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[Présent] Foutredieu. [PV Joshua]
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Ven 19 Jan - 15:40


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


-Bon, alors. On récapitule. Ce mec, on sait pas qui c'est. Ses larbins étaient censés être détachés de toute influence. Y a aucune piste privilégiée, aucun indice. Tout ce qu'on a à faire, c'est attendre qu'il bouge pour pouvoir lui foutre la main dessus.
-Grosso modo, c'est ça.
-Mais bordel de merde, vous servez à quoi, les deux cruches, si vous êtes pas foutues de trouver des renseignements aussi simples ?

Les deux cruches en question demeurèrent silencieuses, défiant le Roi du Sable par le regard plutôt que par les mots. D'un côté, le logia savait pertinemment qu'elles n'osaient pas faire montre d'irrespect ou d'insubordination à son égard : elles se savaient absolument incapables de l'atteindre pour l'avoir d'ores et déjà vu en action. D'un autre... il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir cette fierté latente qui les habitait. Si elles avaient rapidement accepté de se mettre au service de Joshua et de Lester après la mise-à-mort de leur ancien patron, leur loyauté n'était pas acquise. C'était l'appât du gain, et un tantinet de peur qui les enchaînaient ici, au service des deux désaxés et du muet qui leur servait d'homme de main. Ni plus, ni moins. Malheureusement, le Dealer n'était pas du genre à se donner du mal pour devenir l'objet des fantasmes de ses employés : si elles n'acceptaient pas de se plier à ses ordres et continuaient à se montrer revêches, il allait simplement les enterrer et passer à autre chose. Enfin, pour l'heure, elles n'avaient rien fait d'inacceptables ou d'impardonnables : il n'était pas nécessaire d'en arriver à de telles extrémités, considérant le fait qu'elles les servaient efficacement en temps normal. Cependant, cela n'arrangeait pas les affaires des deux tarés qui allaient devoir trouver à qui ils avaient eu affaire dans la maison close : qui diable pouvait être le commanditaire de cette tentative d'assassinat pour le moins morbide et inattendue ? Le maudit du sable avait cru qu'après avoir rasé l'immeuble et question et massacré ses sbires, ils le forceraient à se montrer très rapidement pour maintenir sa position... Mais ils semblaient vraiment avoir face à eux un homme de l'ombre, dans le premier sens du terme. Un gars que personne ne connaissait et qui, par conséquent et par définition, ne s'embarrassait guère des notions de fierté, d'honneur... Une sale race, en somme. Mais une sale race du calibre du Sheerin : ils jouaient sur le même terrain, n'avaient aucune limite imposée à leur sadismes, pouvaient aller aussi loin que nécessaires pour éloigner le moindre microbe qui leur barrait la route. D'une certaine manière, la perspective d'un bras de fer avec un tel type l'intéressait... Néanmoins, pour parvenir à un résultat concluant, ils allaient devoir mener l'enquête et procéder méthodiquement.

L'homme aux dreadlocks chassa les deux donzelles d'un bref signe de la main, puis pivota pour faire face à l'aveugle. Seules quelques heures s'étaient écoulées depuis l'attentat dont ils s'étaient rendus responsables. L'île était encore en effervescence, beaucoup de décombres étaient encore acheminés à l'extérieur de la ville, on nettoyait la zone tant bien que mal afin de tirer des décombres les morceaux de chaire des cadavres qui s'y trouvaient. Difficile, dans de telles conditions, de mettre la main sur des crapules de la pègre afin de glaner quelques renseignements... Mais pas impossible, si on savait où se rendre. Et pour le coup, Lester n'était pas né de la dernière pluie : son enfance avait été bercée ici, au sein de sa mère la pute (littéralement). Les taudis et les planques, il les connaissait : il y avait zoné plus d'une fois, en compagnie de quelques autres désaxés après avoir commis un larcin ou en prévision d'en planifier un autre. Restait à savoir lequel de ces taudis leur livrerait une réponse : il aboya donc à l'intention de son éternel complice une simple question.

-Tu me suis encore, cette fois, ou tu te tires la nouille ?

Si l'homme-arme acceptait de le suivre, le Sheerin ne tarderait pas à quitter l'arrière boutique de leur petit commerce pour s'en retourner dans la ruelle qui les hébergeait. Il prendrait mécaniquement la direction des banlieues extérieures, où bien des malfrats séjournaient avec leurs idées vicieuses et leurs méfaits sanguinaires. Pour le reste, tout s'enchaînerait certainement assez mécaniquement... En espérant que les gens du coin en sachent un peu plus que les deux gourdasses qui servaient de protectrices à leur petit commerce. Dans le cas contraire, et bien... Ils n'auraient qu'à retourner Trader jusqu'à foutre la main sur le fameux comique qui avait tenté de les liquider incognito.

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Joshua Anderson
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Sam 20 Jan - 0:08
Foutredieu




Lorsque le jeune homme ne cherchait pas à créer et alimenter le chaos partout où il passait il occupait ses journées de façon assez saine. La plupart du temps il passait sa journée au lit avec une ou plusieurs demoiselles puis, une fois qu'il était rassasié, il se faisait un petit remontant à base de substances illicites et passait les heures qui venaient à s'intoxiquer encore davantage tout en larvant dans le canapé le plus proche. N'était-ce pas là le mode de vie le plus simple et sain du monde ? Cela ne faisait que quelques heures que le jeune aveugle avait repris forme humaine après avoir tout fait exploser mais il n'avait pas perdu son temps, il revenait d'une intense session rapprochée avec blonde pas vilaine du tout. Cela faisait au moins vingt minutes qu'il était en train de végéter dans ce fauteuil miteux, la tête rejetée en arrière et l'entrejambe qui lui était assez douloureuse après l'effort fourni. Ving minutes qu'il n'avait pas bougé d'un cil, vingt minutes qu'il cherchait quoi faire de nouveau.
Devait-il vraiment se lever pour aller chercher quelques herbes pour son petit cocktail de la journée ? Le jeu en valait-il vraiment la chandelle ? Alors qu'il rassemblait enfin ses forces pour se lever et aller fouiller sa réserve personnelle, son camarade de toujours lui posa une question simple : voulait-il partir en balade et se tripoter le sifflet encore davantage ? Arquant un sourcil de surprise, sa première réaction fut franche et irréfléchie :

« L'un n'empêche pas l'autre, si ? »

Alors oui le concept de pudeur lui était totalement étranger mais, à bien y réfléchir, demander à Lester de l'attendre pendant qu'il se polissait le poireau n'était pas l'idée la plus excitante du monde. En revanche, en repensant à l'effort précédent et à l'aspect meurtri et séché de ses noyaux, le jeune homme tint à corriger sa première question :

« Bah de toute façon j'suis à sec de ce côté-là. Autant que j'me bouge le cul. »

Se redressant en se demandant ce que son camarade pouvait bien avoir en tête cette fois-ci, le garçon emporta avec lui une petite cigarette maison tout en emboîtant le pas au psychopathe avec qui il bossait. Oh Joshua n'était jamais contre aller se dégourdir les jambes, d'autant plus que toute la ville devrait être en ébullition après son spectacle de tout à l'heure, mais il était curieux de savoir où Lester allait encore le traîner cette fois. Il lui posa donc la question le plus simplement du monde :

« C'pas que j'en ai quelque chose à foutre, mais on va où ? Chercher d'autres filles ou péter des gueules ? »

Sexe et baston étaient les deux mamelles qui régissaient la vie du jeune homme, ses deux principales sources de motivation. Laquelle allait prévaloir aujourd'hui ? La réponse ne saurait tarder à se faire connaître.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia


Joshua Anderson
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Dim 21 Jan - 17:31


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


-Parce que là, l'un empêcherait l'autre ?

Le Dealer avait levé les yeux au ciel suite à l'interrogation de son confrère aveugle. Joshua était peut-être un taré, une brute de la pire espèce, un truand sans foi ni loi, une crapule sans la moindre valeur morale ni la moindre limite éthique, mais il n'en était pas moins, de temps à autres, d'une bêtise banalement affligeante. Enfin, tout le monde avait ses lacunes, et il allait sans dire que celles de l'aveugle se trouvaient principalement regroupées au niveau de son encéphale... Enfin, du point de vue de Lester, rares étaient ceux qui pouvaient faire preuve d'une intelligence transcendantale ou, à tout le moins, à la hauteur de la sienne. Sauf qu'en temps normal, il savait se complaire de la complicité qu'il entretenait habituellement avec l'autre désaxé... Mais là, il n'avait ni pu ni seulement voulu s'empêcher de renvoyer à l'autre sociopathe le semblant de répartie qu'il avait fait naître un petit peu plus tôt. Bon, de toute façon, il aurait été futile d'espérer trouver chez son collègue un maître conférencier doté d'un esprit brillant et implacable, maniant l'art de la rhétorique comme personne. Et c'était pour ça qu'il ne l'avait pas encore décapité... En plus d'être rarement saoulant, l'homme-arme avait l'avantage de savoir se servir de ses flingues et, plus largement, de sa malédiction. Un atout franchement imposant dans un milieu tel que le leur, le Sheerin ne pouvait pas massacrer chaque ahuri qui croisait sa route... Et ne manquait pas ailleurs pas de clairvoyance ou de lucidité. Tôt ou tard, ils rencontreraient des ennemis plein de ressources, qui trouveraient un moyen durable d'outrepasser son intangibilité naturelle. Quand ce jour arriverait, il serait heureux et soulagé de pouvoir compter sur le soutien de l'autre taré... Ouais. Supporter Joshua maintenant, c'était faire un investissement sur l'avenir.

Mais bon. S'il était sadique, le maudit du sable ne voyait aucun véritable intérêt à maintenir son collègue dans l'ignorance. Se frayant un chemin au travers des quelques foules agitées qui abondaient dans les rues marchantes de Trader tout en jouant généreusement des épaules, n'hésitant guère à envoyer quelques badauds au sol d'un air implacable et froid, il renvoya à Joshua quelques paroles supplémentaires, suivant le fil de ses souvenirs pour remonter jusqu'à un lieu qui lui était plus ou moins cher.

-Rendre visite à deux trois potes. Et ouais, j'ai des potes.

Des potes, des potes... C'était vite dit, et l'aveugle n'allait pas tarder à s'en rendre compte. De toute manière, la notion d'amitié n'était pas la seule chose qui était franchement déficiente, chez ce psychopathe froid et morne, égocentrique et incontrôlable... Leurs pas les guidèrent promptement jusqu'aux docks, légèrement désenclavé de la ville marchande, puis jusqu'à un gigantesque entrepôt désaffecté que le logia connaissait sur le bout des doigts. Il s'approcha du portail d'acier, en attrapa la poignée et le souleva d'un coup d'un seul, laissant la lumière pénétrer au sein de ce taudis poussiéreux où quelques types, seringues dans le bras, pivotèrent pour regarder le duo entrer. Plusieurs silhouettes se redressèrent momentanément, certaines plus angoissées que d'autres. Mais la plus rapide à réagir fut, étonnamment, la silhouette d'une femme. Celle-ci se mit à courir dans sa direction, se perdant dans un flot de paroles hypnotique, comme possédée et obnubilée par le criminel qui venait tout juste de faire son apparition, devant ses yeux.

[Présent] Foutredieu. [PV Joshua] Dangan10
Ameli.

-Le... Lester ! Tu es de retour ! Y avait des rumeurs ! Mais je voulais pas le croire ! Je pensais que tu reviendrais pas, jamais ! Tu m'as teeeellement manq...

Elle s'apprêtait à sauter à la gorge de l'homme intangible, saisissant subitement une dague judicieusement camouflée en dessous de son tablier, lorsque le poing du maudit du sable l'intercepta en la percutant en plein visage. Elle tomba à la renverse, lâchant son arme, et la botte épaisse de Lester vint se placer sur sa gorge, lui coupant la respiration et l'empêchant de s'enfuir. Les mains de la demoiselle vinrent tenter d’agripper les mollets du Roi du Sable pour les lui griffer, sans doute dans le but de s'extraire de cette prise soudaine, mais sans jamais y parvenir : seul des grains solitaires venaient se loger sous ses ongles. Pourtant, sur son visage, ce n'était pas un faciès désespéré ou angoissé qui naissait... Mais une profonde expression d'extase et de jouissance. L'odeur qui viendrait titiller l'odorat de Joshua ne tarderait pas à le renseigner quant à la véritable nature de cette voix enjouée : c'était une folle furieuse, comme beaucoup d'autres.

-Josh', je te présente Ameli. Une ex.

Il n'allait pas s'étendre en descriptions, mais il se souvenait plus que bien de sa relation pour le moins tumultueuse avec cette fille de criminel qu'il avait enlevé et séquestré des semaines durant. Elle était progressivement devenue cinglée comme peu d'autres, et avait développé des sentiments forts à l'égard du Sheerin, sinon une dépendance absolue. Elle aimait être dominée. Non, elle avait besoin d'être dominée... et pas par n'importe qui. Par lui, uniquement. Le problème, c'est qu'il s'était très rapidement lassée de cette compagnie certes voluptueuse et lascive mais trop transie pour son propre bien. Au final, c'était qu'une gourde bien foutue qui avait pété un plomb.

