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Sam 15 Oct - 11:56
Sval'Nov Grun'Dir
C'était calme aujourd'hui. Sval'Nov, un gibier sur l'épaule, sentait pourtant un trouble dans l'air. Des animaux de plus en plus virulents, et qui se risquaient de plus en plus dans les villages, en voilà un comportement fort étrange. Le paysan, d'habitude cultivateur, remplaçait les chasseurs soit malades, soit morts des suites de sorties qui avaient mal tourné. Il n'était pas spécialiste dans ce domaine mais la force naturelle que lui conféraient ses gènes l'aidait à ne pas y passer. Quelles étaient les constatations qu'il avait pu faire ? D'une part que seuls les chasseurs avaient été infectés par les maux qui s'abattaient sur l'île. D'autre part que cette assertion n'était pas vrai : un enfant et trois femmes avaient aussi subi cet étrange état. Ils vivaient à l'écart du village, dans une grotte : la mère, la sœur, la femme et le fils. Lorsque Sval'Nov les avait trouvés, immobiles, coincés entre la vie et la mort, il s'était rendu compte que les événements troublants des derniers jours ne touchaient pas que son village. L'eau n'était donc pas en cause : ils ne s'approvisionnaient pas aux mêmes sources, il en était certain. Alors quel était le soucis ?
En rentrant, le paysan s'assit dans sa cabane pendant un bref instant. Il regarda la lumière tamisée qui commençait à poindre dans la pièce principale, se releva et sortit dans l'atelier où il étala le gibier sur la table avant de le dépecer pour en retirer les morceaux les plus succulents. Lorsqu'il eut fini son œuvre, le Grun'Dir alla distribuer les morceaux de viande aux chasseurs qui en avaient le plus besoin pour qu'ils prennent le relais. Les femmes et les enfants se contenteraient, comme durant les grands froids, des mets de la terre.
- Papa.
À peine avait-il mis le pied dehors qu'une femme-cornue se présentait au seuil de sa maison, un bambin dans les bras couvert d'une simple couverture. Les membres de la race des hommes-démons étaient connus pour leur résistance au feu, mais ceux habitant sur Time End avaient développé un gêne de résistance au froid. Une belle avancée biologique, ça, s'adapter à son environnement.
- Je n'ai pas de nouvelles, Sval'San - Mon mari est gelé. Les femmes ne peuvent pas s'occuper des enfants et les protéger des bêtes folles tout en cultivant les champs. Trouve une solution.
L'ordre était ferme. L'homme soupira et baissa la tête. Il n'avait réellement aucune piste, malgré les enquêtes qu'il avait mené sur toute la zone. Les pertes dans chaque famille n'étaient pas équivalentes, et il y en avait sur toute l'île sans pour autant toucher tous les groupes. Une fois que sa fille s'en fut aller, Sval'Nov lâcha un grognement. Le seul endroit de l'île qu'il n'était allé observer... C'était cet endroit. L'ancienne base marine qui hantait l'île comme le fantôme de siècles d'esclavagisme, avant une révolte entraînée par un changement climatique drastique.
Dolan Porco, Pinky
- Sérieux ?! - Si tu dis « Sérieux » encore une fois, je te pète la gueule. - Non mais sérieux ?!
Le coup partit tout seul. La batte de baseball rencontra le visage du hors-la-loi primé à 457.000.000 de Berrys, Dolan Porco, qui ne broncha pas d'un cil. Il se contenta de soupirer et de laisser la femme se défouler. Pinky, 286.000.000 de Berrys, connue pour avoir tabasser à mort plus d'une centaine de marines dont un Contre-Amiral qui l'avait fait chier. Les deux hommes de Harishigawa Konan étaient venus sur l'île avec plusieurs de leurs associés, et leur patron, pour conclure un accord avec eux. Un accord commercial, bien sûr, des suites d'une rumeur que le milieu underground avait été très avare à partager. Mais après une petite séance de torture, il restait peu de secrets qui gardaient leur voile.
- Tu m'fais chier.
Dolan acquiesça. Il savait qu'il la « faisait chier ». Pinky était de ce type de femme qui ne se laissait pas faire. Et lui de ce type d'homme-démon qui aimait pousser les gens à bout. Cette attitude impassible, il l'avait longtemps travaillée pour qu'elle soit parfaite.
- On est arrivé.
Leurs empreintes de pas s'effaçaient déjà dans la neige. La base marine était en ruine, totalement abandonnée, à moitié détruite. Contournant l'entrée principal, et faisant le tour du mur extérieur, le duo semblait se méfier. D'étranges grognement provenant de l'intérieur auraient pu les faire hésiter, mais ils haussèrent finalement les épaules, comme synchronisés, et pénétrèrent dans les lieux.
__________________
Une femme sortit un Den Den Mushi au milieu du village. Ses yeux avaient tous les signes d'un épanchement larmoyant prolongé. Elle lança alors un appel d'urgence, un appel qui serait entendu par tous les escargophones à des dizaines de kilomètres à la ronde. Le contenu de son appel était simple, même très simple : « Aidez-nous. Pitié. Il n'y aura bientôt plus d'hommes. Nous sommes sur Time End... Aidez-nous. ».
Vous avez 72h pour poster chacun. Votre tour commence quand celui de la personne qui vous précède s'achève ou qu'elle a posté. Vous pouvez demandé un délai de 24h dans la partie adaptée. Je vous laisse libre de vos mouvements. Normalement, vous arrivez au village en abordant l'île. Il y a au centre un grand bâtiment où sont réunis les corps entre la vie et la mort.
Maître-Jeu
Fenice Nakata
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Sam 15 Oct - 14:28
Gambit Decima feat. Des gens. Beaucoup.
Du Chaos naît une Étoile. ▹ Charlie Chaplin
Grand Line était calme. Étonnamment calme. Le Phoenix n'avait que très rarement eu autant de facilités à cingler les cieux avec une telle promptitude sans avoir affaire à un monstre marin, à un équipage de tireurs fous ou même rien qu'à une tempête d'envergure, qui le forçait généralement à prendre plus d'altitude ou même parfois à rebrousser chemin pour éviter de finir sa course au fond des eaux. Pourtant, c'était actuellement dans de merveilleuses dispositions que se déroulait son voyage en direction de Graou Island, dans l'optique de retrouver les siens. Une excellente nouvelle, qu'il n'acceptait pourtant qu'à demi-mot : sa vie était passée d'un chaos ambulant, d'un marasme effarant à un paradis idyllique dont il ne pouvait tirer que du bon. Certes, le blondinet était encore et toujours séparé de sa merveilleuse moitié, mais il avait eu l'occasion de la voir et de la prendre dans ses bras relativement récemment... Un fait extraordinaire qui lui avait fourni une énergie indéniable, laquelle n'avait fait que se fortifier suite aux retrouvailles étonnamment positives entretenues avec Méliandre. Alors que son équipage avait semblé muter les dernières semaines durant, alors qu'il lui avait semblé pertinent sinon nécessaire de repartir sur de nouvelles fondations, plus saines et plus inébranlables que les précédentes, Nakata se rendait compte que l'ancien Tengoku no Seigi n'était pas les vestiges qu'il avait cru discerner, épouvanté suite aux multiples catastrophes qu'avaient dû endurer les siens. Certes, la figure fraternelle pour tous d'Hato manquait cruellement pour permettre notamment à la navigatrice et aux capitaines de restaurer les cordiales relations qu'ils auraient toujours dû entretenir, mais ils avaient tous, à leur manière, su tourner la page du deuil. De nouveaux défis les attendaient, de nouveaux combats, de nouvelles luttes, et celles-ci ne feraient indéniablement que s'amplifier au fil du temps, jusqu'au Nouveau Monde... Le mythique ne pouvait pas laisser son groupe se fragmenter sans réagir, ne pouvait pas contempler inactif et impuissant la scission de cet équipage qui l'avait porté aussi loin. Il en allait de son essence, de sa survie : il ne se voyait pas capable de rebondir à nouveau, après un nouvel échec sanglant. Les siens étaient tout ce qu'il lui restait, même la vampire furibonde et antipathique qui prenait encore et toujours un malin plaisir à remettre son autorité en doute à chaque fois qu'elle en pressentait l'occasion... Et le Fenice entendait bien les conserver jalousement et précieusement. Le Monde entier pouvait bien souhaiter les lui ôter, jamais il n'y parviendrait : becs et ongles, le volatile légendaire les défendrait en mettant sa propre existence en péril. Avant même ses grandioses objectifs et ses louables sentiments, le Corsaire voulait protéger ceux qu'il aimait et les porter à de bienheureux lendemains. Ils le méritaient, tous. Holly, Kyoshiro, Damon, Alidia, Kernoza, Danaé et les leurs, et surtout Méliandre : ils avaient tous trop souffert. Il devait les prémunir des dangers qui les guettaient, des menaces qui ne souhaitaient que les engloutir voracement : il était leur lumière, leur phare, et entendait bien endosser cette responsabilité jusqu'au bout.
Sa profonde introspection prit toutefois fin aussi brutalement qu'elle n'avait vu le jour. La détermination qui brillait dans ses prunelles se métamorphosa en une surprise palpable, et la forme totale du Phoenix laissa place à sa forme angélique, deux ailes bleutées prenant place sur ses omoplates. Sa main droite vint quérir son petit escargophone personnel, un modèle réduit, tandis qu'une sonnerie bien particulière se faisait ouïr : un signal d'alerte, de détresse. Ce genre de procédés, rarement utilisé, joignait automatiquement tous les Den Den Mushis présents dans une vaste zone aux alentours de l'émetteur... Généralement dans l'objectif de se prémunir d'un danger ou d'alerter d'hypothétiques alliés d'une situation épineuse, parfois dans la démarche plus redoutable de mener des cibles à un piège en stimulant leur instinct protecteur et salvateur. Conscient pourtant du fait qu'une poignée de personnes seulement devaient être au courant de sa présence ici, au-dessus de ces flots, le Schichibukai décrocha sans trop se méfier et écouta les mots qu'on lui soufflait sans piper réponse. Un appel à l'aide, bref et efficace, suintant la peur et le désespoir... Après un bref soupir, à demi-lassé, le capitaine corsaire raccrocha pour composer de son propre chef un autre numéro : celui de Kyoshiro. Lorsque son compère lui répondrait, il ne lui donnerait qu'un ordre, qu'un seul : rendez-vous sur Time End. Où qu'il fut, l'homme lumière serait susceptible de s'y rendre en une poignée de secondes, quitte à chercher un peu dans les environs : la proximité de Graou Island leur promettait des recherches grandement simplifiées. Après cela, le Phoenix reprit forme totale pour se diriger tout simplement vers l'île hivernale, songeant avec une pointe d'amertume que c'était sur cet enfer gelé que Misa, Takeo et tant d'autres avaient trouvé la mort en souhaitant s'opposer aux Tengoku no Seigi. Un symbole fort, selon lui : qui que furent les responsables du malheur des locaux, ils allaient tâter de ses phalanges.
Quelques battements d'ailes en direction de l'île qui pointait le bout de ses côtes à l'horizon le réconforta quant à la direction empruntée : le froid se faisait de plus en plus prenant, de plus en plus cinglant, et il en ressentait les effets alors même qu'il lui restait tout de même une généreuse poignée de kilomètres à parcourir. Le Fenice avait bel et bien pris la bonne voie, et parviendrait aux rivages glacés de Time End d'ici quelques minutes tout au plus : il s'y poserait alors dans une explosion de flammèches et, après y avoir repris forme humaine, jetterait un coup d’œil curieux aux environs en se demandant par où commencer sa petite enquête.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
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Sam 15 Oct - 17:20
Gambit Decima PV Nak, Drake, Mori, Kari & MJ| Grand Line – Time End
À bien y réfléchir le jeune homme avait fini par regretter le temps où il n’était pas conscient de la formidable puissance qui sommeillait en lui, car à l’époque il pouvait se permettre de prendre le temps et d’observer les paysages qui défilaient sous ses yeux, mais aujourd’hui tout allait littéralement à 100 à l’heure si bien qu’il ne pouvait plus vraiment profiter et que sa soif de découvertes s’en trouvait bridée. Il aurait aimé se permettre le luxe de prendre une petite embarcation et prendre son temps pour arriver à destination, sentant la douce brise caresser son visage, s’arrêtant d’île en île comme il le faisait auparavant mais ce temps-là semblait désormais bien trop éloigné de lui. Il aurait pu prendre le temps mais était-ce vraiment sage ? Là était une question qui méritait d’être posée car désormais le bretteur n’était plus tout seul, il faisait partie d’une communauté et possédait quelques responsabilités qui allaient avec cette situation.
Quelques jours plus tôt, sortant à peine d’un tourbillon qui avait fait ressortir ce qu’il y avait de pire en lui, le jeune homme avait accompagné Erwin sur une autre île pour y récupérer une prestigieuse lame et s’en était allé aussitôt, mû par le profond désir de retrouver un environnement familier et pouvoir retrouver les siens de nouveau. Les siens ? Sa famille de substitution si une telle chose pouvait exister, ceux dont la présence lui réchauffait le cœur et rallumait le brasier dans son regard, ceux qui lui avaient tendu la main et avaient – en partie – fait de lui l’homme qu’il était devenu aujourd’hui. Dire que Kyoshiro était reconnaissant à cet équipage serait un trop doux euphémisme, mais au-delà du groupe en lui-même c’était bien pour son capitaine qu’il devait être présent de nouveau. Depuis combien de temps n’avait-il posé les yeux sur cette tignasse blonde ? Combien de temps le lumineux maudit avait-il été séparé de cette famille adoptive ? Bien trop longtemps, il était heureux des rencontres et aventures qui avaient eu lieu entre temps mais désormais il n’aspirait qu’à rentrer à la maison et jouer de nouveau le rôle qui était le sien.
L’aventure avec son camarade Erwin était désormais bien derrière lui et le jeune homme avalait désormais les distances à une vitesse prodigieuse, voyant cette infinie étendue d’eau défiler sous ses yeux sans qu’il puisse prendre le temps de s’arrêter et contempler tout cela. Pourquoi ? Parce qu’il devait se rendre à la maison, il devait retourner sur Graou Island : là om tout avait commencé.
Au bout d’un moment le jeune homme entendit un bien étrange bruit qui ne lui était que peu familier, il lui fallut quelques instants pour comprendre qu’il s’agissait de son den den mushi qu’il utilisait si peu souvent. Un appel ? Ici ? Maintenant ? Les personnes ayant son numéro se comptaient sur les doigts d’une main, aussi reprit-il forme humaine et s’arrêta-t-il en pleine course, immobile dans le ciel, perché sur son disque de lumière. Plongea la main dans sa poche il en sortit son petit appareil et il sourire se dessina spontanément sur son visage en reconnaissant la voix à l’autre bout du fil. Clair et concis comme toujours, le phénix lui demanda de se rendre à une destination où il n’avait pas mis les pieds depuis un moment. Time End, là où son gardien était apparu à lui pour la première fois, là où il avait pu réparer son premier gros échec et où il avait gagné un combat contre deux adversaires en même temps : pas le genre de destination qu’il pouvait vraiment oublier, en somme.
D’autres auraient questionné les motivations du capitaine et la raison de cet ordre sorti de nulle part mais Kyoshiro n’était pas de ceux-là, son corps était suffisamment pur pour que la seule confiance en son capitaine soit suffisante pour traverser de mers entières sans poser la moindre question. Il était ainsi. Ni une ni deux il rangea son appareil dans sa poche et redevint pure lumière en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, modifiant son parcours pour se diriger vers cette île glaciale sans trop savoir ce qu’il allait y trouver.
