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Mar 5 Juin - 12:09
Abe
Cela faisait déjà plusieurs jours que le petit équipage de fortune avait pris la mer, suite à la fuite de Toroa. Ils étaient passés à un cheveu de très mal finir : les forces en présence avaient bien tenté de les arrêter, mais grâce aux compétences en navigation du jeune homme et aux efforts combinés des hors-la-loi, la fortune avait souri à ces audacieux peu communs. L'homme chat avait excellemment bien récupéré de sa blessure à la cheville : on ne pouvait pas dire qu'elle était totalement guérie, mais il n'en garderait certainement aucune séquelle en plus d'avoir retrouvé une mobilité plus que satisfaisante. S'il venait à devoir l'utiliser avec intensité, il sentirait sans doute une gêne peu engageante, mais ça resterait dans les limites du raisonnable. Du côté du Cornu, rien à signaler de spécifique : il avait dormi comme une bûche pendant près d'une demie journée après avoir donné tout ce qu'il avait dans le ventre. Rien qu'en y repensant, Abe se demandait si c'était vraiment possible de dormir d'un sommeil aussi lourd.
Pour sa part, le jeune homme n'en avait pas dévoilé énormément sur lui même, mais bien assez pour faire connaissance et créer les bases d'une relation de confiance assez solide pour voyager ensemble : il était parti assez tôt de chez lui, vers quatorze ans, pour échapper à une vie de forgeron sur l'île de Holster, à East Blue. Passionné par la mer et la navigation, il en était arrivé à un point d'excellence dans ces domaines et avait naturellement poursuivi la voie libre mais dangereuse de la contrebande. Cela lui avait amené quelques soucis, qu'il assurait désormais résolus... ou du moins pas assez inquiétants pour se révéler menaçant pour la petite troupe. Glanant un maximum d'informations auprès de ses nouveaux collègues de trajet, il s'était ensuite assuré d'arriver à bon port : Gyoza Island. Cette île fortement maritime du fait de sa ressemblance assez frappante avec l'aliment du même nom (et donc de la grande épine dorsale rocheuse qui monopolisait sa superficie et empêchait d'exploiter l'intérieur des terres) était réputée pour être très animée, et pour cause : civils, révolutionnaires, membres de la Marine, de la piraterie ou du banditisme s'y côtoyaient fréquemment.
La raison à cela était très simple : il s'agissait d'une des rares îles du secteur permettant aux voyageurs en tous genres d'effectuer quelques réparations navales rudimentaires, d'acheter des matières premières et des vivres, ainsi que de prendre un peu de bon temps sur le port. Sa position géographique la rendait soumise à un système d'import-export qui fonctionnait uniquement grâce à la diversité de sa population de passage. Elle empêchait également la Marine d'en garder le contrôle sans dépenser inutilement des ressources, chose que l'Amirauté considérait comme vide de sens. Le Gouvernement Mondial n'avait pas besoin de Gyoza Island pour maîtriser West Blue... tout au mieux, ce serait un ultime clou parmi tant d'autres une fois la mer entièrement pacifiée. De plus, la neutralité de l'atoll la rendait aussi utile que gênante dans tout conflit, ce qui lui assurait une certaine tranquillité au niveau politique.
Pour sa part, Abe avait une idée assez claire en tête : ce navire n'étant pas exactement le sien, il fallait qu'il s'en débarrasse... pas sans en trouver un autre, cependant. Quant aux autres, ils seraient libres de faire appel à ses services (ou non) par la suite. Tant qu'il était en sécurité, logé et nourri, il savait faire preuve de souplesse. Jetant un coup d'oeil sur le pont, il annonça d'un air enjoué.
- Ohé, les gars ! Terre en vue ! On arrive bientôt. Bienvenue à Gyoza Island !
Non loin, les reliefs abrupts de l'île et de sa montagne intérieure massive apparaissaient désormais plutôt clairement, tandis qu'une petite myriade de navires en tous genres gravitait autour des côtes. L'air marin, frais et salin, emplit les poumons d'Abe une nouvelle fois tandis qu'il souriait discrètement. Jusque là, sa petite vie se goupillait plutôt bien ! Restait à voir si chacun trouverait son bonheur dans ce hub maritime et s'ils seraient amenés à continuer ensemble.
- Un marché qui roule bien, des occasions de se détendre, une population très diversifiée et surtout... une zone relativement neutre ! Pas mal, non ?
Debout là-dedans ! En route pour l'aventure ! Petit état des lieux :
Concernant Raki, ta cheville est quasiment guérie. Par quasiment, j'entends que tu n'éprouveras pas de handicap concret et que tu ne garderas pas de séquelle dans ta situation actuelle. Malgré tout, elle reste légèrement plus "fragile" que l'autre !
Aggaddon voulant participer, je l'autorise à trouver votre navire "un peu au pif" étant donné que vous êtes aux abords d'une île. (À moins que vous n'ayez un moyen plus cohérent de vous retrouver aisément). Merci donc à noteur de ne pas sanctionner la "facilité" si Aggaddon effectue ce choix !
Je vous laisse résumer ce que vous avez pu raconter à Abe durant le trajet (c'est relativement important pour orienter la façon dont je le joue, donc n'hésitez pas à être précis !).
- Abe est lvl ?? (pas bien haut)
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Raki Goshuushou
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Mar 5 Juin - 21:37
La loi des Affaires !
Quelques jours s’étaient écoulés depuis la fuite précipités de Toroa, certes nous avions réussis a nous en sortir presque indemne mais ça aurais été sans compter sur les pertes que nous avions subis. Fernand et tout les autres compagnons des brandades, leur caravelle qui était pour l’instant notre seul moyen de transport. Réfléchir a tout ça me poussa à fumer plus que de raison durant le trajet et tandis que ma cheville aller de mieux en mieux je m’étais permis de demander a notre navigateur du moment notre destination. Je m’étais également présenté succinctement, je ne chercher pour une fois pas a enjolivé les choses, je me présenter donc comme un musicien, avide de liberté et qui n'avait pas eux la vie facile. Je lui faisait comprendre sans trop entrée dans les détails que nous étions les résponsable de l'attaque sur Toroa. Je préférais jouer la franchise sans trop donner de détails. Et j'avais également abordé le sujet de notre rève a Akira et moi de créer une terre d'asile pour les paria, les rebut les anticonformiste et les anarchiste et toutes personne blasé par le système et souhaitant s'extraire de tout ça. Je ne lui présentais que cette facette de Paradise. Je n’entrais pour l’instant pas dans les détails concernant l'autre aspect de Paradise ne sachant trop quoi pensée de lui pour l’instant. Je pensais tout de même pouvoir lui faire confiance, du moins tant que le jeune navigateur y trouverais son intérêt.
Gyosa Island, une ile dont je n’avais pas entendu parler, un havre de neutralité d’après ce que l’adulescent nous disait. Cette île semblait être un lieu intéressant, et plus que tout un endroit capable de nous fournir diverse opportunité. Il ne nous resterait qu’à les saisir. Ce n’est que lorsque nous approchions un peu plus prés de l’île que je commençais a la détaillé un peu plus L’épine rocheuse en son centre, les myriades de navire qui fourmillaient autour des cotes tout présenter l’île comme un joyau de commerce mais aussi potentiel coupe gorge.
Je laissé cette réflexion de coté pour m’approchais un peu plus du navigateur et profiter des embruns et du doux ressac de la houle se brisant doucement sur la coque du navire que nous avions volé. Je me fis alors la réflexion que je n’avais pour l’instant pas encore demandé au jeune homme pourquoi il souhaitait fuir de Toroa lui aussi si prestement. Ce n’est que lorsque le bateau approcha un peu plus des cotes que je lui dis alors d’un ton amical : « C’était un vrai plaisir l’ami, tant qu’on y est juste comme ça, ça te brancherais pas de faire un bout de route avec nous, il se trouve que notre navigateur est mort a Toroa, et s’est pas l’alcoolique notoire qu’est Kabi ou la tête de pioche d’Akira qui nous sortirais d’une situation comme ça….. » On avait put entendre le rire de Kabi en entendant ma petite proposition, je poursuivais la suite toujours sur le même ton amicale et engageant : « Qui sais on pourrait peut-être te protéger de ce qui te fait suffisamment peur pour pousser à fuir et a foncer en plein blocus maritime…. Avoue que ce n’est pas pour les beaux yeux de ma frangine que t’as fait ça » Je pouvais sentir à ce moment le regard foudroyant de ma jumelle braqué sur mon dos tandis que je laissais échapper un léger rire sympathique.
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Raki Goshuushou
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Mer 6 Juin - 0:20
Feat
Paradise
La loi des affaires.
Après les actions sur Toroa, les deux hommes allaient se faire connaître, mais faire connaître surtout Paradise. Il fallait commencer quelques parts et ce début avait été fait sur Toroa. Certes ce n’était pas la meilleure île pour cela, mais comme il y avait une base marine, cela avait plus d’impact qu’autre chose. Mais le combat n’avait pas été des plus grandioses, l’équipage avait donc dû fuir malgré tout. Ils auraient sans doute pu gagner si le combat avait pris une autre tournure, mais ce n’était rien. Pour fuir, le cornu avait poussé ses limites au-delà de l’extrême, il ne se souvenait plus trop d’avoir réussi à empêcher tous les boulets de toucher le navire.
Il se battait tout en étant en transe du coup. Après cela, il avait dormi d’un sommeil lourd pendant une demie journée. À son réveil, il y avait Pernica qui dormait sur lui, il ne voulait absolument pas la réveiller donc, le cornu n’avait pas bougé d’un poil. Une fois réveiller, il avait pu aller se dégourdir les jambes. Vaquer à quelques occupations, pêcher la plupart du temps même si quand le bateau avançait c’était assez compliqué.
Akira et Abe avaient fait quelque peu connaissance aussi, apprenant que l’homme était parti assez tôt de chez lui, vers quatorze ans, pour échapper à une vie de forgeron sur l'île de Holster, à East Blue. Quand à Akira, il était aussi parti jeune, esclave pour aider ses parents, mais c’était une idée farfelue, c’était ce moment qu’il s’était promis de tout faire pour détruire tous les esclavagiste. Et aussi que les deux hommes avaient créé Paradise pour aider toutes personnes ne sentant pas à sa place ou était poursuivi. Ils voulaient tout deux offrir un endroit où chaque personne de n’importe quel camp pouvait aller se réfugier sans craindre de représailles. Un asile pour toute personne.
De simples présentations avaient été faites, rien d’extravagant, pour une fois le cornu n’en avait pas trop dévoilé. Maintenant, il attendait comme tout le monde la venue de l’île, c’était Gyoza Island, un hub maritime. Akira dormait un peu avant d’arriver sur l’île, il se demandait surtout si Abe allait continuer à suivre la mauvaise troupe pouvant faire les débiles en s’attaquant à une base marine plus puissante qu’ils ne l’étaient à deux. Akira était sorti au moment où Raki faisait ses déclarations, le chasseur souriait à tout ce qu’il venait de dire, voir même rire pour ce qu’il disait sur sa sœur.
« Ouais c’est vrai c’était bien sympa, et cette sortie de Toroa en passant un baraque marine c’était le top ! On a besoin de toi pour nous mener sur d’autres îles et en échange nous te protégeront ! »
Akira parlait sincèrement à cet homme, il voulait encore qu’il soit là, ils avaient tous besoin de lui, ils ne pourraient sûrement pas retourner sur North Blue sans lui. Par la suite le Suzuran se rapprochait de sa dulcinée tout en passant son bras autour de son cou.
« On va faire un tour après tous les deux ? »
Akira semblait vouloir s’impliquer un peu plus, ou c’était pour chercher une façon de devenir plus fort comme lui disait son père.