[Présent] Foutredieu. [PV Joshua] Ryusei11[Présent] Foutredieu. [PV Joshua] Djd11
Vak et Vek.

-Putain. Lester. Tu fous quoi ici ?
-A moins que tu nous ramènes notre matos, t'as vingt secondes pour te casser.
-A ouais, je les avais oublié, ces deux-là. Josh', sois gentil. Défonce-les pendant que je calme la gourde. Mais ne les butte pas, ils peuvent encore être utiles.

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Joshua Anderson
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Dim 21 Jan - 18:37
Foutredieu




« Pas forcément. »

L'aveugle jouait les simples d'esprit la plupart du temps car cela l'arrangeait, il n'aimait pas faire des efforts pour réfléchir à une stratégie ou pour mener des conversations compliquées. Oh oui il était tout à fait capable de participer à un dîner mondain et de se fondre dans la masse, pour peu que les autres convives soient capables de passer outre son handicap évident, mais la plupart du temps il ne préférait pas se forcer à essayer d'être ce qu'il ne serait jamais. De par sa naissance ou par la force des choses Joshua se savait différent et pas que sur le plan physique, il savait que ce qu'il considérait comme normal était immoral ou horrible aux yeux des autres mais ne cherchait généralement pas à voir les choses de leur point de vue. Par exemple il était mal venu de se tirer sur la tige tout en parlant à une autre personne, à plus forte raison lorsque cette personne était un homme, mais comme le jeune Anderson était totalement dénué de pudeur cette île ne le choquait pas plus que cela. Il se doutait bien que cette situation mettrait mal à l'aise son interlocuteur si cela devait se produire mais, fort heureusement, il s'en fichait comme de sa première nuit de folie non-consentie.
Alors non il n'était pas stupide mais de deux situations il choisirait toujours la plus simple et la moins déplaisante, il laissait bien volontiers son camarade s'occuper des parties pénibles qu'étaient la réflexion et la planification. Suivant donc Lester en attendant de savoir où ils allaient, Joshua afficha un sourire amusé en entendant le concept de camaraderie et d'amitié sortir de la bouche du psychopathe.

« C'est très surfait. »

Le jeune aveugle n'avait pas d'ami car c'était un détraqué avec un évident penchant pour la violence et le sadisme, pas vraiment une bonne base pour une relation, mais aussi parce qu'il avait choisi de ne pas en avoir. Comme dit plus tôt il préférait la simplicité. Comment savoir quand la personne allait essayer de la lui faire à l'envers ? À partir de quand ce camarade deviendrait-il une gêne ? Au bout de combien de temps finirait-il par lasser Joshua jusqu'à ce que le dernier décide de s'en débarrasser ? Ne désirant pas se poser toutes ces questions, le sociopathe avait choisi d'aller au plus simple en ne se forgeant pas une telle relation de co-dépendance.
Mais Lester avait toujours été plus sociable que lui, plus à l'aise avec la vie en société et cela ne surprenait pas son camarade d'apprendre qu'il avait réussi à forger un lien s'apparentant à de l'amitié. Même si ce concept était assez étrange dans l'esprit de Joshua, ce dernier savait qu'il pouvait bien exister.

Quelques instants plus tard le jeune homme fit la connaissance de la bande de drogués qu'étaient les potes de Lester et, surtout d'une demoiselle. Celle-ci avait une relation assez tumultueuse avec l'homme-sable, c'était peu dire, et elle semblait même adorer que le concerné la malmène comme il savait si bien le faire. L'aveugle ne put s'empêcher de se demander, amusé, quels sévices elle avait bien pu subir pour en arriver à ce stade mais cela ne dépassa pas le stade de la curiosité. En effet pour un homme tel que lui voir un esprit brisé jusqu'au point de non-retour n'était en rien inhabituel, c'était même l'un de ses passe-temps favoris. Cependant, curieux de voir s'il pouvait boucher le bouchon encore plus loin, de voir s'il pouvait la briser encore plus, il ne put s'empêcher de demander à son collègue :

« Tu m'la prêtes ? Promis, j'la casse pas. »

Bien sûr c'était une promesse qu'il se savait incapable de tenir mais cela l'amusait de le dire à voix haute. Cependant, avant d'obtenir une réponse de son camarade, le psychopathe lui demanda de s'occuper de deux gosses à sa façon. N'ayant absolument aucun problème avec le fait de frapper une femme ou un enfant, tout amusé qu'il était par les sons que des corps aussi fragiles pouvaient faire, il répondit alors :

« J'te promets rien. J'vais essayer. »

Cette promesse-là concernait le fait de ne pas tuer ces deux crétins. Après tout il était une bombe à retarder qui, une fois amorcée, ne savait pas s'arrêter elle-même. Il pouvait faire tous les efforts du monde pour paraître équilibré mais sa vraie nature revenait toujours au galop. Il était le jouet de ses émotions, une bête sauvage sans aucun réel contrôle, un monstre que Lester peinait à tenir en laisse.
Se fendant d'un sourire amusé trahissant ses réelles intentions, Joshua se tourna vers les deux idiots pour enfin leur demander :

« Pas la peine de vous précipiter, il y en aura pour tout le monde. Bon, Tic et Tac, qui veut prendre sa branlée en premier ? »


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Joshua Anderson
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Lun 22 Jan - 14:21


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


Ouais, bon. Quand le Dealer avait parlé de potes à Joshua, il s'était peut-être montré un peu trop bref et avare en explications et précisions. A la vérité, c'était probablement là sa propre notion "d'amitié" : un ramassis de raclures sur lesquelles il avait pu compter à une époque, et sur lesquelles il pouvait compter actuellement avec plus ou moins de lucidité pour prévenir une trahison ou de mauvaises intentions. Dans les faits, mis-à-part Ameli qui ne vivait quasiment que pour lui, la majorité des membres de cette petite bande le détestaient plus ou moins viscéralement. Ceux qui s'en foutaient, en tout cas, n'étaient pas nombreux... Car tous avaient bien compris qui était Lester, en vérité. Une brute. Un charognard. Un carnassier implacable, un prédateur aux instincts terrifiants et à l'intelligence froide. Un maître du jeu, qui ne laissait jamais la situation quitter sa poigne de fer... Un calculateur ambitieux, qui ne voyait autrui que comme un moyen de parvenir à ses fins et d'asseoir toujours un peu plus sa domination absolue. Difficile, dans ce cas de figure, de faire ami-ami avec lui... Vak et Vek n'étaient au final que les plus bavards de la bande, et ceux qui faisaient preuve du plus grand orgueil. Les autres pensaient silencieusement que si une crapule telle que le Roi du Sable quittait ce Monde, ils n'auraient pas à s'en émouvoir... Mais songeaient également qu'ils ne feraient rien pour le liquider. C'était beaucoup trop dangereux, beaucoup trop incertain : nombreux étaient ceux qui s'étaient brisés les dents sur le Sheerin, à vouloir l'enterrer précipitamment. Ils n'étaient plus si nombreux pour en témoigner... En tout cas, si une chose les surprenait bien tous, c'était de le voir revenir auprès d'eux, et a fortiori accompagnés. Tandis que le logia maltraitait allégrement son ex compagne en la malmenant de quelques coups de pieds bien sentis, principalement dirigés vers l'abdomen de cette dernière puisqu'il ne souhaitait pas abîmer son joli minois, les deux jeunes que Joshua avait d'ores et déjà semblait-il adopté se concertèrent du regard un bref instant, puis se renfrognèrent. Si la main de Vek était allée chercher la crosse de son pistolet, son frangin l'empêcha de passer à l'action, plaça sa main devant lui tout en jaugeant le duo d'intrus d'un regard froid mais serein. Finalement, il retourna s'asseoir dans son coin, attirant l'autre criminel avec lui.

-Laisse tomber, Vek. Ils sont sûrement aussi bourrins l'un que l'autre. Ils en valent pas la peine.
-Tsss. Couille molle.
-Ben putain. Vous êtes devenus aimables ?
-Non. On essaye de survivre. Tu t'es peut-être cassé faire ta vie ailleurs... C'est pas notre cas. Bon, en tout cas, j'imagine que t'es pas venu là pour Ameli. Tu cherches le patron ? Il est à l'arrière. Comme d'hab.
-J'ai déjà hâte de voir sa sale gueule de camé.
-Prie déjà pour qu'il te reconnaisse. La dernière fois qu'Ameli a voulu lui demander quelque chose, il l'a prise pour une pute.
-C'est pas moi qui vais le démentir, pour le coup. C'est à s'y méprendre. Viens, l'aveugle. Suis-moi.

Au moins, s'ils n'avaient pas besoin de se frayer un chemin entre des tas de cadavres sanguinolents, ils allaient économiser un temps et une énergie considérables. Si Lester n'avait aucun doute quant à leur capacité, à lui et à son complice éternel, de terrasser le moindre des badauds qui se trouvait dans l'entrepôt sans risque majeur, il ne savait que trop bien que ces crevures étaient sournoises et dotées d'un esprit de survie en acier trempé. Fallait voir comment ils s'étaient imposés dans la pègre locale, et comment personne n'avait jamais réussi à les en déloger : même sans gros poisson pour assurer leur protection, ils étaient toujours parvenus à glisser entre les tentatives d'assassinats et les attentats dont ils étaient les cibles. Bon, bien sûr, quelques uns avaient connus à une fin prématurée et pour le moins éclatante, mais ça n'était là qu'un filtre à boulets : les plus forts, les plus vicieux et les plus rusés survivaient. Les autres se contentaient d'éponger les caniveaux, un jour de pluie... Autant dire que vider l'entrepôt de ses occupés habituels n'aurait pas été mince affaire !
Saisissant Ameli par les cheveux et la traînant dans son sillon sans le moindre ménagement, le Sheerin se mit à travers ledit entrepôt, se dirigeant vers une espèce de petit bureau clos qui se trouvait au fond du local désaffecté. De la porte de bois vermoulue et close s'échappaient quelques vapeurs embrumées, dont la senteur rappellerait très promptement à Joshua les dernières roulées qu'il avait pu consommer. Mais il n'était pas au bout de ses surprises...

[Présent] Foutredieu. [PV Joshua] Castie10
Gabriel "Le Toxico".

Le Toxico. Une légende, ici, sur Trader... pas au sein du commerce noir, ça non, plutôt au sein des fêtards et des délurés. C'était un gars qui, même déchiré, était capable de vous siffler une bouteille de whisky cul sec... Et d'y survivre. En le voyant allongé sur le sol, en train de se rouler dans des pilules, reniflant allégrement la poudre blanche qu'il avait disposée devant lui sans même s'emmerder à tracer un rail digne de ce nom, Lester eut un sourire presque nostalgique. S'il était rare de voir son visage emprunt d'un certain sentimentalisme, Gabriel faisait assurément exception : c'était avec lui que le Roi du Sable avait pu sauter à pieds joints dans le Monde haut en couleur des psychotropes... Et quel voyage, putain. Même lui n'avait jamais réussi à suivre le fameux Toxico dans ses beuveries infernales, où les morts se comptaient généralement sur les doigts des deux mains sans qu'aucune bagarre n'ait jamais à éclater. Autant dire que les quelques fois où ils s'étaient retournés la tête, Josh' et lui, c'était du flan, à côté de ces souvenirs de jeunesse. Jetant Ameli dans un coin de la salle, toujours sans le moindre ménagement, et piétinant les pilules qui se trouvaient sur son chemin sans s'en préoccuper, l'homme aux Dreadlocks s'approcha de son mentor et lui décocha un puissant coup de pied en plein buste, l'envoyant rouler jusqu'au mur le plus proche. Lorsqu'il se heurta à la cloison, le type eut un instant de silence puis ouvrit la bouche, et se mit à hurler crescendo.

-Whooooooooooooaaaaaaaaaah ! V'là les condés ! Franz, aide-moi ! J'ai pas mon parapluie !
-Oh. Saloperie. Réveille-toi.
-T'as mon parapluie, Franz ? J'ai pas mon parapluie, Franz. Tu l'as, toi, mon parapluie ?
-T'as des infos sur John Morgan et Paul Neaverson ? Tu sais pour qui ils bossaient ?
-Neaverson ? C'est lui qu'a mon parapluie ? Hé, mais c'est un biscuit, ça.