En quelques minutes, après quelques tatonnements, le maudit retrouva son chemin et arriva à Time End assez rapidement, localisation aisément la voix de son capitaine grâce à son haki. Atterrissant aux côté de celui qui lui avait tendu la main au bon moment, retrouvant forme humaine en un clin d’œil, le bretteur prit le temps de poser son regard de poser les yeux sur le terrain devant lui avant de pivoter vers le blondinet. Lui tendant la main droite en une poignée de main aussi ferme que virile, il dissipa le silence d’un :
« C’est bon de te revoir, ça faisait un moment. »
L’un et l’autre avaient-il changé depuis leur dernière rencontre ? Très certainement mais ils ne le remarqueraient pas forcément tout de suite, Kyoshiro semblait juste avoir gagné en assurance depuis la dernière fois et la trace de naïveté dans son regard semblait dissipée voire même absente. Prenant le temps d’apprécier ces retrouvailles, le lumineux maudit engloba de son regard les terres qui s’étendaient devant lui avant de poser la seule question présente dans son esprit :
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Dim 16 Oct - 19:00
Gambit Decima
"Après son escale et quelques jours passées sur Graou Island, Mori prend la direction de la mer sans forcément savoir où il va atterrir. Seulement en chemin, il reçoit un appel à l'aide provenant de Time End connu comme étant une île hivernal. Il décide donc de s'y rendre. "
Act 1-2 - Eveil, la cour Decima
Lorsqu’on y réfléchissait bien Haku Gin alias Mori Ranmaru n’avait jamais mis les pieds sur une île de ce genre. Il n’était jamais allé sur île hivernale. Jusqu’à maintenant aucun de ses chemins de l’y avait emmené et à bien y réfléchir simplement, c’est parce qu’il n’était pas encore allé aussi loin sur Grand Line. Et oui voilà maintenant quelque temps que le jeune homme est plus en déplacement qu’à son habitude. Pendant plusieurs mois il avait séjourné sur Kuraigana et était devenu presqu’un errant. Un pirate solitaire n’ayant aucun but dans sa vie. Alors il attendait simplement que les choses se passent et qu’il renaisse dans une autre vie afin de tout recommencer. Finalement, il n’avait certainement pas de besoin d’une nouvelle vie pour aller de l’avant. C’est en rencontrant Lynch et ensuite Shikaku, qu’il comprit l’importance de la vie ou pour être plus précis l’importance de sa vie.
Depuis la mort de ses anciens camarades, il n’avait pas cessé de se rendre coupable. Avec un pouvoir comme le sien, il se demandait comment il avait pu perdre toutes ces personnes. Il n’avait toujours pas la réponse, mais la raison pour laquelle il était vivant aujourd’hui et voyageait était simplement le souhait de toutes les personnes qui croyaient en lui. C’est grâce à elles qu’aujourd’hui, il peut combattre sans problème chaque adversaire et c’est aussi grâce à eux qu’il a fait la rencontre de Lynch, Shikaku, Drake, Erwin, Nakata, Elisabeth, Renald, Damon et ce satané Musashi… Ah Oui ! L’épisode Musashi Miyamoto… Il ne risquait de l’oublier de sitôt. Ce mec lui avait foutu la raclé de sa vie et effectivement l’avait poussé à revenir une fois qu’il serait plus fort. Cet évènement faisait partie des rebondissements suivant la rencontre avec Erwin.
Mori était à présent arrivé à sa destination du jour. Il se trouvait sur Time End enfin après quelques temps de vol. C’était un gros avantage grâce à Shun’o, il pouvait éviter bien des problèmes que rencontre plusieurs pirates ou simple voyageur sur la mer. Shun’o se posait toujours le proche possible d’une ville ou de ce qui pouvait y ressembler, mais éloigner tout de même de façon à ne pas effrayer les gens. L’on ne sait pas où on atterrit lorsqu’on pose un pied sur une île inconnu donc la meilleure chose à faire est de prendre des précautions. C’est cette même prise de précaution qui fit que Mori demanda à son camarade volant, d’aller faire un tour et qu’il l’appellerait dans le besoin. Et oui depuis les derniers évènements, le pirate solitaire fait encore plus attention. Cela est due à une faute d’inattention qui impliqua Ayama et Lynch… Les deux avaient failli mourir lors du combat contre Yu et ses alliés.
Ranmaru était donc finalement arrivé à destination sans grand mal et débuta alors se marche habituel à savoir la récolte d’information. Vêtu de sa nouvelle tenue légère, de ses katanas, il attrapa le masque qu’il avait sur le côté et le posa délicatement sur son visage avant de sauter sur un arbre puis de commencer à naviguer à travers le chemin qu’il se frayait. Il s’arrêta alors un instant et rattacha son écharpe ainsi que la longue cape qui cachait son corps. Il avait beau être solide, mais il pouvait tout de même ressentir que le froid de cette île l’handicapait légèrement dans ses déplacements. Pas besoin d’utiliser son pouvoir pour ça, des vêtements chauds suffisent amplement à éviter d’être geler. Seulement alors qu’il débuta de nouveau sa route, il fut dans l’obligation de s’arrêter quand soudainement quelqu’un apparu non loin de lui. En fait, c’était plus que quelqu’un qui apparut mais ce fût un flash qui attira son regard et c’est ensuite qu’il remarqua la personne en question… Deux individus se trouvaient là et rapidement il reconnut Nakata Fenice le Shishibukai ou plutôt connu sous le nom du Phoenix. Mori savait donc qu’il n’avait pas de besoin de se cacher, puisqu’il avait surement déjà été repéré et de plus, cela tombait bien puisqu’il avait besoin de le voir. Il s’avança alors doucement vers les deux personnes puis à son tour se mit à parler :
Mori : Vous aussi vous avez reçu l’appelle ?
Tout en disant cela, il enleva délicatement son masque afin de montrer qu’il n’était pas un ennemi ou une sorte d’espion. Il lui suffisait de dire son nom pour que le Phoenix le reconnaisse.
Mori : Mori Ranmaru, cela faisait longtemps Nakata.
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Mer 19 Oct - 18:30
Gambit
Decima
Feat. Nakata, Kyoshiro, Mori, Drake & MJ
Krwlng - Linkin Park
La main féminine fonça vers les pièces de bois avant de se raviser. Deux yeux verts fixaient intensément les cases tantôt claires tantôt sombres tandis que le cerveau cherchait une solution au problème. Kari Crown finit par soupirer tout en jetant la tête en arrière. Un profond éclat de rire retentit.
- Echec et mat !
Malheureusement pour elle, c’était un vieux barbu qui avait prononcé ces mots, assis en face d’elle. Une table en bois vieillie par le temps et l’usure surmontée d’un jeu d’échecs les séparait.
- Trois parties de gagnées pour moi contre deux.
La jeune femme passa la main dans sa tignasse désormais rouge feu avant de tendre le bras pour attraper son unique pièce qui se dressait encore sur le plateau. Lentement, le roi blanc se mit à tourner entre ses doigts.
- Je dois être un peu rouillée, répondit-elle en haussant les épaules. Je n’ai pas joué depuis des années.
Un sourire apparut quelques instants sur son visage avant de repartir. Soudainement, la demoiselle se leva, quitta la pièce et se retrouva sur le pont. Un vent froid et sec l’accueillit et elle ne put s’empêcher de réprimer un frisson. Ses jambes la menèrent jusqu’au bastingage sur lequel elle s’accouda en fermant les yeux. Lorsqu’elle les rouvrit, ce fut pour contempler son reflet dans l’eau noire qui venait s’écraser contre la coque du navire. La femme qu’elle voyait n’avait rien de ce qu’elle était. Son regard vairon qu’elle avait tant redouté autrefois se retrouvait camouflé sous deux iris vert émeraude. Sa chevelure d’ébène s’était colorée en un rouge flamboyant. De nouveaux frissons poussèrent la jeune femme à rentrer.
Elle retourna s’asseoir à la place qu’elle avait précédemment occupée et jeta un coup d’œil distrait à l’homme qui maniait tranquillement le gouvernail à l’autre bout de la pièce. Ce dernier, fort heureusement pour les occupants du navire, se trouvait à l’intérieur du vaisseau, dans cette grande pièce où des cartes d’îles tapissaient le mur du fond, où de grandes fenêtres disposées à l’avant et à intervalles réguliers donnaient une belle vue sur l’horizon et où des tables étaient disposées ça et là et assorties de chaises. Près de l’unique jeune femme, le capitaine qui l’avait battue aux échecs se trouvait en grande conversation avec l’homme qu’il lui avait présenté comme étant le navigateur. Elle les observa débattre de ce qu’il semblait être un problème au vu des gestes anxieux qu’ils faisaient tous deux, sans pour autant entendre les mots qu’ils prononçaient tellement ils parlaient à voix basse.
Kari Crown avait fini par trouver une main tendue qui l’avait emmenée de sa dernière escale aux environs de Time End, là où le navire se trouvait présentement, en échange de quelques services. Sa nouvelle destination, elle l’avait consciemment choisie principalement de ce qu’elle en avait entendu. A force de traîner dans les tavernes, on en apprenait des choses. La désormais rousse devait méditer sur certaines décisions. Elle avait besoin d’un endroit sans trop de monde pour la déranger, assez loin de tout. Et la demoiselle avait aussi besoin d’un lieu froid, plus par caprice qu’autre chose. Le froid, ça lui rappelait sa région natale. Et elle aimait ça. Sentir le vent glacial sur son visage, qui mordait chaque centimètre de peau, pénétrait les vêtements les plus fins, gelaient les doigts et les pieds.
Une sonnerie la tira de ses pensées. C’était quelque chose qu’elle n’avait pas l’habitude d’entendre. Son regard se fixa sur le capitaine, qui avait sorti un petit escargophone de sa poche et se demandait encore s’il devait décrocher ou non. Visiblement, il était aussi surpris que la jeune femme d’avoir un appel de la sorte. Finalement, il décrocha l’appareil, ouvrant la communication juste à temps pour entendre un cri de détresse :
- Aidez-nous. Pitié. Il n’y aura bientôt plus d’hommes. Nous sommes sur Time End… Aidez-nous.
L’homme ne put que raccrocher et se tourner vers l’ex chasseuse de primes.
- Vous êtes toujours sûre de vouloir aller là-bas, mademoiselle ?
Silencieusement, Kari Crown hocha la tête.
Quelques préparations, une ancre jetée, une virée en chaloupe avec deux hommes armés et une petite marche plus tard, la rousse s’arrêta, hésitante. Les trois silhouettes qu’elle apercevait au loin ne lui inspiraient rien de bon. L’air froid en profita pour la faire frissonner. Peut-être avait-elle sous-estimé les températures des environs, en tout cas, une soudaine envie de chocolat chaud lui était venue. Observant encore de loin les trois humains, elle soupira avant d’avancer à leur rencontre.
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Maxwell Thompson
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Ven 21 Oct - 10:05
Pour une première mission, je me mangeais ce qu'il y avait de plus chiant... Une enquête. Tout ce qu'il y avait de plus banal. Enfin, banal n'était peut-être pas le mot adéquat. Après tout, un étrange mal sévissait à Time End, et probablement se cachait-il quelque chose de beaucoup plus palpitant derrière toute cette histoire. Avant de sauter sur le dos de Fafnir pour reprendre la route, j'avais déjà fait mon début d'enquête à Kaiten-Su... Et ce qu'il se passait était vraiment étonnant. Des natifs de Time End avaient embarqué dans un bateau pour rejoindre Kaiten-Su et solliciter l'aide des forces de Jonas pour les aider à identifier, analyser, et mettre un terme à ce qu'il se passait sur cette île, là où personne n'avait d'informations solides : et c'était là que j'intervenais. Tout ce que nous savions, c'était que les habitants de cette île se retrouvaient pétrifiés, tels des statues, mais pourtant, leurs fonctions vitales étaient toujours actives. Et comme j'étais le dernier soldat qui leur était tombé sous la main, c'était à moi d'aller faire mon investigation, dans le trou du cul du monde, là où il faisait bien froid, et où j'avais beaucoup de chances de m'emmerder.
Mais je n'avais pas le droit de me plaindre ! Après tout, je m'étais lancé dans la révolution en connaissance en cause, en sachant pertinemment qu'à partir de maintenant, j'allais avoir une laisse autour du cou. Cette liberté que j'avais eu jusqu'à présent serait ainsi en partie occultée. La révolution était une armée, par conséquent hiérarchisée et ordonnée. Ainsi, le meilleur moyen de ne pas recevoir d'ordre, était d'en donner. Il ne me restait donc qu'à gravir assez d'échelons pour diriger les troufions. Et, malheureusement, contre Koma, ma fougue m'avait emportée, et c'était probablement à cause de celle-ci que je n'avais pu atteindre le grade de Commandant : à cause de l'excitation du duel, j'avais totalement foiré ma mission. Néanmoins, ce n'était pas si grave : gravir les échelons, au fond, c'était ce qu'il y avait de plus facile. N'étais-je pas un gros fouteur de bordel opportuniste ? Et puis, j'avais bien trop de fierté pour continuer à rester sous les ordres des autres.
Le temps se rafraîchissait. Et cela eut le mérite de me sortir de ma torpeur. Nous nous approchions de Time End... Enfin, c'était ce que je pouvais en déduire au vu de ce qu'on m'avait dit en me briefant à Kaiten-Su. Il s'agissait visiblement d'une île hivernale, chose dont j'avais horreur. Certes, le froid forgeait le mental, et la neige entraînait le jeu de jambes... Mais pourtant, ça restait chiant. Malgré tout, si l'on s'approchait de l'île, autant être totalement prêt. Je n'avais pas demandé ce qui pouvait m'attendre là-bas, de quoi au moins avoir un minimum de surprise. Je sortis ainsi mes lames, et commencer à les nettoyer, dans l'espoir d'avoir un peu d'animation sur cette île. Auquel cas, je m'en voudrais d'avoir fait tout ce chemin avec Fafnir seulement pour quelques statues... Et puis, s'il n'y en avait pas, il me suffirait de demander à un villageois s'il n'y avait pas une bête assez grosse et méchante quelque part pour que je lui fasse sa fête, et au pire, ce serait un en-cas pour mon dragon !
Je commençais à bâiller, lorsqu'au loin se dessina l'esquisse d'une nouvelle île à visiter : Time End. Très vite, alors que Fafnir volait tranquillement, mon escargophone sonna. Mais il ne s'agissait pas d'un quelconque ordre des plus hauts gradés de la Révolution, ou quoi que ce soit d'autres... Mais d'un appel à l'aide. [/b]« Aidez-nous. Pitié. Il n'y aura bientôt plus d'hommes. Nous sommes sur Time End... Aidez-nous. » [/b] J'avais l'étrange impression que cet appel à l'aide était lié de près ou de loin à ma mission. Ainsi, prenant tout de suite un air sérieux, je rangeai mes lames, et j'ordonnai à Fafnir d'accélérer le rythme. Il n'y avait maintenant plus de temps à perdre. Je n'avais pas assez pris cette mission au sérieux, si toutefois ce SOS était lié à ma présence ici. Quoi qu'il en fût, je me devais d'aller aider ces gens, même si cela signifiait m'écarter de ma mission.
Très vite, nous atteignions les cotes de l'île. Néanmoins, à l'inverse de mon habitude, je n'avais pas sauté à terre pour continuer la route à pied. Je n'avais pas de temps à perdre. Ainsi, toujours assis sur le bout du crâne de Fafnir, les sabres en appuis entre mes jambes et sur mes épaules, je préférai plutôt rejoindre le village le plus vite possible, laissant alors les ailes de mon dragon lourdement retentir dans les airs pour lui donner de la vitesse, alors que son ombre survolait presque dangereusement la neige de Time End. Le village était déjà visible depuis mon altitude, et à cette vitesse de vol, l'atteindre ne prendrait seulement quelques minutes. Fafnir se posa juste devant le village, à la stupeur de tous de voir une telle créature : l'entrée en scène, c'était tout ce qu'il fallait soigner. Néanmoins, je n'avais pas perdu de temps pour les rassurer en sautant à terre. Levant ainsi mes bras d'en dessous de la cape qui me tenait tant bien que mal au chaud, j'avais exposé mes mimines aux yeux de tous, montrant que je n'avais absolument aucune intention belliqueuse.
« Mon dragon et moi sommes inoffensifs, je suis Drake Kotori et je viens au nom de la Révolution. Je suis là après avoir entendu l'appel à l'aide... »
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Ven 21 Oct - 11:34
Sval'Nov Grun'Dir
L'île avait été figée à cause du froid des années durant. C'était une des caractéristiques de Time End : parfois, il fallait juste cesser de vivre, accepter les famines qui dévastaient la population avant d'entrer dans un cycle de renouveau. Fort heureusement, ce type d'événement dramatique n'avait pas eu lieu depuis deux générations. En regardant les personnes présentes dans ce village, un seul souhait résidait dans l'esprit de l'homme encapuchonné : qu'un tel malheur s'abatte maintenant. Ce petit plaisir sadique, secret, qui résidait dans son esprit, fut interrompu par l'apparition d'un dragon. La créature mythique se posa à l'orée du village, et tandis que certains fuyaient, d'autres restaient, ébahis, ou résignés.