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Mer 6 Juin - 0:23
La Loi des Affaires
Aggaddon ronchonnait alors qu’il avançait en direction de Gyoza Island. Ayant appelé Raki via escargphone pour apprendre la nouvelle destination de Paradise, il avait essayé de convaincre le capitaine du navire marchand qui l’amenait à Toroa de faire un détour, mais, au final, il avait dû en trouver un autre en pleine mer qui était plus intéressé par cette île relativement discrète au cœur des événements actuels. Il avait même fallu discuter à l’aider de drapeaux pour se mettre d’accord alors que les deux navires se croisaient… Enfin, la négociation s’était bien terminée. Il se demandait si Raki et Akira, ses deux collègues de Paradise, étaient parvenu à réaliser des choses intéressantes durant le temps où le Médixès était parti rejoindre l’organisation secrète Dead-End sous le couvert de son identité secrète d’agent de la pègre : « L’éternel ». Du massacre de Xérèse à Nighty Town qui lui avait permis de faire valider ses compétences par Omega en passant par le rendez-vous à Isshimatowanu transformé en conquête de l’île tout en ouvrant le dialogue avec des hommes aux services de la Triade sans oublier la rencontre avec Kiru aboutissant à une extraction d’informations d’un puissant chasseur de prime adorant l’alcool, le mathématicien n’avait pas chômé et se profilait plutôt bien en espérant pouvoir se rapprocher petit à petit de certains de ses objectifs du monde de l’ombre. En tout cas, sans la discussion entre Akira et Beta à Saint Johns suivant le face à face avec Sia, une subordonnée du colonel Logan V. Seyfried, le savant n’était pas certain qu’il aurait pu retrouver si facilement dans sa mémoire sa rencontre à Yakoutie Island avec le golem ayant à l’époque prétendu s’appeler « Kevin Kiru » à cause d’une bourde de son mentor révolutionnaire. Somme toute, tout ces événements avaient contribué à le rendre plus fort car il revenait vers l’organisation Paradise avec des aptitudes bien plus développé qu’au moment de la séparation.
Le navire s’approchant petit à petit de Gyoza Island, le savant décortiqué l’île visuellement. Il s’y connaissait majoritairement sur la géographie de North Blue, donc, ses connaissances sur les autres océans cardinaux étant plus restreintes, il n’avait guère entendu parler de cette île mise à part pour sa forme particulière sur les cartes qu’il avait pu regarder. Cependant, il espérait que la pègre, la mafia ou un quelconque réseau de ce type avait des agents sur l’île. Cela lui offrirait la possibilité d’effectuer quelques transactions si l’organisation nait à Iron Fall devait s’éterniser sur l’île. Néanmoins, le Médixès ignorait la portée complète des dégâts subit par le groupe auquel il s’était affilié. Bien sûr, il avait été mis au courant de la débande de Toroa, mais il ignorait l’étendue complète des dégâts. Il ne restait qu’à retrouver le navire sur lequel se trouvait ses comparses. Demandant poliment la longue-vue à un marin, il chercha un bâtiment naval correspondant à la description qu’en avait fait le maudit au zoan félin. L’élégant gabare maritime s’approchant du port, Aggaddon finit par repérer l’embarcation qu’il recherchait. Il ne lui resterait plus qu’à remercier l’équipage qui l’avait gentiment amené ici avant de rejoindre ses collaborateurs. Une perspective plutôt simple… Si les deux membres de Paradise ne courraient pas après les ennuis. Les sourcils du Médixès se froncèrent. Il valait mieux éviter de croiser des membres de la Marine en leur compagnie. Un attentat sur une base de la Marine ce n’était pas rien après tout au niveau des Blues. Ils seraient ainsi dans le collimateur de toutes les troupes qu’ils croiseraient, d’autant plus s’ils étaient poursuivis. Etait-ce vraiment une bonne idée de les rejoindre maintenant ou valait-il mieux attendre qu’encore quelques temps passent ?
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Aggaddon Médixès
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Jeu 7 Juin - 19:13
Abe
Une chose était claire : ils avaient besoin d'un navigateur. De son côté, Abe ne nécessitait pas spécialement leur protection ou du moins le pensait-il farouchement : il avait toujours réussi à s'en sortir par ses propres moyens, parfois en jouant de roublardise et d'une certaine dose de ruse... parfois aux dépends de ceux qui le pensaient de leur côté. Quoi de plus naturel, au fond ? Une fois la situation perdue, il valait mieux prendre la poudre d'escampette. C'était du moins son leitmotiv et il l'appliquait consciencieusement, évitant ainsi de finir au bout d'une pique. Cela étant... il ne pouvait nier un certain sentiment de sécurité en compagnie de ces trublions aux capacités extraordinaires, qui le poussaient à rester en leur compagnie un peu plus longtemps. Après tout, s'ils pouvaient l'entretenir et s'assurer de sa sécurité, il n'allait pas s'en plaindre. D'autant plus que les deux hommes en face de lui souhaitaient ardemment le recruter... et que le musicien, fin d'esprit comme d'oreille, avait passablement flairé que sa fuite de Toroa avait un relent d'embrouille.
- Baaah, écoutez... je n'ai rien de mieux à faire de toute façon. Et puis, ce serait dommage de vous voir couler à pic au bout de dix minutes de navigation... alors c'est d'accord !
Il se massa la nuque au travers de sa capuche. C'était pas si emmerdant, au fond. Et puis, considérant sa situation, il préférait largement avoir le soutien de quelques combattants aguerris, lui même ne répondant pas exactement au stéréotype du duelliste chevronné. Il soupira un peu avant de se reconcentrer sur la barre, adoptant un air d'adulescent qui sait tout.
- Vous aviez toute la Marine au cul, il y avait déjà eu trois explosions et on peut pas dire que mes fréquentations étaient très clean... bien entendu que j'avais hâte de me tirer de Toroa ! Enfin, on arrive bientôt ! Si ça ne vous embête pas, vous pouvez préparer l'arrimage.
Il se focalisa ensuite sur la conduite du navire, jusqu'au port. Le tout se ferait sans encombre, ses compétences en navigation et ses conseils indiquant clairement aux membres de Paradise quoi manœuvrer et comment pour arriver à l'objectif... bientôt, ils seraient amarrés à l'un des nombreux docks de Gyoza, le dock 16. Plutôt peinard pour débarquer... principalement un lieu de rassemblement pour les marchands et les voyageurs, quelques pickpocket et des mercenaires à la recherche d'un pécule "honnête". C'était toujours infiniment mieux que les Docks suivants... quand au dock 21, il ne préférait pas y penser. Si Akira souhaitait se balader avec la sœurette de son ami, qui était tout à fait charmante au passage, il y trouverait fort certainement des receleurs de babioles romantiques à la qualité douteuse ainsi que quelques endroits où casser la croûte sereinement. Quant au groupe en général, il n'avait pas à être inquiété : les membres de la Marine rôdaient surtout sur les dix premiers docks, en plus de ne jamais interpeller quelqu'un sans être certains de contrôler la situation de bout en bout. Ce qui se révélait parfois difficile, sur une île à la neutralité aussi affichée.
Une fois qu'ils auraient mis pied à terre, le jeunot ne manquerait pas de se figer en entendant une voix tonner derrière lui.
- Abe Stavinski ! Pour une surprise ! - Eh merde...
???
L'homme, plutôt bourru d'apparence, afficherait malgré tout un grand sourire sous sa moustache fournie et sa large toque tombante. Sourire de requin ou sourire sincère ? Malgré l'air plutôt enjoué et sympathique qu'il renverrait, les membres de Paradise n'auraient aucun moyen de connaître ses réelles intentions... ils devraient y aller au feeling, comme pour la majorité de leur séjour sur l'île. En tout cas, pour l'heure, l'adolescent ne semblerait pas exactement dans son assiette, tandis que le grand gaillard à la carrure imposante et légèrement bedonnante s'approcherait d'un pas tranquille.
Abe accepte votre proposition, puis se fait interpeller une fois à quai.
- Abe est lvl ?? (pas bien haut) - L'interlocuteur est lvl ??
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Jeu 7 Juin - 20:24
La Loi des Affaires
Aidant l’équipage à amarrer le navire, le Médixès rejoignit la dunette et remercia chaleureusement le capitaine pour le voyage. Une fois cette besogne finie, il prit connaissance de sa position avant de se diriger vers un bossoir libre, au niveau du couple de coltis, afin de descendre sur la terme ferme au cœur du dock 12, même si les bossoirs servent plutôt à tenir et suspendre ancres ou canots à distance des bordages en terme générale en plus de permettre de les descendre et de les remonter. Lançant un regard à droite, puis à gauche il avança de quelques pas en sortant son escargophone. Il tenta d’appeler Raki et, s’il décrochait, demanderait à ce dernier leur localisation :
-Hey ! Raki ! Salut. Ecoute, j’ai réussi à venir à Gyoza Island et j’ai vu votre bateau s’approcher. Est-ce que tu pourrais me donner le numéro du dock auquel vous vous trouvez ? Si c’est possible, pourriez-vous m’attendre avant de bouger ?
Il attendrait alors une réponse et remercirait le cofondateur de Paradise avant de raccrocher :
-Ok ! Je fais au plus vite.
C’est ainsi qu’Aggaddon ferait un dernier signe de la main à l’équipage qui l’avait amené avant de s’élancer au pas de course vers le dock 16 en quête de ses camarades qu’il avait quitté à Saint Johns il y a maintenant quelques temps. En vérité, c’était par pur politesse qu’il faisait ce genre de geste, car il se moquait bien du sort des gens qu’il croisait et qui l’accompagnait. Tout ce qui l’intéressait c’était se servir d’eux pour avancer vers ses différents buts. C’était notamment le cas de Paradise qui lui serait très utile dans sa conquête du marquisat de Médixès, lui permettant certainement d’affronter son frère ainé pendant que ses alliés s’occuperaient des troupes et que Raki et Akira gérerait South Blood et les Kérubien. Un sourire illumina ses lèvres alors qu’il avançait le long des quais essayant de distinguer les numéros des docks.
Il s’arrêta subitement, ayant l’impression désagréable d’être observé. Fronçant les sourcils, il balaya les lieux avec ses pupilles sous le regard surpris de certains passants. Se disant finalement que c’était peut-être sa paranoïa, il se remit en route en étant plus attentif à ce qui se passait autour de lui et n’hésitant pas à observer de loin ruelles et toitures. Il avait un étrange pressentiment. Cela faisait en réalité un certain temps qu’il ressentait cela régulièrement. Il se demandait même parfois s’il ne perdait pas un peu la tête. S’arrêtant une nouvelle fois, il posa la main sur son front en gémissant. Cette foutu migraine était de retour alors qu’il allait traverser une foule de gens. Les crises de manifestation de son haki de l’observation était de plus en plus fréquente au point que le nobliau se demandait s’il n’était pas malade vu la fréquence de ces maux de têtes. Grommelant, il reprit son avancé, mais en marchant cette fois, priant pour que cette horrible douleur qui le tapait à l’intérieur de son crâne cesse. Malheureusement, il devrait encore supporter cela un petit moment. Se rapprochant finalement du dock 16, il dirigea ses yeux vers le bateau qu’il pouvait reconnaître avant de remarquer des silhouettes juste devant. Que pouvait-il bien se passer ?
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Lun 11 Juin - 22:09
Bienvenu a Gyosa !
Je souriais amicalement au jeune navigateur lorsqu’il me répondit. J’étais content de savoir que nous pourrions compter sur lui et même si ça réponse quand au sujet de sa fuite était plutôt évasive il n’en restait pas moins embarqué dans le même bateau.