Exaspéré, le Sheerin fixa Gabriel tandis que ce dernier attrapait une mouche morte à même le sol et la gobait d'un coup d'un seul. Ouais, force était d'admettre, dans ce cas de figure, que la drogue récréative n'était pas toujours bon enfant...
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Joshua Anderson
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Mar 23 Jan - 0:58
Foutredieu



Si le concept d'amitié était assez étrange selon les critères du jeune aveugle, ce dernier ne savait pas trop à quoi s'attendre en arrivant. Des hommes et femmes qui adulaient Lester et lui étaient redevables ? Des larves sans intérêt ? Autant dire qu'en voyant l'autre détraquée et les frères glandus, le sociopathe réalisa à quel point il était dans l'erreur. Il s'agissait plus d'une relation professionnelle que d'une réelle et franche camaraderie, cela pouvait clairement se sentir à l'ambiance qui régnait dans cette salle, mais venant de Lester cela n'étonnait pas vraiment Joshua. Alors que ce dernier s'apprêtait à mettre une rouste au duo devant lui, une branlée assez fort pour faire circuler le sang et oublier son entrejambe douloureuse, il fut stoppé par la couardise d'un des deux gugusses. Sérieusement ? Ils jouaient la provocation et en avaient finalement plus dans la bouche que dans le pantalon ? C'était affligeant de voir des hommes qui n'étaient pas capable d'assumer leurs paroles.
Déçu par une telle lâcheté et par cette opportunité qui venait de lui passer sous le nez, le jeune homme écouta son camarade l'appeler pour aller voir le patron de cette bande de débiles. AH parce qu'en plus il y avait un abruti au-dessus de cette bande d'abrutis d'élite ? Ce concept ne pouvait qu'attirer la curiosité du jeune aveugle qui ne manqua pas de répondre :

« Eh bah putain. Si c'est ça tes potes, j'espère que le prochain sera d'une autre trempe. »

Emboîtant le pas de son camarade, le sociopathe afficha son éternel sourire narquois en entendant la traînée se faire tirer par les cheveux à travers la pièce, peut-être même qu'elle était en train d'apprécier ce moment de douleur et d'humiliation. Toujours plus amusé par l'état dans lequel elle avait été réduite, le jeune homme relança son camarade sur sa proposition/

« T'es vraiment sûr que tu veux pas m'la prêter ? J't'en offre un paquet de clopes. »

Eh oui, pour un homme tel que l'aveugle la vie humaine n'avait pas plus de valeur qu'une seule cigarette, aussi offrir un paquet entier pouvait montrer le potentiel que le désaxé voyait en cette masochiste. Il voulait savoir s'il restait encore quelque chose à briser en elle et, si c'était le cas, il était curieux de découvrir en quelle forme son esprit pourrait être modelé de nouveau.
Quelques instants après le duo pénétra dans un bureau et, dés la première seconde, l'odorat de l'handicapé fut saturé par des senteurs qu'il connaissait et d'autres qui lui étaient diablement inconnues. S'il avait déjà une petite idée de ce qu'il se passait ici, c'est en entendant le drogué ouvrir la bouche qu'il réalisa à quel point celui-ci était à l'ouest.
Ouvrant des yeux ronds comme des billes devant l'état larvaire de son interlocuteur, surpris de constater qu'il était possible d'être shooté jusqu'à ce que point là, Joshua s'exclama :

« Woaaaaah. J'sais pas ce qu'il a pris, mais j'en veux ! »

S’accroupissant devant le jeune drogué, agitant la main devant lui comme pour capter son attention, Joshua s'adresse à lui d'un :

« Hey, débile ! C'est quoi que t'as sniffé ? Tuuuu meeeee cooooompreeeeends ? »

Se doutant bien que parler plus lentement et distinctement ne changerait vraiment rien au résultat, le sociopathe conclut finalement son intervention en s'adressant à l'homme-sable.

« Mais du coup, tu veux taper dans sa réserve perso pour te faire le shoot du siècle, ou t'as vraiment besoin de cette larve ? »

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Joshua Anderson
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Mer 24 Jan - 13:00


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


-Garde tes clopes. Tu seras déçu. Mais garde-la en vie, on va avoir besoin d'elle.

En tant que fin tarés, ils n'avaient pas pour habitude de tomber sur un os, une véritable difficulté insurmontable qui leur tenait tête, voire les ridiculisait durablement. Ameli risquait d'être ce type de désillusion pour l'aveugle, pour ce que Lester en savait : il n'avait jamais vu quiconque la faire seulement frisonner après tout ce qu'il avait pu lui imposer et lui faire traverser. Bon, il imaginait sans mal que Joshua surclassait bien des compétiteurs en terme de sadisme, de brutalité, de perversion et de démence, mais quant à savoir s'il pouvait se mesurer au Roi du Sable en la matière, rien n'était moins sûr. Il était moins patient, moins calculateur et moins réfléchi... Peut-être légèrement plus imprévisible, mais ça n'allait de toute façon pas nécessairement en sa faveur, pour une simple séance de torture digne de ce nom. Se concentrant à nouveau sur le toxico qui leur faisait face, laissant son confrère essayer d'en tirer quelque chose, le maudit du logia alluma sa pipe et profita d'un petit sachet d'herbes illégales qui trônait non loin pour la garnir avec autre chose que son sempiternel vieux tabac. Il prit une première profonde inspiration, puis s'en retourna aux côtés de Gabriel. Le Sheerin décida alors de s'accroupir juste face au camé olympique puis grommela quelques paroles à l'égard de son collègue avant de se concentrer plus fermement sur le patron des lieux, toujours trop imbibé pour seulement comprendre qui le Roi du Sable était.

-Ce gars, c'est un meuble, ici. Il passe plus de temps à décuver et à se foutre des races qu'à combattre ou dealer. C'est le gars qui a dû faire le plus de soirées ici, sur Trader... Les gens font même plus attention à lui, quand il est allongé sur un canapé à gerber ses tripes. Le truc, c'est qu'il a jamais oublié quoi que ce soit, même en étant complètement défoncé... Oh, Gabriel ! C'est moi, Lester !

Le logia du sable claqua des doigts devant les yeux du pauvre bougre qui, tout interloqué, le scruta longuement, silencieux et bouche bée, avant de se mettre à hurler crescendo. Il n'eut pas vraiment le temps de monter dans les aigus : la main droite du criminel rencontra sa joue gauche, dans une claque sonore et magistrale qui résonna jusque dans le hangar. Cela ne sembla toutefois pas suffire pour ramener les pieds sur terre à sa pauvre cible, toujours stupéfaite et incompréhensive. Grognant de plus belle, sa patience soumise à rude épreuve, le hors-la-loi aux dreadlocks lui fila un retour de la main gauche, ne provoquant pas plus de réaction que le premier coup. Lester capitula finalement, comprenant qu'il ne tirerait rien de ce déchet par sa seule force. Il n'était même pas sûr que Gabriel soit encore capable de sentir quelque douleur que ce soit... Il devait être complètement anesthésié, le pauvre. Le problème, c'était que cet état léthargique pouvait parfois durer des jours, et que ses retours d'acide étaient également d'une intensité insoupçonnée. S'ils n'arrivaient pas à lui tirer les vers du nez maintenant, il y avait fort à parier qu'ils n'y parviendraient simplement jamais... Toujours plus renfrogné, le Sheerin poussa un soupir de lassitude, leva les yeux au ciel, prit une nouvelle bouffée de tabac et entreprit de réveiller son vieil ami par la force des souvenirs. Et quels souvenirs !

-Oh. C'est moi, Lester. L'eunuque, le buffle et la bouteille. Tu me remets ? Oh, demande rien, Josh'. Tu veux pas savoir.
-L'eunuque, le buffle et la bouteille ?
-Ouais, voilà, c'est moi.
-C'est Morgan qu'a mon parapluie ?
-Ouais, mais il l'a filé à un de ses potes. Son patron, je crois. Tu sais où on peut le trouver ? On va te ramener ton parapluie.
-C'est le patron qu'a mon parapluie...
-Ouais, voilà, c'est ça. Il est où ?

Aller, aller. Ils touchaient au but. Encore un petit effort... Malheureusement, Gabriel, interdit et songeur, s'effondra d'un coup d'un seul dans un soupir rauque. Sur le point de faire une crise de nerf, le Roi du sable l'attrapa par le col d'une main ferme et lui colla une nouvelle baffe, encore plus ferme et brutale que les deux premières réunies, menaçant peut-être même d'éclater une ou deux dents du pauvre Gabriel au passage. Cela sembla cette fois-ci avoir l'effet escompté, puisque le gars ouvrit les yeux d'un air paniqué, mais il s'avéra bien vite que ça n'était qu'une fausse impression : finalement, le Toxico se contenta de recracher son petit déjeuner aux pieds du logia, qui le lorgna d'un air mauvais, prostré dans le silence. Finalement, il murmura quelques invectives et reprit toujours plus fermement, espérant qu'il s'agissait de la fin de cette laborieuse conversation.

-T'as vraiment du bol que je t'aime bien, toi... Putain, crache le morceau ! Neaverson et Morgan ! C'est qui, leur patron ? Et il est où ?
-Le patron... De Morgan et de Neaverson...
-Ouais.
-Il est... Avec...
-Avec ? Avec qui putain !
-Mon parapluie ?

Le front du mafieux vint momentanément rencontrer celui de son interlocuteur, projetant celui-ci dans l'inconscience sans plus tarder. C'était pas la peine d'espérer quoi que ce soit, quand il était dans cet état. Ils allaient devoir jouer la carte de la patience... L'attrapant par le col, le soulevant et le plaçant finalement sur son épaule, Lester pivota pour faire face à Joshua, jetant un bref coup d’œil à Ameli par la même occasion.

-On les embarque, tous les deux. Les autres seront pas d'accord, donc on va les forcer à l'être. Le premier qui moufte, tu le troues. Ameli, lève-toi et suis-nous. Si on te tabasse en place publique, avec la foule qu'il y a dehors, on arrivera jamais à la boutique... Donc t'es gentille, tu fais la fifille parfaite et quand on arrive, je te ferais des trucs que même moi j'ai jamais tenté.
-Aaah... Mon Lester... Je vais te suivre, oui... Je ne vais pas te lâcher d'une semelle...
-Bien. Aller, on se casse.

Là-dessus, le Roi du Sable quitta donc le petit bureau, le Toxico toujours sur son épaule, comme un vulgaire sac, et la demoiselle sur les talons, presque perpétuellement collée à lui. En les voyant se diriger vers la porte de sortie, Vak et Vek échangèrent un regard circonspect. Finalement, Vek fut le premier à se redresser et à beugler à leur encontre, sans que Lester ne cherche jamais à lui répondre :

-Hé ! Tu crois aller où comme ça ?
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Joshua Anderson
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Jeu 25 Jan - 21:12
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Il y avait les personnes qui testaient les substances illicites sous la pression de leurs camarades, pour continuer à faire partie du groupe et ne pas se retrouver isolé. Il y avait aussi ceux et celles qui sautaient le pas plus par curiosité qu'autre chose, pour ne pas mourir idiot et ajouter une expérience de plus à leur arc. Enfin il y avait ceux qui gouttaient à ces poisons afin de fuir la réalité et se plonger dans un univers délirant où la douleur et la peine étaient absentes. Ces personnes-là étaient les plus faibles de toutes car au lieu de prendre leurs problèmes à bras-le-corps et de poser leurs couilles sur la table, comme le voulait l'expression, elles préféraient faire preuve de couardise par crainte de l'échec. Ou peut-être étaient-elles trop faible d'esprit pour avoir la force de simplement envisager de lutter contre leurs démons.
Et puis il y avait les autres, ceux qui étaient accrocs, ceux qui étaient tombés dedans quand ils étaient petits comme le voulait l'expression, ceux qui ne se sentaient jamais aussi vivant qu'avec plusieurs grammes dans le sang et de la poudre plein le nez. Si de toute évidence le toxico à terre faisait partie de cette catégorie-là, le jeune homme privé de lumière était plus nuancé dans sa façon d'être. En vérité il n'avait pas besoin de drogues pour se sentir vivant, il lui suffisait d'éclater la tête du premier passant venu contre le pavé pour sentir le bien-être et l'adrénaline l'envahir. Non, les drogues et l'alcool plongeaient le jeune Anderson dans un transe durant laquelle il se sentait bien et serein, un moment durant lequel ses pulsions étaient mises en sommeil, un instant durant lequel ses pensées s'entremêlaient dans un chaos innommable et vivifiant. Il en avait besoin, il avait besoin de se retourner la tête régulièrement jusqu'à ne plus être capable d'aligner deux pensées correctes, il avait besoin de détruire ses neurones le temps d'une soirée car ces moments lui apportaient un bonheur et une excitation bien différentes d'un simple meurtre. C'était assez difficile à décrire pour quiconque n'ayant jamais touché de sa vie à quelque chose de plus fort qu'un verre d'alcool.

Mais ici Joshua était façon à un maître en la matière, à un homme qui avait fait de la drogue un véritable mode de vie et qui semblait parfaitement le vivre compte tenu des circonstances. En effet ceux qui brûlaient la chandelle par les deux bouts ne faisaient jamais long feu et, de ce que Lester décrivait du toxico, celui-ci aurait du mourir noyé dans son propre vomi depuis belle lurette. Il devait avoir un organisme d'acier pour résister à un tel rythme de vie !
Voyant que ses paroles ne feraient jamais mouche compte tenu de l'état larvaire de Gabriel, le jeune aveugle laissa son camarade essayer à son tour sans qu'il ne rencontre beaucoup plus de succès. En effet les drogués décollaient littéralement de la réalité et étaient trop perchés pour pouvoir mener une conversation rationnelle, à ce moment-là ils ne raisonnaient pas comme le commun des mortels et aucune parole logique ne pouvait sortir de leur bouche. Mais cela valait au moins le coup d'essayer, quelle que soit la raison qui pousse Lester à venir ici aujourd'hui.