La femme qui avait émis l'appel compris que ses souhaits avaient été entendus lorsque la déclaration du Kotori, que certains reconnurent à cause de sa renommée, résonna de la plaine. La Révolution allait leur venir en aide ? Il s'agissait d'une première dans la mémoire de ces hommes. Depuis la disparition du Gouvernement Mondial de cette terre gêlée, et comme aucune bataille n'avait créé le besoin de mobiliser des hommes, plus aucun révolutionnaire n'était venu en aide aux habitants. Quelle hypocrisie de s'intéresser à présent aux délaissés. Et pourtant, ce n'était pas là le point de vue majoritaire : ils n'iraient pas cracher sur la main qu'on leur tendait dans cette situation exceptionnelle, face à laquelle ils n'avaient aucune possibilité de répondre.
- Merci, Monsieur... J'ai émis l'appel... Veuillez me suivre, s'il-vous-plaît, fit la femme en amenant le révolutionnaire avec elle à l'intérieur du village.
Son regard laissait transparaître une fatigue immense. Sval'Nov Grun'Dir arriva à ce moment dans le village. Il portait avec lui quelques morceaux de viande à partager aux chasseurs qui allaient prendre la relève. La vue du dragon ne le surprit pas outre mesure : après tout il n'était pas rare que quelques éléments sortent du lot ces derniers temps. Snobant simplement l'invité, peut-être leur sauveur, il se dirigea vers les maisons qui l'intéressaient.
La femme amena l'homme dans la grande salle où étaient entreposés les corps immobiles. Certaines personnes prenaient soin de ces corps, les protégeant du froid sans jamais les nourrir : ils ne semblaient plus consommer d'énergie. Faisant part de cette observation à Drake, elle lui indiqua qu'il s'agissait principalement de chasseurs ou de familles qui vivaient à l'extérieur du village. Elle partagea avec lui son inquiétude concernant l'agressivité des animaux, principalement à l'intérieur de l'île : les côtes n'étaient que peu touchées.
__________________
Les côtes de l'île avaient cela d'amusant qu'elles étaient inégales à bien des endroits. Un groupe de jeune gens avaient réussi à les aborder avec aisance, tandis que le froid mordant frappait la population. Pour ceux qui n'y étaient pas habitué, il y avait là une sorte de première épreuve à passer. Alors que quelques animaux étaient sortis de leur territoire, chose relativement inhabituelle, la vue des nouveaux venus sembla déclencher leurs instincts les plus primaires. Le groupe de Sangliers des Neiges s'élança sur la petite troupe nouvellement formée, dans le but d'y planter leurs défenses : Survie ? Hargne ? Comportement incohérent ? La vitesse à laquelle ils bougeaient semblait anormalement élevée, et la force libérée au choc, si ils réussissaient à toucher les pirates, n'en serait que plus surprenante...
Vous avez 72h pour poster chacun. Votre tour commence quand celui de la personne qui vous précède s'achève ou qu'elle a posté. Vous pouvez demandé un délai de 24h dans la partie adaptée. Bon, vous avez abordé la côte, seul Drake a abordé le village. Il reçoit donc quelques informations. Vous autres, les dissidents, vous vous retrouvez face à une dizaine de Sangliers des Neiges (Niveau 25) qui ne se trouvent pas sur leur territoire habituel.
Maître-Jeu
Fenice Nakata
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Ven 21 Oct - 14:23
Gambit Decima feat. Des gens. Beaucoup.
Du Chaos naît une Étoile. ▹ Charlie Chaplin
La nostalgie et la mélancolie conflictuelles qui opposaient en son for intérieur l'image apaisante, douce et délicate d'Holly aux mémoires plus troublantes et violentes qui s'enracinaient au sein des neiges sempiternelles de Time End ne cessait de l'embourber dans un profond malaise. Difficile d'être convaincu de quoi que ce soit à propos de ce qui allait advenir ici bas, à propos des sombres mystères dont l'île pouvait receler. A y repenser à deux fois, Nakata estima qu'il n'avait même rien fait de particulier par ici, mis-à-part être séquestré brièvement par un demi-frère au sens de l'hospitalité très clairement discutable : les villageois n'avaient peut-être même pas de souvenir de son passage, tant sa bande n'avait pas fait dans la démesure cette fois-ci. Même Méliandre avait su se canaliser et reporter sa haine, remuée à vif par la récente mort d'Hato, sur leurs véritables ennemis... La vampire n'avait mordu aucun innocent, et il était incontestable que cet état de fait avéré allait leur faciliter la tâche, à Kyoshiro et à lui. Ils n'inspireraient aux citoyens aucun dégoût, aucune crainte, rien d'autre qu'une curiosité maladive ou qu'une frayeur irrationnelle qui leur passerait bien vite en remarquant que malgré leur réputation certaine au sein de la piraterie de Grand Line, ils se trouvaient être aussi doux que des agneaux. Tout en soufflant au creux de ses mains, satisfait de l'étincelle de chaleur que cela lui apportait éphémèrement, le grand corsaire balaya les environs immédiats d'un regard inquisiteur avant de se tourner vers l'horizon, dont il venait tout juste. Un navire se rapprochait, mais pas seulement : un éclair, une vigueur fugace et imperceptible trouvait son chemin jusqu'à l'île hivernale, au loin, et fonçait dès à présent droit vers sa propre personne. Avant même qu'il n'ait véritablement le temps de s'enquérir de l'identité véritable de cette prompte manifestation, le Fenice tendit sa main vers le néant où vint bien vivement se matérialiser son fidèle compagnon d'arme, Kyoshiro, l'instant suivant. Personne d'autre n'était susceptible de se déplacer dans les airs aussi vite et sur d'aussi grandes distances, le Phoenix lui-même en savait quelque chose... La poignée de mains qu'ils s'offrirent, brutale et ferme mais réconfortante et empathique, témoignait incontestablement des aventures qu'ils avaient eu à traverser en solitaire. Si le mythique avait eu la chance de traverser des périples qui s'étaient déroulés tel qu'il l'entendait, cela ne semblait guère être le cas de son compagnon d'arme dont il trouvait les yeux plus sombres, plus sûrs, plus déterminés. Un état d'esprit qu'il n'osa questionner, se contentant d'un gracieux et enjoué :
-Trop longtemps, j'admets. Mais il est grand temps de reprendre du service.
Tengoku no Seigi était une entité éternelle, invincible, qui subsistait à travers ses idéaux purs, immaculés, et globalement universels. Si eux ne se donnaient pas la peine de brandir cet étendard, d'autres en hériteraient, et l'artiste martial le savait pertinemment : c'était pour cela qu'il était heureux de pouvoir s'en targuer à nouveau, car il s'agissait là de sa plus grande fierté. Combattre au nom des autres était un honneur immense, sinon infini... Lorsque son compagnon d'infortune prit à nouveau la parole pour s'enquérir de leur véritable raison sur place, le forban glissa ses mains au sein des poches de son pantalon, soucieux d'y trouver un brin de chaleur. Il expira un nuage de brume volatile avant d'hausser les épaules et de se fendre d'une laconique rétorque :
-C'est justement pour le savoir qu'on est ici.
Le sourire taquin qu'il adressa à Kyoshiro signifiait tout et rien : il entendait bien en découvrir davantage quant à cet appel à l'aide qu'il avait eu l'occasion d'ouïr, quitte à se mettre encore et toujours dans une position précaire et terriblement dangereuse. Ce n'était là que l'une de ses plus tenaces habitudes, que celle de demeurer constamment en proie au danger... Comment diable la vie pouvait-elle s'avérer divertissante si elle n'était pas teintée d'un tantinet d'adrénaline ? Jamais Nakata n'avait pu comprendre le désir secret de certains bureaucrates à vouloir demeurer à l'écart de tout conflit, de toute discorde, de toute mésentente parfois : la zizanie était un phénomène strictement naturel, sinon majoritairement humain, et il était nécessaire de l'affronter de face pour la faire taire tôt ou tard. La lâcheté dans laquelle se complaisaient les responsables politiques de certaines nations ou du Gouvernement Mondial tout entier ne cessait de l'irriter : comment vivre à l'écart de toute source de détresse ? C'était principalement lorsque l'on livrait bataille face à la Mort elle-même que l'on pouvait prendre pleine mesure de l'importance de la vie, après tout... Avec son fruit du démon, le maudit en était plus conscient que quiconque : frôler la mort galvanisait, poussait à l'excès et à la démesure même les muscles les plus atrophiés. Nul ne pouvait demeurer de marbre face à l'image d'une terrible faucheuse s'approchant pas à pas, avec la ferme détermination de trancher l'âme comme le corps et l'esprit. C'était d'ailleurs un constat qu'Elisabeth elle-même, l'ancienne corsaire, avait dû tirer sans hésitation après la sortie de sa torpeur que Damon lui avait appris par Den Den un peu plus tôt... Pourquoi le Fenice y repensait-il, désormais ? Parce que le gigantesque oiseau qui s'approchait d'eux portait une silhouette qu'il avait reconnu sans difficulté et ce dès le premier coup d’œil. Ainsi donc, lorsque l'homme vint à leur rencontre, le musicien s'approcha de lui pour lui offrir la même poignée de main qu'à Kyoshiro, ainsi qu'un sourire éclatant et de bien bonne augure :
-Je me souviens de toi, ne t'en fais pas. On m'a appris, pour Elisabeth. Je ne pourrais pas t'offrir des remerciements à la hauteur de la peine que tu viens de panser : sache juste que tu seras toujours le bienvenu sur Graou Island, et que je rendrai la pareille dès que j'en aurai l'occasion.
Avec amusement, le corsaire se mit à songer que le jour était peut-être venu plus tôt qu'il n'aurait pu l'anticiper. Si la chose, quoi qu'elle fut, qui semait le trouble ici s'avérait réellement tenace, ils n'auraient en tout cas jamais trop de paire de bras pour en venir à bout : la présence de Mori était en ce sens réconfortante, d'autant plus lorsque l'on prenait son propre pouvoir en compte dans l'équation. Il possédait la particularité effarante de soigner autrui aussi bien que le Phoenix ne le faisait sur lui-même : un talent hors norme qui, même s'il l'épuisait incontestablement, pouvait avoir un rôle capital à jouer en cas de conflit armée de grande envergure. Pourtant, le trio qui venait tout juste de se constituer ici, sur cette plaine enneigée proche de la mer houleuse, n'était manifestement pas encore au grand complet : légèrement interloqué, mais non moins intéressé, le Schichibukai se tourna en direction d'une quatrième silhouette qui s'approchait depuis les côtes, à pied. Manifestement féminine, et aux cheveux ardents, pour le peu qu'il pouvait en détailler, cette ombre semblait s'avancer sans crainte aucune : peut-être se rendait-elle sur l'île, comme eux, pour prêter main forte aux villageois qui s'y trouvaient... Ou peut-être était-elle une clé pour la bonne compréhension du mystère qui nimbait cette neige ancestrale. Dans tous les cas, son arrivée imminente ne fut que très brièvement le principal attrait que le Fenice trouva à l'île : lorsqu'une cohorte de sangliers brutaux et vifs se mirent à débarouler dans leur direction, le musicien tira une flûte de son veston et s'avança dans leur direction avec un sourire arrogant et satisfait. Il venait de trouver le parfait moyen d'entamer l'enquête. Ses paupières vinrent se clore, et la mélopée qui naquit se fit si douce, si belle, si pure, qu'elle viendrait rapidement charmer les bestiaux quadrupèdes. Tengoku no merodī était l'une de ses techniques fétiches, et lui permettait de communiquer ses intentions et ses velléités à la faune qui l'entourait. En l'occurrence, il enjoindrait rapidement ces cochons à rejoindre leur cause, et à les considérer comme des alliés. Il leur demanderait ensuite de l'amener jusqu'à la chose la plus intrigante ou la plus terrifiante qu'ils avaient pu remarquer les derniers jours durant. Quoi de plus efficace que l'aide des locaux ? Si cette simple mélodie empathique ne suffisait pas, l'artiste se montrerait d'autant plus insistant, toujours avec l'utilisation de son instrument : même s'il n'aimait guère l'idée de gouverner aux animaux de A à Z, il en était pleinement capable, et n'hésiterait pas à le faire.
On cause, et je demande de l'aide aux sangliers. Ahah, il se sent con, l'animateur, hein ?
Tengoku no merodī:
Nakata utilise sa flûte pour produire une musique qui peu lui permettre de prendre le contrôle d’animaux divers, mais le contrôle dépend de son niveau : -Niveau 15 : Petits animaux, insectes peu dangereux. Ordres simples tels que : « Attaque », « Défend », ou « Va chercher. » J’ai pas pu m’en empêcher, désolé. -Niveau 20 : Animaux de tailles moyennes, insectes dangereux, rapaces de petites tailles. Ordres un peu plus évolués : « Reste » « Va là-bas » ou « Cherche ». -Niveau 25 : Animaux de grosses taille, et très dangereux. Les ordres sont presque sans limite : « Danse », « Caches toi », « Tends une embuscade ». -Niveau 30 : Animaux préhistoriques : cette fois, les ordres sont sans limites suivant la créature que Nakata a en face de lui. Notons également que la quantité de créatures contrôlées peut varier suivant la puissance, la taille des créatures et le niveau de Nakata.
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Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
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Lun 24 Oct - 0:46
Gambit Decima PV Nak, Drake, Mori, Kari & MJ| Grand Line – Time End
Aussi loin qu’il puisse s’en souvenir le jeune garçon aux sabres avait toujours été dévoré par une curiosité que rien ni personne ne sembler pouvoir sustenter, comme s’il essayait vainement de combler un manque au fond de son âme sans jamais y arriver, comme essayer de remplir une baignoire ayant une fuite. Bien sûr qu’il n’était pas le seul dans ce cas-là et que chaque être humain possédait en lui-même une part, c’était d’ailleurs cette curiosité innocente qui faisait le propre de l’homme selon certains points de vue, mais la plupart des individus peuplant ces mers finissaient par être épuisé par le lourd tribut que le temps prélevait sur leur joie de vivre et leur énergie si bien que la curiosité était rapidement laissée de côté pour faire place à une certaine lassitude. Combien d’hommes et de femmes préféraient s’installer sur une île pour y vieillir et y finir leurs jours, se mettant des œillères pour oublier l’immensité du monde qui les entourait ? C’était un choix de vie tout à fait respectable que de rechercher le calme et le confort douillet d’une vie sédentaire, selon Kyoshiro ces gens-là étaient sans doute les plus heureux du monde car ils ne verraient jamais les affres de la guerre ailleurs que dans des livres.
Et puis il y avait ceux qui laissaient leur curiosité guider le moindre de leurs gestes quitte à ce que cette curiosité devienne un peu trop intrusive, jusqu’à devenir pervertie par l’appât du gain et c’était ainsi que naissaient les voleurs et autres pilleurs de tombes, toujours enclin découvrir ce qui leur échappait et mettre la main sur les plus précieux et convoités des butins. Respectable ? Si la collection d’objets précieux était faite légalement cela ne posait pas de soucis au bretteur, ou du moins cela lui posait autant de soucis que les concepts de luxure et d’avidité pourraient déranger n’importe quel parangon de la droiture et pratiquant du bushido. Mais qui était-il pour juger les modes de vie différents du sien ?
Lui, il avait décidé de garder cette curiosité pure et intacte, sans perversion aucune ou du moins était-ce son innocence qui avait purgé son esprit de toute trace de corruption pendant tout ce temps, si bien qu’il s’émerveillait toujours autant à chaque fois qu’il posait les yeux sur une toute nouvelle île ou sur une créature sortie de nulle part. Vous souvenez-vous de la première fois qu’il avait posé les yeux sur un homme-poisson, créature aussi merveilleusement unique qu’un dragon à ses yeux ? Ou encore de la première fois où il avait posé les yeux sur son camarade blondinet qui deviendrait plus tard son capitaine ? Voir ces flammes bleutées jaillir de son corps n’était pas un spectacle qu’il était prêt d’oublier et il était toujours aussi épaté d’assister à une telle majesté lorsqu’il combattait à ses côtés. Avec un peu de recul, dans ces moments de pure et gratuite innocence, le jeune homme ne pouvait qu’être époustouflé par la somme de merveilleuses rencontres et d’intéressantes découvertes faites depuis qu’il avait pris la mer quelques années plus tôt, et pourtant au fond de lui il savait qu’il n’avait fait que gratter la surface et que le plus intéressant – mais également le plus dangereux – restait à venir.
