais pas non plus volé un bateau. Donc bref, j’avais pourtant fait le plein de nourriture pour la semaine à venir… sauf que comment dire… j’ai été prise dans une sale tempête et je me suis retrouvée sur une île déserte. Toute ma bouffe était partie loin au large sur la mer, et vous pouvez imaginer une pauvre Rei entrain de pleurer sur cette île perdue parce qu’elle n’a plus rien à manger.

Et c’est là que je m’étais transformée en louve à la recherche de la moindre chose à chasser. Limite dans mon cerveau, je voyais des lapins ou encore des cerfs de partout. C’est ça quand vous êtes prisonnier d’un zoan carnivore… D’un seul coup votre instinct primaire de bête prend le dessus et vous devez vous fier uniquement à ceci et faire en sorte de perpétuer votre survie, par n’importe quel moyen. Oui, je m’emballe dans des paroles philosophiques et je vais arrêter car j’ai de la nourriture à trouver ! La mer n’avait pas l’intention de se calmer on dirait, ce qui veut dire que je vais passer beaucoup de temps ici avant de reprendre mon chemin. Pour aller où ? Aucune idée à vrai dire pour le moment. Et c’est donc en usant de mon odorat que je commençais à flairer, ratisser l’île pour essayer de trouver quoi que ce soit mais tout ce que je trouvais fut… des noix de coco et des pousses de je ne sais quoi. Génial pour le menu protéines… Mais malheureusement, je vais devoir me contenter de ça.

Bouhouhou… C’est ainsi que commença deux jours de régime végétalien complètement… J’étais restée en mode louve, à vrai dire là, j’étais trop faible pour vouloir me retransformer. De la viande bordel ! Puis dans le désespoir, me vient une idée. Le royaume de Torino ! Je sais qu’il est sur South Blue et en plus, c’est l’île des oiseaux géants. Oh bordel, oh oui magnifique… Un bon poulet bien grillé haaa j’en bave rien que d’y penser. Secouant la tête, faut d’abord que je remette mon radeau à l’eau et qu’ensuite je fasse cap sur Torino. Bon avec la carte que j’ai, ça ne devrait pas être difficile pour ne pas perdre mon chemin. Je repris donc la route pour me diriger vers le royaume des oiseaux géants, dont un c’est certain, finira en repas pour ma personne. Oh ouais, je le ferais griller puis j’y ajouterais quelques légumes, puis je ferais une petite sauce et oh miom miom miom. Je pourrais mourir heureuse après, quand j’aurais enfin avalé quelque chose de décent. Ah bordel, mon ventre est entrain de grogner comme pas deux. Je n’aurais pas dû un peu trop penser à la viande qui va m’attendre, une fois arrivée sur Torino.

C’est donc après je ne sais combien de temps exactement à naviguer, sous le soleil ardant qui me transforma en loque plus qu’autre chose que j’atterris enfin au royaume de Torino ! Viaaaaaande, attends moi ! Laissant ma barque là, je réussis quand bien même à reprendre ma forme humaine. Pas question de me faire manger alors que c’est moi qui vient pour manger d’abord. Bon, à présent que je suis dans le royaume des oiseaux géants, trouvons celui qui va me satisfaire pendant les jours à venir. Miom miom miom en fait, j’étais mieux en louve. Après tout, je suis une prédatrice. Alors que je marchais, limite en mode lopette, je vis un homme non loin de là. Je me fiche de savoir qui il est, etc mais je compte bien lui demander s’il sait où il y a un restaurant sur cette île. Avant que je ne décide vraiment de me mettre en chasse. M’approchant de lui, jusqu’à être à sa hauteur, je le regardais d’un air limite morne.

« Bonjour, s’cusez moi.. Vous ne savez pas où je peux trouver des allumettes et le nécessaire pour faire un barbecue ? »

Hé ! Je n’étais pas censée demander ça au début mais seulement un restaurant ! En fait, j’ai trop faim pour pouvoir me contenter d’un simple restaurant qui me reviendrait cher. Ouais, ça doit être pour ça que j’ai dis ça. Fin l’homme masqué a du me prendre un peu pour une tarée ou je ne sais quoi pour le coup.