Ce qui suivis me posa un peu plus matière a réfléchir, Aggaddon alias Uriel, appeler pour nous donner sa position et savoir le dock auquel nous allions accoster. Je ne savais vraiment pas quoi penser, la ou je lisais en Akira comme un livre ouvert, le jeune noble me faisait me poser d’avantage de question au fur et à mesure que le temps avancé. Il y avait eu sa réaction disproportionné lors de l’utilisation de ma technique sur St John, il n’était pas simplement tombé amoureux, il était tout simplement devenu fou au point de se lacérer le visage et de rester prostré en état de choc sur le sol. Je pouvais comprendre quelqu’un qui chercher à refouler ce genre d’émotion, mais a ce point la ? Et a ça s’était ajouter son absence presque inexpliqué. Je ne savais pas le moins du monde ce qu’il avait en tête mais une chose était clair je ne lui faisais pas suffisamment confiance du moins pour l’instant pour lui révéler la totalité de mes plans et projet. A vrai dire je n’avais qu’une esquisse de ce que je voulais faire, le reste ne serais très certainement que le fruit du hasard, la concrétisation de certaine rencontre et d’affrontement qui s’annoncer bien long. Pour l’heure je lui indiquais notre position sans laissait le moindre soupçon paraitre dans le timbre de ma voix, j’arborais une nouvelle fois ce masque souriant pour masquer ce que je pouvais ressentir ou même penser et je m’étais atteler a donner un coup de main pour l’accostage qui pris un certain temps. Une fois la planche de débarquement déployée jusqu’au quai je suivais Abe a terre suivis de prés par Pernica qui avait filée un léger coup de coude dans les cotes du Cornu lorsqu’il avait essayé de passer son bras autour du cou. Elle lui avait alors tiré la langue de façon presque enfantine. Kabi et ses homme quand a eux était déjà entrain de réfléchir a quel bar aller écumé tandis que je réfléchissais personnellement au moyen de faire grossir les rang et la force de Paradise tout en élaborant diverse contact dans divers milieu et pas que celui de la pègre. Il y avait aussi en dernière position le souci de l’acquisition d’un navire. Je fus alors sortis de ma rêverie alors que je m’apprêtais a me décider a aller faire un peu d’espionnage sous forme féline. Une voix forte et grave qui appeler Abe, a voir la réaction du jeune homme je cru comprendre qu’il avait dut se passer quelque chose entre eux. Je n’en savais pas la teneur et l’attitude de l’homme sembler des plus honnête, mais le temps m’avais appris a me méfier de tout le monde et particulièrement de ceux la. Je ne me fermais tout de même pas a l’éventualité que le barbu n’ai rien a caché. Je lui servais mon sourire le plus amicale et lui répondit sur le même ton :
« Abe, mon ami tu ne nous présente pas ? Ce p’tit gars est un petit bijoux de navigation manquerais plus qu’une vieille connaissance vienne me prendre mon meilleurs navigateur ! »
Je jouais mon rôle à fond, mais choisissant bien mes mots, si l’on lisait entre les lignes l’on pouvait comprendre qu’au moindre geste agressif vis-à-vis du navigateur il y aurait représailles sur le champ.
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Raki Goshuushou
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Mar 12 Juin - 22:59
Feat
Paradise
La loi des affaires.
Nouveau navigateur, nouvelle façon de faire. Ce n’était pas pareil avant, les anciens avaient beaucoup plus d’expériences et savaient quoi faire et à quel moment, Abe, lui était jeune comparer à l’ancien occupant du poste. Mais rien ne dit qu’il était plus mauvais, il avait simplement moins d’expérience. Mais au vu de comment il avait sorti le navire du blocus et sauver Paradise, Akira s’était tout simplement dit qu’il fera un bon navigateur, plus enclin à suivre les jeunes. Moins alcoolique aussi, il suivrait plus les deux compagnons d’infortune bientôt rejoint par le troisième qui avait disparu depuis un moment.
Le cornu s’était tout simplement dit qu’il avait préféré partir pour s’entraîner dans son coin pour revenir plus fort qu’il ne l’était déjà. Mais cela importait peu pour le chasseur, tant qu’Aggaddon revenait au bercail cela importait peu, pareil si cela avait été une autre personne, seulement le retour comptait pour notre héros. Sauf Pernica, elle n’avait pas le droit elle, elle se devait de rester auprès d’Akira, ils avaient tous deux besoin l’un de l’autre.
Alors que le pêcheur mettait son bras autour du cou de sa douce, mais elle ne lui avait pas laissé le temps de le faire, lui donnant un coup de coude tout en lui tirant la langue. Elle ressemblait à une gamine, et Akira aimait ce côté d’elle, il aimerait bien le voir plus souvent.
Tout le monde suivait le jeune navigateur portant le nom d’Abe, il semblait connaître quelqu’un et pas qu’en bien pouvait voir Akira, il restait sur le qui-vive pour le défendre si besoin est. Akira avait bien aimé ce jeune homme et avait écouté tout ce qu’il avait dit, tant pour la défense de la fuite que pour l’amarrage de tout à l’heure, il faudra répéter sûrement plusieurs fois cette combinaison pour qu’Akira n’ait plus besoin de conseil. Maintenant tout le monde attendait de voir qui était cet homme un peu bourru, s’il fallait se battre, Akira serait opérationnel, il s’était bien reposer et pouvait se servir de son pouvoir comme il le fallait à partir de maintenant. Ce n’était pas encore parfait mais cela arrivera très prochainement.
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Jeu 21 Juin - 22:00
Abe, ???
- Oh, ben, c'est à dire... - Un bijou de navigation ? Ce mioche saurait s'extirper d'un estomac de monstre marin ! Pas vrai Abe ?
Un rire franc éclata tandis que l'homme bourru s'approchait pour tapoter l'épaule de Abe, qui ne savait plus trop où se mettre : à première vue, il n'avait pas d'intention hostile et semblait même plutôt content de revoir l'adulescent. Plissant les yeux, il continua de ricaner quelques instants tandis que le jeunot se trémoussait sous son bras solide, visiblement pas bien capable de se défaire de son étreinte. Autour du duo, les gens observaient ces retrouvailles avec une pointe de curiosité avant de se détourner du spectacle : le public était plutôt habitué aux éclats de voix de cet homme enthousiaste, aussi n'y prêtaient-ils plus qu'une attention minime.
Finissant malgré tout par accéder à la requête du navigateur prodige, le gaillard costaud le relâcha et plaça ses mains épaisses sur ses hanches qui ne l'étaient pas moins : son apparence témoignait d'une vie qui ne souffrait pas de carence, mais qui ne manquait pas non plus d'activité physique : sous sa corpulence bedonnante et son visage joufflu marqué par une épaisse moustache espacée, on devinait aisément une ossature forte et des muscles qui ne manquaient pas d'exercice... comme l'indiquait ses avant-bras, épais comme des fûts de bière. Se tournant vers le Goshuushou, il reprit finalement la parole.
- Mais il a raison, ton copain ! Tu nous présentes pas ? Sacrentrailles, t'es plus doué pour tenir un gouvernail que pour sociabiliser correctement ! - Mouai, bon, ça va... Raki, je te présente Judo Steiner... Judo, je te présente Raki Goshuushou... et là, c'est Akira Suzuran, ainsi que Pernica, Kabi-yo...
Il continuerait ainsi, présentant autant de monde que nécessaire en traînant des pieds. Abe n'était pas vraiment friand des relations sociales, même s'il avait la jugeote de mentir assez bien pour arriver à ses fins lorsqu'il s'agissait de sauver ses fesses : pour autant, il n'avait pas besoin de grand chose pour se sentir entouré. L'écume frappant sur un navire dirigé par ses soins, l'air marin, la contemplation de l'océan. Au fond, c'était ce qu'il avait toujours voulu : être libre... mais pour faire ça, de nos jours, il fallait être prêt à faire des compromis. Pour l'heure, il s'en tirait plutôt pas mal. De son côté, l'armoire à glace se dirigea droit vers Raki, auquel il tendit une main franche.
- Bon, les amis de Abe sont mes amis ! Enchanté, et bienvenue à Gyoza ! Vous devez avoir faim et soif, non ? Ça vous dit un petit peu de bon temps dans un établissement génial ?
Il attendrait la réponse de son interlocuteur, se contentant de ranger sa main dans sa poche en prenant un air un peu déçu s'il venait à être recalé ou ignoré. Lui qui était si sympathique.
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Alors que le Médixès progressait au travers des docks, il pourrait constater la dégradation grandissante des lieux. La précarité et la pauvreté semblaient prendre le pas dans les docks dépassant le treizième : les maisons, de plus en plus instables et insalubres, témoignaient d'une richesse peu à peu sapée, siphonnée, tandis que certaines têtes patibulaires faisaient leur apparition. Plusieurs primés se baladaient tranquillement sur l'île : certes pas des gros poissons, mais des hommes qui n'auraient normalement pas du être en liberté. Les forces du Gouvernement Mondial avaient rapidement disparu pour laisser place à des zones de non droit, dans lesquelles les individus réglaient leurs affaires par eux-mêmes. Soudain, alors qu'il traversait une énième rue, il sentirait une petite poigne tirer les pans de ses vêtements richement décorés.
Enfant en pleurs
- Bwaaaahhhh... beeuuusieuuur... sivoublait... !
Lui arrivant à peine à hauteur de genoux, un petit garçon en pleurs dévoilerait sa frimousse larmoyante dès lors, et si seulement il venait à se tourner vers lui. Visiblement plongé dans le désarroi, le bambin affirmerait d'une pression ferme sa volonté de trouver en cet adulte bariolé au style si rare dans le coin une quelconque forme de soutien. Si le noble prêtait attention à ses dires quelques instants, il continuerait naïvement à braire en expliquant la raison de son état, cherchant de toute son innocence une épaule compréhensive et un secours tant attendu.
- Z'Est... z'est ma soeur... ils... i-ils... les méchants monsieurs... Bwaaaahah !
Fondant en larmes et reniflant de plus belle, le marmot attendrait un retour de la part de cette grande personne sans doute capable de l'aider à résoudre cette crise. À moins que le riche héritier du Marquisat de Médixès ne se contente d'ignorer cet enfant pour poursuivre son chemin...
Abe vous présente Judo, une connaissance amicale, qui vous invite à aller vous requinquer à ses côtés.
Aggaddon, j'ai du couper ton post ! Effectivement, tu parcours une distance assez importante et des événements pouvaient se produire ^^ Un enfant en pleurs te demande ton aide, mais tu es libre de l'ignorer... si tu le fais, tu peux effectivement arriver au niveau des autres à la fin du post.
- Abe est lvl ?? (pas bien haut) - Judo est lvl ?? - l'enfant est lvl ??
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Aggaddon Médixès
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Ven 22 Juin - 0:34
La Loi des Affaires
Le Médixès s’arrêta devant le garçon qui ne semblait pas vivre une pâmoison et il n’y avait rien d’anagogique là-dedans. En tout cas, son chagrin semblait incoercible au point que sa prononciation s’approchait d’une cacographie orale, un genre de patois de plébéien ou de paria basé sur des déformations des véritables mots en somme. Pendant un instant, le noble se dit qu’il pourrait ignorer la déréliction du jeune garçon… Néanmoins, même si ses camarades de Paradise l’attendaient peut-être, il y avait là quelque chose à jouer. Se retenant d’afficher un grand sourire, il se pencha vers le garnement.
-Qu’est-il arrivé à ta sœur mon petit ? Des méchants l’embêtent ? Montre-moi par où ils sont tu veux ? On va leur montrer qu’on doit pas s’approcher de ta sœur !
Il se mettrait alors à suivre l’enfant, à la manière d’un homme pratiquant la science cynégétique de manière peu banale, suivant sa proie jusqu’à ce qu’elle l’amène vers un troupeau ou une famille plus grande. Le mathématicien conservait une main sur la crosse d’un de ses pistolets à silex, prêt à braquer le gamin avec, ou les personnes s’en prenant à sa sœur en fonction de la situation. Son objectif était de soumettre d’éventuels brigands, soit par le marchandage, soit par la force. L’enfant pourrait s’avérer être une monnaie d’échange également. Il pourrait proposer un kidnapping qui pourrait lui rapporter un peu d’argent. Ses compères de Paradise ne seraient peut-être pas d’accord avec ce genre de pratique, alors il fallait qu’il voit ce qu’il se passe au plus vite afin de savoir si ça valait le coup ou pas. Dans tous les cas, il lui restait l’option de prendre la fuite pour rejoindre Raki et Akira afin de déporter la menace sur eux en cas de surnombre. Il pourrait alors grimper sur les toits en faisant attention à ne pas prendre appuis à un endroit trop fragile, se mettant ensuite hors de porté du regard d’ennemis… Et puis… Si jamais la famille du petit voulait se venger qu’un homme ait laissé leur petit pleurer, il pourrait avoir des ennuis, surtout aux vues du fait qu’au fur et à mesure qu’il avançait, les maisons devenaient de moins en moins décentes, signifiant implicitement une certaine pauvreté et la présence certaine d’une criminalité forte, sans parler de quelques primés qu’il parvenait à reconnaître en se souvenant de certains articles de journaux traitant d’événement locaux. Au moins, ses courtes pérégrinations pour Dead-End lui avait permis d’en apprendre plus sur West Blue sur le plan informatif, puisque sur le plan financier et de ses objectifs d’évolution dans le monde de l’ombre cela avait été très bénéfique. Rencontrer des mercenaires bossant pour la mystique, énigmatique et très secrète Triade ce n’est pas monnaie courante. Jusqu’à ce moment-là, il avait d’ailleurs toujours eu tendance à pensé que c’était un mythe même si cela lui paraissait possible.