Malgré la souffrance qui avait jalonné son parcours, malgré la frustration et la défaite, malgré les ténèbres et l’impuissance, le jeune bretteur désirait toujours voir et découvrir encore et encore pendant qu’il en était encore temps, mais aujourd’hui il accepta de mettre cette curiosité un peu en retrait pour laisser la place à son sens du devoir. Plusieurs semaines durant le jeune homme, par la force des choses, avait volé en solitaire et il était inutile de dire que l’absence de ses compagnons pesait lourd sur son corps, aussi sentit-il ce poids s’alléger grandement lorsque la voix de son capitaine résonna au travers de son appareil de communication. Si d’ordinaire le garçon était toujours content de trouver un endroit qu’il connaissait, ses sentiments à propos de Time End étaient assez mélangés. Ici il avait connu la victoire mais c’était ici que son gardien avait pris les rênes pour ôter la vie du demi-frère de son capitaine, ici il avait connu la victoire et la défaite, la vie et la mort, la joie et l’effroi. Devait-il donc se réjouir à l’idée de remettre les pieds ici ? Il n’en savait trop rien, vraiment rien.
À peine eut il posé les pieds sur cette île que le jeune homme ressentit ce vent frais lui glacer les os et s’insinuer à travers ses vêtements légers. Regrettant aussitôt de ne pas s’être habillé plus chaudement pour lutter contre cette incommodante météo, le jeune homme ressentit son âme se réchauffer un peu plus en posant les yeux sur son capitaine et en lui offrant une poignée de main aussi solide que le lien qu’ils partageaient. Ce serait sans doute exagérer de dire que si l’équipage était sa famille alors cela faisait de Nakata son père, non, c’était davantage comme un grand-frère et ce fut avec la même chaleur qu’il partagea avec lui les premiers mots échangés depuis des semaines. Clair et concis comme à son habitude, le capitaine ne perdit pas le nord et recentra la conversation sur le devoir qui justifiait leur présence ici. Hochant la tête, le maudit lumineux se contenta de répondre :
« J’espère que les autres vont bien, depuis le temps. Après ça nous aurons un certain nombre de choses à nous dire, j’imagine. »
Quelques instants plus tard le duo reçut le visite d'une autre personne que le capitaine semblait connaître. Pour qui ou pour quoi le remerciait-il ? Le maudit n'en n'avait pas la moindre idée mais il pouvait au moins accueillir chaleureusement ce nouveau venu. Main tendue pour accueillir une autre poignée de main, il ouvrit le bal d'un:
« Kyoshiro, enchanté. »
Quand tout cela serait terminé Kyoshiro supposait qu’ils se rendraient tous les deux sur Graou Island et de cette île ils pourraient se diriger vers de nouvelles et palpitantes aventures, mais avant cela le lumineux maudit devait laisser son camarade mener la danse car lui seul savait pourquoi ils étaient ici. Mais avant même qu’ils ne puissent s’avancer davantage sur cette île, un troupeau d’animaux apparut en avalant les distances à une grande vitesse, se dirigeant vers le duo pour des raisons que Kyoshiro ne cherchait pas à comprendre. Il avait beau être habile des mots il avait remarqué que ce talent se révélait totalement inutile face à des animaux ne comprenant pas un traître mot de ce qu’il pourrait dire. Donc, à défaut de ne pouvoir les raisonner, il allait devoir trouver une autre solution de s’en débarrasser. Les tuer ? Hors de question. Les esquiver ? C’était une solution mais, immobile, le capitaine semblait avoir une autre idée en tête. Jouer de la flûte ? Kyoshiro savait que la musique était connue pour apaiser les mœurs mais il doutait vraiment que la situation soit très indiquée pour en faire la démonstration. La main gauche le long du corps, le corps légèrement voûté pour se préparer à recevoir ces animaux, le maudit garda sa main droite dans son dos. Lentement, à mesure que les bêtes approchaient, une lueur naquit dans la paume du jeune homme et celle-ci gagna en intensité. Que préparait-il ? Un mur de lumière à utiliser comme pente montant, devant lui le reste du trio, pour que la course folle de ces bêtes passe au-dessus d’eux sans faire de mal à personne.
Il allait devoir attendre le résultat de l’action de son capitaine pour envisager de l’utiliser, et il le fit.
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Dim 30 Oct - 13:12
Gambit
Decima
Feat. Nakata, Kyoshiro, Mori, Drake & MJ
Are You Satisfied ? - Reignwolf
Les trois silhouettes se faisaient plus nettes à chacun des pas de Kari. Régulièrement, elles devenaient floues l’espace d’un instant. Le souffle de la jeune femme, dans le froid, formait une fine brume qui disparaissait dans les airs et qui, un court moment, perturbait la vision de la rousse. Les traits se faisaient plus vagues et plus pâles avant de retrouver leurs couleurs naturelles et leurs contours.
Le froid rongeait petit à petit les doigts de la demoiselle, aussi les rangea-t-elle dans ses poches pour y trouver une once de chaleur. Encore un peu plus près et elle pourrait voir leurs visages distinctement. Si toutefois ils la laissaient approcher. Après tout, rien ne lui disait que le motif de l’appel ne se trouvait pas sous ses yeux ?
Son cerveau assimilait encore les mots sortis de l’escargophone quelques temps plus tôt, alors que Kari Crown était encore bien au chaud et à l’abri sur un navire. Même si elle avait tout de même souhaité se rendre à sa destination initialement prévue, l’appel à l’aide qu’avait reçu le capitaine du vaisseau la troublait. L’ex-chasseuse pensait trouver la tranquillité à laquelle elle aspirait pour le moment, pas une épidémie, une guerre ou elle ne savait quoi encore pour qu’un tel message qui semblait réellement désespéré soit envoyé à tout va. Alors, ces gens qui se tenaient devant elle avaient-ils un quelconque rapport avec ça ?
Soudain, la rouquine se figea. Pas parce qu’il était possible que les trois personnes devant elle l’aient vue, avec sa chevelure rouge feu qui sans nul doute était remarquable dans le paysage enneigé et la distance à laquelle elle se trouvait. Mais parce que quelque chose venait dans sa direction. Enfin, dans leur direction si elle prenait en compte les trois autres. Et ce quelque chose se mua en sanglier. En plusieurs sangliers, même, qui semblaient plus belliqueux que pacifistes.
L’ex-chasseuse de primes soupira avant de porter une main à son cou et d’agripper la fine chaîne qui en faisait le tour avant de la dégager complètement de son manteau. A la place d’un pendentif quelconque, un sifflet en métal se balançait doucement, quelques reflets clairs parsemant ses courbes métallisées.
C’était un objet qu’on lui avait remis il y a plusieurs années, lors d’une mission. Il n’était pas rare à ce moment que la demoiselle jette un coup d’œil à quelques affaires contre rémunération entre deux chasses à l’homme même si elle n’aimait pas ce genre de choses. Traquer un criminel était une chose, se voir confier officieusement l’enquête d’un meurtre en était une autre. C’était justement un cas comme celui-là qui avait conduit une grand-mère venant de perdre sa fille, son gendre et sa petite-fille dans un mystérieux braquage, à lui remettre l’objet qu’elle portait présentement autour du cou. On pouvait se dire qu’un sifflet, c’était quelque chose sans importance, une babiole parmi d’autres, un truc qui ne servait à rien. Mais, un sifflet ça produit du son, et un son, suivant sa fréquence, peut être très doux ou très désagréable, pour les humains comme pour les autres animaux. Justement, c’était ce que pouvait faire le sien : produire un son assez déplaisant pour les oreilles et qui pourrait peut-être arrêter la course folle du troupeau de sangliers.
Guettant la horde sauvage qui ne cessait d’avancer, Kari Crown porta le sifflet à ses lèvres. Il n’y avait pas besoin de talent pour s’en servir. Juste souffler un peu et c’est tout. Soudainement, elle se demanda comment les trois autres allaient se débrouiller. Si avec un peu de chance, ils pouvaient les stopper, elle n’aurait rien à faire. Mais si le besoin s’en faisait sentir, elle n’hésiterait pas à utiliser le petit objet perché entre ses lèvres. Et si cela ne suffisait pas et bien… elle n’aurait plus qu’à prier pour que les sangliers courent moins vite qu’elle.
- Un sifflet puissant, provoquant un son extrêmement désagréable. Ceux qui se trouvent dans un périmètre proche sont obligés de s'écarter ou de boucher leurs oreilles d'une manière ou d'une autre. Les animaux à l'ouïe très développée ne peuvent pas le supporter, parfois même à quelques dizaines de mètres ! [gagné au concours osu!]
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We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
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Mar 1 Nov - 17:23
Je n'avais donné aucune importance particulière aux réactions des badauds, et j'étais resté concentré sur le plus important : l'appel à l'aide. Ces villageois étaient eux-mêmes venus à Kaiten-Su pour nous demander de l'aide, et je ne pouvais les ignorer. Bien heureusement, on ne tarda pas à me répondre. En réalité, ce fut même celle qui avait émis l'appel qui vient m'accueillir, pour m'emmener vers le cœur du problème, au sein du village. En traversant dans ce village, l'atmosphère, et le visage fatigué de la femme elle-même m'intrigua, plus encore, ils me mirent mal à l'aise. Quelque chose ici n'allait clairement pas, et je ne savais pour l'instant pas quoi. Rien de joyeux ne ressortait d'ici, rien de sain... Mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.
Tout s’éclaircit un peu plus lorsque nous arrivâmes dans une grande salle qui semblait faire office d'infirmerie, de nombreux corps semblaient entreposés, visiblement entre la vie et la mort. Évidemment, comme je l'attendais, un étrange mal sévissait bien et bien en ces lieux, mal qui devint d'autant plus inquiétant lorsque la femme m'expliqua leur état. En effet, ceux qui s'en occupaient ne faisaient que les protéger du froid, et comme ils ne semblaient plus consommer d'énergie, il n'y avait plus besoin de les nourrir. Elle m'indiqua aussi deux choses : qu'il s'agissait de chasseurs ou de familles qui vivaient à l'extérieur du village, et que les animaux de l'intérieur des terres faisaient depuis peu preuve d'une agressivité inquiétante... Ces quelques indications m'amenèrent au moins à comprendre que pour mener à bien ma mission, il me faudrait enquêter non pas ici, mais à l'intérieur des terres, mais peut-être me faudrait-il plus d'indications.
« En plus de c'que vous me décrivez-là, faut savoir que je suis là parce que des habitants de cette île sont venu nous demander de l'aide, et se sont figés comme des statues. Comme quoi y'a tout aussi étrange... Vous dites que tout ça vient de l'intérieur des terres, y'a un endroit où je pourrais commencer l'enquête ? Par exemple, d'où tout ça est parti ? »
Même si l'appel à l'aide qu'avait émis cette dame tombait à point nommé, il ne fallait tout de même pas oublié que j'étais là envoyé par Jonas pour mettre un terme au mal qui sévissait ici. Je ne pouvais donc pas me contenter de quelques corps étalés dans un état que l'on ne pouvait définir tant l'étrangeté était à son comble. C'était la première fois que j'entendais parler de cela, et c'était la première que je voyais un tel fléau... Il fallait dire que j'étais pris de court. Je savais que j'avais été lancé sur une affaire improbable, mais tout ça allait de mal en pire. Je n'avais maintenant plus qu'à sortir du village, et aller tâter directement de la bête. Si les animaux sauvages avaient une réaction qui ne leur ressemblait pas, il s'agissait d'une piste, et je devais donc aller m'en assurer moi-même...
En réalité, il ne fallait pas se mentir, après un si long vol sur le dos de Fafnir, j'avais aussi envie de me dégourdir les muscles, et si cela s'inscrivait dans la continuité de ma mission, alors pourquoi pas ? Dans un premier temps, espérant que la femme m'ait suivi, je sortis du bâtiment central. J'allais avoir du pain sur la planche, mais je doutais que ce mal soit totalement naturel. Si tel était bien le cas, les lois de la nature n'auraient pas été bafouées de la sorte !
« Toutes les informations sont bonnes à prendre. On m'a envoyé ici pour enquêter sur la situation qui vous frappe, et je ne partirai pas sans la régler. Et si jamais vous n'en avez pas, une description de l'île pourrait être suffisante, je peux me déplacer sans problème avec mon dragon. »
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Mer 2 Nov - 23:30
La mélodie du pirate résonnait sur la cote, embellissant le souffle de l'air aux alentours. C'était agréable de sentir que quelques corsaires avaient encore des compétences dans la maîtrise des instruments. Le long bâton de bois apposé à ses lèvres faisait jaillir quelques étincelles de bonheur pour les humains, et quelques ordres assommants pour les animaux. L'effet ne se fit cependant pas immédiatement : les sangliers des neiges purent parcourir quelques mètres supplémentaires avant de s'arrêter net. Alors chacun commença à se diriger en direction de leur territoire, une lande située à l'orée de la forêt de pins géants. L'objectif était simple : ils devaient retrouver ce qui les avait le plus intrigués ou effrayés dernièrement. Une bien triste mission qui entrait en opposition avec leurs instincts les plus basiques, mais qu'ils remplirent tant bien que mal.
Alors, ils arrivèrent à proximité des premiers arbres devant lesquels ils s'arrêtèrent, incapables de bouger. L'ordre ne leur demandait pas de se suicider, et les pièges installés au sol étaient clairement un aller direct pour le paradis des petits porcins. À défaut d'être très visibles, leur camouflage était tellement mis en avant qu'ils en devenaient ridicules : filets au sol, pièges à ours, système de cache. Tout avait été fait avec une grande minutie, et surtout un grand manque d'expérience. Et pourtant, attachés à dix mètres de haut, enfermés dans un filet qui les avait sûrement monté jusque là-bas, deux jeunes garçons aux cheveux bleus qui se débattaient avec ferveur.
Luck & Lock
- Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée de se balader comme ça ! - Arrête de crier, arrête de crier... - Fais pas ta chochotte ! - Je ne suis pas une chochotte !
Les petites chamailleries réalisées sous l’œil curieux des sangliers se continuaient avec énergie. Ces deux garçons aux attributs félins avaient une histoire bien à eux, et n'étaient clairement pas habitués aux grands froids. Avec leurs manteaux rembourrés de laine de Moumouth, ils avaient certainement prévu une randonnée dans les bois. Mais pour l'instant, impossible de continuer leur marche ! Coincés comme ils l'étaient...
- Oh, regarde, des sangliers des neiges ! Eh oh, aidez-nous ! Eh oh ! - Ils ne te répondront pas... Arrête, Luck... - Rabat-joie. Tu sais très bien comment casser l'ambiance, hein, Lock ?!
Le regard croisé, les jumeaux avaient l'air de se jeter des étincelles à la figure. Ils se retournèrent alors comme un seul homme, tournant le dos l'un à l'autre dans une position relative à leur emprisonnement.
Sval'Nov Grun'Dir
Drake était sorti de la salle après une demande d'informations supplémentaires à laquelle la femme ne savait pas comment répondre. Elle y réfléchit pourtant, cherchant dans sa mémoire les éléments qui pourraient permettre une bonne compréhension des faits. Mais elle récapitulait inlassablement dans sa tête ce qu'elle venait de dire : une partie des personnes qui étaient sur l'île avaient fini dans un état des plus étranges, le corps figé, sans besoin de nutrition particulière. Cet effet biologique atteignait deux types de personnes : les chasseurs et les habitants de l'intérieur de l'île. Qui avait donc été touché en premier ?
- Je crois que... Les premiers venaient de... Il faut aller demander à Sval'Nov Grun'Dir.
Dirigeant le révolutionnaire vers le chasseur, ce dernier sortit d'une maison, un morceau de chair dépiauté de la carcasse de l'animal qu'il avait tué. Son regard se posa dans un premier temps sur la femme, de toute évidence son interlocutrice principale.
- Sval'Nov... Cet homme est là pour le Fléau. Qui a été atteint en premier ? - … L'équipe de Bran'Tal. Ils venaient de l'ancienne base marine. J'ai été voir. Il n'y avait rien.