Alors que je venais de m’introduire dans ce qui semblait être une discussion entre deux hommes, voilà que je me fais asperger avec de la peinture rouge avant que l’homme aux cheveux blonds avec sa tête d’ahuri qui vient de me lancer ceci au visage ne prenne la parole. Déjà les poings serrés à cause de la peinture qui venait de salir mon beau visage bordel ! Grrr…. Et là qu’est-ce que j’entends ?! Gros nibards… Mlle Grosse poitrine… Essayant de rester calme en serrant, desserrant les poings, je ne comptais certainement pas les laisser partir sans qu’ils ne goûtent à ma rage. Je détachais mes longs cheveux rose flamboyants avant de regarder les deux hommes avec un regard de meurtrière, associé à un sourire nerveux.

« BANDE DE GOUJATS !!!! Je vais vous en montrer moi de la grosse poitrine oui ?!!! »

Ma colère était passée bien au dessus, et encore, j’ai réussi à me contrôler avant de ne me transformer en hybride et les croquer sur place. D’ailleurs en parlant de bouffe, il a dit une chose intéressante. Bien sûr que je vais aller chasser un oiseau et le manger ensuite ! C’est alors qu’un troisième protagoniste arriva ; celui-ci était masqué par contre. Ecoutant d’une oreille attentive, ainsi donc il cherchait un oiseau sans plumes qui semblait être bien battit. Et là, commençant à m’imaginer un bon petit ragoût de cet oiseau sans plume, plus qu’à le faire cuire… Je me suis remise à baver en imaginant le goût que ça allait avoir et quand il va finir dans mon estomac. Ce qui fait que malheureusement ce dernier grogna encore plus. Oui, je sais mon ami, nous devons nous nourrir. Promis, bientôt, bientôt.

Je prenais note mentalement de la localisation de cet oiseau. Dans la forêt au Nord apparemment. Hihihi très intéressant tout cela. Attends-moi mon repas ! Fronçant les sourcils en voyant l’autre homme appelé Mena s’envoler sur ce qui me semble être un oiseau tout blanc... Ca peut exister les oiseaux tout blanc ? Bah apparemment oui. Je regardais alors l’autre qui s’excusa pour son ami mais là encore, je ne comptais certainement pas les laisser attraper l’oiseau et lui mettre de la couleur dessus. Oh non pas question ! Ce sera mon dîner et c’est tout ! Je ne les laisserais certainement pas avoir cet oiseau. Le tavernier qui m’avait proposé de venir dans sa taverne pour me restaurer… et bien, je crois qu’il a eu un peu peur car il est vite parti. Tant mieux ! Je déteste que l’on me dérange. Rentrant alors dans le village en faisant attention à ce qu’il pourrait y avoir de dangereux, je marchais le long des petits commerces, volant au passage quelques denrées. Au moins que je puisse tenir encore un peu avant de m’évanouir complètement sous le coup de la faim.

Puis m’enfuyant très vite grâce à une petite diversion car il me semble qu’une personne vienne de me repérer, je me transformais en louve avant de me mettre à galoper en direction de la forêt du Nord. Tout en essayant de faire attention aux quelques indigènes qu’il pourrait y avoir sur la route. Après tout, sous ma forme animale, je suis assez invulnérable à toutes attaques. Différentes odeurs me venaient à la truffe dont celle des oiseaux géants. Mais je vais plutôt trouver l’oiseau sans plume. Car comme je disais, je n’aurais plus qu’à le faire cuire comme ça. La forêt étant très dense, ça va être ainsi assez long de pouvoir rapidement trouver l’oiseau. Surtout que mes « concurrents » ont un avantage ; cet oiseau blanc bizarre. Pourvu que j’en sois plus proche qu’eux… Je rêve tellement depuis quelques jours de pouvoir enfin m’offrir un repas digne de ce nom et un repas que j’aurais bien sûr chassé moi-même ! Sinon quel intérêt ? Je vous le demande !

Je continuais à courir dans la forêt, remarquant un peu au dessus de moi des nids d’oiseaux. A croire que ces géants bipèdes font quand même leurs nids dans les arbres. Fin c’est vrai qu’on se sent vraiment tout petit face à tout ceci. Même le paysage est démesuré limite. Enfin, cela ne m’empêche pas de continuer ma course en espérant trouver rapidement l’oiseau sans plumes. Et avant ces deux énergumènes bien sûr. Je continue ma course bien que je ralentis le rythme pour tout de même économiser de mon énergie.