Il ne restait plus qu’à voir où l’emmenait le garçon qui pleurait. Allait-il faire face à des animaux aboyant sur sa sœur ? À des jeunes garçons se prenant pour des caïds ? À des gamins de son âge qui l’embêtait ? Ou comme il l’espérait des véritables bandits avec qui il pourrait discuter, négocier voir s’arranger ?
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Jeu 28 Juin - 22:12
Un p'tit paradis !
Le gaillard arborait toujours son large sourire et ne semblait pas le moins du monde enclins a ouvrir quelque hostilité que ce soit. Tandis qu’il me répondait j’en profitais pour le détailler un peu plus, il semblait avoir pas mal cavalé et au vu de sa carrure il ne semblait pas non plus être l’homme sans défense a qui s’en prendre. Je constater également dans son discours qu’il avait du parcourir un minimum les mers, les monstre marin était certes un sujet connu de tous mais de la a les utilisé comme un comparatif pour évaluer le niveau de savoir faire en navigation de Abe, il y avait un monde.
Je ne pouvais m’empêcher de rester méfiant, mais d’un autre coté il m’intriguer. Je prenais la décision de lui serrer la main lorsqu’il me tendit la sienne, toujours prés a réagir au moindre geste suspicieux je l’enjoins d’un signe de la main accompagné d’un large sourire amicale de nous indiqué le chemin, lui disant d’un ton tout aussi amicale : « Ce n’est pas de refus l’ami ! Puis-je savoir dans quel genre d’établissement vous nous emmenez ? »
Je lui lâchais alors la main, mon esprit commençant à fourmiller de dizaine de question. Je commençais à me mettre rapidement a son niveau, transformant mes oreilles pour percevoir le moindre attaque possible ou événement suspect a notre encontre, elle restait tout de même imperceptible, caché dans la masse de ma tignasse brune. Une fois a son niveau je lui dit alors d’un ton toujours aussi amical :
« Y-a-t’il des choses importante a savoir sur Gyosa, Abe nous l’a présenté comme un lieu relativement neutre. Un jolie p’tit paradis, mais je suppose que l’herbe n’est pas vertes partout, non ? »
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Jeu 5 Juil - 22:32
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Paradise
La loi des affaires.
A peine les hommes s’étaient posé sur l’île, qu’ils avaient été rejoints par un des amis d’Abe, connu sous le nom de Judo, puisque le navigateur avait donné son nom. Il semblait gentil mais un peu imposant en se mêlant de quelques choses qui ne le regardait pas. Akira était un peu méfiant au vu de la réaction du jeune homme. Mais ce vieil homme devait avoir navigué bon nombre d’années puisqu’il parlait d’Abe comme un bijou de navigation, de plus i parlait de monstre marin, des monstres que le cornu n’avait toujours pas rencontré et qui pour lui tournait autour d’un mythe plus qu’autre chose.
Akira faisait un signe de la main quand le jeune homme l’avait présenté à son ami, un signe pour lui dire bonjour puisqu’après il semblait s’intéresser plus à Raki qu’aux autres. Mais c’était une bonne chose. Mais au fur et à mesure qu’il se trouvait là, le chasseur ne semblait plus être sur ses gardes surtout quand il avait proposé d’aller manger un bout. Le pêcheur laissait son ami parler du restaurant avant de prendre lui aussi la parole.
« J’espère qu’il y aura beaucoup de viande j’ai le ventre vide ! »
Il faut dire que depuis qu’il s’était donné à fond pour s’extirper de toroa, il n’avait pas spécialement mangé et il avait vraiment très faim depuis. Il avait grignoté un peu, mais rien de consistant, là, l’homme allait emmener les joyeux lurons dans un bon endroit, en espérant que ce ne soit pas un guet-happant. Akira scrutait les alentours en espérant pouvoir retrouver leur dernier compagnon de route qui avait subitement disparu depuis la rencontre avec les hommes de kiru. Il fallait espérer qu’il ne s’était pas attiré des ennuis, Akira connaissait la force de cet homme, mais aussi de ses hommes qui étaient tout particulièrement fort. Maintenant il fallait juste espérer que tout allait bien pour chacun d’eux.
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Mer 22 Aoû - 18:10
Abe, Judo Steiner
- Une taverne, figurez-vous ! Et une sacrée ! - C'est pas un peu biaisé, considérant que t'es le gérant ? - Pas du tout ! C'est une constatation honnête et objective !
Pour l'une des rares fois où cela arrivait, un sourire naquit sur les lèvres de Abe. Il fallait dire que Judo était une sacrée force de la nature : toujours de bonne humeur, toujours causant et bruyant, même lorsqu'il débarrassait le plancher de sa piaule des quelques mange-merde qui s'y retrouvaient parfois pour y mettre du grabuge. Il était content d'être tombé sur lui en premier, au final... il y avait des loustics passablement plus dangereux et infréquentables que lui dans le coin. Finalement, le grand bonhomme répondit à l'interrogation secondaire du Goshuushou concernant la nature de l'île.
- Un p'tit paradis... si vous êtes débrouillard, oui ! Sinon, cette île vous mangera tout crû, sans recracher les os, croyez moi ! Elle se compose de 21 docks, qui sont classés, normalement, pas ordre de création... le fait est que c'est devenu un vrai classement de dèche, ce bordel. Ici, vous êtes au dock 16. C'est pas le grand luxe, mais y'a encore un minimum de décence dans le coin. - Hmm hmm. Je vous déconseille d'aller plus loin, d'ailleurs. Vous attireriez irrémédiablement l'attention... et genre, pas de la bonne façon, quoi. Y'a effectivement des Marines dans le coin, mais ils sont plutôt sur les dix premiers docks. Ici, c'est des brigands qu'il faut se méfier, car la loi est un concept vachement malléable selon la personne sur qui vous tombez. - Ici, considérez que votre herbe est jaune, qu'elle aurait bien besoin d'un coup d'arrosage, mais qu'elle survit. En parlant d'arrosage, la première tournée est sur la maison !
Satisfait de sa propre déclaration, le tavernier sembla redoubler d'allure. En se concentrant bien, Raki pourrait entendre quelques paroles dans les parages, commentant son groupe et le "gros balourd de tavernier", révélant certaines curiosités saines comme d'autres plus sombres... mais rien qui sortirait de l'ordinaire. Ils le suivraient sans doute pendant un petit cinq minutes, avant de tomber sur une grande baraque à l'équilibre relativement douteux et pourtant bien réel : de base circulaire, montant pour former un dôme et chaperonnée par deux petites cheminées tordues ainsi qu'une petite tour en colimaçon, c'était à se demander si quelqu'un avait réellement réussi à construire ce truc.
- Bienvenue à la Chaumière-de-coin ! Mon fier établissement ! Quand on est arrivé ici avec ma femme, il y a bientôt trente ans, elle m'a dit "Mais non, Judo ! Ça ne marchera pas Judo !". Eh bah tiens ! Vanessa, si tu me regardes encore, ma biche, fous toi ça dans l'oeil !
Un rire gras plus tard, l'annonce de son veuvage passant comme une lettre à la poste et ne semblant pas le défriser plus que ça, il se frotterait le ventre avant d'inviter ses suivants à prendre place à l'intérieur : une salle relativement animée, loin d'être en parfait état mais servant tout à fait son but initial. Il leur indiquerait une table ovale proche du bar, assez large pour accueillir tout le monde et même avoir quelques arrivants de plus, avant de leur indiquer les boissons. Vins, whiskys, bières... rien de bien luxueux, du tord-boyaux pour la plus grande majorité, mais ça ferait l'affaire. Il leur apporterait également le menu : encore une fois, rien d'affriolant. Un prix peut-être un peu élevé pour ce que ce serait, à savoir des plats relativement simples mais consistants, fais pour caler un estomac plutôt que ravir une langue. Une fois le choix des boissons fait, il continuerait la discussion.
- Alors, d'où vous venez, comme ça ? Abe vous a embarqué dans une de ses aventures catastrophiques ? - Judo !
Ricanant face à la mine déconfite du jeune homme, le plus vieux attendrait la réponse avant de partir en cuisine, ou répondre à une éventuelle question avant de le faire.
Enfant en pleurs
Une fois l'attention de l'étrange adulte coloré et bariolé acquise, l'enfant était devenu une vrai démon. Tirant sèchement sur la manche de l'homme qui le suivait désormais, il l'entraînerait au travers d'un véritable dédale de rues poisseuses et miteuses, dans lesquelles le Médixès ferait sans aucun doute tâche. Sur le chemin, il aurait l'occasion de voir plusieurs regards peu avenants se poser sur lui... après tout, il aurait fallu être fou pour se présenter en ces lieux en étant d'apparence si riche et noble ! Les coupe-gorges du coin, tout aussi damnés que les autres dans leurs malheurs, auraient tôt fait de changer l'importun éminent personnage en une carcasse sanguinolente et dépouillée de ses biens... néanmoins, ils ne rencontreraient pas d'ennuis sur la route. Cependant, il semblerait rapidement assez évident pour le savant qu'ils auraient changé de dock... et pas que d'un seul.
Arrivés sur une sorte de petite place mal famée, l'enfant montrerait une masure usée par sa confection brinquebalante, les intempéries et sans doute de bien mauvais traitements. À l'intérieur, les pleurs d'une gamine et les rires d'hommes mûrs seraient audibles une fois à distance raisonnable. Quant aux badauds ? Ils ne lèveraient pas le petit doigt. Ils se contenteraient de regarder l'héritier du Marquisat d'un air abattu... comme si ce qui se produisait n'avait absolument rien d'étrange. Ils étaient, après tout, dans la mauvaise partie de cette chère Gyoza. Restait à savoir ce que l'acrobate trouverait dans cette cahute tenant à peine debout...
Judo vous emmène dans sa taverne, vous fait un petit topo à la demande de Raki (tu pourras lui poser des questions plus précises si tu le souhaites, de même pour Akira bien entendu), vous installe et est prêt à prendre commande. Raki, tu entends des paroles diverses sur votre petite troupe, rien d'anormal : des ragots de curieux, d'envieux ou de mecs louches. Toi et Akira êtes primés, mais comme d'autres sur l'île, donc on vous reconnait parfois sans plus à première vue comme c'est encore frais (et que le journal, c'est pas forcément monnaie courante ici).
Aggaddon, l'enfant te mène devant une maison en très mauvaise état. Si tu t'approches, tu peux entendre des pleurs de fillette et des rires d'hommes adultes. Les gens te regardent avec un certain abattement et ne semblent pas prêts à lever le petit doigt.
- Abe est lvl ?? (pas bien haut) - Judo est lvl ?? - l'enfant est lvl ??
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Aggaddon Médixès
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Mer 22 Aoû - 19:24
La Loi des Affaires
Le nobliau se laissa entraîner dans les ruelles sombres d’une partie de la ville qui était assurément décadente. Les visages se suivaient en se ressemblant plus ou moins. Ils étaient affligés par un poids psychique qui incombait à leur existence physique, des boulets fluctuant de manière éparse dans leurs pensées pour les figer à une condition assurément disgracieuse qui leur était offerte par ce monde cruel qui ne l’était pas assez. Cet état d’acceptation était délectable et le Médixès était ravit de voir une telle clairvoyance sur leurs situations dans les yeux de ses gens. Accepter sa soumission. Accepter son impuissance. C’est ce que beaucoup de monde refusait pour essayer de trouver une idylle, un bonheur, qui n’est qu’un mirage créer par l’esprit pour tenter de s’extirper de cette condition fatidique remplis d’une fatalité n’étant pas suffisamment péremptoire pour empêcher le ambitions et désirs de naître.