Mais c'était peine perdue, l'homme était trop dans les choux pour ressentir la douleur et comprendre les paroles qui lui étaient adressées. Fort de ce constat, le psychopathe décida donc de plonger la larve dans un sommeil bien mérité en attendant de pouvoir en tirer quelque chose. Les deux désaxés avaient bien quelques cocktails à la maison, assez pour réveiller un mort, mais rien ne garantissait que cela fonctionnerait sur une pareille loque.

Le duo et leurs deux boulets s'extirpèrent donc de la salle et, comme de bien entendu, leur sortie attira l'attention des frères glandus de tout à l'heure. Joshua ne leur avait-il pas promis une branlée, d'ailleurs ? Ah mais si ! À la question qui lui fut posée, il répondit par une rafale presque infinie de balles issues de son bras-droit de nouveau changé en gatling :

« Voilà la branlée promise ! »

Bercé par le doux son du roulement de son canon et des balles qui sifflaient à une vitesse prodigieuse, l'assaut allant probablement faire des victimes innocentes, le jeune homme se stoppa au bout de quelques secondes pour observer le résultat de son assaut. S'adresse à son camarade, il lui demanda finalement :

« Parler ça compte comme moufter, non ? »



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Joshua Anderson
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Ven 26 Jan - 22:16


"Le temps passe et la mort vient."

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-Bon... problème réglé.

Mis-à-part les hurlements des blessés et des mourants, que Joshua n'avait pas vraiment ignoré dans son offensive qui manquait, comme à chaque fois, d'une relative délicatesse, plus personne n'osait ouvrir la bouche pour contester le départ du duo de désaxé en compagnie de la donzelle et du patron. C'était là une excellente chose : même s'il leur avait accordé le titre d'ami plus par défaut que par véritable affection, Lester n'avait guère de raison de souhaiter la mort à ces raclures de bas étage qui ne l'avaient jamais vraiment gêné. A une époque, il avait même cru apprécier certains d'entre eux... Avant de toute simplement se rendre compte du fait qu'il estimait leurs compétences, et non leurs personnalités. Ouais, ces gars étaient de bons pions. Des bons petits revendeurs, des petites frappes voire des gros bras... Rien de mieux. De la piétaille, quoi. C'est pour cela qu'il ne s'émut pas plus que cela de la mort d'un certain d'entre eux, morts d'avoir croisé la route de l'aveugle au moment où il avait envie de semer la mort et le carnage. Après tout, il fallait bien crever un jour, et les petits soldats susceptibles de l'aider durant son ascension seraient tôt ou tard de pleines nuées. Il n'allait pas regretter une poignée d'entre eux... Sans prêter attention aux survivants, Ameli toujours sur ses talons et Gabriel toujours sur son épaule, le Roi du Sable se remit en marche d'une progression ferme et prompte. Mieux valait retourner à la boutique rapidement : les foules camoufleraient leur passage, s'ils étaient surveillés, donc autant en profiter. Personne ne s'étonnerait de voir quelqu'un balader le Toxico : même le tout venant l'avait souvent croisé allongé raide mort sur un banc public, à dégueuler ses tripes joyeusement aux pieds d'un clébard affamé. L'apparence lugubre des détonantes des deux maudits ne jouerait donc cette fois-ci pas en leur défaveur : on s'attendait précisément à ce que la gueule d'ange complètement torchée qu'ils baladaient côtoie ce genre de sinistres personnages.
Le Sheerin mena donc la marche et, fort heureusement, put la clore bien assez tôt : rien ne tenta de les ralentir sur le trajet et, une fois arrivés dans l'arrière boutique, il prit la peine de se délester de son paquet cadeau en le balançant sur un canapé défoncé, le tout sans le moindre ménagement. Là-dessus, il prit place sur un fauteuil, Ameli venant s'asseoir sur ses genoux d'un air transi, plaçant l'une de ses mains sur le torse saillant du Roi du Sable tandis que ce dernier s'emparait d'une bouteille de whisky bien entamée qu'il acheva de descendre. Il n'y avait plus qu'à jouer la carte de la patience, comme il le laissa sous-entendre peu de temps après...

-Ce gars va finir par se réveiller. Faut juste lui en donner le temps.

L'extraordinaire condition du toxico lui permettait effectivement non seulement d'encaisser des montagnes de produits illicites et de les ingérer sans risquer sa peau, mais aussi et surtout de s'en remettre à une vitesse relativement folle. C'est pour cette réseau qu'il s'était hissé au sommet d'une bande de crapules locales : pour s'assurer un stock décent, en toutes circonstances. Il était constamment en manque... Et c'était précisément là-desus que le Dealer comptait jouer. En lui faisait miroiter ne serait-ce qu'une once de drogue, il pourrait probablement lui tirer les vers du nez, même dans le cas du figure où le patron de Morgan et de Neaverson serait finalement un pote à lui.
En attendant, fallait quand même lui laisser le temps de se réveiller de sa lourde torpeur. Après quelques verres, Lester décida de passer le temps par la méthode qu'il connaissait le mieux et qui avait l'avantage de lui permettre de rester sobre : il entraîna Ameli avec lui, dans sa chambre, et s'occupa de l'honorer pendant plusieurs longues minutes avant de revenir torse nu, couvert de griffures, la jeune femme sur ses talons couvertes d'hématomes. Ouais, ils avaient l'habitude de faire du boucan et cette fois-ci n'y avait fort probablement pas faite exception... Étrangement, le maudit n'aimait pas avoir recours à son intangibilité dans de telles circonstances. Il aimait sentir sa partenaire respecter et craindre sa force brute, se soumettre docilement au moindre de ses désirs sans jamais oser répliquer. Et même s'il n'affectionnait pas spécialement son ex, il devait reconnaître qu'elle avait du mordant : il avait eu beau la briser complètement, il était des moments où son tempérament de grande gueule refaisait surface... Ces moments d'intimité en faisaient partie. Peut-être avait-elle compris que c'était quelque chose que respectait le Roi du Sable, si son cerveau malade et obnubilé était encore capable d'arriver à une conclusion intelligente et lucide.
Fort heureusement, il semblait que le timing était bon : le Sheerin n'eut pas le temps de s'ennuyer qu'il remarqua Gabriel, bouteille vide en main, cherchant désespérément à s'emparer des dernières gouttes de breuvage qui siégeaient sur le goulot. Récupérant un bout de joint qui trônait là, l'allumant pour titiller les narines de son interlocuteur, le criminel prit la parole d'une voix ferme et autoritaire.

-Salut, Gab. J'ai deux trois questions à te poser.
-Ouais, ouais... Ouais... Je... Ouais... Bouteille...
-Pas de suite, nan. D'abord, tu vas nous dire ce qu'on veut savoir...
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Joshua Anderson
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Sam 27 Jan - 11:01
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Joshua avait très bien compris l'instruction de son camarade, celui-ci lui avait ordonné de shooter le premier qui tenterait de se mettre en travers de leur chemin pour qu'ils puissent retourner chez eux rapidement. Mais pourquoi imposer une condition ? Pourquoi s'emmerder à attendre que quelqu'un se mette à bouger pour le transformer en passoire ? Le simple fait de s'opposer verbalement au duo de désaxés ne justifiait-il pas une punition ? Peut-être que Lester ne verrait pas les choses de cette façon mais, comme indiquait précédemment, Joshua aimait les choses simples et préférait aller au plus direct. Après tout que ce soit maintenant ou dans quelques dizaines de secondes, le résultat serait le même pour lui. Un simple clic suffisait à faire taire les voix nasillardes et énervantes des crétins qui venaient ici pour se shooter, ils n'avaient peut-être rien fait pour mériter une mort aussi horrible que tragique mais cela faisait longtemps que Joshua ne s'arrêtait plus à ce genre de détails. Il ne se contentait pas de tuer ceux qui méritaient de l'être, il laissait ce boulot aux marines et autres protecteurs des faibles, de son côté il tuait parce qu'il voulait et parce qu'il le pouvait. Fin de l'histoire.

En l'espace de quelques secondes les parois de l'entrepôt et les corps de quelques drogués furent transformés en passoire, pour la plus grande satisfaction du jeune aveugle qui ne comprenait toujours pas ce que son camarade était venu faire ici. Y avait-il vraiment quoi que ce soit à récupérer de la larve qu'il portait ? Bien sûr que l'Anderson était sceptique mais, à défaut de ne rien pouvoir en tirer, il pourrait au moins s'amuser avec lui. Après tout, avoir un compagnon de shoot en plus n'était jamais de trop !

Le groupe traversa donc la foule sans encombre jusqu'à retourner à ce qui ressemblait le plus à leur maison, quoi que puisse signifier ce concept pour eux. Le jeune homme s'engouffra dans un canapé juste à côté de la larve et, laissant Lester s'occuper de la demoiselle à sa façon, le sociopathe se roula une cigarette de son cru. Agrémentant sa création de quelques herbes psychotropes pour se retourner le cerveau encore un peu plus, profitant de la transe dans laquelle ces produits finissaient par le plonger, le jeune sociopathe ne fit même pas attention aux cris et bruits qui sortirent de la pièce d'à côté. Déjà parce qu'il y était habitué et que, ensuite il avait encore trop mal à ses bijoux de famille pour être intéressé ou excité par un tel spectacle.
Au bout de quelques minutes et un second joint plus tard, Lester fit donc son grand retour accompagnée d'une demoiselle qui semblait presque rassasiée de son côté. À bien y regarder l'Anderson n'en voulait finalement pas, il ne voulait pas récupérer les restes d'un autre et s'il devait briser quelqu'un alors il le ferait à sa façon. Laissant l'homme-sable tenter de récupérer quelques informations de la part de la larve qui émergeait à peine, non sans difficultés, Joshua s'adressa au toxico d'un simple :


« Si tu fais ça, je te donne de quoi te retourner le cerveau. »

Le toxico ne serait jamais complètement satisfait même avec tout ce que l'aveugle avait à offrir, ce dernier le savait bien, mais cela ne l'empêcherait pas de lui offrir temporairement de quoi se retourner la tête et retourner comater ensuite. Restait à savoir si, avant cela, il serait capable de fournir quelques réponses.



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Joshua Anderson
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Mer 31 Jan - 20:29


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


La promesse de Joshua sembla un bref instant stimuler la volonté de Gab à leur filer le coup de main qu'ils étaient venus chercher. Le Toxico, la bouche pâteuse et le teint pâle, secoua le crâne mollement avant de se masser la tempe, cherchant à se focaliser sur le sujet de la discussion qui n'allait pas tarder à naître. Ravi de le voir si à l'écoute et si discipliné, Lester ne perdit pas un seul instant et entama les festivités, songeant qu'il s'agissait d'une chance inouïe à saisir de toute urgence avant qu'il n'écope d'un virulent retour d'acide. Il était peu probable que ce fêtard hors norme reste parmi eux plus de quelques minutes, alors mieux valait ne pas perdre de temps... Tirant une latte généreuse sur le joint qu'il venait d'allumer et expédiant la fumée en direction des nasaux frénétiques et avides de son interlocuteur, le Roi du Sable reprit donc de sa voix grave et lourde.

-Tu te souviens de notre conversation, à l'entrepôt ?
-Je... Ouais, oui... Parapluie, Neaverson... Morgan.
-Et donc ? Tu sais quelque chose ?
-Je... crois... Ils... Ils bossent pour un type...
-C'est ça.

Ils piétinaient, mais le logia ne savait que trop bien que Gabriel avait besoin de longtemps pour se remettre les idées bien en place, ordonnées et organisées. Le toxico pensait fréquemment à voix haute, s'aidant de mots clés pour en revenir au sujet principal et s'exprimant par bribes vaguement compréhensible. Ouais, la drogue faisait des ravages... Ramener ce genre de déchets sur le devant de la scène aurait été une campagne de sensibilisation autrement plus efficace que tous les reportages qui pointaient du doigt les apparents méfaits de l'alcool et du tabac sur l'organisme. Personne ne pouvait décemment vouloir ressembler à une loque pareille... Même si force était d'admettre que ce fichu Gab devait être l'un des types parmi les plus épanouis de Trader. C'était bien simple : les seuls moments où ses ennuis semblaient le rattraper, c'était quand il était sobre ou à sec. Autant dire que cela n'arrivait pas très fréquemment... Néanmoins, c'était précisément le cas, dans cette arrière boutique lugubre en présence de ces criminels sans foi ni loi, et le fêtard ne savait que trop bien qu'il devait presser le pas pour pouvoir rassasier son esprit malade de substances toujours plus féroces et plus nombreuses. Aussi sembla-t-il faire l'effort de se concentrer d'autant plus ardemment, tandis que le Sheerin récupérait une deuxième bouffée de weed, profitant de cette occasion et du déferlement de libido précédemment orchestré en compagnie d'Ameli pour retrouver sa sérénité, sa patience et son intelligence froide habituelles.