C’est alors que grâce à un endroit tout nu ; je veux dire qu’il n’y avait pas d’arbres là où je me trouvais à cet instant. Je pus constater en levant les yeux vers le ciel que l’oiseau géant non plumé était en dessous de moi et qui se dirigeait bien vers le Nord. Oh dat ! Il ne faut pas que je le perde de vue ou sinon ça va être cuit pour moi. Kukuku cuit pour moi alors que c’est moi qui vais le cuire. Oui, bon okay, là, ça me chauffe vraiment à la tête cette histoire mais bon que voulez-vous. Tout en essayant de suivre l’oiseau, je finis par arriver après une course effrénée, devant un gros trou.

Mais manque de chance, il n’y avait encore personne. Rah, oiseau de malheur où es-tu bordel ?! Puis finalement, c’est au bout de quelques minutes que l’oiseau en question, atterrit plutôt lourdement dans le trou. Oyah ? Normalement les oiseaux ont une telle grâce qu’ils ne s’explosent pas comme ça. Peut-être a-t-il été blessé ? M’enfin peu importe, voilà mon repas tout frais devant moi ! Prudente, toujours sous mon mode animal, je m’avançais doucement essayant de ne pas effrayer l’oiseau. Enfin que dis-je ?! C’est plutôt moi qui devrait avoir peur de cet oiseau vu sa taille et sa corpulence ! Mais bien sûr que non, j’ai tellement faim que je ne peux pas avoir peur voyons.

La langue sortie pendouillant, la bave au coin des babines, me voilà en vraie prédatrice qui s’apprête à sauter sur son repas livré à domicile. Le loup, lorsqu’il est face à sa proie, prend le temps d’analyser là où il est meilleur de mordre pour faire succomber la bête. Généralement quand l’adversaire est trop gros, on s’attaque d’abord au derrière si l’on n’a pas le choix. Sinon, il est plus facile de mordre dans la nuque, voir le flanc de l’autre animal. Ca l’affaiblit tout de suite et après on peut le finir et en faire ce que l’on veut. Même si j’aime chasser, je ne suis pas comme les autres loups à manger la viande crue directement. J’aime la bonne cuisine et j’aime pouvoir cuisiner mon repas avant de le manger. Oh bordel, à force de ne penser qu’à cela, je vais finir par devenir parano avant l’heure et devenir un vrai ventre sur pattes au lieu de penser que je dois combattre et voguer sur les mers.

Je m’avançais toujours plus lorsque relevant un instant les yeux vers l’énorme tête de l’oiseau, j’aperçois un homme. Ah je crois que c’est l’un des deux hommes de tout à l’heure. Que veut-il à mon repas ? Grognant à moitié, je me repris concentrant mon regard sur mon dîner puis fonçais pour pouvoir l’attaquer sauf que ce stupide oiseau… ! N’allait pas se laisser faire bien entendu et commença à gigoter un peu trop à mon goût pour que je ne puisse l’attaquer. Feintant alors pour essayer de m’approcher encore plus de lui, il m’envoya balader dans un arbre en usant d’une de ses ailes. Aie aie aie… Grognant à nouveau de douleur cette fois-ci, je tentais de me dépêtrer de l’arbre en essayant de suivre les mouvements de l’oiseau, qui du coup, devait bien se méfier à présent ! Stupide oiseau !

Je mis beaucoup de temps à mon goût avant de pouvoir revenir sur le sol, sur mes quatre pattes. Des branches dans mon pelage et des feuilles dans mes oreilles que j’enlevais rapidement.

« Maudit pigeon tu vas le regretter ! »

Essayant de rapidement retourner proche du trou où était l’oiseau…

Tandis que je m’approchais encore de l’oiseau, l’expression « sac à puces » que je venais d’entendre fit comme l’effet d’une bombe. Je ne suis pas un sac à puces bordel ! Je crois qu’il va être temps de leur donner une petite leçon à ces sales humains de mes deux qui sont tout le temps là à mépriser les animaux. Surtout les loups et autres mammifères sauvages, sujets à de nombreuses maladies… Et alors que je restais en mode défensive, mon adversaire était là puis pffiou d’un coup, il se trouva derrière moi. Et essaya de m’assommer avec une vulgaire petite branche. Je me mis à rire légèrement ; il est vraiment con… Il essaie de faire quoi. Et puis arrête de m’appeler sac à puces, sale masque de mes deux ?!