Le trajet fut ponctué par les chants célestes de la bestialité intempestive de créatures ailées marines qui retournaient voguer dans les airs à la manière de vaisseaux du firmament fendant les tempêtes pour migrer en relâchant leurs déjections sur les habits des personnes qui voudraient bien se trouver sur leur trajectoire et qui se retrouveraient ainsi souillés de la substance blanchâtre qui viendrait marquer d’un mauvais souvenir la mémoire de la journée qui se déroulait alors. Ce genre de geste sauvage instaurait souvent un dégout prononcé de la part de l’humain qui subissait ainsi les vagues virulentes d’un destin coquin qui se plaisait à torturer par de petites ou grandes pics les mortels et ainsi les faire tourner en bourriques dans un manège infernale et éternel. Cependant, cela apportait une confirmation à une conjecture des plus triviales et qui avait peu de chance de s’avérer fausse en ces lieux et en ces heures, la cité était en grande partie en bord de mer ce qui permettait aux volatiles de s’amuser à tourbillonné dans un bal simple et sans apparat qui ne marquait les esprits que des amis des bêtes, qu’il s’agisse du citadin s’intéressant à nourrir les animaux pour ajouter de l’intérêt à sa misérable vie ennuyante ou les biologistes qui font de véritable recherche sur les comportements sociologiques des oiseaux ainsi que les scientifiques qui mènent des recherches poussés impliquant ce genre de créature dans leur raisonnement.
Débarquant sur une petite place fermé faisant sans doute office de cour intérieur aux bâtiments qui l’entouraient, le mathématicien suivit les indications du garnement, puis les pleurs qui émanaient d’une maison. Amenant avec lui le gamin, qui, récalcitrant dans un premier temps, accepta d’accompagner l’adulte en demeurant derrière lui, le Médixès pénétra la bâtisse qui s’avérait être dans un état des plus misérable. La première pièce s’avéra être vide, avec une quantité non négligeable de mobilier renversé qui était tout aussi déplorable que le reste de la maisonnée. Il y avait des fenêtres barrées sur la façade et le côté se trouvant à droite en quand on rentrait là. Au fond se trouvait une sorte de petite pièce de laquelle venaient les pleurs ainsi que des rires. Il y avait là une petite fille ainsi que trois personnes qui avait des têtes de racailles, ce qui ne faisait de toute manière pas sourciller Aggaddon qui, en dépit de son ascendance et son style vestimentaire, n’avait aucun mal à s’associer avec des personnes peu recommandables. Demeurant prêt à saisir avec la main qu’il conservait derrière le dos la tignasse du garnement qui l’avait mené jusque là afin de le présenter au charmant trio s’il y avait besoin de parlementer d’une façon un peu spécifique, le mathématicien signifia dans un premier temps sa présence de manière assez simple.
-Bonjour !
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Mer 22 Aoû - 22:56
Le nerf de la guerre !
J’écoutais attentivement tout ce que le tavernier nous expliquer, et au fur et a mesure que le personnage se dévoilait ma méfiance commençait a diminuer. Il y avait apparemment une population hétéroclite sur Gyosa, composé d’un peu de tout avec des notions de loi bien particulière. Tout ce que j’aimais en sommes, j’aurais bien eux envie de faire en sorte de soulever les docks mal famé pour expédier la marine a la mer, mais la question du temps qui nous manquer était présente, sans comptais le manque de force, de ressource où d’information. Non a mon sens je devais profiter de ce climat pour dans un premier temps recueillir un maximum d’information, lié des alliances si possible et faire comprendre a d’autres si cela s’imposer qu’il ne fallait pas marcher sur nos plates bande. Mais dans l’immédiat il nous fallait un moyen de transport, et la présence marine sur place me donner des petites idées a ce sujet.
Je suivait avec les autres Judo jusqu’à sa taverne en ne prêtant pas spécialement attention au commérage chuchotés qui s’étaler sous notre passage. J’allais m’installer a la table que nous indiquait Judo et lorsqu’il nous posa la question fatidique je ne cherchais pas à mentir, et dit d’un ton calme et serein en affichant un sourire sympathique :
« Abe nous embarquer dans ses aventure catastrophique ? Je dirais plutôt que c’est nous qui l’avons embarqué. Comment dire, nous avons foutu un peu le bordel sur Toroa et lorsque nous nous somme retrouvé dans une posture plus que délicate, nous somme tombés sur Abe qui chercher a reprendre son navire. Il nous a aidé a passer le blocus et nous a amener ici…. »
Je laissais ma phrase en suspend, prenant le temps d’allumer une cigarette au gout de chocolat, le gout me déplaisait de moins en moins et l’odeur ne déranger pas mon entourage. Je réfléchissais a diverse quéstion qui me trotter dans la tête et commençait alors a les poser d’un ton un peu plus sérieux une lueur réfléchis dans le regard : « …. Tu sais ce qu’on dit, l’information est peut-être ce qu’il y a de plus précieux a monnayé. J’ai plusieurs question a vrai dire. Avec Akira nous avons un projet que nous somme entrain de monter et nous aurions besoin d’information sur un peu tout ce qui pourrait se passer dans l’underground, a la vue de tous mais également au sein du gouvernement. Ensuite j’aimerais en savoir un peu plus sur ces marines. Nous aurions besoin d’une nouvelle embarcation et voler un navire marine pourrait sur le long terme nous permettre de passer un peu plus discrètement sous les radar. Et enfin je voudrais également savoir si tu connaîtrais quelques organisations présentes qui serraient susceptible de vouloir faire des affaires ? »
Je pris le temps d’inspirer un peu plus dans ma cancéreuse exhalant la fumer qui masqué légèrement mon visage ne laissant que mon regard luisant de motivation se fixer dans les yeux du tavernier. Une autres idée me vint également en tête : « Tant que nous y somme tu n’aurais pas quelque chambre de libre ? S’il faut payer, comme nous n’avons pas grand choses sur nous je peux te dédommager en jouant suffisamment bien ma musique pour faire salle comble tout les soirs. Qu’en dis-tu ? »
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Lun 27 Aoû - 0:48
Feat
Paradise
La loi des affaires.
Le groupe écoutait tranquillement ce que racontait Judo, il parlait d’une taverne, et pas n’importe laquelle, la sienne. N’importe quel endroit où il y avait de la nourriture cela aurait été l’endroit parfait pour notre cornu. Il avait tellement faim que même l’endroit le plus miteux qui aurait pu exister sur cette île, il y serait allé sans aucun problème. Et en même temps que la bande avançait, ils avaient droit à un petit cours sur la ville, au moins ils seraient fixés pour savoir quel comportement adopter.
Paradise avait donc appris qu’il y avait 21 docks, qu’ils étaient entrés dans le 16e, qu’il y avait toute sorte de personnes. Mais aussi que la marine rodait par là, même si elle était plus fréquente dans les dix premiers. Et qu’il fallait surtout se méfier des brigands. Mais ce que Judo ne savait pas encore c’était que les membres de Paradise savaient se défendre et que c’était plutôt aux brigands de faire attention à eux. À la suite de cela, le vieil homme parlait d’une tournée que la maison offrait, et cela ne serait sûrement pas de l’eau, mais plus une boisson qu’Akira n’affectionnait pas et dont il n’avait jamais pu en boire une seule goutte.
Pendant environ cinq minutes, toute la bande marchait à l’unisson en suivant le vieillard, le groupe pouvait entendre quelques paroles disgracieuses dont le groupe ne prêtait guère attention. Même si notre héros scrutait de temps en temps les alentours au cas où quelqu’un voulait s’en prendre à Raki, il ne fallait pas oublier qu’il était primé et qu’un chasseur de primes pouvait se cacher parmi n’importe quelle personne vivant ici. Il pourrait même se trouver à l’intérieur de la taverne de Judo.
En parlant de taverne, le groupe était enfin arrivé devant celle-ci. Son nom la chaumière de coin, elle semblait ne pas être stable et pouvant s’écrouler à n’importe quel moment. Une fois à l’intérieur Judo montrait une table ovale près du bar, il énonçait les boissons qu’il avait, quand chacun avait donc choisis sa boisson la discussion aurait continué. Akira fidèle à lui-même avait pris une boisson sans alcool tandis que certains non.
C’était à partir de ce moment-là que Raki s’était mis à parler, il savait quoi dire, quel mot placé pour que ce soit convaincant. Il fallait une chose, c’était que l’homme à la tête de la taverne soit convaincu et aide nos hommes. S’il ne l’était pas, il n’irait sûrement pas aider Paradise, mais là est la partie de Raki qui par son éloquence devait faire plier l’homme pour leur cas. Le chaton avait aussi demandé des chambres pour dormir qu’il payerait en faisant de la musique, c’était une bonne idée qu’il avait eu là, il ne manquerait plus que la réponse de Judo, mais aussi les plats !
« C’est un très bon musicien, je l’ai entendu plusieurs fois jouer, vous ne serez pas déçu ! »
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Ven 7 Sep - 18:38
Abe, Judo Steiner
- "Son" navire ? Oooh... - Q-quoi, mon navire ?
Judo ravala un sourire moqueur tandis qu'il laissait le hors-la-loi terminer ses explications. Effectivement, l'attaque sur Toroa avait été mentionné dans les journaux, récemment : un groupe de terroristes avait tenté d'y faire exploser plusieurs domiciles et d'y démarrer un incendie, avant d'être repoussé avec virulence par les forces de la Marine présentes sur l'île. Attaquer un quartier général des mouettes ? C'était soit sacrément couillu, soit sacrément con. Dans les deux cas, l'idée le faisait rire : il ne pouvait que se sentir désolé pour les civils pris entre deux feux, mais ils étaient ses invités et Abe semblait les porter en estime un minimum. Ce qui n'était pas toujours le cas de ses partenaires... mais voilà que matin, le Goshuushou dont le nom commençait à peine à se frayer un chemin vers la postérité parlait de voler un navire de la Marine ! Il avait de la suite dans les idées !
Le reste de la discussion était plus ou moins semblable à ce qu'il entendait d'habitude : des gens en recherche d'informations, de connaissance et de liens, afin de pouvoir monter leurs affaires tranquillement. Il sourit lorsque l'homme lui proposa de régler leurs consommations et le logis en faisant usage de ses talents : bah, il pouvait bien lui laisser une chance de montrer ce qu'il avait dans le ventre. Néanmoins, il fallait d'abord répondre à toutes ces questions... mais comme il le disait si bien, ça se monnayait.
- Eh bien... montre moi ce que tu vaux, et si le jeu en vaut la chandelle, vous pourrez crécher ici comme dans l'utérus de votre mère ! Par contre, oublie tout de suite l'idée du navire de guerre : ça à l'air sympa, comme ça, mais les accréditations à obtenir pour passer totalement inaperçu, vous ne les aurez pas... à moins que vous ne nous sortiez un coup de poker éclatant !
Certes, naviguer sous l'égide du pavillon gouvernemental aidait souvent à écarter les dangers : mais cela en attirait d'autres, également. Dans un premier temps, il n'était pas rare que deux navires se croisant s'approchent assez pour vérifier que rien n'était louche chez l'un, comme chez l'autre. Par les temps troublés qu'ils vivaient tous, le gouvernement ne lésinait pas sur les contrôles, qui devenaient d'une fréquence alarmante. Ensuite, certains hors-la-loi et pirates tiraient à vue sur tout navire portant les couleurs de la Marine... sans compter le fait qu'un tel bâtiment serait certainement traqué avec insistance s'il était découvert par les autorités. Non... il valait mieux qu'ils prennent une caravelle normale, comme tout le monde. Mais bon, c'était comme ils voulaient.
- J'vous en dirai plus si tu peux satisfaire la clientèle ! Comme tu dis, tout se paie... mais avec le bon prix, Gyoza t'offrira beaucoup en échange. En tout cas, d'après ce que tu me dis, vous devriez vous dépatouiller... une fois qu'on vous aura guidés un peu.
Enfant en pleurs, Inconnu
- Oh, regardez ! de la visite !
L'un des malfrats avait tourné rapidement le regard jusqu'au nobliau, semblant détailler son accoutrement riche et plein de couleurs, ainsi que son port altier suggérant des origines hautement éduquées. Lui même n'était pas si mal dans son genre : malgré l'action répréhensible qu'il semblait s'apprêter à faire, il était assez beau garçon, avec son teint pâle et lisse et ses yeux en amande qui suggéraient une certaine malice. Ses vêtements semblaient également en meilleur état que ceux de ses deux camarades, qui semblaient déjà sourire de façon mauvaise. Non pas parce qu'ils étaient de meilleure facture, mais sans doute parce qu'il en prenait plus soin. Les deux autres, respectivement un petit gaillard roux à la barbe ébouriffée et aux yeux étroits remplis de méchanceté, ainsi qu'un grand blond musclé au visage balafré en diagonale, n'en menaient pas large en termes de charisme.