-Je l'ai rencontré... Une ? Deux. Ou... Oui, deux.
-Bien. On progresse. C'est qui ?
-Un type... un vieux... Et... Gros.
-C'est vague.

C'était vague. Ça l'avait toujours été, avec Gab. Les explications de ce type étaient à chaque fois un peu plus nébuleuses et plus embrouillées que les précédentes. C'était assez dingue d'arriver à le suivre, sur ce plan... Mais le hors-la-loi restait relativement optimiste. Il finissait toujours par avoir ce qu'il voulait, et ce vieil ami, quoiqu'ayant un cerveau gangrené depuis belle lurette, était quelqu'un de fiable et d'assez loyal. Pour une raison ou pour une autre, le Toxico avait semblait-il toujours apprécié la proximité du Roi du Sable, plus que celle d'un bon paquet de types avec qui il avait pourtant l'habitude d'échanger. Lester n'avait jamais eu à s'en plaindre, à dire vrai. Gabriel était un bon allié, lorsqu'il était capable d'aligner une phrase sans s'évanouir ou piquer une crise incontrôlable... Et cela semblait être le cas, cette fois-ci. Du coup, mieux valait prolonger un peu la discussion, afin d'achever de lui tirer les vers du nez...

-A quelle occasion tu l'as rencontré ?
-Une... Fête. Pot de départ, ou.. Mariage ? Mariage. Causait avec... Vieux gars.
-On a donc un gros vieux, qui va aux mariages pour parler avec d'autres gros vieux. Incroyable.
-Pas gros, le deuxième. Pas gros... Fin. Steve Cash...
-Donc si on trouve Steve Cash, on trouve le comique... Ça avance.

Bon, c'était peut-être pas aussi simple que le Sheerin ne l'avait espéré de prime abord, mais ça n'était pas dramatique pour autant. Il était prêt à retourner ce fichu Royaume en entier si cela lui permettait de foutre la main sur le rigolo qui avait eu l'audace de les emmerder et d'intenter à leur vie... Quant à Steve Cash ? Le logia savait vaguement de qui il s'agissait. Mais, au moins, a contrario de leur ennemi mystère, il savait précisément où le trouver... L'homme aux dreadlocks prit donc une dernière bouffée de drogue et jeta le joint en direction du Toxico, qui sembla étonnamment agile et réceptif : il l'attrapa au vol et en crama presque la moitié en usant de son inspiration la plus profonde et la plus longue possible. Ne faisant que peu de cas de cet exploit, le logia se para d'une tenue plus décente et s'apprêta à quitter l'arrière boutique, en imaginant que Joshua allait le suivre. L'action n'allait pas se terminer de si tôt... Au grand bonheur de l'aveugle.
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Ven 2 Fév - 18:44
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Parler à quelqu'un totalement à l'ouest n'était pas une mince affaire et, justement, il n'y avait bien qu'une personne ayant déjà été dans un état similaire qui pouvait connaître les mots à même de stimuler l'esprit fracassé du drogué. Fort heureusement c'était le cas du duo de désaxé qui avait eu plus que son compte de soirées endiablées avec assez de produits dans le sang pour ne rien se rappeler le lendemain matin. Pour une fois Joshua laissa bien volontiers son camarade prendre les rennes de la conversation car il devait connaître bien mieux le Toxico que l'aveugle, peut-être réagirait-il différemment en sachant poser les bonnes questions.
Affalé de nouveau sur le siège miteux qui lui servait si souvent de trône, le jeune aveugle plongea ses mains dans ses poches afin de trouver de quoi se rouler une troisième cigarette maison, malheureusement une moue désappointée prit place sur son visage lorsqu'il sentit ses poches désespérément vides. Avait-il réussi à vider sa réserve personnelle ? Non, c'était impensable, il devait encore en avoir quelque part mais pour cela il allait devoir se lever : hors de question ! C'était par curiosité autant que par flemme qu'il préférait rester affalé de la sorte, à écouter le toxico lâcher les informations qu'il pouvait bribe par bribe en laissant à Lester le bon soin de rassembler les morceaux.


Au bout de quelques minutes un nom parvint aux oreilles des deux désaxés : Steve Cash. Un nom était une bonne chose mais encore fallait-il localiser cette personne, peut-être que le toxico pourrait fournir un peu plus d'informations à ce sujet. En entendant le nom de sa prochaine cible, l'aveugle fit une première remarque qu'il jugeait pertinente :

« Steve Cash ? Avec un nom pareil il devrait être simple à trouver. »

À bien se remémorer le nom de cet inconnu dans sa tête le sociopathe en vint à avoir une idée pas piquée des hannetons. Ne pouvant résister à l'appel de l'inspiration qui l'envahissait, il se tourna vers son camarade avec un sourire jusqu'aux oreilles :

« Quoique, il doit être bon pour se cacher. T'as compris ? Cash ? Cache ? Allez, elle est drôle ! »

Se retenant à peine de pouffer de rire devant son trait d'humour qui tenait du génie, l'aveugle attendit une réaction de la part de son camarade. Évidemment que Lester allait forcément rire, cette blague éatit tellement drôle qu'il ne pouvait en être autrement !

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Dim 4 Fév - 22:59


"Le temps passe et la mort vient."

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S'il s'était attendu que Joshua daigne ponctuer sa constatation d'un trait d'esprit, le Roi du Sable fut promptement désappointé : rien de censé ne franchissait les lèvres de ce désaxé aveugle, pas même lorsque la discussion tournait autour du travail. Heureusement qu'il était là pour rétablir un équilibre entre les vices et le sérieux, sans quoi ils n'auraient jamais régné sur rien d'autre que sur le trône du mauvais goût... Levant les yeux au ciel avec un soupir exaspéré, Lester ne releva pas même de ce trait d'humour douteux et encore plus faible que les précédents et se contenta de pivoter pour faire face à Ameli. Celle-ci sembla retenir sa respiration instinctivement en voyant ce beau mâle fou à lier lui accorder une once d'importance, et ne tarda pas à répondre à la question qu'il lui envoya en balbutiant plus ou moins, mais en prenant en tout cas la parole d'une manière bien plus limpide que son patron accroc à toutes les substances illicites dont ce monde décadent pouvait bien receler.

-Ça te dit quelque chose ?
-Ah... Ah oui... Il... Steve Cash... C'est le leader d'un groupe de mercenaires... Dans le coin...
-Et tu sais où le trouver ?
-Je crois... Il est souvent au Pub Garry... Avenue Sunset, avec ses hommes...
-Parfait. Attends-nous là. Et empêche l'autre abruti de faire une overdose.

La jeune femme opina du chef sans se faire prier, suite à l'ordre claquant et sec que le Sheerin lui avait expédié. Ce dernier, sans plus attendre, acheva de récupérer une tenue plus digne et plus classe et prit ensuite le parti de vérifier l'état de son pistolet, son nombre de munition, et l'usure de son couteau. Tout était plus que convenable pour s'occuper d'une bande d'épées louées locales : ce genre de types combattaient par goût de l'argent plus que par celui du sang et auraient tôt fait de déguerpir en remarquant qu'ils n'avaient pas affaire au commun des mortels... Non, le vrai problème qui allait se poser pour le duo de maudits c'était tout particulièrement la milice locale, celle-là même qui faisait régner l'ordre sur Trader depuis des années, malgré l'absence de la marine et l'indépendance de la Guilde Marchande, qui régnait sur ce Royaume corrompu. Ils faisaient un travail formidable, le simple fait que l'île n'ait pas encore viré à l'anarchie le prouvait... le problème c'est que ces mêmes miliciens devaient être en ébullition après l'attentat dont Joshua s'était rendu coupable, chez Neaverson et Morgan. Ils traîneraient sûrement dans les rues afin de surveiller les mouvements de population, dans le but de prévenir tout trouble à l'ordre et toute agitation... Si ces gars étaient capables d'empêcher l'anarchie de se produire sur une société aussi emplie de vices et de crimes, c'est qu'il valait mieux les respecter et s'assurer d'en faire des amis. Ce qui risquait fort malheureusement de ne pas être le cas des deux psychopathes, selon les actions dont ils finiraient par se rendre coupable... Mais de là à attendre pour saisir une autre chance, lorsque les choses seraient calmées ? Non. Le Roi du Sable était calculateur, froid et manipulateur, certes. Mais il n'en était pas moins un criminel, avec sa fierté et son ego. Il ne pouvait pas passer l'éponge sur le blasphème qu'on lui avait adressé en tentant d'intenter à sa vie. La vengeance est un plat qui se mange froid... Sauf quand y a moyen de brûler l’œsophage de la belle salope qui vous a emmerdé. Une philosophie simple, au service d'un homme qui l'état moins...

-Aller, bouge ton cul, l'aveugle. On a encore du boulot, aujourd'hui.

S'il se doutait que son confrère hors-la-loi maudirait son envie d'en découdre immédiatement, il imaginait également que l'aveugle serait le premier des deux à jubiler lorsqu'il aurait l'occasion d'éclater un crâne ou deux en guise de présentations. Sauf que pour le moment, ils allaient devoir user de patiences pour pouvoir parvenir à leurs fins sans avoir à passer par la case prison. L'homme aux dreadlocks, sans plus attendre ni même sans se soucier de savoir si Joshua le poursuivait, prit finalement la direction de la sortie et s'élança d'un pas vif et décidé en direction de leur cible, se frayant à nouveau un chemin en abusant de ses coups d'épaules, alerte et aux aguets vis-à-vis d'une hypothétique autorité veillant au grain. Il ne fallait pas bien longtemps, à pied, pour arriver jusqu'au pub... Mais le problème, c'était que les passants innombrables ne facilitaient pas le voyage au sein de cette cité déjà chaotique habituellement. Le dédale de rue aurait pu constituer un piège infernal pour ceux qui n'y étaient pas habitués... Et c'est pour cela précisément que le criminel prit néanmoins la peine de surveiller son collègue, essayant de ne pas trop s'en écarter. Suffirait plus qu'il aille foutre le bordel ailleurs, en pensant être au bon endroit...
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Mar 6 Fév - 20:10
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Le jeune aveugle se vantait d'avoir un esprit de qualité supérieure associé un sens de l'humour qu'il pouvait qualifier de décapant, mais malheureusement bien trop rares étaient ceux à même de juger ses traits d'esprit à leur juste valeur. Peut-être était-ce de la jalousie ou un manque de culture qui coinçait ces hommes et ces femmes, les empêchant de voir ces pics comme les traits de génie qu'ils étaient, mais Joshua pardonnait bien volontiers à ces idiots. Ne parle pas aux cons, ça les éduque : tels étaient les mots répétés par un camarade quelques années plus tôt, les mots qui prenaient tout leur sens dans l'esprit du sociopathe. Ce n'était pas son rôle que d'ouvrir les yeux des faibles d'esprit pour qu'ils comprennent à quel point l'Anderson était brillant, s'ils n'étaient pas capables de le comprendre d'eux-même alors ils étaient une cause perdue à laquelle Joshua ne désirait pas consacrer davantage de temps.
Mais Lester était une autre paire de manches, il était censé être plus éduqué et intelligent que la moyenne. Alors pourquoi ce soupir fut-il la seule raison qu'il eut face à la finesse d'esprit de son partenaire ? Peut-être que l'homme-sable n'était pas aussi brillant et perspicace qu'il voulait bien le faire croire, Joshua ne voyait que cela comme seule explication.
Bientôt l'homme pas si brillant que cela appela son camarade en désignant, une fois encore, par sa caractéristique principale. N'avait-il donc rien retenu du caractère unique si sociopathe à part le fait qu'il lui manquait un sens ? Soupirant devant si peu d'originalité, le concerné se redressa avec difficultés et répondit :

« À l'occasion tu devrais chercher d'autres surnoms. Pour varier les plaisirs. »


Ayant partiellement écouté la conversation de tout à l'heure, sachant à peu près vers où il se dirigeait cette fois, Joshua demanda donc à son camarade !

« J'imagine qu'il devra être en état de parler après que je m'en sois occupé ? »

Déjà que d'ordinaire l'handicapé n'était pas de très bonne compagnie, partir en ballade avec lui après s'être enfilé plusieurs joints n'était pas forcément l'opération la plus sûre. Il était presque littéralement stone, certes, mais cela ne l'empêchait pas pour autant de brusquer et insulter tous ceux qui avaient le malheur de le gêner. Aussi, lorsque la foule condensée le força à ralentir le rythme de sa marche, sa première plainte ne tarda pas à se faire entendre :

« Bon les glandus, vous avancez ou je vous aide ? Allez, bougez-vous l'cul ! »

Certes il lui en fallait tout de même plus pour tirer dans la foule, surtout avec les substances ingérées précédemment, mais il n'était pas d'un naturel très patient pour autant. Quelques minutes et à peine quelques centaines de mètres plus tard, le jeune homme commença à bousculer allègrement les passants, en écartant certains sur le côté sans ménagement. Se rendant compte de l'effet limité de son action, se doutant que le chemin était loin d'être terminé, sa frustration commença à monter d'un cran :

« C'pas possible de voir des mous du gland pareil ! Allez ! On se sort les doigts du cul et on avance ! »


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Ven 9 Fév - 16:09


"Le temps passe et la mort vient."