Il regarda alors Drake. Cet homme était un guerrier. Il lui indiquerait le chemin s'il voulait aller vérifier.
Vous avez 72h pour poster chacun. Votre tour commence quand celui de la personne qui vous précède s'achève ou qu'elle a posté. Vous pouvez demandé un délai de 24h dans la partie adaptée.
Drake > Tu as des informations en plus. A toi de voir ce que tu en fais. Nakata, Kyo, Mori, Kari > Vous tombez sur deux drôles de garnement emmitouflés et piégés à dix mètres du sol, dans un filet, le genre de piège ridicule qu'on voit dans les films.
Maître-Jeu
Fenice Nakata
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Ven 4 Nov - 15:22
Gambit Decima feat. Des gens. Beaucoup.
Du Chaos naît une Étoile. ▹ Charlie Chaplin
La douce mélopée s'échappant de son instrument avait eu l'effet escompté : l'artiste avait rapidement remarqué la fin de course des sangliers qui, comme un seul animal, se tournèrent dans la direction qu'il leur demandait d'indiquer. Lorsqu'ils se mirent à avancer docilement, Nakata décida sans hésitation aucune de les suivre, tout en continuant à jouer avec ferveur et engouement. Certes, cette manière de procéder n'était pas nécessairement la plus discrète à sa disposition, mais il n'avait que faire de la subtilité depuis un certain nombre d'années... D'autant plus avec Kyoshiro et Mori à ses côtés, deux combattants dont il reconnaissaient l'incontestable valeur et la menace que représentaient leurs fruits du démon respectifs aux yeux d'ennemis peu dégourdis. Quoi qu'il en fut, la neige se mit donc à sceller ses empreintes tandis qu'il progressait calmement en arrière-garde de la troupe animale, le tout en jetant un ultime coup d’œil à la silhouette gracile et fluette aperçue un petit peu plus loin : la progression de cette jeune femme avait cessé avec l'apparition des monstres, mais peut-être allait-elle reprendre maintenant qu'elle ne courrait assurément aucun danger ? Ne se formalisant pour l'heure pas de cette présence étrangère qui, de toute manière, ne semblait guère nécessaire pour en apprendre un peu plus sur l'étrange mal qui frappait vraisemblablement les habitants de Time End, le capitaine de Tengoku ni Seigi progressa donc jusqu'à l'orée des bois, où ses guides marquèrent soudainement l'arrêt. Toujours musicalement, le Schichibukai se fraya un chemin parmi les petits quadrupèdes pour jeter un œil à ce qui entravait leur progression : des pièges, à même le sol, susceptibles de leur causer quelques désagréments s'ils avançaient trop imprudemment... Le blondinet répugnait l'idée de pousser des vies innocentes, même animales, vers une mort certaine : ainsi, l'ultime consigne qu'il leur administra par le biais de sa flûte mélodieuse fut de les laisser tranquille et de vaquer à leurs occupations sans s'en prendre à leur petit groupe de pirates. Avec cet ordre, le Fenice était à peu près sûr d'avoir la paix pour les événements qui suivraient, car les sangliers s'en retourneraient probablement à des terres plus paisibles où ils sauraient survivre dans une quiétude nécessaire et réconfortante. Et puis, de toute manière, si les cochons se mettaient à faire du zèle, il avait largement les moyens de les assommer les uns après les autres en jaugeant sa force avec minutie, pour n'en tuer aucun...
Ainsi, après ce bref solo, le garnement vint ranger sa flûte là d'où il l'avait tirée et jeta un nouveau regard à la forêt hivernale qui lui faisait face. Ils avaient une direction, et n'avaient plus qu'à progresser droit devant pour savoir ce qui avait bien pu causer problème à la famille porcine toute entière. Malheureusement, le Phoenix n'eut guère le temps d'y songer à deux reprises que des voix aiguës et agacées attirèrent son attention : deux gamins étaient suspendus à quelques mètres du sol, dans un filet apparemment trop solide pour qu'ils ne puissent d'eux-mêmes en venir à bout. Interloqué, le capitaine corsaire croisa donc les bras et leur adressa quelques cordiales salutations :
-Messieurs, j'ai comme l'impression que vous avez pris l'expression "prendre de la hauteur" au pied de la lettre... Besoin d'un coup de main, peut-être ?
Railleur, moqueur, impertinent et à la limite décente de l'irrespect, sa marque de fabrique. Nakata fit quelques pas supplémentaires, prenant garde à ne pas actionner un piège quelconque par maladresse, puis marqua à nouveau l'arrêt à quelques pas du filet et des deux garnements en question. Ils avaient l'air simplets et étourdis, trop à son sens pour être natifs de Time End : des chasseurs locaux auraient connu la position de ces pièges, et leur fonctionnement... A moins que ceux-ci n'aient été disposé par une main étrangère, un braconnier quelconque ? Cette pensée vint fortifier le sourire amusé du mythique qui, l'espace d'un instant, se remémora sa rencontre avec Holly, quelques années auparavant déjà. A l'époque, c'était également pour faire face à des braconniers qu'ils s'étaient côtoyés... Cette aventure-là allait peut-être avoir un goût de déjà vu, après tout. Sans s'en formaliser, le blondinet pivota légèrement pour faire face à Kyoshiro, en lui adressa un bref signe de la tête accompagné d'une requête simple :
-Essaye d'épargner leurs cheveux et leurs couvre-chefs, si possible.
Un bon moyen de permettre à son fidèle compagnon de mettre ses capacités et sa précision à distance à l'oeuvre. Kyoshiro était-il devenu un épéiste redoutable, au fil du temps ? C'était une question qui demeurait entière, pour le corsaire, qui n'avait plus vu son jeune ami combattre sérieusement depuis quelques temps, Alabasta pour parler concrètement... Enfin, dans tous les cas, le Phoenix allait pour le coup rester précautionneusement en retrait, les bras croisés, et allait garder un œil sur les environs pour éviter d'être pris par surprise bêtement : son haki de l'observation scrutait déjà les voix proches, afin de les assimiler et de traiter leurs informations au même titre que ne le ferait un sixième sens. En théorie, le tapis de neige sempiternel qui couvrait la boue du sol amortirait bien assez la chute de ces deux étourdis, qui pourraient ainsi se relever convenablement et leur conter la raison qui les avait poussé à se trouver dans une aussi inextricable situation...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
Pirate
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Sam 5 Nov - 17:29
Gambit Decima PV Nak, Drake, Mori, Kari & MJ| Grand Line – Time End
Sans se considérer comme un artiste pour autant le jeune homme avait toujours été fasciné par la musique et le pouvoir qu’elle avait de calmer les mœurs ou de générer des émotions à partir d’un mélange de quelques sons, plusieurs fois il avait pu entendre son capitaine faire preuve d’une maîtrise des instruments de musique si formidable qu’il ne put que le jalouser de ne pas posséder le même niveau de maîtrise. Le jeune bretteur était un guerrier, le seul instrument qu’il avait appris à manier était le sabre à sa ceinture, aussi ne pouvait-il que jalouser ceux qui, à l’image de son capitaine ici présent, étaient capable de stopper des animaux simplement en soufflant dans une flute comme c’était le cas actuellement. D’où venaient ces animaux ? Pourquoi cet empressement ? Avaient-ils peur ou étaient-ils simplement territoriaux ? Voilà le genre de questions qui pouvaient trotter dans la tête du jeune homme en voyant ce troupeau s’arrêter en écoutant la douce musique s’échappant de la flute du phénix, tout en étant conscient que ces bêtes ne seraient pas en capacité de lui fournir une réponse et qu’il allait devoir la trouver par lui-même comme toujours.
Imitant son patron en restant à l’arrière de la troupe bestiale qui reprenait désormais sa course, enfonçant ses pieds jusqu’aux chevilles à chacun de ses pas, le jeune homme ouvrit instinctivement son haki de l’observation autant pas prudence que par curiosité. Prudence ? Oui, prudence car le jeune maudit était devenu un peu moins naïf qu’avant et, conscient qu’il était là autant pour soutenir que protéger son capitaine, il préférait éviter de mauvaises surprises et ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle rencontrée lors de son premier séjour sur cette île. Ces sangliers avaient beau avoir été calmés le maudit ne pouvait garantir que toute menace avait été écartée, surtout quand il ne connaissait toujours pas la raison de sa présence ici.
Les mains dans les poches, cherchant un petit peu de chaleur là où il pouvait en trouver, le jeune homme ressentit une présence non loin du groupe et, tournant la tête en direction de la voix ressentie, observant une forme humaine évoluant à distance du groupe. Qui était-ce ? Trop loin pour l’identifier avec certitude, le jeune homme se contenta d’extirper une de ses mains avant de la secouer bien en l’air, saluant la forme d’un simple signe de la main pour attirer son attention. Cette personne allait-elle approcher ? Le lumineux maudit n’était pas maudit mais au moins il savait que le petit groupe n’était pas seul sur l’île, il avait donc raison de rester sur ses gardes.
À force de marcher le groupe s’arrêta face à un duo qui semblait être tombé dans un piège, Kyoshiro ne put s’empêcher de sourire en réponse à la petite boutade de son capitaine se moquant du triste sort des deux enfants perchés là-haut. Hochant la tête en entendant le blondinet lui donner son premier ordre depuis une éternité, content de voir que les choses commençaient à redevenir comme avant, le jeune homme répondit alors :
« Je vais voir ce que je peux faire. »
Un pas en avant, deux pas en avant, le jeune maudit leva la tête et s’éleva subitement dans les airs, un disque de lumière sous ses pieds, jusqu’à arriver à hauteur des deux victimes de ce piège. Leur souriant pour tenter de les rassurer, il empoigna le haut du filet avant de leur expliquer :
« Messieurs, faites attention à la descente. »
Refermant sa main gauche sur le filet, le bretteur posa sa main droite sur son sabre et coupa le bout du filet au-dessus de sa prise pour libérer les deux enfants de leur triste piège. Puis, lentement, il fit descendre son disque jusqu’à toucher le sol et libéra les deux enfants en laissant le filet s’ouvrir en grand sur le sol enneigé. S’agenouillant pour se mettre face à eux, garçon toujours le même sourire rassurant, Kyoshiro conclut son intervention par une simple question :
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Mar 8 Nov - 16:22
Gambit Decima
"Après son escale et quelques jours passées sur Graou Island, Mori prend la direction de la mer sans forcément savoir où il va atterrir. Seulement en chemin, il reçoit un appel à l'aide provenant de Time End connu comme étant une île hivernal. Il décide donc de s'y rendre. "
Act 1-2 - Eveil, la cour Decima
Il était maintenant clair pour Ranmaru qu’il prenait un chemin complètement différent de ses premiers jours. Jamais jusqu’à aujourd’hui, il n’avait assisté à une scène de la sorte. Pour lui, les choses s’étaient toujours réglées en combattant et en n’épargnant personne dans le lot… Il y a à peine quelque jour, il était en train de combattre un équipage de pirate géant, après quoi il fût attaqué par des membres de la marine plus organisé que jamais, où il faillit perdre deux de ses camarades. Dans la foulé, il rencontra un ancien capitaine corsaire qu’il ramena à la vie et pour finir il se trouve aujourd’hui sur une île hivernale accompagné d’un des Shishibukai et son camarade connu pour être un épéiste de renom. Le hasard ou simple suite logique d’évènement ? Il ne le savait pas, mais il devait continuer sur cette lancé s’il voulait évoluer et devenir un membre à part entière de ce monde afin de réaliser son vœu le plus cher à savoir, retrouver le trésor des anciens des samouraïs. Aujourd’hui encore, il ne sait pas réellement de quoi il s’agit. D’après ce qu’il a pu apprendre jusqu’à maintenant, il s’agit d’une Lame et pour d’autres il s’agit de l’histoire même du monde. Une chose qui laissa Mori s’interroger sur la réel valoir de ce qu’il cherchait. S’il s’agissait simplement d’une arme, est-ce qu’il serait déçu ? Au fond, il s’en fichait royalement. La chose qui ne savait pas à l’instant, c’était qu’il se trouvait à côté d’une personne qui avait foulé la terre des samouraïs.
Arrivé depuis plusieurs minutes déjà et après avoir usé de présentation correcte. Le trio se transforma rapidement en quatuor suite à l’arrivé d’une belle demoiselle. Au début l’espace d’une seconde Mori eu l’impression de voir Elisabeth, mais cela ne dura qu’un instant puisqu’il se rendit vite compte la prestance n’était pas la même… De plus, de manière logique elle avait pris une direction totalement différente lors de son départ de Graou elle ne pouvait donc pas être là.
Perdu alors dans ses pensées une chose étrange se produisit et cela se passa en à peine quelque secondes. Un groupe de sanglier furieux se dressa alors devant le groupe qui venait de se former. A la vue du comportement des animaux, Mori n’eut qu’une manière de répondre à cela et c’était en dégainant son sabre. Seulement le temps qu’il le fasse Nakata le Shishibukai était en train de jouer une mélodie qui contre toute attente arrivait à calmer les bêtes. De son côté Mori rengaina doucement son arme tout en suivant la réaction de Kyoshiro qui savait ce que faisait son camarade.
Et effectivement l’action entreprit par le Shishibukai eu l’effet escompté. Le groupe de sanglier s’en alla comme si rien ne venait de se passer, mais ce fût alors à un duo des plus étranges de faire leur entrée. Il n’y avait pas besoin d’être savant pour comprendre qu’il s’agissait de deux gamins qui se disputaient… Quand Mori regarda de plus près, les deux enfants qui semblaient être jumeaux venaient de se faire avoir dans un piège des plus banals. Pendant une petite seconde, Mori se mit à rire d’amusement… Cette situation lui rappelait étrangement la relation qu’il avait habituellement avec son cousin Shikaku. Il ne put s’empêcher de remarquer l’intervention du sabreur qui arriva sans aucune difficulté à faire descendre les deux enfants… Mori se rapprocha doucement du sabreur lumineux et lui adressa la parole avec politesse et respect.
Mori : Kyoshiro c’est ça ? Je n’ai pas eu le temps de vous dire mon prénom. Je suis Mori Ranmaru… Vous avez mangé un fruit du démon ?
Il était évident que la réponse serait « Oui », mais il était tout à fait possible qu’il s’agisse d’un pouvoir développé par ses propres soins.
Désolé, je poste cours et à la limite! Je vais me rattraper
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Mori Ranmaru
Kari Crown
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Ven 11 Nov - 14:07
Gambit
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Gothic Wedding - Derek & Brandon Fiechter
La jeune rousse avait été tellement concentrée sur les animaux qui les chargeaient, elle et le trio, que dans un premier temps elle n’avait pas remarqué la curieuse et douce mélodie jouée à la flûte qui s’élevait au loin. Serrant le morceau de métal froid entre ses lèvres, prête à souffler si le besoin s’en faisait sentir. Lorsqu’enfin les sangliers s’arrêtèrent comme un seul homme, la demoiselle se décontracta. Pourtant, elle s’interrogea sur la raison de leur arrêt soudain. Etait-ce grâce à cette étrange mélopée ? Ou un quelconque artifice semblable à son sifflet ?
Lâchant le petit objet qui retomba dans son décolleté, suspendu à la petite chaîne, Kari fronça les sourcils en voyant le troupeau se mouvoir tout aussi soudainement dans une direction, suivi par le trio. A croire qu’il se passait vraiment des choses étranges sur cette île.
Il ne fallut que quelques secondes à l’ex-chasseuse de primes pour décider de prendre en filature les humains et les bêtes. Rien de bien compliqué avec la neige et les traces que tout le monde devait laisser, y compris elle, même si elle les avait toujours en visuel. Le seul point noir dans cette histoire était la hauteur de neige qui, ne lui arrivant qu’aux chevilles, la contraignait à lever un peu plus haut les genoux pour dégager ses pieds.
La jeune femme essayait d’avancer plus vite que le groupe, de façon à ravaler un peu la distance entre eux… Jusqu’à ce que l’un des humains lève la main bien en l’air pour la secouer. Venait-il de la saluer ? Ici ? Au milieu de nulle part ? La rousse haussa les épaules avant de, pour répondre à sa politesse, lever la main à son tour et lui retourner son salut, un petit sourire amusé éclairant son visage.