- C'est bon de votre part de vous joindre à nous ! Voyez-vous, nous avions justement besoin de quelqu'un dans votre genre.
L'inconnu adressa un sourire de connivence à son interlocuteur, comme s'il s'apprêtait à ce qu'il comprenne quelque chose de particulier. Les deux autres portèrent leurs mains à leurs ceintures, se saisissant respectivement d'un surin rouillé pour le nabot et d'une masse en bois pour le costaud. Si le Médixès tentait alors d'agripper les cheveux du garçonnet, il aurait la mauvaise surprise de ne trouver que du vide, avant d'entendre un grincement et le bruit d'un loquet : profitant de sa petite taille, le mioche s'était faufilé discrètement et directement à l'extérieur avant de refermer la porte dans le dos de son sauveur, comme on fait tomber une boite sur une souris. Un tour bien rôdé qu'il avait appris à faire pour le compte de ces voyous : ils étaient ainsi nourris, lui et sa soeur, en jouant les appats.
- Bon, et si vous commenciez par nous suivre ? Enfin...
Sur ces mots, le brigand s'arma d'un sac de jute, assez grand pour y mettre un gros ballon de pied-balle... ou la tête de quelqu'un, par exemple. C'est alors que les deux autres s’attelleraient à flanquer le noble : l'un pour sauvagement l'agresser, dans le but de l'assommer de son gourdin, l'autre pour l'assassiner sans vergogne si les choses tournaient mal. Visiblement, l'Eternel venait de tomber dans piège qui se refermait désormais sur lui.
Judo accepte l'offre de Raki et vous en dira plus après une bonne prestation.
Aggaddon, la porte se ferme dans ton dos. Tu es encerclé par trois hommes qui ont des intentions néfastes, l'un d'eux s'en prend à toi avec un gourdin pour t'assommer.
- Abe est lvl ?? (pas bien haut) - Judo est lvl ?? - l'enfant est lvl ?? - Les bandits accompagnant l'inconnu sont lvl 15 - L'inconnu est lvl ??
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Aggaddon Médixès
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Ven 7 Sep - 20:33
La Loi des Affaires
Restant silencieux et impassible, le nobliau observa les réactions de cet inconnu sans réagir lui-même, se trouvant dans l’expectative face à ce comportement dans l’attente de la révélation d’un quelconque plan foireux pour le piéger ou d’une quelconque provocation visant à l’empêcher de s’en prendre à la gamine. C’est ainsi qu’il découvrit, las, le petit piège dans lequel il était tombé. Tandis qu’il sentait la truanderie dans la seconde prise de parole de ce misérable. Refermant sa main sur du vide et entendant la porte se refermer, le Médixès soupira en levant les yeux au ciel.
-Sérieusement ? Je suis sérieusement déçu. Un peu d’originalité quoi ! C’est si primitif. J’espérais tomber sur bien mieux qu’un pauvre piège ridicule comme celui-là. Moi qui était venu marchander avec vous pour vous aider. Vous me voyez désolé, mais je n’ai rien sur moi… Enfin de toutes manières, vous n’allez pas me croire…
S’adossant à la porte, le Médixès frappa dans ses mains afin de faire apparaître six grands biscuits qu’il disposa en barrière autour de lui, le « mur » à deux étages commençant de chaque côté de la porte pour se refermer en un carré devant lui. Claquant des doigts, il créerait un nouveau biscuit au-dessus de la structure si celle-ci ne touchait pas le plafond. Ainsi, le gourdin viendrait rencontrer la barrière et, à priori stopper l’attaque. Si cela se passer ainsi, Aggaddon sortirait alors l’un de ses pistolets à silex afin de tirer sur la poigné de la porte pour exploser le loquet, si cela ne suffisait pas, il rajouterait un passage de la rapière pour trancher ledit loquet en passant la lame dans l’interstice et s’éviter d’avoir à couper toute la porte horizontalement. Passant par le cadre de la porte, il la remplacerait par un amoncellement de biscuits avant de s’éloigner en marchand.
Si malgré tout le mathématicien se retrouvait exposé, il dégainerait sa rapière pour bloquer, voir trancher, le gourdin avant d’effectuer un saut pour monter sur sa paroi en biscuit pour ensuite se jeter sur l’adversaire avec l’intention de le trancher en deux sans aucune forme de pitié tout en en gardant à l’œil les deux autres personnes dans la pièce pour modifier sa trajectoire si le besoin s’en faisait ressortir afin d’esquiver un assaut d’un adversaire à sa mesure. En effet, Aggaddon avait pour ainsi dire doubler de niveau depuis deux mois et n’était donc pas habitué à être plus fort que la majorité des habitants des Blues, il ne pouvait pas prétendre à avoir l’orgueil nécessaire pour sous-estimer quiconque et prenait ainsi les choses très au sérieux. Il devait aussi réfléchir à la présence ou l’absence de son den den mushi, pour appeler du renfort au cas où… Pouvait-il déranger Erwin Dog pour autant ? Ce n’était pas certain.
Enfin, il espérerait bien s’en sortir pour retrouver et attraper le gosse, la fillette étant également un bonus appréciable si cela arrivait. Puisqu’il devait retrouver Paradise, s’il pouvait arriver à mettre la main sur ce mioche, il ne serait pas en mesure de les vendre comme esclaves. Il serait malheureusement contraint de les tuer. Leurs couper les bras et les jambes avant de les laisser se vider de leur sang serait certainement une manière intéressante de faire…
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Zeke ne m'a pas valider mes techs de Bisu Bisu alors je n'ai pas le barème de résistance des biscuits. :X
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Aggaddon Médixès
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Jeu 13 Sep - 22:31
Je prend mon pied !
J’écoutais attentivement ce que l’aubergiste me disait tandis qu’il répondait à mes diverses questions. Réponses en soit très évasive, hormis sur un point, la difficulté de la prise de contrôle viable d’un navire de la marine. Il faudrait certainement se replier sur une solution plus simple du moins pour l’instant. Peut-être changerais-je d’avis en entendant des réponses où des informations plus concrètes. Pour l’heure il me demandait de lui prouvait ce que je valais et en soit rien ne me faisait plus plaisir.
Il y avait eu depuis presque toujours un domaine ou je me libérais complètement, ces mélodies qui m’emportais vers des fantasmes utopique auxquels j’aspirais. Je n’avais jamais voulu d’une vie comme la mienne mais le destin en avait décidé autrement et je devais bien faire avec. En soit tout cela n’avais pas était une si mauvaise chose, sans tout ça je ne serrais pas celui que j’étais et je n’aurais pas rencontré des personnes comme Akira ou Kabi. Je n’aurais probablement pas découvert ma filiation familiale et par la même occasion l’existence de ma sœur jumelle. Ce ne fut qu’une tape dans le dos bien sentis de Kabi qui me donner un verre de son élixir a soixante-dix en souriant, j’avalais le breuvage cul sec et dit enfin d’un ton excité et amusé :
« Je porte un toast en l’honneur de Fernan et de tout les autres qui n’on malheureusement pas put nous accompagner, Ce vieux grincheux avait un caractère bien tremper et je le vois bien tirer les oreilles de Satan en lui beuglant qu’il est con comme c’est pied. Il nous manquera à tous… »
J’adressais un sourire sincère a Kabi, lui envoyant un tape amicale sur l’épaule je repris alors toujours sur le même ton :
« … Aki, Kabi, faites assoir notre nouvel ami aubergiste, qu’il profite du spectacle comme il se doit, ça serrais pas trop mal de lui faire gouter a ton élixir Kabi, qui sait on pourrait peut-être lui fournir ce genre de breuvage a l’avenir en développant quelque distillerie. Puis bon ça pourra pas lui faire de mal de profité du calme avant la tempête. »
Je ne bougeais pour l’instant pas de ma place, accordant silencieusement ma guitare mon sourire commença a s’accentuer en même temps que l’inspiration évoluer crescendo dans mon esprit. Je finis enfin d’accordais ma maitresse d’ébène, caressant doucement sa chevelure de jais je me lançais. J’entamais une mélodie basée sur des accords de basse funk sur lequel je transposais un chant aigu et clair. L’élément de surprise s’éleva dans la pièce en même temps que je prenais mon essors de la table pour me diriger vers un semblant de scène, passant doucement entre les clients déjà présent je leur laissais ainsi le soin de profitais de la mélodie avant que je n’atteigne le refrain. J’arrivais ainsi sur la scène, jouant un peu plus fort pour que toutes l’assistance entende mais aussi pour que la mélodie atteigne l’extérieur. La mélodie Funk et entrainante m’évoquait une chaude journée d’été sans le moindre souci, un pur havre de paix. La fougue de la jeunesse qui m’habitais associé a l’insouciance qui a mon sens faisait cruellement défaut a ce monde. Je représentais tout ça dans mon morceau au point ou j’en fermais les yeux me donnant a fond dans mon chant et ma mélodie, je me démenais sur scène, jouant avec la lumière solaire qui se reflétais sur mon instrument pour apportais un peu plus d’attrais et d’ambiance a la pièce. Judo voulait me voir a l’œuvre, il serrait servis, je commençais a sentir des gouttes de sueurs perler tandis que si le public réagissait avec attrait a mon morceaux j’entamerais mon troisième refrain en jouant avec les clients plus proche effectuant quelque pas de danse funk pour aiguayer un peu plus l’endroit. Il n’y avait vraiment pas a dire, cette journée commençais vraiment a me plaire, des bons amis, une bonne bouteille et de la bonne musique, en bref je prenais mon pied.
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Raki Goshuushou
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Mar 25 Sep - 22:35
Abe, Judo Steiner
- Eh beh, c'est pas du lait-lait de nourrisson ça !
Désormais doté du breuvage qui était distillé par les marauds qu'il appréciait un peu plus à chaque instant, Judo était prêt à observer le spectacle. Abe, de son côté, se tenait tranquille dans un coin. Il était soulagé de voir que la grande gueule de son aîné n'avait pas provoqué trop de questions à son égard : il avait une vie mouvementé, comme pas mal de monde, au final. Cela ne voulait pas dire qu'il était foncièrement mauvais, ou qu'il était un serpent prêt à mordre la première des mains l'ayant secouru auparavant... mais il agissait parfois sur la nécessité. En l'occurrence, la débâcle de Toroa avait été un peu pressante, et il espérait ne pas avoir à regretter son choix de navire...
La salle commença rapidement à s'aviver tandis que le Goshuushou déployait ses talents musicaux. L'hystérie était loin d'être présente, car le ton musical ne s'y prêtait pas : néanmoins, la majorité des badauds restaient stupéfaits. Judo, de son côté, se trouvait sereinement en train de siroter tout en faisant des remarques peu constructives, mais positives à souhait. Des clients commençaient à affluer, mettant à l'épreuve les capacités d'accueil de la bicoque particulière, sans pour autant que le patron en semble inquiéter le moins du monde. Lors de sa petite cavalcade dansante, le musicien pourrait également remarquer un détail : un homme, dans un coin de la taverne, plutôt propre sur lui, qui semblerait lui faire signe de le rejoindre. Peut-être plus tard dans la soirée, ou immédiatement après le morceau ? De son côté, le Steiner ne manqua pas rapidement de constater que la masse grouillante qui commandait à son comptoir payait amplement le séjour des Paradise. Il se fit une marge généreuse, pour sûr, mais bon... tant que la musique durait, il n'allait pas empêcher le Zoan de s'adonner à sa passion !
Enfant, Inconnu
- Mais qu'est-ce que... !
Les vauriens furent rapidement surpris par la défense surnaturelle mise en place par le Médixès : des... biscuits ?! Pour sûr, ils se brisèrent assez rapidement, mais cela ne changeait rien pour eux ! Cet homme était maudit ! Le plus agréable à regarder garda son calme, contrairement à ses compères bien plus ignares : pour eux, ça restait de l'ordre du mythe rarement amené à la réalité, même si leur vie de malfrats les avait nécessairement menés à rencontrer des pointures qui disposaient de ces talents uniques. En l'espace d'une seconde, le noble était passé d'un pigeon parfait à un prédateur tangible et terrifiant. La panique s'empara du plus grand, qui poussa un hurlement en tentant de porter un deuxième coup. Le plus petit, teigneux de nature mais à la tête plus froide, ne réitéra pas l'assaut et recula même d'un pas.