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-Ouep, et c'est précisé pour ça que tu vas pas t'en occuper. L'aveugle.

S'il avait volontairement appuyé sur le sobriquet, comme il aurait pu le faire pour une véritable provocation, pour un affront impitoyable, le criminel n'en avait pas moins cité le principal. Il ne comptait pas laisser à Joshua le luxe de s'occuper de leur vieil ami tant que celui-ci devait rester en vie pour leur offrir quelques renseignements... Ça aurait été stupide de sa part, surtout en considérant l'état psychique de son collègue et la quantité de drogues qu'il avait pu ingérer au court de la journée. En temps normal, il n'avait pas besoin de tout cela pour péter un plomb, disjoncter et se défouler sur les premiers venus, comme il l'avait prouvé au hangar, alors lui laisser l'opportunité de goûter au sang tout en lui interdisant formellement d'en répandre davantage... Suicidaire et stupide. Lester lui faisait confiance en tant qu'associé et en tant qu'homme de main, d'une manière vaste et large. Il pensait que le criminel pouvait faire montre d'une puissance redoutable, le savait même, et connaissait ses capacités d'adaptation ironiquement accrue par sa non voyance. Son handicap le poussait souvent à faire montre de davantage de fourberie que ceux qui pouvaient jouir de leur vue... Maintenant, le Roi du sable n'avait aucune raison de croire qu'il fournirait un travail de meilleure qualité que le sien. Et la preuve en fut apportée par l'impatience sauvage et sourde qui animait l'homme arme tandis qu'ils avançaient péniblement parmi la foule de plus en plus opaque et de plus en plus contractée.
Le Roi du sable avait beau ouvrir la marche, à grands renforts de coups de coude et de bourrades, usant de sa carrure avantageuse pour rejeter en arrière les quelques malheureux qui tentaient de lui griller la priorité, il n'en était pas moins soumis à sa condition humaine. Hors de question d'user de son fruit du démon dans un lieu aussi découvert, au vu et au su de tous. Mais le sociopathe n'avait pas sa patience, et il le démontra bien assez tôt, se mettant à hurler et à brailler comme un sale mioche vexé. Cet abruti allait attirer l'attention de la garde sur eux, si ça continuait... La milice de Trader n'était franchement pas reconnue pour son sang froid. Et ils devaient avoir les nerfs à vif, avec l'attentat récent. Aussi le Sheerin ne tarda-t-il guère à se retourner, pour souffler à l'aveugle avec agacement :

-Putain mais tu vas la fermer ? Manquerait plus qu'on nous suive !

Le Pub était encore assez loin, et s'il continuait à s'énerver crescendo, l'Anderson aurait fini par exploser bien avant qu'ils n'y foutent les pieds... Le problème c'est que s'ils attiraient aussi frontalement l'attention sur eux, ils risquaient de pousser ce Steve Cash à leur glisser entre les doigts, lui et ses mercenaires de malheur. Et comme c'était la seule piste que Gab avait eu la gentillesse de leur désigner, ça les aurait foutu dans de beaux draps... Toutefois, encore plus emmerdant, un simple coup d’œil de la part du Dealer fut suffisant pour qu'il constate que la Milice de Trader était effectivement présente. Pour prévenir et anticiper tout débordement, ils semblaient s'être postés sur quelques uns des toits alentours afin de tenir l'évolution de la situation à l’œil. Du coup, l'aveugle était bien sympa, mais pour le coup, ils n'avaient pas besoin de dire un mot plus haut que l'autre : ça risquait même, en finalité, de s'avérer contre-productif. Comme pour lui permettre de trouver un regain de patience et une raison de la fermer jusqu'à leur arrivée à bon port, le dreadeux ne tarda guère à lâcher une petite promesse exaspérée. Joshua était vraiment comme un môme, dans le fond. Un môme sordide, lubrique, destructeur et égoïste certes, mais un môme quand même.

-Okay, je retire ce que j'ai dit ! Si tu la fermes, je te laisse t'occuper du vieux Cash, tant que tu le laisses en vie...

Un deal simpliste mais dont les termes sauraient probablement s'avérer efficace. Si l'aveugle se languissait, il n'aurait pas envie de régler cette affaire en balançant simplement une bastos entre les deux yeux de leur si précieux témoins. Il allait vouloir se défouler, quitte à y passer quelques heures, et c'était précisément ce que voulait le Roi du Sable. Si Joshua acceptait ces termes, ils ne tarderaient pas à arriver au Pub Garry, dans leqel ils pourraient rentrer avec toute la subtilité qui les caractérisait si bien. Restait à savoir si la milice finirait par leur tomber sur le coin de la gueule, ou si cette affaire ne serait ni plus ni moins qu'un gigantesque coup de bol.
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Mar 13 Fév - 0:01
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Si l'homme-sable ne connaissait que l'aspect le plus inhumain et horrible de son camarade, celui dont il se servait volontiers pour parvenir à ses fins, il n'avait cure de la partie rationnelle et civilisée de l'homme-arme. Pourquoi ? Parce que cela ne pouvait nullement l'aider dans ses plans futurs, il avait besoin d'un coéquipier tout aussi monstrueux que lui et pour qui le concept d'humanité n'était qu'un mot qui ne signifiait rien. Et pourtant cela ne voulait pas dire que l'Anderson n'était capable de rien d'autre que de violence. En vérité il était tout à fait capable d'avoir une discussion calme ou un débat d'idées avec un autre individu, devant un bon verre de vin et en se remplissant la panse des mets les plus fins, mais la plupart du temps il choisissait de ne pas le faire car cela lui demandait beaucoup trop d'attention. La quantité d'énergie dépensée pour suivre le fil d'une conversation sans mourir d'ennui était colossale si bien que, comme à son habitude, le sociopathe préférait grandement aller au plus simple pour s'éviter des efforts inutiles et peu récompensant.
Ainsi, quand Lester précisa à son camarade qu'il ne désirait pas que ce dernier se charge de leur cible, le concerné prit une posture faussement outrée tout en ajoutant :

« Hey ! Je peux faire preuve de doigté quand je veux. C'est juste que j'veux pas souvent. »

Si le jeune homme savait qu'une action pouvait lui rapporter gros alors il dépenserait une énergie sans précédent pour atteindre son but, une énergie que seule sa lubricité et son sadisme arrivaient à canaliser. Mais il n'était idiot, contrairement à tous ces crétins qui se voulaient être des héros en devenir il n'était pas du genre à foncer tête baissée sans savoir s'il allait en retirer quelque chose, sans savoir s'il pourrait en retirer une once de plaisir. Car oui les récompenses n'étaient pas seulement matérielles aux yeux de cet homme, le plaisir et ce sentiment grisant de puissance avant le meurtre étaient des gains tout aussi valables. Il allait juste savoir repérer les bons moments et les bonnes personnes capables de générer de telles récompenses : un talent qui demandait des années d'affinage.

Alors que le duo jouait des coudes à travers la foule pour arriver au pub où se trouverait leur cible, Joshua ne cessait de râler devant la lenteur des larves devant lui. Se demandant encore pourquoi il n'avait pas déjà tranché dans le tas pour se tailler un chemin plus rapide, il fut attiré par la complainte de son camarade. Quoi encore ? En plus ne pas s'occuper de la cible il n'avait pas non plus le droit de parler ? Cela commençait à être chiant, bientôt il n'aurait même plus le droit de frapper sans une bonne raison ! Où allait le monde ?
Soupirant de fatigue face à l'autre râleur, Joshua répondit :


« T'as finis de râler, oui ? Une vraie gonzesse. »

Quelques instants plus tard Lester fit une proposition des plus inhabituelles au jeune homme. En effet il lui fit un cadeau, lui autorisant à s'occuper de leur cible à condition qu'il ferme son claque-merde. Fronçant les sourcils devant une générosité aussi inhabituelle, le garçon poursuivit son chemin vers le pub mais ne s'empêcha pas de lancer :

« C'est louche, c'pas ton style de me faire un cadeau. Bon, okay, je l'accepte mais c'est louche quand même. »

Lester ne faisait jamais rien sans raison, il ne donnait jamais rien purement gratuitement. Le tout n'était pas de savoir si cela cachait un coup-fourré, le tout était de deviner ce que le psychopathe espérait gagner en retour. Malheureusement Joshua n'était pas assez retord pour cela, il avait encore du mal à cerner totalement tous les plans qui se chevauchaient dans la tête de son collègue. Mais cela viendrait, forcément.
Haussant les épaules tout en continuant sa route, il ponctua son intervention d'un simple:

« Meh . »


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Jeu 15 Fév - 1:14


"Le temps passe et la mort vient."

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Parfait. Il allait la fermer. Un râle de satisfaction brute quitta la gorge de Lester tandis qu'il levait les yeux, vaguement soulagé par le tempérament finalement raisonnable de son collègue habituellement pour le moins tumultueux. Ils allaient pouvoir avancer sans se faire interpeller tous les cents mètres, au moins... Alors que le Pub Garry lui apparaissait au loin, le hors-la-loi se demanda quelle était le meilleur moyen pour procéder en douceur, afin de parvenir à ses fins sans pour autant remuer l'île de fond en comble. Une entrée remarquée, accompagnée de quelques coups de feu de rigueur, n'auraient fait que leur attirer un lot d'ennuis conséquents et absolument superflus. Ils devaient ruser... Se faire passer pour quelqu'un d'autre ? Mouais, peu de chances que ce soit vraiment productif et fructueux. En sachant que son pote s'était attiré leur inimitié, Steve Cash avait probablement dû se renseigner à leur égard. Au moins savoir comment les reconnaître, dans la rue... Ce qui n'était pas le cas des deux tarés qui, de leur côté, ne savaient en tout et pour tout de cette cible que son âge avancé. Ouais, ça allait pas être une sinécure, une fois de plus... Et pour le coup, le Roi du Sable séchait. Mettre la main sur le bon vieillard allait probablement être la tâche la plus compliquée : le torturer pour en tirer quelques informations, au final, ne serait ni plus ni moins qu'une question de temps. Toutefois, contre toute attente, force était d'admettre que Trader recelait d'un certain nombre de fous-à-lier et que le Royaume leur réservait encore quelques surprises, même s'ils s'acclimataient petit-à-petit au côté fréquemment déluré et désaxé des locaux : le Sheerin n'eut pas besoin de songer bien longtemps à une marche à suivre puisqu'il eut à peine ouvert la porte d'entrée d'un coup de pied musclé que les choses dégénérèrent prestement, sans qu'il ne puisse s'y attendre de quelque manière que ce soit.

Sa tête éclata, guidée par un réflexe miraculeux et salvateur de la part du logia : une batte de baseball venait de la traverser de part en part, avec une puissance faramineuse qui lui aurait a priori laissé peu de chances de s'en sortir indemne et entier s'il avait décidé de l'encaisser en serrant les dents. Un guignol, caché derrière la porte, venait manifestement de lui expédier cette petite politesse en usant d'un swing irréprochable et méticuleux. Bon, ben au moins, c'était clair : ils avaient pas besoin de s'emmerder outre mesure à foutre la main sur Steve Cash, c'était certainement lui qui voulait tenter de les coffrer. Il ne fallut pas longtemps à Lester, à partir de là, pour mettre sur pied une hypothèse réfléchie et crédible : le commanditaire du premier assassinat avait demandé à Steve de mettre ses mercos sur le coup, histoire de régler cette affaire et de l'étouffer dans l’œuf, une bonne fois pour toute. Théorie étayée lorsque la vue lui revint en même temps que son crâne : le pub était plein d'hommes en armes, aux mines patibulaires, tous prêts à en défendre, et d'un vieillard paisiblement et chiquement accoudé au comptoir, lequel décerna aux deux intrus une mine hautaine et un sourire narquois.

-Voyez-vous ça. Ton intangibilité te grise, maudit. Ils trouveront un moyen de te tuer, maintenant que tu es tombé dans la gueule du loup.
-Joooosh... le vieux, vivant !

Sans perdre plus de temps, le logia se jeta corps et âme dans la mêlée qui s'annonçait. Le pauvre type qui avait tenté de l'accueillir d'un coup de batte, et qui avait reculé d'un pas hésitant en constatant que son assaut n'avait pas fonctionné, reçu un coup de dague en pleine gorge après que le maudit ait transformé le bas de son corps en un déluge de sable pour se propulser via la technique Reactor. Il n'en fallut pas plus au reste des mercenaires pour considérer que la messe était dite : ils se mirent à le canarder et, l'espace d'un instant, le Sheerin se mit à les maudire, considérant qu'une fois de plus, ils allaient devoir se carapater en vitesse s'ils espéraient éviter de croiser la milice locale. Putain, à chaque fois que quelqu'un pouvait les emmerder, il le faisait !