Ils finirent par s’arrêter à l’orée d’une forêt. La demoiselle continua d’avancer un peu avant de décider de les approcher par le côté. Elle fit donc un détour, préférant de cette façon se montrer que leur arriver dans le dos, bien que sa présence soit déjà connue par au moins l’un des leurs. C’était un moyen de leur faire comprendre qu’elle ne leur voulait pas de mal, plutôt que d’arriver par derrière sans prévenir comme si elle voulait les attaquer ou on ne savait quoi.
Au fur et à mesure que Kari Crown avançait, les silhouettes humaines se firent plus nettes et plus détaillées, tout comme la scène qui se déroulait sous ces yeux. Ce n’était plus trois humains qu’il y avait, mais cinq. Trois jeunes hommes et deux enfants de ce qu’il semblait.
L’avantage à arriver sur le côté, c’était de pouvoir voir à qui l’on avait affaire. Et lorsque la jeune femme reconnut certains visages, elle ne put que se poser encore plus de questions. Prenant une inspiration et cherchant à dissiper sa surprise, réduisant encore la distance entre eux à quelques petits mètres seulement elle toussa légèrement, comme pour annoncer timidement sa présence s’ils ne l’avaient pas vue. Un léger sourire fleurit sur ses lèvres lorsque la rousse prit la parole :
- Quelle surprise de rencontrer un Capitaine Corsaire en ces lieux. Moi qui pensais pouvoir méditer dans un endroit isolé… Vous êtes aussi là pour une promenade de santé ? A moins que ce ne soit pour autre chose ?
Jetant un rapide regard aux deux gamins en attendant une réponse, l’ex-chasseuse ajouta :
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Maître-Jeu
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Sam 26 Nov - 11:07
Luck & Lock
Les deux jeunes garçons attachés à leur arbre entendirent à peine la remarque cinglante d'un Nakata taquin. En revanche, ils remarquèrent bien qu'ils étaient en position de faiblesse, et préférèrent donc rester muets pendant un bref instant avant de demander de l'aide avec énervement. Criant à tue-tête, ils ne virent pas arriver sur eux le disque de lumière qui les libéra et la personne qui les porta sur une dizaine de mètres en contrebas du tronc. Il y avait beau y avoir une couche de neige assez importante, la poudreuse était à certains endroits plus dure que de la roche, et une mort certaine aurait attendu ces deux protagonistes. La dure loi de Time End aurait alors encore frapper les petites vies fragiles qui hurlaient vers le Styx, mais la prudence de l'homme-lumière s'était une fois de plus avérée salvatrice. Pourtant, sortant de l'ombre, une silhouette que certains avaient pu sentir se déplacer de manière étrange s'éleva entre le maudit du Pika Pika no Mi et les garnements. Ces deux derniers ignorèrent alors la question bienveillante de leur sauveur, se concentrant sur la nouvelle arrivante.
- Alana !
Les frères jetèrent un coup d’œil à la jeune femme qui tournait le dos au groupe de pirates. Leur donnant une claque l'arrière du crâne pour leur apprendre les bonnes manières, les garnements se mirent à râler de la manière dont ils étaient traités. Alana n'y accorda cependant que peu d'importance et se retourna vers le petit groupe.
- Nakata Fenice, Mori Ranmaru et... deux autres enfants, fit-elle avec une certaine douceur en retirant sa capuche.
Alana Vigor
Alana Vigor était connue comme un membre de l'équipage d'Erika Horatio. Primée à 333.000.000 de Berrys, ses talents de combattante n'étaient plus à faire sur le Nouveau Monde. Il était d'ailleurs étonnant de la voir sur Grand Line, surtout après le silence qui avait été le sien depuis les événements d'Impel Down, au milieu de l'année 1503, lorsque l'Impératrice pirate s'était élancée à l'assaut de la prison sous-marine. Peu d'informations avaient jamais filtré sur son style de combat, mais elle avait réussi à échapper à un certain Vice-Amiral Pacifique lors d'un affrontement, des années auparavant, preuve de son étrange et mystérieuse force.
- Que faîtes-vous tous dans ces lieux ? Je ne croyais pas avoir entendu dire que vous étiez... invités.
Car pour quelle raison auraient-ils été présents en cet endroit ? Time End ne prodiguait rien de si intéressant.
Je m'excuse pour le retard. Je suis encore un peu malade et j'ai beaucoup de travail. Je tiendrai cependant des délais bien plus raisonnables pour les prochains tours. Vous avez 72h pour poster chacun. Votre tour commence quand celui de la personne qui vous précède s'achève ou qu'elle a posté. Vous pouvez demandé un délai de 24h dans la partie adaptée.
Nakata, Kyo, Mori, Kari > Vous vous retrouvez face à une pirate connue ! o/ Elle vous indique que quelque chose se passe sur l'île, à vous de voir si vous vous y intéressez.
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Fenice Nakata
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Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Lun 28 Nov - 13:03
Gambit Decima feat. Des gens. Beaucoup.
Du Chaos naît une Étoile. ▹ Charlie Chaplin
Tandis que Kyoshiro prenait les devants, conformément aux consignes du blondinet qui l'observait faire avec un intérêt non dissimulé, la demoiselle que le musicien avait su distinguer parmi les neiges ancestrales de Time End quelques instants plus tôt s'avança enfin à leurs côtés pour s'annoncer avec plus ou moins de politesse. Si elle prenait en effet le parti de ne pas annoncer sa propre identité, elle prenait néanmoins le luxe de déclarer qu'elle connaissait celle de Nakata. Pas un scoop, aux yeux du corsaire, qui croisait de plus en plus rarement ceux qui l'ignoraient encore... S'il ne s'était jusque-là pas même donné la peine de se tourner dans sa direction, conservant simplement son haki de l'observation aux aguets pour s'enquérir de ses intentions, il en vint finalement à tourner les talons pour la scruter plus précisément, maintenant qu'elle n'était plus qu'à quelques pas. Un visage délicat, aux traits parfois plus secs et cassants qu'il n'aurait pas l'imaginer de prime abord, mais à l'harmonie certaine, sublimé par une coiffure au carmin dérangeant, sanglant, intrépide. Ce poupin, manifestement moins dénué de charme que de sagesse, se targuait donc de le connaître et d'en savoir davantage sur ses objectifs ici, sur Time End, sur la raison de sa venue. Téméraire, sinon carrément folle, la jeune femme : de nombreux pirates l'auraient écharpé avant d'en savoir davantage sur sa propre personnalité. Qui diable était en mesure de savoir si la mission entreprise par le mystérieux Phoenix n'était pas nettement plus glauque que les journaux n'acceptaient de le dévoiler ? Dans tous les cas, pour l'heure, cette inconnue s'avérait certainement chanceuse : il ne pensait pas mal, n'avait jamais pensé mal, et ne voyait en elle ni plus ni moins qu'une aventurière amoureuse de l'adrénaline... Une parmi tant d'autres, parmi une foule dense dans laquelle il se perdait lui-même volontiers. Lorsqu'elle s'enquit enfin de la présence des deux jumeaux piégés, le Fenice passa une main dans ses cheveux et pivota à demi pour observer l'homme lumière les libérer du tranchant expert et affûté de son épée. Il entreprit alors d'apporter à son interlocutrice les réponses aux questions qu'elle soulevait :
-Une promenade de santé... On peut voir les choses sous cette angle, oui. Mais quant à ces gamins, non, ils ne sont pas avec nous.
Tout curieux qu'il pouvait être aussi bien à leur égard qu'à celui de la demoiselle à la coiffure ardente, le Schichibukai fut pourtant forcé de passer à autre chose lorsqu'une autre inconnue pointa le bout de son nez. Toute en souplesse et en finesse, elle s'empara des deux jumeaux auxquels elle vint infliger une légère correction avant de reporter son attention sur les quatre autres étrangers présents sur le sol décidément pour le moins attractif de Time End, ce jour-ci. C'est à ce moment-là que le mythique parvint enfin à l'identifier, avec plus ou moins de brio et de réussite. Elle venait ainsi tout juste de leur adresser quelques mots qu'il fit quelques pas supplémentaires pour se porter à la hauteur de Kyoshiro, le visage couvert de l'habituel sourire amusé teinté d'impertinence qu'il se complaisait à revêtir à la moindre occasion :
-Paradise, Septième voie... j'ai beau y songer, je me trouve toujours plus à ma place que la lieutenante de l'un des quatre lointains Empereurs. Sauf votre respect, aux dernières nouvelles, une montagne tient lieu de frontière... Difficile de vous perdre jusqu'ici sans un objectif sous-jacent.
Et comme à l'accoutumée, le Phoenix n'avait pas froid aux yeux : il dévisageait la primée sans trop de crainte, les mains toujours plongées dans les poches de son pantalon. Pour autant, il n'était pas particulièrement sot, et ne manquait pas d'esprit : c'était désormais cette personnalité qui écopait de sa concentration et de l'utilisation de son haki de l'observation. Elle n'allait pas faire un pas, le moindre geste sans qu'il ne soit au courant au préalable... Et Nakata était finalement nettement plus tendu qu'il ne le laissait transparaître. Il y avait deux raisons à cet état de fait : premièrement, il s'agissait en tout et pour tout de sa première rencontre directe avec une faction du Nouveau Monde dont l'importance atteignait celle des Yonkous. Les Nebulas tels qu'Harushige faisaient en comparaison bien pâle figure... Secondement, la perspective de la présence d'une envoyée d'Erika ne lui convenait qu'à moitié : cela signifiait tout simplement qu'une Impératrice trempait fort probablement dans cette affaire sordide qui l'avait poussé à poser les pieds sur ce tapis de neige, pour une raison ou pour une autre. Autant dire à ce stade que le petit contingent mené par le mythique n'était pas arrivé au bout de ses peines : ils risquaient fort d'avoir quelques combats à livrer, si la réponse d'Alana Vigor ne lui convenait pas. Aussi, même s'il se défiait tout-à-fait ouvertement de cette étrangère qu'il ne se gêna d'ailleurs pas pour dévisager plus froidement qu'auparavant, le corsaire conserva son apparence placide et souffla quelques mots à son compagnon et subordonné avant de renchérir à l'intention de cette gradée pirate :
-Surveille, mais pas avec tes yeux, Kyoshiro. Il se trouve, chère Alana, qu'un appel à l'aide a été véhiculé depuis Time End... Et je n'aime pas bien que de sinistres faits gâchent la quiétude de mon île, située à quelques encablures seulement de ce paradis immaculé. Vous seriez bien aimable de nous transmettre les informations que vous possédez à ce sujet...
S'il avait la forte impression que ce qu'il allait avoir à attendre n'allait lui plaire qu'à moitié, le Phoenix conserva la tête froide avant d'en savoir davantage. Il aurait tout le temps de cogner par la suite, une fois sa curiosité maladive satisfaite...
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
Pirate
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Mar 29 Nov - 10:01
Gambit Decima PV Nak, Drake, Mori, Kari & MJ| Grand Line – Time End
Pourquoi ne pouvaient-ils pas faire halte sur des îles tropicales ou se promener torse nu pourrait être une option envisageable ? Pourquoi fallait-il forcément que leurs retrouvailles sur face sur un caillou gelé où ils auraient toutes les chances du monde de tomber malade ? Décidément son capitaine avait le chic pour trouver les bons endroits. Chassant ce petit contretemps bien vite oublié, le jeune homme se tourna vers cet inconnu qui semblait connaître son capitaine. Qui était-il ? Aucune idée mais ce n’était pas forcément le temps de tailler le bout de gras autour d’un verre, Kyoshiro se contenta donc de sourire et de répondre à la question de l’inconnu d’un :
« Entre autre, oui.»
Pas forcément suspicieux pour deux sous, le jeune homme ne voulait pas pour autant dévoiler tous ses atouts au premier venu, peut-être même qu’un combat finirait ici par éclater suffisamment intensément pour pousser le maudit à montrer toute l’ampleur de ses capacités martiales. Bien vite, alors que ces deux petits garnements se présentaient dans le groupe et que Kyoshiro s’élevait dans les airs, son attention fut attirée par l’arrivée d’une demoiselle qui ne cacha pas le fait de connaître le phénix. Faisant mine de soupirer de lassitude, semblant d’être exaspéré de cette attention constante, le maudit ne pt s’empêcher de demander à son capitaine :
« Tu arrives à trouver des endroits où on ne te reconnait pas ?»
Était-il jaloux ? Quelque part un morceau de lui aurait bien voulu avoir sa tête dans les journaux pour que ses parents soient fiers de lui, sans doute, mais il savait bien qu’il ne faisait que grandir dans l’ombre d’un personnage plus grand et ne serait certainement jamais sous le feu des projecteurs. Jamais ? Non, en vérité les évènements avec cet illustre Empereur prouvaient au lumineux maudit qu’il avait tort de penser de la sorte, il n’était peut-être pas la figure de proue du navire des Tengoku mais il en était un élément important voire même vital. Arrogance ? Vanité ? Des termes qui ne convenaient pas à une personne si humble qui, par la force des choses, avait à peine commencé à accepter qu’il valait peut-être plus que ce qu’il voulait bien penser de lui-même. Mais bientôt cette question de renommée fut balayée par l’arrivée d’une personne qui, en plus de connaître le phénix, était – selon les dires de ce dernier – le bras droit d’un des trois autres Empereurs régnant sur ces mers. Lieutenante hein ? Un titre qui ne pouvait que mettre en garde le lumineux maudit sur la supposée puissance de cette personne.
Cette personne semblait signifier par ses quelques mots que l’île lui appartenait, à elle ou son patron, chose étonnante car Kyoshiro ne se rappelait pas avoir croisé grand monde ici-bas lors de sa toute dernière visite. Avait-il simplement eu de la chance ? Probablement.
Laissant son capitaine s’occuper de la prise de contact avec cette personne, gardant toujours son sabre dans le creux de sa main, le jeune homme ravala sa volonté diplomate car il ne connaissait pas suffisamment bien la situation ou le camp auquel appartenait cette personne pour se permettre de participer à la discussion. Il s’agissait ici d’une situation qui pourrait potentiellement être épineuse et, lorsque son camarade lui demanda d’observer avec autre chose que ses prunelles, Kyoshiro comprit la demande et répondit directement :
« Ne t’en fais pas, rien ne m’échappe. Rien. »
Son camarade comprendrait-il dans ces quelques mots que le bretteur maîtrisait désormais le haki de l’observation à un niveau bien supérieur à celui qu’il avait lors de leur dernière rencontre ? Il ne le savait pas mais ne pouvait décemment pas révéler pareil atout devant autant d’inconnus, le jeune homme ne pouvait donc qu’espérer que son capitaine verrait un indice dans cette soudaine confiance en sa capacité de perception. Kyoshiro n’avait, après tout, jamais été connu pour se vanter de ses capacités martiales jusqu’à maintenant. Observant donc la nouvelle arrivante d’un regard de suspicion et de prudence, son camarade à ses côtés, le maudit se concentra et déploya une incroyable maîtrise du haki de l’observation lui permettant de voir tout, absolument tout dans un périmètre donné. Chaque feuille flottant dans l’air, chaque flocon de neige, chaque caillou crissant sous ses pieds : rien ni personne ne n’échapperai à sa vigilance.
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Sam 3 Déc - 4:36
Gambit Decima
"Après son escale et quelques jours passées sur Graou Island, Mori prend la direction de la mer sans forcément savoir où il va atterrir. Seulement en chemin, il reçoit un appel à l'aide provenant de Time End connu comme étant une île hivernal. Il décide donc de s'y rendre. "
Act 1-2 - Eveil, la cour Decima
Un repère est nécessaire pour chaque décidant de partir à la conquête des mers. Il en existe plusieurs, mais ici il s’agit de celui de Mori Ranmaru. Il se rappelle clairement le jour de son départ, lorsqu’il quitta son l’île où il avait grandi pour se partir à la conquête des océans. Aujourd’hui encore, il se souvient de la manière dont il est monté pour la première dans son navire, sa rencontre avec ses premiers camarades… Le jour où il mangea son fruit du démon. Les évènements de ces moments révolus l’on marqué à jamais car grâce à cela, il est devenu plus fort à découvert de nouveaux lieux. Bref, il était devenu beaucoup que ce qu’il aurait réellement pu espérer. A la base, lorsqu’il prit la décision de voyager à travers les mers, c’était pour une seule et bonne raison. Deux objectifs, l’un consistait simplement à entrer en contact avec la révolution… C’était les instructions que lui avaient dictées ses parents avant de tomber sous l’attaque de la marine. Son objectif principal est de retrouver le trésor légendaire des samouraïs, correspond selon ce qu’il sait maintenant à une lame légendaire. Seulement après toutes ses aventures actuelles, son parcours il se retrouve aujourd’hui avec une prime de presque 50 millions de Berries sur sa tronche, des alliés Shishibukaïs, d’autres volants à dos de dragon. Ce qui venait à dire qu’au fil de ses découvertes et de son avancé, il était entré dans la cours des grands.