Grand bien lui en prit : si l'escrimeur semblait s'affairer à trancher la porte, chose qu'il commença à faire avec aisance, il n'avait pas perdu de sa perception : le gourdin du molosse se retrouva coupé en deux comme une saucisse contre un hachoir de boucher, avant qu'Aggaddon ne prenne appui sur les débris de ses protections pour bondir comme un lion vers le colosse. La dernière vision de ce dernier fut l'éclat funèbre de l'acier qui le tranchait en deux parts égales, assez profondément pour que le sang jaillisse tandis que la victime s'écroulait en arrière dans un gargouilli. Cette démonstration de force semblait avoir fait son effet : le nain resta en retrait, tremblotant, tandis que la sueur commençait à perler du front de ce qui semblait être le décisionnaire de ce trio de bas étage. Ce dernier, observant le cadavre du blond qui ne se relèverait pas de cette balafre là, dégaina une paire de couteaux tout en déglutissant. Par mesure de sécurité.
- Bordel, mais que... qui es-tu ?!
La peur. Une émotion vivace. Une émotion qui lui serrait les tripes à l'instant même : il ne serait pas difficile pour le savant de s'en rendre compte.
La musique fait son effet. Vous êtes logés gratuitement. Un homme tente d'attirer l'attention de Raki.
L'un des brigands meurt sur la contre attaque d'Aggaddon. Les autres se reculent, ils sont visiblement effrayés.
- Abe est lvl ?? (pas bien haut) - Judo est lvl ?? - l'enfant est lvl ?? - Les bandits accompagnant l'inconnu sont lvl 15 (plus qu'un) - L'inconnu est lvl 18 à 22
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Mar 25 Sep - 23:34
La Loi des Affaires
Le sang virevoltait… Tonitruant… Divin… Sombre… Les pages de la destinée se tournaient les unes après les autres, les glyphes de cendres se mélangeant en un récit prenant alors fin. Le cadavre sans vie s’affaissait sur lui-même en deux parts équivalentes dont l’absence de conscience serait bientôt avérée. Les flux célestes sont une symphonie nécrosée aux arches quantiques spiralées ne laissant qu’une seule trace pourpre, une seule main occulte qui venait saisir les âmes pour les emmener dans l’antre sombre que bien des hommes craignent en ce monde, un domaine où règne une monstruosité immatérielle et métaphysique que même les quatre empereurs de l’océan infranchissable ne peuvent vaincre. Ceci eu un effet des plus impactant sur ses deux acolytes qui perdirent en détermination de manière fulgurante. Une question fusa dans les airs. Une question pertinente, mais pourtant bien inutile. Désireux de punir ces vauriens et de soulager un peu sa peine qui refaisait surface sous le coup de la déception, écho d’une empreinte mémorielle lointaine, il se laissa aller à un petit défouloir.
-Qui suis-je ? déclara-t-il le plus froidement du monde en levant suffisamment le menton pour toiser avec arrogance ces brigands qui semblaient déjà trembler. Je suis une personne qui espérait trouver quelque chose d’intéressant au bout de ce chemin tracé par cet enfant que je passerai au fil de mon épée ultérieurement. Mais c’est de l’histoire ancienne puisque vous ne faites qu’une magouille de bas étage et sans aucun intérêt artistique et sans originalité qui aurait donné du peps à votre mascarade.
Il leva la main légèrement devant lui en la secouant pour laisser la dentelle dégringoler le long de son avant-bras en dévoilant celui-ci. Il amena alors la lame de sa rapière sur sa chair, la laissant glisser avec tendresse, comme un baiser doux plein d’amour ou une langue excité pleine de désir. Le fluide rouge se mit alors à dégouliner pour tomber au sol sous la forme de gouttes. Ouvrant légèrement son justaucorps, il amena l’acier glacé sur sa poitrine un sourire aux lèvres tout en dévoilant de multiple cicatrice qui ne tarderait pas à disparaître quelques jours plus tard, étant donné que le noble se mutilait depuis bien des années et que son corps arrivait ainsi à assimiler les blessures en laissant de moins en moins de traces d’elle. C’est sur un ton d’amusement qu’il poursuivit.
-Je suis Roy McAlister, fils de John McAlister, un assassin qui a bien éradiqué la moitié de la cour royale de Maniralie avant que le souverain Ambroise ne chute. Je dois bien avouer qu’il m’a appris bien des choses sur la torture. Etant donné que vous ne voulez pas me laisser partir sans que je vous donne quelque chose en retour et que je n’ai que mes vêtements sur moi, cela vous intéresse-t-il que je vous offre une petite leçon pratique à la place ? Mon enfance m’a appris que la meilleure façon de retenir les méthodes pour faire parler était de les vivre soit même.
Passant sa lame sur la sa langue afin d’y marquer une légère incision tout en léchant le sang se trouvant sur l’arme, il rangea sa rapière dans son fourreau tout en sortant ses pistolets à silex pour pointer les deux inconnu avec, les yeux remplies d’une certaine malice alors qu’un certain visage qu’il haïssait commençait à lui apparaître en lieu et place des têtes de ces énergumènes. Elle allait souffrir comme elle n’avait jamais souffert cette misérable garce, encore plus que la dernière fois. La douleur se répandit en un frisson qui allégeait la douleur mentale intrinsèque à la vision de cette femme.
-Le premier de vous deux qui tombe au sol suite à ces tirs sera le premier à vivre ce stage d’initiation. Cela vous convient-il ?
Peu importe la réaction de ces ignares, il appuierait sur les deux gâchettes l'instant d'après sans avoir prit la peine de viser précisément une partie du corps des deux victimes.
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Mer 26 Sep - 23:38
Un humble musicien !
Je continuais, tant et si bien que ma mélopée attira rapidement de nouvelle petite souris en quêtes de breuvage alcoolisé et d’ambiance festive, le tout orchestré par l’humble joueur de flute que j’étais. Je pouvais voir la foule grandir peu à peu au rythme des folles cabrioles qui accompagnées mon morceau. Jusqu’au moment où je repérais dans un coin de la salle un homme qui semblait me faire signe de le rejoindre. Le lascar était propre sur lui, hormis ça je ne percevais pas vraiment grand choses de plus le concernant hormis ce signe fugace.
Je ne pouvais m’empêchais de sourire, un sourire qui pouvais semblait de primes abord joyeux, mais qui dans le tréfonds de mon esprit prenais un tout autre sens. Si le loustic pensais que j’obtempérerais immédiatement, il se fourrait le doigt dans l’œil non pas jusqu’au coude mais plutôt jusqu’à l’épaule. Il allait devoir patienter un peu, et tandis que ma mélodie prenait fin, je m’approchais de Kabi qui me tendait une pinte de bière fraiche, bière dont je sirotais la moitié avant de reprendre ma guitare.
Cette fois je commençais mon morceau plus doucement, jouant de léger accord lyrique que j’accentuer en jouant avec la puissance de ma voix. Je jouais ainsi une mélodie et un chant bien différent du précédent, un chant qui au travers des paroles me correspondait bien plus qu’il n’y paraissait de prime abord. Je jouerais une fois encore avec le public, mais de façon différente et minutieusement calculé. Durant des années j’avais appris a déchiffrais l’ambiance d’une salle, les indices qui pouvait s’y cacher, et en soit lorsqu’il s’agit de savoir quand placer une solo endiablé il n’y a pas mieux. Mais cela avait un autre avantages, je tentais alors de percevoir un signe de potentiel acolyte de l’inconnu, je prendrais le temps de ma mélodie pour ça tout en jouant une nouvelle fois avec la lumière et m’amusant a taquiner par de fugace clin d’œil de jeune femme. J’en viendrais enfin à finir ma mélodie pour m’approchais rapidement du comptoir et demander a Judo s’il était content de la prestation, pour enfin me tourner vers Kabi et ses gars non loin de la, je leur dit alors en passant a coté en m’allumant une clope : « Un gars veux me causer garde l’œil ouvert on sais jamais, transmet a Aki si tu le vois, j’ai pas besoin de te rappeler de vous fondre dans la masse je suppose »
Je continuais alors mon chemin, me faufilant à travers l’agglutinement de foule, tout en tendant mes oreilles toujours sous forme féline et bien camouflé dans ma tignasse brune. J’arriverais enfin d’un pas de velours non loin de l’inconnu, m’appuyant contre le mur en fumant tranquillement ma cigarette et lâcher d’un ton faussement humble : « Il me semble avoir vu que vous m’avez fait signe, j’ai deux interrogation, qui êtes vous et qu’est ce qu’un humble musicien tel que moi peux faire pour vous ? »
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Dim 30 Sep - 20:04
Feat
Paradise
La loi des affaires.
Akira ne s’était pas tellement préoccupé de ce qu’il venait de se passer. Il était plutôt en retrait, ce n’était pas à lui de se mettre en avant. Comment dire, dans le duo, il y avait le cerveau et les muscles, et autant vous dire que le cornu n’était pas le cerveau. C’était le job du musicien d’être le cerveau. Akira était le cofondateur de Paradise, mais se trouvait être le bouclier et les muscles de cet équipage. Ce job lui sciait le mieux, il n’aimait pas spécialement réfléchir, et préférait se servir de sa tête pour cogner du méchant.
Il avait donc laissé Raki faire son show, il était le plus apte pour les négociations, il avait négocié un spectacle contre le gîte. En attendant Akira avait mangé le plat composé principalement de viande qu’on lui apportait. Une fois fini, il était parti aux toilettes et avait disparu de la circulation pendant la première musique du musicien. Une fois la commission finie, il en était sorti se réinstallant un peu à table. Une fois assis, Kabi le regardait avec un grand sourire avant de lui indiquer ce que le chaton lui avait dit. Akira s’était mis à rire doucement avant de se lever et de marcher, il s’arrêtait près de l’alcoolique en posant une main sur son épaule.
« Je te laisse charger de la surveillance, je vais faire un tour ! »
Il se tournait par la suite vers sa dulcinée.
« Je vous laisse, je vais faire un tour, je te laisse surveiller ton frère, il est capable de s’attaquer à plus fort que lui sans raison. »
Il avait fait un clin d’œil avant de partir. Quand le cornu avait parlé de Raki en disant qu’il s’attaquait à plus fort que lui, il faisait référence à l’attaque de Toroa ou le musicien avait attaqué solitairement le commandant qui ressemblait à une tortue. Une fois le clin d’œil fait, il avançait dans le restaurant tout en passant à côté de Raki et de l’homme avec lequel il discutait. Akira avait rapidement regardé l’homme tout en s’arrêtant près de son ami.
« Je vais faire un tour, découvrir un peu l’île sur laquelle on est, et oui je sais, il faut se faire discret et tout le tralala. »
Puis le cornu regardait l’homme avec un grand sourire.
« Profitez au maximum de sa musique c’est un régal pour les oreilles. Bonne écoute et bon appétit à vous. »
Alors qu’il venait de dire ça et si Raki lui répondait il ne ferait que l’écoutait sans rien rajouter. Il allait enfin pouvoir partir à l’exploration de l’île. Il avait mis ses mains dans ses poches, la seule chose pour laquelle il était parti, c’était pour a la simple et bonne raison de se battre. Il voulait se défouler un peu, voir à quel point ses pouvoirs avaient évolué, c'était donner à fond contre un adversaire, peut-être plus puissant que lui, son amour pour le combat prenait souvent le dessus et il s’était dit que sur cette île, il devrait pouvoir rencontrer un adversaire fort. L’exploration de l’île pouvait enfin commencer !
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Mar 2 Oct - 18:56
Abe, Judo Steiner
- Picole pas trop, le vieux. Tu vas encore faire des conneries... - Meuuuh non ! C'est moi le chef ici, de toute façon ! Allez, viens là !