Sans m’y attendre, il me sauta dessus et malheureusement mon poids ne peut pas supporter sa grosse masse d’humain qui vient se foutre sur moi. Oh non pas les chatouilles, bordel, pas les chatouilles ! Et là je me mets à gigoter, en riant à pleins crocs. Oh non ce n’est pas gentil et ma couverture est brisée à cause de ça ! Ah t’as osé sale homme. C’est alors là que je repris ma forme humaine, commençant à lui mettre des coups pour me débarrasser de lui. En voyant l’autre blond entrain de commencer à…. KYYYYA MAIS NON ! JE NE VEUX PAS ! Faut que je l’en empêche ! Il est entrain de peindre mon oiseau ! Je rampe à moitié en essayant de me débarrasser de l’homme masqué qui me chatouille toujours autant. Je ne résiste pas aux larmes qui coulent le long de mon visage à force de rire et finit par bondir sur le côté pour m’échapper. Me relevant rapidement, je sortis mes lames. J’irais me battre s’il le faut.

« HE TOI LA ! TU FOUS QUOI ?! C’est mon repas bordel ! Laisse mon oiseau et va t’en trouver un autre ! »

Oui, oui vous auriez vu un loup enragé, c’est sensiblement la même chose ici. Je ne me laisserais pas faire et je me mets à courir en direction de l’oiseau et de l’homme qui est entrain de peindre dessus. En plus du rose ! C’est moche comme couleur sur un oiseau ! M’approchant assez dangereusement du protagoniste et du repas, car oui j’ai faim bordel ! Et je ne compte pas laisser cet homme faire du n’importe quoi avec mon repas.

« Wesh non mais t’appelles ça de l’art ?? Tu oses mettre du rose à un pauvre oiseau comme lui ! Moi je serais toi, j’aurais mis du vert et du bleu comme les autres oiseaux ! »

Merde, pourquoi j’ai dis ça moi ?? Je suis entrain de donner entière satisfaction aux deux hommes alors que j’étais là pour me faire un bon petit repas. Bon non, on se reprend et on pense repas. Pense donc au petit ragoût d’oiseau géant que tu vas te faire. Rien que ça, j’en salive à l’avance. Je repris donc ma forme animale sous le regard de ces deux hommes. Peut-être que comme ça, ils auront un peu peur et vont peut-être me laisser l’oiseau. Puis profitant que l’oiseau semblait mécontent de ce qu’on lui faisait, je courus pour lui sauter dessus, dans l’espoir de lui mordre un bout.

Je ne comprenais vraiment plus rien ; Monsieur le blondinet qui n’arrêtait pas de me faire des illusions sur mes seins… me balança un tube de peinture. Il croit sincèrement que je vais l’utiliser sur cet oiseau ou que je vais faire quelque chose avec ? Il peut se foutre le doigt dans l’œil. Mais non, la chose la plus pire qui est arrivée, avant celle que l’auteure ne pensait pas, c’est que cette saleté a voulu reproduire une poitrine sur le pauvre animal ! Une poitrine d’un rose bonbon limite ; mais que c’est moche ! Il ne sait vraiment pas dessiner !

Mais l’un des deux utilisa une technique que je n’avais jamais vue encore. Pour le peu que ce soit une technique. En effet, dès que l’oiseau eut cette espèce de poitrine désobligeante pour toutes les créatures vivantes, et surtout face à une humaine qui elle, en a de vrais ! On aurait dit qu’il y avait des cœurs dans ses yeux. Ou un truc du genre, je n’ai rien compris et en fait je n’ai pas eu le temps. Car à peine je sautais sur l’oiseau pour essayer de le mordre que l’homme masqué fit la chose plus pire qu’il soit… Je venais de me faire momifier avec du papier toilette rose. Alors là, autant j’essayais de rester calme, autant là, ils ont bien provoqué ma colère les deux guignols. Et là, il me montra un dessin qu’il avait fait de moi. Cachant ainsi mes atouts naturels, espérant que la balance soit équilibrée. Soit mes chéris… soit.