En entrant dans ce qu’il appelle la cour des grands, il s’est frotté à plus coriace et a perdu pour la première une bataille, évidemment c’est sa plus récente à savoir le combat contre Yu. Il n’arrive pas réellement à savoir pourquoi il a une certaine rancœur envers ce vice-amiral, mais il sait une chose c’est qu’il va tout mettre en œuvre pour pouvoir le battre de ses propres mains. Et pour ça il faudrait construire une stratégie en se basant sur ce qu’il a déjà vu. Les choses semblent être sur la bonne voie.
En revenant sur le fait qu’on soit entré dans la cours des grands, Mori résuma rapidement comment il avait pu se retrouver à cette endroit. Soif d’aventure ? Pas vraiment, c’était surtout pour répondre à un appelle à l’aide. Sa nature de défendeur de la veuve et l’orphelin l’avait directement conduit sur Time end où il rencontra Nakata Fenice ainsi qu’un ses Nakamas. Les choses avançaient doucement jusqu’à ce qu’une certaine personne apparaisse devant le groupe, pas les deux enfants ou la femme aux cheveux écarlates, mais celle qui sorti doucement de l’ombre. Ranmaru était le genre de personne qui savait lorsqu’il fallait rester sur ses gardes et c’est la raison pour laquelle, lorsqu’elle prononça son nom et qu’elle retira doucement sa capuche, sa main ne put s’empêcher de se poser sur son katana. Une manière de montrer qu’il était prêt à parer tout sorte d’attaque, mais là encore quand Nakata énonça l’intitulé du titre de cette personne Mori s’inquiéta alors. Elle connaissait son nom certainement via les avis de recherche, mais la vrai raison comme le souligna le Phoenix était qu’est-ce qu’une femme de sa trempe pouvait bien faire ici. Mori resta donc tranquillement dans le coin laissant donc Nakata qui semblait gérer la conversation en même temps, il semblait prévenir Kyoshiro qui ne manqua de faire également attention.
Mori : Vu qu'ils vous ont appelés par votre prénom, j'en déduis que ces enfants sont donc avec toi. Un mystère en moins. dit-il en prenant un air tout à fait normal
Les enfants la connaissaient donc si elle attaquait, il était fort probable que les enfants aussi prennent part à la bataille. Il se contenta alors de non seulement rester sur ses gardes, mais surtout de se concentrer ce qu’il pouvait voir actuellement. Cela ne voulait pas dire qu’il se laisserait avoir par quelqu’un venant d’ailleurs.
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Lun 5 Déc - 17:23
Gambit
Decima
Feat. Nakata, Kyoshiro, Mori, Drake & MJ
A Celtic Lore - Adrian Von Ziegler
Pendant que le Corsaire la scrutait, Kari en profitait pour l’observer également, cherchant à déceler le moindre changement dans son attitude. Elle avait pris un risque à venir faire un brin de discussion. La rousse n’était pourtant pas stupide au point de ne pas avoir réfléchi à son action. L’un des trois hommes avait été au courant de sa présence puisqu’il lui avait même fait signe. La jeune femme n’avait ressenti aucune menace dans le geste. Elle se doutait bien qu’un Corsaire surpassait de loin son niveau et que ses deux compagnons devaient être également forts. Certaines réflexions la poussaient à se méfier, d’autres la poussaient à s’avancer : un appel étrange, des sangliers en furie et beaucoup trop de personnes pour une étendue aussi froide et désertique. De quoi aiguiser un peu sa curiosité sur ce qu’il se tramait dans le coin.
L’ex chasseuse de primes eut finalement des réponses à ses questions même si elle restait assez dubitative. Ainsi donc les charmants garnements étaient de parfaits inconnus. Leur présence ici était-elle liée à ce qu’il se tramait dans le coin ? Sa réflexion ne put aller plus loin, une nouvelle figure faisant son apparition, littéralement. Son arrivée avait été discrète, tout le contraire de celle de Kari.
La rousse haussa légèrement les sourcils en guise d’interrogation. De mieux en mieux, surtout le discours de la nouvelle venue qui, au passage, est lieutenante de l’un des quatre Empereurs. Rien que ça. La pirate eut la désagréable impression de se sentir petite et insignifiante au milieu de ce monde. Aussi petite que l’un de ces gamins, aussi insignifiante qu’un grain de sable dans un désert.
Elle n’eut pourtant pas le loisir de s’apitoyer sur son sort car le mot « invités » l’avait fait tiquer. Invités par qui, à quoi, ça c’était une bonne question à poser habilement, même si le Phoenix avait pris en main la conversation. La jeune femme releva au passage que la « promenade de santé » de celui-ci était liée au mystérieux appel à l’aide. Etait-ce par curiosité ? Ou pour voler au secours de la veuve et de l’orphelin ?
La femme à la chevelure écarlate retint un soupir. Dans quoi avait-elle mis un pied ? Tous ces mystères, l’appel, l’apparition soudaine d’Alana Vigor, cette « invitation », étaient-ils liés ? Des questions, encore et encore, auxquelles on cherchait une réponse.
Un étrange sentiment, résultat d’un savant mélange de curiosité et d’appréhension s’emparait de Kari Crown. Tout ce monde puissant réuni en un même endroit. Ce voile invisible nimbé d’énigmes qui les entourait. L’impression que, depuis son arrivée, l’ancienne chasseuse avançait dans un brouillard. Brouillard dont elle ne voulait pas au début. Maintenant, elle avait envie de savoir la finalité de tout ceci. Qu’elle puisse répondre à ses propres questions. Bien plus que la curiosité, bien plus que la peur, c’était l’excitation qui la guettait à présent, cette chose qu’elle n’avait pas ressenti depuis un moment. Un état purement interne, que rien sur son corps ou par ses gestes ne laissait entrevoir hormis le petit éclat dans ses yeux. Vif et brillant.
We are the warriors, who learned to love the pain We come from different places but have the same name 'Cause we were born for this
We are the broken ones, who chose to spark a flame Watch as our fire rages, our hearts are never tame
Il est temps d'accorder sa confiance aux autres.
Kari Crown
Maxwell Thompson
Trafiquant
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Mar 6 Déc - 17:25
Les investigations n'étaient pas mon fort. Il était de notoriété publique que j'étais un bourrin fini, qui cherchait la baston partout où il passait, qui ne vivait que pour le combat, un vrai buffle en somme... Du moins était-ce l'image que je m'étais forgé au fil de mes aventures, d'autant plus après l'obtention de ma prime, qui ne cessait de grandir, comme une flamme qui, après avoir consommé un fétu de paille, s'en prendrait à la grange toute entière. Mais pourtant, cela allait devoir changer, maintenant que j'étais dans la révolution. Tout d'abord parce que je détestais être relégué au second plan : tout ce qu'il me restait alors à faire était de prendre du galon dans cette armée. Mais aussi parce que, maintenant que j'avais rejoint une institution militaire organisée et hiérarchisée, mon panel d'intervention allait être bien plus large, et ne dépendrait donc plus seulement de mon humeur du jour. Certes, mon domaine de prédilection resterait tout ce qui serait la confrontation pure et dure, mais pourtant, j'allais devoir m'y faire.
Et la mission actuelle prenait bien trop de temps à prendre de l'ampleur... La phase de l'enquête était bien trop ennuyante. Certes, mes déplacements étaient facilités avec Fafnir, mais ce n'était pas pour autant que je n'allais pas m'emmerder en attendant de tomber sur le bon filon. J'allais devoir le chercher ! Mais la femme ne semblait pas avoir plus d'information pour moi, hormis le fait que ceux qui étaient affectés par cet étrange mal étaient des chasseurs ou des habitants de l'intérieur de l'île. Avec cela, je ne pouvais déduire qu'une chose : le mal était spécifique et localisé. Néanmoins, l'île restait tout de même grande, trop pour l'entreprise d'un seul homme. Avec tout un contingent de soldats derrière moi, nous aurions très bien pu quadriller la zone, mais j'étais seul sur ce coup. D'ailleurs, ce n'était pas pour le plus mal, puisque cela me permettrait de rester discret au possible ! Enfin, seulement si l'on omettait le fait que je me baladais à dos de dragon, et que j'avais cette trop grande propension à tout détruire au tour de moi... J'avais tout de même de la chance : elle allait pouvoir m'orienter vers quelqu'un d'autrement plus qualifié, un chasseur au nom compliqué, qui semblait savoir d'où le mal avait débuté... D'où provenait le patient 0.
Ainsi, un groupe de chasseur provenant visiblement de l'ancienne base marine de l'île avait été touché en tout premier. Même si cet homme me disait qu'il était déjà parti dans ce lieu faire sa propre enquête, je ne pouvais écarter cette piste. Bien mal me ferait de remettre en doute ses capacités, mais je ne pouvais bâcler ma mission. Sans attendre, suite à ma demande, il m'indiqua la direction à suivre vers la fameuse base. Peut-être allais-je là-bas commencer à vraiment m'amuser... Toujours est-il que je me faisais maintenant un devoir moral d'aider ces gens, au-delà de cette mission. Quel qu'était ce mal, j'allais le pourfendre. Ce fut avec cette pensée ardente que je rejoins Fafnir, qui était resté tranquillement à l'entrée du village devant le regard à la fois émerveillée et effrayé des quelques enfants qui traînaient autour de lui. Et même, pour une fois, il n'avait pas cherché à se faire remarquer... Toujours est-il qu'après avoir tiré ma révérence à la femme et au chasseur, je sautai sur le dos de mon dragon, pour reprendre ma route et rejoindre la base maintenant désaffectée.
Le vol ne fut pas bien long, après tout, malgré son énorme carcasse, Fafnir savait rapidement battre de l'aile pour se déplacer le plus efficacement possible. Aussitôt sur son dos, j'avais déjà cherché à anticiper mes actions. Monsieur Nom Compliqué n'avait rien trouvé sur l'ancienne base, et je doutais donc avoir la chance de trouver quelque chose à mon tour. Tout au plus pourrais-je trouver de quoi lancer un véritable jeu de piste... A vrai dire, mon esprit fut tellement occupé durant le vol, que je ne fis pas du tout attention aux quelques pirates que je survolai. Bien mal m'en fut : je n'avais pas conscience pour l'instant qu'il s'agissait de deux des personnes que j'estimais le plus sur ces mers. Toujours est-il que je ne tardai pas à arriver à cette base, où tout avait commencé. Et si jamais il y avait du monde, ou quoi que ce soit qui aurait pu m'intéresser dans le cadre de ma mission, mon dragon, et son atterrissage, n'étaient certainement pas passés inaperçus. J'en avais pleinement conscience, mais je ne pouvais rien y faire : ce n'était pas comme si j'avais choisi la monture la plus dangereuse existante. C'est ainsi que, sautant par terre, j'avais pris le soin de garder mon visage caché, tout en gardant une main sur le pommeau de Shûsui. Je n'étais pas sur mon territoire : pire, je ne le connaissais pas du tout. Je n'avais pas la chance de maîtriser le Haki de l'Observation, seulement celui de l'Armement, ainsi, je ne pouvais sonder les alentours. Juste rester sur mes gardes...
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Mar 6 Déc - 23:05
Alana Vigor, Luck & Lock
Il n'était pas au courant... Le regard d'Alana Vigor se fit aussi froid et distant que celui du corsaire. Elle n'avait aucun compte à lui rendre, et aurait préféré ne pas le croiser en ces lieux, mais le sort en avait décidé autrement. Savoir qu'ils auraient sûrement à croiser le fer si la situation dégénérait ne l'enchantait guère : non pas qu'elle se pense inférieure, mais la bataille pourrait durer des jours. En tout cas, s'il ne savait rien pour la « rencontre », il valait mieux que cela reste ainsi. Cependant, en scrutant ce groupe elle comprit qu'au moins une de ces personnes avait saisi le sens de sa phrase : la rouquine semblait moins perdue que les autres. Sans doute avait-elle plus l'habitude de ces magouilles que ses collègues. Moins gaillarde que plus tôt, et intimant d'un geste le statisme à ses camarades, elle lança :
- Si vous parlez du mal qui s'abat sur cette île, il est bien la raison de ma présence. Erika...
Le nom de l'Impératrice resta en suspens un instant dans sa bouche, comme si le fantôme d'un lointain passé revenait la hanter. La main de Lock qui se posa sur sa hanche brièvement la ramena à la réalité.
- … m'a envoyée ici avec Luck et Lock, ainsi que quelques autres compagnons pour enquêter et trouver un antidote. Le mal s'est déjà répandu sur l'Archipel de Shabaody, dans les Grooves hors-la-lois.
Aucun journaux n'en faisait mention, mais ce détail était sans importance : les gouvernementaux ne diffuseraient pas l'information au risque de donner envie à des ordures de sauver d'autres ordures, et les révolutionnaires n'avaient pas le service de presse le plus efficace du monde ces derniers temps. Quant aux indépendants, ils préféraient rester dans les bonnes grâces du gouvernement en évitant de parler des sujets qui fâchent.
Elle n'eut pas le temps de rajouter quoique ce soit qu'une créature dantesque survola le paysage enneigé. Un dragon. Une abomination pour certains, une divinité pour d'autres. Quant à ceux qui ne faisaient partis d'aucune de ces deux catégories, ils pouvaient en penser ce qu'ils voulaient. Avec une désinvolture sans pareille, ignorant l'horreur présente dans les yeux des garçons-chats, la femme commença à s'éloigner.
- Nous enquêterons sur la partie nord de l'île. Enquêtez près du village à l'ouest d'ici. Il pourrait y avoir quelque chose d'intéressant, et vous sèmerez sûrement moins la terreur qu'une Lieutenante d'Impératrice.
La « partie nord de l'île » était celle vers laquelle s'était dirigé le dragon. En somme, elle leur conseillait très froidement de ne pas se diriger dans cette direction. Bien sûr, suivie, elle n'entamerait pas les hostilités... Et à croire le dédain qui portait ses touts derniers mots, elle n'irait pas rapporter à l'Impératrice un écart de conduite ou deux.
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La base devant laquelle venait d'atterrir le révolutionnaire était en apparence ravagée. Ne tenaient plus debout que quelques remparts et quelques portes percées de partout pour diverses raisons. Révoltes, grands froids, animaux, le lieu n'était plus le symbole d'aucune autorité sinon celle de la nature. Les hommes avaient depuis longtemps déserté cette structure de laquelle ne tenait plus debout que le quartier administration et une salle d'entraînement barricadée. Impossible de scruter l'intérieur. De la neige en multitude de couches avait élu domicile sur le toit qui céderait certainement avec l'âge.
Il n'y avait plus de trace des chasseurs, ni même de quelconques visiteurs. La poudreuse avait recouvert le paysage et les empreintes. Seule l'odeur restait, persistante, traçant pour un bon flaireur une trace vers une entrée un peu plus à l'est. Sans cela, seul le hasard et les minutes passant permettraient de trouver une entrée, la même qu'utilisée plus tôt par Dolan Porco et Pinky. Des grognements sourds, comme une bande de supplications, provenaient de l'intérieur de ces murs. Il faudrait entrer pour voir ce qu'il se passait, mais s'ils n'étaient pas interrompus, Alana Vigor, Luck et Lock arriveraient pour emprunter ce chemin apparemment dangereux, enfoncé dans les ténèbres.
Un élément curieux pouvait aussi être noté par les esprits les plus affûtés : il n'y avait aucune trace d'animaux. Pas d'oiseaux, pas de sangliers, rien. Pas même un souriceau égaré. L'instinct... Quel bel outil dont l'homme n'avait fait que se défaire par bêtise.