-Rangez vos putains de guns ! Choubasco dolorosa !

Un geste ample du bras gauche expédia sur tout un pan du pub une puissante rafale de grains de sable, dont la multitude tranchante entailla plusieurs de ses opposants tout en les balançant furieusement contre un mur, sur lequel ils s'écrasèrent lourdement. Cependant, la majorité des types parvinrent vite à retrouver leur équilibre préalable, comme si ce genre de manœuvre ne leur faisait pas grand chose. Ces types-là avaient l'air autrement plus résistants que ceux que le duo avait l'habitude de croiser... Encore une foutue bonne nouvelle...
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Lun 19 Fév - 1:22
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Même si la morale et l'étiquette ne contrôlaient en rien le comportement de ce jeune aveugle, ce dernier était tout à fait conscient que son comportement pouvait être jugé énervant voire même totalement immoral aux yeux de personnes plus équilibrées que lui. Il le savait et aimait en jouer, chercher à tester jusqu'à quel point un individu pouvait en supporter avant de péter un plomb. Si Lester s'était montré le plus patient jusqu'à maintenant il ne restait qu'un homme avec les limites qui allaient avec, il pouvait bien accepter de travailler avec Joshua mais sur le long terme une entente cordiale ne pourrait jamais éclore de cette relation. Ces deux individus étaient comme deux requins nageant dans les mêmes eaux, deux prédateurs arpentant le même territoire à la recherche de proie similaires. Viendrait un jour où le monde entier serait trop petit pour eux deux et, à ce moment-là, ils se tourneraient l'un contre l'autre dans une lutte aussi sauvage que vicieuse. Mais pour l'heure ils n'étaient pas encore rendus à ce point-là, le monde leur tendait encore les bras et ils devaient redoubler d'effort pour se tailler une part de ce gigantesque gâteau. Après tout leur appétit était aussi gargantuesque que leur égo.
Aujourd'hui ils s'occupaient d'une simple racaille aux yeux plus gros que le ventre, demain ils jetteraient leur dévolu sur une mer toute entière.

Finalement le trajet arriva à sa fin et, alors que Joshua s'attendait à participer à une discussion ronflante pour identifier sa cible du jour, son accueil fut plus musclé que prévu. Lorsque la tête de son camarade éclata l'aveugle lâcha un profond et franc rire, toujours amusé qu'il était de voir le corps de Lester réduit en morceaux.S'il ne fallut pas longtemps pour que la cible s'identifie d'elle-même, l'idée d'une fusillade à venir réveilla la partie peu rationnelle et sauvage du sociopathe.
La respiration profonde et haletante, le jeune aveugle entendit le rappel de son camarade mais peina à formuler une réponse cohérente.

« Je....sais. »

L'instant d'après, voyant l'homme-sable plonger dans la mêlée, Joshua transforma son bras-droit en gatling dans le but de mitrailler toute la salle. Bien sûr il avait identifié la position approximative du vieillard et ferait de son mieux pour ne pas le transformer en passoire, mais qui pouvait prédire ce qu'il pouvait se passer dans pareille fusillade ? Joshua tirerait encore et encore en essayant de garder en tête la directive de son associé mais ce dernier, le connaissant très bien, savait que cela ne durerait pas bien longtemps. Une fois lancé, l'Anderson ne pouvait être stoppé.


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Ven 23 Fév - 14:39


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Bon, ben les hostilités commençaient en grande pompe... Outre le logia qui, avec sa délicatesse légendaire et qu'on lui connaissait si bien, entra en matière avec virulence et puissance, ce fut finalement au tour de Joshua de se défouler, guérissant à grand peine la frustration accumulée sur le chemin en déversant dans le pub une pluie d'acier drue et compacte. Les pauvres mercenaires, qui ne s'attendaient guère à de telles présentations, furent pour la plupart coupés en deux plus ou moins nettement à la suite de cet assaut d'une brutalité incommensurable. Les balles vinrent se ficher dans les murs, lorsqu'ils n'éclataient pas bouteilles et chaises, et plusieurs soldats adverses eurent le réflexe salvateur de sauter au sol tandis que le sang inondait les environs dans des effusions plus ou moins colossales. Lester lui-même ne bougea pas d'un brin, heureux de jouir d'une malédiction lui conférant une immunité à ce genre de sympathiques épanchements : les projectiles le transpercèrent de part en part, répandant des grains de sable à tout va, tandis que les assaillants qui lui tenaient autrefois tête se trouvaient brusquement vidés de leur sang, lorsque leurs bras ne se détachaient pas spontanément du reste de leur buste dans des craquements horribles quoique très franchement camouflés par le capharnaüm qui émanait de l'aveugle. Bon, ben au moins, c'était réglé : les deux mafieux pouvaient faire définitivement une croix sur la discrétion. Les coups de feu des mercenaires n'avaient déjà pas laissé beaucoup de chances à une méthode douce, mais la réponse disproportionnée de l'autre maudit venait de les précipiter dans une situation inextricable : les larbins de la Guilde risquaient de leur tomber dessus d'un instant à l'autre. Aussi, soucieux de s'en tirer aussi vite que possible pour leur fausser compagnie avant même qu'ils ne débarquent, ignorant les mouvements de foule qui, à l'extérieur, s'étaient accentués lorsque les coups de feu avaient résonné, le Sheerin prit la parole pour aboyer quelques directives à son collègue, qui avait probablement d'ores et déjà soigné son envie d'en découdre.

-Occupe-toi du vieux, fais-lui cracher le morceau ! Je m'occupe de ceux qui restent !

Ceux qui restent... ne risquaient pas de lui opposer de véritable résistance, à dire vrai. Entre les gémissements d'agonie et les râles de douleur, seule une poignée de combattants avait su résister à cet assaut d'une violence ahurissante, et ils entreprenaient tout juste de se relever, plus ou moins prudemment, de peur qu'une balle ne vienne à nouveau se ficher dans leur crâne. Malheureusement, ce fut le cas pour deux d'entre eux : profitant du fait que leur attention avait été définitivement accaparée par son collègue, désormais perçu comme étant le plus redoutable des deux, le Dealer s'était saisi de son pistolet pour distribuer deux balles en plein front des deux impudents qui osaient l'ignorer. Les pauvres gars s'effondrèrent en arrière et le logia rangea son arme, ramenant son regard sur un autre type qui, hésitant et tremblant, décida de brandir une épée en guise de maigre protection. Tandis qu'il beuglait, sommant le hors-la-loi de se tenir à distance, Lester se rapprocha à pas feutrés, lents et inexorables, se délectant du faciès de terreur qui trônait sur le visage de son ennemi déconfit. Celui-ci s'urina finalement dessus tandis que le logia enfonçait de lui-même son torse sur l'épée incertaine et, finalement, vint susurrer quelques mots à une poignée de centimètres du visage ennemi, jouant sur son sadisme incalculable.

-T'es pas payé par le bon gars... Dommage.

Sans crier gare, avec une virulence féline et prompte, le Sheerin envoya sa main droite au niveau du menton adverse, envoyant la tête de l'ennemi en arrière si sèchement que sa nuque en craqua puissamment. La cible de son assaut s'effondra lourdement, comme une poupée désarticulée, tandis qu'un autre adversaire essayait de se carapater de cet enfer, saisissant sa chance pour foncer droit en direction de la porte d'entrée. Mauvaise pioche pour lui : une espada lui fut projetée et, taquine, elle vint lui mordre la jambe gauche au niveau du genou, de sorte que la moitié basse de son membre demeura en retrait tandis qu'il s'effondrait dans un hurlement d'angoisse et de détresse. Lassé de ce spectacle qui commençait pourtant tout juste, l'homme aux dreadlocks se rapprocha de sa proie en se saisissant d'une épée laissée au sol et la lui planta dans un coup d'estoc descendant, empalant la tête contre le parquet. Le type qui parviendrait à dénicher l'arme de son nouveau socle serait doué d'une force colossale... Dans tous les cas, s'ils n'étaient probablement pas tous morts, les mercenaires n'allaient plus leur poser le moindre problème : ne restait plus qu'à savoir si, Joshua, avait eu de son côté la chance de faire parler le vieillard, ou s'ils avaient commis ce massacre pur et dur, absolument unilatéral, sans que cela ne porte ses fruits...
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Dim 25 Fév - 19:55
Foutredieu


À le voir manier ce large canon avec entrain on serait tenté de croire que cette arme était la favorite du sociopathe, son jouet de prédilection pour ainsi dire, mais à bien y réfléchir il n'en était rien. C'était l'arme la simple simple à utiliser à moyenne et longue distance, l'outil permettant de toucher un maximum de cibles en un minimum de temps, mais pas forcément la plus enivrante ou satisfaisante. Tous les tueurs le savaient, si un meurtre voulait être personnel et jouissif il fallait qu'il soit réalisé au plus proche de la cible et, en ce sens, les armes blanches étaient les outils les plus adaptés pour retirer le plus de plaisir et de souffrance de n'importe quel meurtre. Fort heureusement pour le jeune Anderson ce dernier était à même de retirer du plaisir et de la souffrance d'à peu près n'importe quoi, dans n'importe quelle situation,
Debout au beau milieu de la salle, le bras tendu, le jeune aveugle fit donc pleuvoir une pluie de projectiles mortels sur l'ensemble de l'assistance, sa concentration vacillante venant être perturbée çà et là par des balles fusant en retour à quelques centimètres de sa tête. Si lors des premiers instants la résistance fut farouche, le temps que les premières têtes ne commencent à tomber, les tirs commencèrent à se montrer beaucoup plus discrets lorsque l'homme-sable prit part aux festivités. Son camarade n'était nullement inquiet, bien conscient que sa malédiction empêcherait le Sheerin d'être inquiété par ses attaques incessantes. Puis au bout de quelques secondes, au milieu de tout ce vacarme, Joshua parvint enfin à capter la directive de son camarade. Le signal était donné, il allait pouvoir s'occuper du papy et lui faire cracher le morceau.

Peinant à retrouver un semblant d'équilibre jusqu'à pouvoir faire retrouver à son bras sa forme première, le garçon se rua à travers la pièce en sentant quelques projectiles le raser en de très rares occasions. Remerciant intérieurement son camarade d'avoir fait le ménage pour lui, souriant à l'idée de pouvoir botter le cul de l'autre enfoiré, le sociopathe se rapprocha de sa cible qui dégaina un pistolet au tout dernier moment. Ratant la tête de l'aveugle lors de son premier tir, le second projectile vint se ficher dans le bras gauche de l'handicapé juste avant que ce dernier ne bondissant sur sa proie. Emportant sa cible par-dessus le comptoir dans un bris de verre assourdissant, Joshua s'assit sur sa proie et sourit en lui lâchant :

« J'peux faire ça toute la journée, pignouf ! »

Joignant les gestes à la parole il leva son poing bien haut dans le ciel avant de l'abattre sur le visage du crétin, certain que ce dernier savait ce qui était attendu de lui : souffrir et vider son sac. Le premier coup de poing fit valser quelques perles de sang avant d'être suivi d'un autre et encore un autre, abîmant à chaque fois un peu plus le visage de cet homme marqué par le temps. Profitant de cet instant pour libérer sa frustration récemment accumulée, c'est en se contrôlant à peine que Joshua cracha :

« Tu...vas....parler...oui ? »

Oui il n'avait encore posé aucune question mais ne s'en rendait même pas compte, pour lui la question était suffisamment évidente pour ne pas avoir besoin d'être posée. Il passa donc les secondes suivantes à répétés ses assauts précédents sans même se rendre compte que bientôt le papy ne serait plus en mesure d'articuler correctement. Au bout d'un moment, voyant que ses coups ne faisaient naître aucune réponse chez sa proie, Joshua décida qu'il était temps de clore cette farce. Redressant sa proie en la gratifiant d'un coup de tête sorti de nulle part, le jeune homme tendit son seul bras encore valide. Transformant son index en canon de pistolet, il pointant celui-ci sur le front de sa proie tout en concluant son intervention d'un !

« Fin du voyage, merdeux. Ça risque de piquer un peu. »

Allait-il vraiment tirer ? Très certain mais, comme bien souvent, Lester serait sans doute là pour l'empêcher de tout foutre en l'air. Enfin, normalement.



Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia

Joshua Anderson
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Mar 27 Fév - 11:28


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


Lester ne surveilla l'échange entre l'aveugle et le vieillard qu'un court instant : la situation le préoccupait hautement, pas parce qu'ils risquaient de faire chou blanc, mais bien parce que dans l'état des choses, la Milice de Trader allait leur tomber dessus avant qu'ils n'arrivent à un résultat concluant... Ainsi, le Roi du sable décida de se rapprocher furtivement d'une fenêtre pour surveiller les environs sans qu'on ne puisse le discerner trop aisément. Comme prévu, il remarqua quelques mouvements sur les toits voisins, qui risquaient de leur compliquer la tâche : si les deux criminels sortaient par la porte qu'ils avaient délicatement défoncée un peu plus tôt, ils risquaient d'être encerclés en un temps record. Et si le maudit n'avait aucun doute quant à leurs capacités à se débarrasser des premiers soldats envoyés par la Guilde Marchande pour maintenir l'ordre, il allait sans dire que leur présence serait bien moins tolérée si on les savait capable de causer un grabuge similaire... Ouais, fallait se tirer de là promptement, et discrètement si possible, avant qu'ils ne soient enregistrés dans la base de donnée locale. Avec ce constat, l'homme aux dreadlocks en tira un autre : il devait supprimer tout témoin hypothétique pour que personne ne puisse les pointer du doigt formellement comme étant coupables. Sa dague s'affaira donc à trancher les nuques des corps, qu'ils soient encore vivants ou d'ores et déjà morts, afin qu'ils ne tombent pas sur une bien mauvaise surprise. Ce ne fut qu'après avoir achevé cette petite corvée que le Sheerin remarqua que son pote était prêt à faire feu, sa patience piquée à vif : il ne le retint pas. Si le vieillard ne voulait pas parler, il n'était d'aucune utilité... Les deux Dealers n'allaient pas pouvoir prendre le risque de l'extraire du Pub avec eux. Ils devaient s'enfuir plus vivement que jamais, et un tel poids mort n'aurait fait que les ralentir... Ainsi, alors que le coup de feu résonnait, le mafieux lorgna du côté des portes de service et en décela une qui pouvait très certainement les entraîner vers l'extérieur. Il ne perdit pas l'ombre d'un instant et en avertit son collègue.

-On se casse. On a fait trop de bordel. On passe par la porte de service, et... on butte tous les témoins, s'il y en a. Les miliciens doivent pas avoir parfaitement quadrillés l'endroit, encore, on est allés trop vite... On devrait avoir la paix.

Au final, peut-être qu'une ou deux minutes au grand maximum s'étaient écoulées depuis qu'ils étaient entrés dans la taverne... Ils avaient encore au moins autant devant eux, en considérant que les gars sur les toits se la joueraient aventureux et tenteraient de se ruer sur l'établissement quand ils auraient compris ce qu'il s'y était passé... Peu de chances, au vue de la boucherie unilatérale que cela avait été. Rien que constater les traces de sang depuis les fenêtres extérieures pouvait refroidir un soldat endurci et efficace !
Enfin, dans l'état des choses, ce genre de questionnements ne passait guère par la tête de Lester, qui se contentait de mener la marche d'une main ferme. Un barman, planqué dans l'arrière cuisine, crut voir arriver son heure lorsque l'homme aux dreadlocks l'entraperçut... Et il eut raison. Une balle vint lui éclater la moitié du crâne et le logia rangea son arme d'un air désabusé, voire agacé. Le vieillard ne leur avait pas donné le nom du responsable... C'était gonflant. Cela allait prolonger cette petite querelle, d'une manière ou d'une autre, même si le Roi du Sable songeait que leur ennemi inconnu et invisible avait dû en avoir pour son argent. Ils avaient réduit à néant l'une de ses maisons de charme, non sans massacrer son personnel au passage, et venaient de butter l'un de ses alliés ainsi que sa petite bande de mercenaires... Ouais. Le prochain mouvement viendrait fort probablement dudit ennemi, à moins que celui-là ne décide de faire profil bas en remarquant qu'il avait foncièrement sous-estimé les deux tarés. Possible, mais hautement improbable, dans les faits : les crapules de Trader possédaient un ego hors norme et, pour y avoir grandi, le Sheerin ne pouvait guère l'ignorer. Par ailleurs, lui-même n'était pas nécessairement doué d'humilité... Sauf que cette petite sauterie à laquelle ils venaient de se livrer, Joshua et lui, prouvait amplement qu'il avait des raisons de se sentir orgueilleux et prétentieux. Personne n'avait pu le mettre à terre depuis qu'il avait reçu sa malédiction, ainsi que cette intangibilité salvatrice...

-Bon, ben retour à la case départ. Par pitié, tabasse personne, sur la route. J'ai besoin de réfléchir.

Ouais... Penser à toutes les options, à toutes les hypothèses, passer la moindre des alternatives au peigne fin pour savoir où frapper et à quel moment afin de garantir leur ascendant sur leur ennemi, cela allait accaparer l'attention du logia pendant quelques généreuses heures. Ils avaient un désavantage colossal : leur commerce, mal implanté, ne possédait pas d'alliés suffisamment puissants et influents pour leur permettre d'égaler un type capable de recruter des mercenaires à la pelle. Ils devaient donc jouer sur la qualité plus que sur la quantité... Ou se démerder pour tisser des alliances avant que les choses ne dégénèrent.
Les deux hors-la-loi purent bientôt quitter la bâtisse pour arriver dans une ruelle adjacente, mieux camouflée que la rue principale par laquelle ils avaient fait leur irruption sanglante, et le Sheerin remarqua qu'effectivement, les lieux ici aussi semblaient parfaitement désertés. Parfait. Il suffisait de prendre un léger détour afin de brouiller les pistes, histoire de rentrer sans encombres... Il reprit donc la marche fermement, se remémorant sans peine ces avenues sordides et lugubres qui l'avaient vu évoluer de petite frappe à tueur sans vergogne. Ouais... il en avait fait, du chemin.
Et il entendait bien continuer...
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Joshua Anderson
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Mer 28 Fév - 23:47
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Tabasser un gugusse jusque le réduire à l'état de pulpe sanglante était toujours un franc moment de détente et d'amusant, le plus marrant dans tout cela était que le jeune aveugle n'avait même pas besoin de chercher une raison pour s'adonner à ce passe-temps aussi stimulant qu'épuisant. Un homme le bousculant ? Bim. Un crétin n'avançait pas assez vite devant lui ? Bam. Un abruti osait faire une blague sur sa cécité en pensant être original et hilarant ? Bon là cela méritait le tarif supérieur mais le principe restait à peu près le même : frapper encore et encore jusqu'à entendre les os craquer et sentir le sang couvrir son poing. Malgré le nombre incalculables de fois qu'il s'était trouvé dans cette position le jeune garçon ne s'était jamais lassé de cette répétition de gestes directions et violents. Certains usaient d'une telle méthode pour obtenir une information de la part de la victime, c'était bien la solution la plus directe et percutante, mais il arrivait que le duo ait recours à cette brutalité pour simplement passer le temps.
Mais ici, bizarrement, si le jeune homme frappait à répétition le vieillard c'était bien dans le but d'en retirer quelques informations. Cela pouvait paraître surprenant devant de lui mais il n'agissait pas uniquement pour sa petite personne. Enfin si, il agissait surtout pour se faire plaisir et libérer cette frustration récemment accrue mais si on laissait ce détail de côté il était bien en train d'essayer de soutirer de précieuses informations. À sa manière, tout simplement.

Malheureusement même Joshua n'avait pas une patience infinie et, lorsqu'il se rendit compte que son adversaire était dans un trop piteux état pour parler, il décider d'en terminer rapidement. IL ne se voyait guère trimballer ce boulet jusqu'à leur planque, attendant que son visage finisse par dégonfler afin de pouvoir lui poser de nouveau les mêmes questions. Dans la tête de l'Anderson il semblait évident que le vieillard aurait déjà parlé s'il avait quelques réponses à fournir. Après tout qu'importent les informations en sa possessions, elles ne valaient certainement pas le fait d'être défiguré à vie. Et puis s'il ne voulait pas parler, le duo finirait bien par trouver quelqu'un de plus coopératif.
Alors que le vieillard tentait de marmonner quelque chose d'inintelligible avec ce qui lui restait de mâchoire, Joshua prit patience et le coup partit aussitôt. Le bruit sourd et sec retentit à travers la salle, au moment où un mélange de sang et de cervelle vint asperger le visage de l'aveugle. Laissant négligemment tomber le corps sans vie, sentant que le calme s'était désormais imposé dans cette bâtisse, le sociopathe se tourna vers son camarade l'invitant à le suivre hors d'ici.

« Celui-là ne semblait pas prêt à parler, j'espère que t'as un plan de secours. »

Allaient-ils avoir la chance de trouver un autre homme pouvant leur donner les informations désirées, ou allaient-ils employer une autre tactique pour parvenir à leurs fins ? Joshua n'en savait foutrement rien mais il faisait suffisamment confiance à son camarade pour trouver un plan, comme à son habitude.
Faisant reprenant à son index sa forme originelle, Joshua écouta son associer l'inviter à se restreindre de toute démonstration violente jusqu'au retour à la maison. Hochant la tête, le sociopathe ayant eu sa dose pour au moins quelques heures, le concerné se mit en marche tout en concluant par :

« Ça devrait pour se faire. »


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Joshua Anderson
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Jeu 1 Mar - 13:35


"Le temps passe et la mort vient."

Foutredieu.


Un plan de secours ? Pas vraiment. Plus il y pensait, plus il avait du mal à réfléchir à d'autres portes par lesquelles s'engouffrer pour mettre la main sur le petit malin qui les avait si sévèrement emmerdé. L'affront devait être puni, ça oui... mais comment ? Le Roi du Sable n'avait pas de connaissance plus au fait de l'actualité criminelle du Royaume de Trader que son ami Toxico Gabriel qui, à l'heure qu'il était, devait être reparti dans une folie avide de la moindre substance illicite susceptible de tomber sous sa main. Autant dire qu'ils n'allaient pas tirer de lui d'autres renseignements pertinents avant un bon bout de temps... Une option aurait été d'aller fouiller la maison du vieux Steve Cash à la recherche d'une information digne d'intérêt... Sauf que la milice de l'île, qui n'allait pas tarder à se jeter dans l'affaire à pieds joints et avec la subtilité qu'on lui connaissait si bien, allait nécessairement mettre ladite maison sous surveillance. Et s'il avait confiance en ses capacités à passer entre les mailles du filet, notamment grâce à sa condition de logia qui, à plus d'un titre, équivalait à un passe-droit des plus efficients, Lester était quasiment certain qu'agir aussi peu précautionneusement finirait par leur causer bien des ennuis. Les forces locales n'étaient pas dupes : les deux désaxés, à peine revenus au bercail, récupéraient un pan du commerce de drogue local... Et un bordel monumental éclosait en ville par deux fois, semant cadavres et désolation dans leur petite ville portuaire et commerciale certes tumultueuse, mais habituellement sous contrôle. Ils allaient attirer l'attention, même si les preuves allaient manquer pour les inculper d'entrée de jeu... Et risquaient par conséquent d'être la cible d'une surveillance pour le moins assidue. Ouais... Le Sheerin et son collègue devraient faire profil bas, dans les jours à venir, pour passer au yeux de la milice comme étant de simples petites frappes venues ici pour tenter de trouver richesse et prostitution sans autre ambition que celle de profiter un peu de la vie de luxure que Trader avait à leur offrir. C'était absolument nécessaire, au moins le temps que les autorités se calment et se montrent moins hostiles... Parce que même si aucun civil n'avait pour l'heure été manifestement lié à leurs exactions, les criminels qu'ils avaient trucidé étaient pour l'essentiel des locaux. Les tuer n'était donc pas fondamentalement très acceptable du point de vue de l'ordre et de la sécurité...

-Okay. On va faire confiance à notre gentil petit enfoiré. On va le laisser bouger en premier... Et on lui tombera dessus à ce moment-là. En attendant... Repos.

Repos, en langage criminel, ça voulait surtout dire pute et coke. Dans les faits, Lester avait bien du mal à croire que lui et Joshua pourraient à nouveau se montrer tranquilles et cois, après avoir goûté à un train de vie aussi effervescent et incontrôlable. La vie paisible, ça n'était plus pour eux, plus depuis belle lurette... m'enfin, cela ne les forçait pas pour autant à se montrer outrancièrement agressifs et impulsifs. Le Sheerin, par ailleurs, était un prédateur du genre félin : il aimait se tapir dans l'ombre, observer posément jusqu'à ce qu'une opportunité lui sourit pour frapper à la gorge, d'un coup d'un seul... Il comprit sans peine que, cette fois-ci, l'aveugle avait probablement déteint sur lui. S'ils avaient pris la peine d'attendre que les rues se vident quelque peu et que la ville de Trader trouve un repos à tout le moins relatif, ils auraient assurément eu davantage le temps de collecter quelques informations quant à Steve Cash pour le piéger dans de meilleures conditions. Une véritable séance de torture aurait pu en naître et, à partir de là, leur ennemi n'aurait plus demandé qu'à être cueilli... Sauf que leur impulsivité, sans doute grisée par des jours d'une paresse certaine à la suite de la mort de Mickey, les avait conduit à se montrer trop empressés et à manquer de minutie dans les préparatifs de leurs actions. Grossière erreur, qui risquait par ailleurs de leur coûter cher et de les précipiter dans davantage d'ennuis puisque leur posture à venir devrait se résumer à de la simple passivité... Néanmoins, dans l'état des choses, il n'y avait guère de solution plus efficace que celle-ci.

-Mouais. C'est quand même sacrément la merde.
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