De ses gros bras semblables à des fûts, le tavernier ramena à lui le jeune navigateur qui sembla s'exaspérer à outrance dans une série de plaintes sur différents aspects de Judo, de sa rudesse à sa force apparemment impressionnante en passant par l'odeur de boisson et ses propos sans finesse. Pourtant, ils finirent par trinquer, non sans appréhension de la part du jeune homme : il devait absolument fausser compagnie à son vieux camarade avant que la deuxième tournée n'arrive, sinon il serait condamné... abattre le gérant de l'établissement à l'alcool, c'était comme grimper une pente s'accentuant sans cesse : l'exercice semblait difficile, puis impossible, sans possibilité de savoir quand le colosse tomberait... jusqu'à ce que finalement, d'un coup, il décide de se laisser aller. Cependant, à ce jeu là, Abe était très mauvais : ce premier verre risquait de toute manière de l'envoyer au s'il n'était pas précautionneux.
Tandis que la salle maintenant l'ambiance installée par le musicien, ce dernier se donna finalement la peine de se tourner vers l'homme ayant exécuté ces signes quelques temps plus tôt. Il l'invita à s'asseoir tout en écoutant l'introduction originale et amusante du Goshuushou, avant de lui adresser un sourire. Sur la route, le Zoan ne capterait aucune information utile avec ses oreilles : en plus du brouhaha qui ne risquait pas de l'aider à se focaliser sur une information particulière, les discussions restaient d'un banal affligeant.
Dao
- Enchanté de faire votre connaissance, monsieur Goshuushou. Je me nomme Dao...
Il n'était pas difficile pour lui de connaitre l’énergumène lui faisant face : cet homme était, comme beaucoup ici, recherché pour des crimes à l'encontre de l'institution gouvernementale actuellement au pouvoir. Son travail impliquait de bien se renseigner... aussi n'y avait-il rien d'étrange à ce qu'il fut au courant des véritables talents du fameux Raki Goshuushou : certes, sa dernière escapade ne s'était pas terminée glorieusement, mais il y avait des détails dans cette dernière qui l'intéressait particulièrement...
- Pour être franc, vos talents musicaux ne sont qu'une partie de ce qui éveille mon intérêt pour vous. Voyez-vous, je suis ce qu'on pourrait appeler un "intermédiaire" : je mets en relation des gens qui veulent en connaitre d'autres, et vous avez tapé dans l’œil de quelqu'un qui souhaiterait vous rencontrer.
Il prit une gorgée de sa boisson avant de reprendre sereinement, sans se départir de son sourire.
- Bien entendu, je ne m'attends pas à une réponse immédiate. Sachez cependant que mon client est très... impatient de vous voir. Nous pourrions bien entendu convenir d'un lieu de rendez-vous ensemble. Vous comprendrez que je taise son identité pour l'heure : il n'est pas toujours bien vu de fricoter avec des primés. Qu'en dites vous?
C'état assez direct, mais les choses fonctionnaient ainsi, ici : ceux qui avaient de l'audace, de la cervelle ou des muscles pouvaient s'en tirer comme des rois dans ces zones de non-roi où la loi des affaires était dure, mais tellement prometteuse.
Inconnu
Il n'avait pas la moindre idée de ce dont cet allumé parlait, mais il commençait à sérieusement flipper. En l'espace d'un instant, le petit bourge sans défense s'était changé en un insaisissable meurtrier glacial et terrifiant, dont le regard acéré portait désormais sur l'échine des deux malfrats une pression presque insoutenable. Le nabot, de son côté, semblait prêt à s'uriner dessus sans attendre : de son côté, son compère encore anonyme tentait de garder son sang-froid. Maniralie ? Ambroise ? Putain, de quoi est-ce qu'il parlait ? Même son nom lui était inconnu ! Et lorsqu'il dégaina finalement son pistolet après s'être entaillé la langue, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Ses paroles ne laissèrent aucun doute quant à ses intentions, qu'il appliqua immédiatement.
D'un geste rapide, le plus grand se jeta en travers de l'arrière salle en cherchant le couvert malheureux d'une surface qui serait trop peu fiable pour le lui fournir. Une balle pénétra son épaule et il poussa un grognement, tandis que son acolyte s'effondrait au sol, un tir dans le genou et l'autre dans la cage thoracique. Putain, ce maniaque allait les descendre ! Paniquant, il constata que la petiote s'était tirée... sans doute avec son petit frère : ils connaissaient les recoins de cette bicoque et il était probable qu'ils aient utilisé l'une des sorties qui se retrouvait praticable par leurs petits corps. Une goutte de sueur perlant sur le front, l'homme reprit.
- A-attends ! On peut discuter !
Si cela suffisait à réfréner les intentions néfastes du nobliau chaotique à son égard, il enchaînerait rapidement après avoir difficilement avalé sa salive.
- Je... je m'appelle Kyle, et je bosse pour des gens importants ici. Si... tu me laisses en vie... alors je pourrais t'organiser un petit truc... tu veux quoi ? Des femmes ? De l'or ? Dis le ! Je suis sûr qu'on peut s'arranger, hein ?
C'était sa dernière chance : ça, ou espérer naïvement qu'il survivrait assez longtemps pour que d'hypothétiques renforts attirés par le vacarme ne se pointent et ne l'aident à s'en tirer avec sa tête sur les épaules. Mais il ne comptait pas trop là-dessus... ce type était un tueur de sang-froid et, à part certains membres de son propre groupe ou de la Marine, il n'avait jamais vu de puissance similaire dans le coin. En d'autres termes, il valait mieux pour lui calmer l'ire du richissime tueur... peut-être en lui offrant ce qu'il désirait.
Dao fait une proposition à Raki.
Akira il faut que tu me dises vers où tu veux aller ! Tu peux t'enfoncer dans les zones criminelles, remonter vers la zone Marine, zoner dans le coin... selon comment, tes rencontres seront différentes !
Aggaddon touche mortellement le nabot, et l'autre à l'épaule. Il tente de négocier.
- Abe est lvl ?? (pas bien haut) - Judo est lvl ?? - l'enfant est lvl ?? - Les bandits accompagnant l'inconnu sont lvl 15 (plus qu'un, agonisant) - Kyle est lvl 22
Maître-Jeu
Aggaddon Médixès
L'Éternel
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Équipage : Paradise, Dead-End, Allié de l'Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (392/500) Berrys: 56.100.133.000 B
Mar 2 Oct - 20:33
La Loi des Affaires
Aggaddon n’était pas un tireur d’élite, loin de là. C’était un homme qui maniait ces instruments de la mort au corps à corps durant ses voltiges et acrobaties autour de son adversaire s’il découvrait une ouverture intéressante. Le résultat de ces tirs était donc une découverte pour lui qui n’avait pas évaluer réellement si à une telle distance il toucherait ses cibles sachant qu’il n’avait pas cherché à viser. Un sourire malicieux s’inscrivit sur ses lèvres en voyant l’un des deux hommes s’effondrer. Malheureusement il avait reçu une blessure menaçant son intégrité. Il allait donc devoir s’occuper de celui-là en premier lieu et assez rapidement pour le faire souffrir en attendant la Faucheuse et sa délicieuse caresse glacial. Néanmoins, le Médixès se tourna en premier lieu vers le dernier membre du trio de malandrins encore en état de survivre à la rencontre. En effet, il fallait bien l’empêcher de quitter les lieux pendant qu’il s’occupait de son confrère n’est-ce pas. Le mathématicien chercherait donc à s’approcher suffisamment de l’homme qui prenait la parole pour le saisir et le plaquer contre un mur. Tout en écoutant ce qu’il avait à dire. Un rictus de mécontentement traversa la figure de l’homme instable tandis qu’il entendait la proposition de celui qui disait se nommer Kyle. C’est avec une certaine froideur et un désir de resserrer l’étau sur la gorge de ce misérable
-Alors dis-moi mon mignon. Si tu bosse pour des gens importants, je ne vois pas pourquoi tu ne profiterais pas du fais que je te laisse en vie pour les envoyer à mes trousses. De plus, rien ne me garantit que tu travaille vraiment pour des gens importants qui aurait de quoi remplir une de mes exigences, néanmoins quelqu’un qui s’occupe de larcins de bas étages comme ceux-ci est tout sauf irremplaçable donc même si c’était le cas tu ne dois pas avoir suffisamment d’importance pour qu’on cherche un meurtrier à partir des blessures des cadavres. As-tu seulement une preuve de tout ce que tu avances ? Puis-je vraiment faire confiance à quelqu’un comme toi ?
La dernière question était rhétorique puisque le Médixès ne faisait confiance à personne, même pas aux membres de l’organisation qu’il était censé retrouver aujourd’hui et qui était pour lui des instruments dans sa quête pour devenir l’ultime survivant de sa fratrie nobiliaire. Les réponses que pourraient fournir Kyle n’avaient en fin de compte que peu d’importance et Aggaddon enchaînerait donc au plus vite sur sa propre proposition.
-Il y a cependant quelque chose qui m’intéresse suffisamment pour prendre le risque de te garder en vie. Ces fameuses personnes importantes pour qui tu travaillerais, j’aimerais savoir s’ils accepteraient un partenariat ou que je leur permette de contacter un agent de la pègre de North Blue qui cherche du travail et pourrait travailler pour eux si la rémunération est satisfaisante. Néanmoins, je te garderais à l’œil à chaque instant. Au moindre signe de trahison de ta part, que tu tentes de t’échapper ou de te retourner contre moi, je t’élimine sur le champ sans aucune forme de pitié ou de compassion. Est-ce clair ?
C’était à priori sa seule chance de s’en sortir s’il était aussi faible qu’il le montrait. Pour voir jusqu’où cet homme était prêt à aller pour obtenir sa survie, il était venu le temps de poser une question décisive et qui brûlait les lèvres du mathématicien depuis plusieurs secondes déjà.
-Alors… Petit test… Es-tu prêt à tenir ton camarade agonisant pendant que je m’amuse à mettre fin à ses jours ? demanda-t-il tandis que ses iris revêtaient des reflets occultes et sanguinaires pour accentuer le sourire malveillant du Médixès.
Si la réponse était non, il créerait une cage de biscuits aux barreaux serrés tout autour de Kyle en prévenant qu’il l’attaquerait au moindre bruit suspect synonyme de tentatives de détérioration de la cage ou du plancher. Il se rapprocherait alors de l’homme qui arriverait sous peu aux portes de la mort afin de procéder à une séance de torture purement gratuite. Si Kyle avait refusé, il rapprocherait le corps de la cage avant de créer des anneaux en biscuits reliés aux barreaux qui le tiendrait aux poignets, aux chevilles et à la ceinture.
Même s’il resterait bien attentif à Kyle tout du long, il fallait commencer simplement non ? Alors commençons sobrement. Aggaddon rechargerait ses pistolets avant de prendre la lame à pleine main pour amener l’extrémité au niveau des doigts de ce brigand. Il passerait ainsi l’acier sous un ongle, enfonçant de plus en plus son outil de bourreau à une vitesse suffisamment lente pour que le pauvre mécréant profite pleinement de toute la souffrance qui pouvait en résulter. Atteignant le bout, il trancherait un peu de chair tout en soulevant sa rapière pour décoller ce premier phanère avant de passer au suivant. Plissant les yeux pour œuvrer avec précision, le savant entamerait donc la seconde excroissance en raclant le plus possible dessus pour que la sensation du décollement soit démultipliée. Au troisième, ce serait l’inverse. Il demeurerait donc le plus possible contre la peau. Enfin, faisant mine de continuer de la même manière pour les deux derniers doigts, il les trancherait subitement avant de prendre l’un des pistolets. Il porterait le canon entre les jambes du malheureux afin de procéder à une émasculation surprise ! Viendrait alors le temps de lui ouvrir le ventre pour laisser son contenu se répandre sur le sol. L’intestin mesure sept à huit mètres non ? Et bien on pouvait très bien le dérouler un peu pour voir. Entourant sa main du tube digestif pour le saisir comme pour améliorerer sa prise sur une corde, il tirerait alors tandis que de l’autre main il enverrait sa lame traverser le poumon de ce monsieur pour le trouer, comme lui-même avait pu le vivre à la Royal Snow Battle même si c’était en pleine bataille. Retirant l’arme et laissant tomber l’intestin, il s’accroupirait alors pour passer derrière l’endroit où il avait tiré précédemment et remonter la pointe de la lame entre les deux fesses du monsieur avant de se relever et de regarder Kyle sans prendre la peine de vérifier que l’autre brigand était encore vivant.
-Tu en pense quoi ? Je devrais couper un ou deux membres ?