« Vous remercier ? HAHAHA C’est la meilleure que j’ai entendue tiens ! Ma parole, vous êtes complètement débiles ! Toi le blond ! T’as osé dessiner des seins qui ne ressemblent à rien à un pauvre oiseau sans plume. T’es fêlé du cerveau, il n’y a pas d’autres mots. »

Ca y est, je commençais à devenir plus ou moins énervée, hautaine et moqueuse. Je ne pensais pas arriver à me trouver dans cette situation un jour mais faut croire que la débilité de certains font dire des choses nuées de sens à d’autres. Pour me défaire tranquillement de ce « piège » de papier toilette, je reprenais simplement ma forme humaine me débarrassant ainsi du papier. Bien que ça fasse un peu guirlande car il en restait un peu sur ma personne. M’en fiche, je n’avais pas encore dis mon dernier mot de toute façon.

« Quant à toi le crétin au masque, du papier toilette pour essayer de retenir quelqu’un. Ma parole, t’es aussi taré que ton ami. Faudrait peut-être innover hein un peu. Nan, je ne sais pas hein. Fin pour ça, faudrait arrêter de lorgner sur ma poitrine. »

Et avant que l’un ou l’autre ne dise quoi que ce soit, et simplement le fait que je me trouvais à côté de l’oiseau, je me mis à sourire de façon sadique avant de transformer seulement mon visage en une gueule de loup et planter mes crocs dans le flan de l’oiseau qui se mit à beugler – fin, l’auteure aurait voulu faire ça mais impossible... Tout simplement parce que cette abrutie de Rei a regardé le dessin et une espèce de magie a fait qu'elle est tombée sous le charme de l'oiseau ! Et a la place de voir une enragée qui voulait manger, bah....

"Han, en fait non, t'es magnifique comme ça l'oiseau. Mais je t'aurais quand même mis un peu de vert et de bleu. D'ailleurs, tu dois bien avoir un prénom non ? Ah non je sais je vais t'appeler Trésor."

Voilà que ça a donné...

L’oiseau parti… quoi l’oiseau est parti sans déconner ?! Mais où étais-je pendant quelques minutes ?? Bordel, je suis sûre qu’ils m’ont fait un truc pour que je ne puisse pas aller bouffer cet oiseau de malheur. Et mon ventre qui se fait grogner encore et encore sans s’arrêter… Vais-je donc mourir de faim sur cette île de malheur ? … Bouh, tandis que j’essaie de reprendre mes esprits, on me parle mais en fait je ne regarde pas la personne, lui foutant un méchant coup de coude dans la face tandis que je me relève rapidement. Et me met à râler contre eux, bien entendu. Ils avaient réussi leur petite mission de faire que l’oiseau soit coloré et habillé, et moi je n’avais pas pu avoir mon déjeuner, mon dîner – bref, un repas pour les jours à venir.

« Tin… VOUS ETES CONTENTS DE VOUS ????!!! A cause de vous je ne peux plus rien chasser et manger ! »

Un air furieux vers eux, rapidement et je crois que malheureusement, je suis complètement tombée dans le piège… Une nouvelle fois ! Pourquoi bizarrement le blond devenait un beau gosse alors qu’il y a 5 minutes auparavant, je leur gueulais dessus qu’il venait de me priver d’un repas copieux et attendu depuis des jours. Je m’approchais donc à nouveau de l’homme comme d’une envie irrésistible d’amour puis fis face à lui, osant mettre en valeur ma poitrine opulente avant de lui prendre la tête et la mettre dans ma poitrine. Je regardais en face de moi quand à nouveau, je ne compris rien du tout mais… Heee je viens de faire quoi là ?? Non, non et non ! Il faut que je me casse le plus rapidement possible mais tout d’abord…

« Trouvez-moi à manger et plus vite que ça. Je meurs de faim... »

Oui, vous avez bien compris. Je prenais un gros risque en demandant cela mais rien que de voir la face de pervers de ces deux là, il vaudrait mieux faire genre tomber amoureux d’eux pour avoir ce que je veux. J’ai simplement à ne pas regarder le blond pour éviter que je ne recommence à vouloir être sous son charme jusqu’à ce que cette technique horrible disparaisse. Puis je commençais à faire la « débile amoureuse »

« Dis.. dis beau gosse, tu vas me trouver à manger hein ?? J’ai tellement faim… »

Jouer le tout pour le tout comme on dit. Je faisais ma midinette en chaleur mais que voulez-vous ; pour avoir à manger, il faut user de tous les stratagèmes possibles. J’espère sincèrement que ça va marcher sinon et bien je peux dire adieu pour avoir un repas gratuit et ainsi, je devrais aller trouver le tavernier ou voler des choses pour avoir un truc à me mettre sous la dent. Même si ce que je veux moi c’est de la viande !