Vous avez 72h pour poster chacun. Votre tour commence quand celui de la personne qui vous précède s'achève ou qu'elle a posté. Vous pouvez demandé un délai de 24h dans la partie adaptée.
Nakata, Kyo, Mori, Kari > On continue avec un peu de blabla un peu froid, et un conseil de notre chère Alana Vigor qui décide de se barrer. Mais bon... "Si t'as un esprit de contradiction tape dans tes mains..." Drake > Tu as plusieurs manières de la jouer, mais en gros tu peux tomber sur l'entrée par hasard. Si tu tombes dessus ce sera en même temps ou après le passage d'Alana et compagnie. Cela dépend de toi, mais ça changera sûrement beaucoup de choses. Bien sûr c'est soumis à condition de ce que tes camarades diront comme bêtises.
Maître-Jeu
Fenice Nakata
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Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (52/75) Expériences: (879/1000) Berrys: 2.235.426.002 B
Qu'avait-on donc là ? Les railleries et les mystères invoqués par son éternelle tête d'ampoule, le trop discret mais prochainement fameux Kyoshiro, la présence plus discrète mais non moins agréable de Mori et de l'illustre inconnue débarquée quelques secondes auparavant, les mimiques et les pantomimes de deux marmots pas plus célèbres que la rouquine en question, et une inquiétante silhouette issue du Nouveau Monde où elle servait la cause d'une non moins sinistre impératrice... Oui, quelque chose d'anormal se tramait sur Time End, et même un aveugle aurait pu l'estimer au milieu de toute cette remarquable foule. Le Phoenix, qui ne comprit sur le coup pas vraiment la précision de son compagnon, mais qui nota tout de même que l'assurance dégagée par la précision susdite ne manquerait pas de le rasséréner un tant soit peu, plaça ensuite presque l'entièreté de l'attention dont il disposait sur la lugubre demoiselle qui entreprenait alors de répondre à ses quelques dires. Elle disait être ici pour les mêmes raisons que Nakata : le mal qui sévissait sur l'île hivernale s'était étendu à d'autres endroits à travers le monde, parmi lesquels certains des grooves de non-droit que l'on pouvait localiser sur l'Archipel Shabondy. Ces grooves là, le musicien ne les connaissait que trop bien, pour les avoir fréquenté des mois durant suite à la débâcle imposée à son équipage précédent, les Raiu no Kaizuke, et à la mort de ceux qui avaient autrefois tout représenté pour lui. Leur seule évocation parvint d'ailleurs à susciter au sein du cœur du Schichibukai un pincement des plus désagréables, mais il ne s'y attarda que très peu : l'important n'était pour l'heure pas au sein des brumes du passé, mais des éclats de l'avenir... C'est à peu près à cet instant qu'une gigantesque ombre décida de les survoler, par-delà les arbres et les conifères qui s'étendaient à perte de vue. Un reptile ailé, un dragon, pour ainsi dire... Pour le coup, le Fenice n'en avait absolument jamais vu, la présence d'un tel prédateur ne lui intimait rien de rassurant non plus : la présence de cette vouivre à l'allure funeste ne faisait qu'amplifier le sentiment de malaise qui prenait doucereusement place parmi les joies coutumières de son propre cœur. Tout était décidément bien curieux, par ici... Jusqu'à la dernière prise de parole d'Alana à son égard, de laquelle il ne manqua d'ailleurs pas de s'offusquer :
-Hep ! Il manquait des formules de politesse à vos suppliques, on aurait presque pu croire à un ordre, là !
Mais comme l'étrangère ne faisait pas le moindre cas de sa rétorque amusée et de l'air assurément orgueilleux qu'il venait d'emprunter, le blondinet se prostra à nouveau dans une moue lassée et dubitative. Comment diable devait-il réagir à cette fraîche situation qui s'offrait à lui ? Alana disait suivre le même objectif que lui, et lui intimait donc l'ordre de poursuivre avec elle de concert, de son côté, dans l'éventuel but illusoire de progresser d'autant plus vite. Mais quel part de vérité y avait-il à cette précaution ? Malgré la proximité qu'il avait autrefois entretenu avec certains des brigands de Shabondy, le corsaire n'avait plus eu de nouvelles de l'île depuis trop longtemps : impossible de savoir donc si l'envoyée d'Erika disait vrai quant à ce prétendu mal. Pire encore, quand bien même cette épidémie, ce drame ou quoi que ce fut d'autre aurait bel et bien été fondé, rien ne prouvait qu'elle y était étrangère et qu'elle cherchait seulement à le résoudre. Peut-être la Nebula envoyait-elle de surcroît Nakata sur une fausse piste, dans l'espoir de le perdre et de le décourager au plus vite... Ou peut-être l'entraînait-elle tout au contraire droit dans un piège, dans lequel elle espérait bien le voir s'engouffrer sans poser de questions. La réputation sombre et peu envieuse de l'impératrice qu'elle servait, d'ailleurs, n'était pas plus de bonne augure que tout le reste de l'épineuse situation qui semblait cerner le capitaine de Tengoku no Seigi... Une hypothèse probable était donc de considérer qu'Alana et que ses camarades, ceux qui, selon ses propres dires l'accompagnaient, étaient le problème conséquent et colossal derrière l'appel à l'aide des pauvres citoyens de l'île hivernale... Les mains dans les poches et une moue concentrée gravée sur le visage, l'artiste martial observa donc sa précédente interlocutrice s'éloigner de lui inexorablement, les gamins sur les talons. Il avait beau y songer, le Fenice ne parvenait pas à croire en l'absolue innocence que cette demoiselle lui vantait tant et tant. Mais quant à la croire coupable, pour autant... Il restait toutefois plus que plausible qu'elle ne lui cache un pan de la vérité, au moins les informations qu'elle aurait pu collecter avant son arrivée, et celle de ses actuels compagnons d'infortunes, et...
-Oh, et puis merde. Hé, mademoiselle ! J'ai des principes, moi ! Attaquer une femme, c'est déjà moyen, alors dans le dos, hors de question. Donc voilà, j'vous préviens : j'attaque !
Il avait tout juste clos les lèvres que son bras droit se mit à fendre les cieux, dans un geste qui aurait pu passer, aux yeux du commun des mortels, pour une action purement et simplement désespérée. Qui diable aurait pu se targuer d'atteindre une cible aussi éloignée d'un coup d'un seul, après tout ? Malheureusement pour lui, le Phoenix ne disposait pas encore de la formidable capacité à étendre ses membres à volonté : Alana était loin, bien trop loin pour que son propre poing ne l'atteigne... Sauf que son corps n'était plus sa seule arme, et ce depuis belle lurette. Ainsi donc, et ce dès le début des hostilités, le blondinet prit la peine de faire appel à son haki de l'armement amélioré et revisité : le haki recouvrit donc le poing de manière impalpable, puis sembla soudainement virevolter, déformer les cieux, et foncer droit vers la Nebula avec une virulence et une rapidité tout bonnement inouïes. Le coup n'était pas spécialement redoutable en lui-même, et Nakata avait peine à croire qu'il suffirait à terrasser son opposante du jour, mais il attendait impatiemment de voir la rétorque qu'elle aurait à lui offrir. Pour le peu qu'il en savait, certains des lieutenants des omnipotents Empereurs disposaient de suffisamment de puissance brute pour pouvoir affronter des Shishibukais de sa trempe sans ciller... Alors, cette primée en faisait-elle partie ? Il aurait la réponse promptement, sans nul doute. Mais pourquoi diable le Phoenix avait-il agi de manière aussi incohérente ? Pourquoi diable attaquait-il une criminelle redoutée et redoutable, l'égide de l'un des Empereurs, ce qui signifiait hypothétiquement une guerre frontale engagée avec la pointure correspondante ? Pourquoi diable prenait-il la peine de se dresser contre celle qui ne cherchait même pas à le provoquer ? Pour un raison simple : la reconnaissance. Malgré son formidable palmarès, malgré ses innombrables hauts faits et la puissance brute dont il jouissait désormais, le Fenice avait parfaitement conscience des lacunes que possédait sa renommée naissante. Il n'avait jamais mis les pieds sur le Nouveau Monde, et ce manquement le condamnait encore et toujours à être perçu comme un simple débutant, un outsider de plus parmi un océan de chanceux. A compté de ce jour, cela n'allait plus être le cas. Il entendait bien entrer sur le Nouveau Monde pointé par tous les doigts, espérait bien que son équipage serait le plus craint, le plus admiré d'entre tous... Il allait faire en sorte que lui et les siens sortent très clairement du lot, et qu'ils s'imposent en quelques semaines seulement comme les nouveaux prodiges, la nouvelle élite, les futurs Empereurs. Alana n'était pas seule, selon ses dires ? Très bien. Qu'ils viennent, tous : Kyoshiro et lui-même les recevraient, si Mori et l'inconnue ne se mêlaient pas également à la petite sauterie. Après cela, le musicien aurait encore tout le temps de résoudre l'énigme qui embourbait Time End.
Called to the ring, Taking me round by round It hurts and it stings, Taking me down, down, down You think that you caught me, I can hear you taunt me Fractured and I'm falling down, My enemy is watching me bleed
But I'm not dead yet So watch me burn.
Fenice Nakata
Tadake Kyoshiro
Pirate
Messages : 1794
Race : Humain
Équipage : Tengoku no Seigi
Feuille de personnage Niveau: (47/75) Expériences: (226/750) Berrys: 66.560.000 B
Sam 10 Déc - 0:09
Gambit Decima PV Nak, Drake, Mori, Kari & MJ| Grand Line – Time End
Même s’il était un peu moins naïf et niais que le jeune maigrichon qui avait posé ses pieds sur Graou Island quelques mois plus tôt, force était de constater que la gentillesse du jeune homme avait un impact certain sur ses capacités cognitives. Il n’était pas limité intellectuellement, pas au sens propre du terme en tout cas, mais il était beaucoup moins capable de lire entre les lignes que ses compagnons pouvaient l’être par exemple, peut-être était-ce la raison pour laquelle il ne voyait pas un piège poindre le bout de son nez avant qu’on ne le lui fasse remarquer. Pourquoi donc devrait-il essayer d’interpréter les paroles des autres ? Pourquoi chercher un sens caché à un mot, une expression ou une phrase ? Kyoshiro n’était tout simplement pas assez méfiant pour cela et se contentait de prendre la vie comme elle venait, généralement du bon côté, en affrontant un problème à la fois sans se demander si chaque parole sortant de la bouche de son interlocuteur pouvait cacher des intentions peu louables. Bien entendu les récents déboires du jeune homme avaient chassé de son esprit les parties les plus superflues de son innocence tout en gardant leur substantifique moelle, gardant intacte sa joie de vivre tout en écrasant la partie la plus stupidement énervante de sa naïveté. Mais de là à dire qu’il était devenu aussi cynique que tous ceux qui avaient vécu un peu plus que lui, de là à dire qu’il voyait l’avenir avec un regard désabusé il y avait un pas qu’il ne serait jamais prêt à franchir. C’était ainsi, le jeune épéiste aux prunelles flamboyantes était un éternel optimiste qui, certes, avait eu un récent coup de mou mais qui était de nouveau dans la course et bien décidé à diffuser son optimisme et sa chaleur à travers le monde comme la plus douce des maladies vénériennes.
Certaines choses ne semblaient pas vouloir changer, peu importe le nombre de fois qu’on essayait de les briser, la générosité et l’optimisme du jeune homme aux prunelles de feu étaient de ces choses-là.
Alors que cette mystérieuse apparition expliquait la raison de sa venue et dévoilait par la même occasion les prénoms des deux malchanceux de tout à l’heure, le jeune maudit ne put s’empêcher de se demander de quel mal cette personne pouvait bien parler. Son capitaine à la crinière dorée était-il au courant de ce fameux mal ? Cela pourrait bien expliquer pourquoi il tenait tellement à ce que l’ancien candide l’accompagne sur cette île chargée de souvenirs mitigés. S’agissait-il d’une maladie ? D’une créature infernale ? D’une horde de criminels dépourvus de remords et de toute once d’humanité ? Le simple terme de mal pouvait signifier tellement de choses que Kyoshiro ne put mettre un nom dessus, il aurait bien voulu demander un peu plus de précision mais ce n’était ni l’endroit ni le moment de tailler le bout de gras. Et puis, après tout, s’il y avait bien un mal qui sévissait ici et aux alentours, ne finirait-il pas forcément par tomber dessus ? Ce n’était finalement qu’une question de temps et, alors qu’il ne pouvait s’empêcher d’être pressé de découvrir la naturel de ce mal, tout curieux qu’il était, le jeune homme leva les yeux vers la massive créature qui fendit l’air au-dessus de lui.
Était-ce la première fois qu’il voyait une créature volante semblable à celle-ci ? Oui, c’était une première pour lui et, l’espace d’un instant, ses yeux brillèrent d’une lueur qui reflétait son émerveillement que le temps n’avait su diminuer. Que faisait cette créature ici ? Et qui était la personne posée sur son dos et dont Kyoshiro pouvait sentir la voix ? Le maudit ne possédait pas le haki de l’observation depuis suffisamment longtemps pour reconnaître la voix de son frère d’armes, voilà pourquoi il reporta bien vite son attention sur la discussion toujours en cours.
Alors comme cela cette personne, bien qu’aux ordres d’une personne que Nakata ne semblait pas apprécier, désirait travailler en coopération avec le quatuor nouvellement formé ? En voilà une plaisante nouvelle, tout du moins était-ce ce que se dit le jeune homme avant que son capitaine n’intervienne pour protester contre ce leadership déguisé et arbitraire. Oh non le lumineux maudit n’avait pas de problème avec le fait de recevoir des ordres mais, tout capitaine qu’il était, Kyoshiro était conscient qu’il n’en était pas de même pour le phénix à ses côtés. Habitué à prendre des décisions il était normal que Nakata proteste face à cette ingérence, du moins était ce que le bretteur se dit,
Mais Kyoshiro s’attendait-il vraiment à ce que cette protestation se transforme en agressivité ouverte ? Bien sûr que non et, en entendant son capitaine expliquait ouvertement cette femme, preuve évidente de l’absence de fourberie dans ses intentions, son bras-droit ne put s’empêcher de rétorquer sur un ton léger :
« Déjà ? Je pensais que tu attendrais plus longtemps avant de te jeter au-devant des ennuis. C’est bon de savoir que certaines choses ne changent pas. »
Bien sûr que le jeune homme déplorait toujours le fait de voir son capitaine préférer faire parler les poings au détriment de toute forme de diplomatie, cela au moins ne changeait pas, mais le jeune homme ne protestait pas pour autant ? Parce que peu importaient les intentions du capitaine, peu importait l’identité de cette mystérieuse personne, peu important pour qui elle travaillait et, pour finir, peu importait la nature du mal que cette personne se targuait de vouloir endiguer.
Kyoshiro avait une confiance absolue en son capitaine et si celui-ci décidait de faire parler les poings alors son lumineux camarade le suivrait sans sourciller. Le jeune homme n’était pas aveugle aux égarements de son capitaine, il préférait simplement rester fidèle à ses valeurs et ses croyances avant toute autre chose et la loyauté envers son capitaine en faisait partie.
Même si le monde entier en viendrait à lui tourner le dos Kyoshiro resterait toujours fidèle à lui-même : il l’avait déjà prouvé de nombreuses fois.
Bien sûr qu’il demanderait à Nakata, plus tard, de lui expliquer qui était la patronne de cette mystérieuse apparition. Mais pour l’heure le phénix avait décidé de botter les fesses de cette apparition et, certain qu’il devait le faire pour de très bonnes raisons, Kyoshiro se joint au combat.
Un sabre toujours dans sa main droite, le haki toujours aux aguets et les sens en alerte, le jeune homme observa l’attaque à distance de son capitaine se diriger vers cette mystérieuse personne. Ayant depuis longtemps abandonné le fait de cerner l’ampleur des capacités de son supérieur, Kyoshiro se rapprocha sans crainte de sa nouvelle cible. Si elle bougeait ne serait-ce que d’un pas et tentait d’esquiver l’attaque de Nakata alors le bretteur l’accueillerait d’un coup de pied lumière pour l’envoyer bouler un peu plus loin.
L’heure n’était pas encore venue de sortir l’artillerie lourde, il ne s’agissait ici que d’une petite introduction amicale afin de faire comprendre à cette personne que cet équipage n’était pas à considérer à la légère.