Le travail avait été effectué par quelqu’un d’autre, mais il avait été envers et contre tous. La jeune aspirante du Cipher Pol 9 avait ainsi rejoint Toroa pour demander à être emmener à Enies Lobby tout en revêtant son identité de lieutenante de Marineford, Anna Labbaye, qui lui permettait de jouir d’autorisations de navigations tout en lui facilitant le contact avec les membres de la Marine sans pour autant révéler l’existence de l’agence secrète de frappe chirurgicale du Gouvernement Mondial. C’est ainsi que la demoiselle à la chevelure de cuivre s’enfonçait dans les rues infames de ce bas monde remplis d’ignominie et de corruption que les Blues avait à lui offrir. Si seulement plus de gradés comme le vice-amiral Hérail pouvaient être affectés sur les océans cardinaux afin d’instaurer la justice divine de Constantin afin de balayer l’ignominie rongeant ces pauvres civils innocents depuis le cœur de leurs êtres. Si seulement l’humanité pouvait devenir suffisamment clairvoyante pour comprendre la vérité, comprendre que le saint des saints avait raison d’un bout à l’autre et que ses évangiles devaient être considérés comme des lois absolues et universelles. Les Dragons Célestes étaient les déités de cet univers qu’ils avaient fondés, battit et fortifiés, et voilà comment on le leur rendait ? En refusant leur suprématie, en refusant leur règlement, en refusant leur essence spirituelle transcendante ? Quelle injustice ! Quelle horreur ! Il y avait tant d’hérétiques qui parcouraient ces terres en étant bercé par des rêves factices comme la liberté ou le besoin de s’exprimer. Il n’y avait pourtant qu’à se laisser bercer par les paroles sacrées émanant de l’olympienne Marijoa pour mettre fin aux blasphèmes ! Mais non ! Ces païens se complaisaient dans leur apocalypse en réfutant la hiérarchie naturelle. C’était inadmissible et il fallait purger les esprits impies pour qu’il retrouve leur caractère humain, puisque seul les constantinistes étaient humains étant donné qu’ils comprenaient la vérité. Pour la jeune femme, c’était un fait, ce n’était pas une religion, et le terme constantiniste n’était qu’une dénomination folle imaginé par le reste des hommes pour trouver un moyen d’identifier ceux qu’ils refusaient de comprendre, demeurant ainsi à leur état de sous-espèce qui n’a pas éveillé son intellect à la réalité concrète de cet univers.


Tandis que la Nostradame continuait ses habituelles lamentations intérieures incriminant sans relâche tout les non constantinistes, une jeune femme traversait la rue à toute vitesse, bousculant moulte personnes sur son passage. Emilia était une ancienne chasseuse de prime qui était spécialisé dans l’arrestation de pirates aux primes allant de dix mille à un million de berrys. Elle avait cependant changé de bord la veille lorsque, en ne pouvant plus supporter le fait que l’officier qui lui donnait son argent prenait une grande partie de la somme qu’elle devait toucher, la Sterringer s’en était prit au lieutenant pour le découper en rondelle sous le coup d’une colère monumentale. Vénus ne connaissait donc en aucun cas la situation de cette combattante, mais elle ne pouvait pas laisser quelqu’un se mouvoir ainsi en se moquant des civils, sans parler du fait qu’elle fuyait clairement quelque chose. La Nostradame devait donc l’appréhender avant de savoir la raison d’une telle course et, au pire des cas, l’arrêter pour mise en danger de la vie des citoyens qu’elle pouvait faire tomber malencontreusement de manière fatale sur une étale. Ainsi, l’aspirante du Cipher Pol 9 s’élança sur la trajectoire de la Sterringer en venant lui donner un coup de coude en plein visage. L’ancienne chasseuse de prime tourna sur elle-même en l’air avant de venir s’écraser au sol. Ses mains furent alors saisies tandis que la voix de la représentante de l’ordre, dont les épaulettes montraient les galons, parvenait à ses oreilles.

-Que fuyez-vous mademoiselle ? Il n’est pas très conseillé de courir ainsi à travers les rues remplis de passants.

La jeune assassine leva la tête quand on l’interpella. Il s’agissait vraisemblablement d’un membre de la Marine locale. Cela tombait à pic. Si c’était lui qui la poursuivait elle pourrait mettre cette affaire au clair et, le cas échéant, elle pourrait recevoir de l’aide de cet homme.

-Pourriez-vous m’aider à l’amener à la base la plus proche sergent-chef ? Je ne suis pas au fait de la raison pour laquelle madame, qui semble ne pas vouloir s’expliquer, court dans les rues comme une furie, déclara la rousse en maintenant son emprise sur Emilia qui continuait de se morfondre d’un silence protecteur. Je suis la lieutenante Anna Labbaye de Marineford, je suis venu à Toroa pour embarquer en direction de Grandline. Je ne suis donc pas en mesure de traiter officiellement cette affaire, rajouta la Nostradame.

Le billet ensanglanté que possédait l’homme qui l’avait rejoint consister bien sûr une preuve de la culpabilité de la captive de Vénus. S’il lui montrait, le destin de la Sterringer était pour ainsi dire sceller et sa tentative de fuite n’avait que très peu de chance de reprendre. Elle se mettrait ainsi à se débattre pour tenter de partir, mais face à deux gradés, une criminelle de sa stature n’avait aucune chance de l’emporter ne serait-ce que physiquement.

-Comment se fait-il que madame ait pu s’en aller comme ça ? Après les attentats qui ont frappé cette île, je pensais que la sécurité aurait été renforcer.

L’affaire en question n’était autre que l’attaque du groupe d’anarchistes Paradise, mené par Raki Goushuushou et Suzuran Akira, ce qui leur valut un passage à respectivement 27.000.000 et 12.500.000 de prime, sur les bases de Toroa qui avait été avorter, le colonel Hornigold ayant parfaitement gérer l’affaire contre le leader du groupuscule. Enfin, cela confortait la jeune femme dans sa perception de la Marine. Le manque de réponse à cet attentat était flagrant. En effet, la mort des deux hérétiques était nécessaire pour faire comprendre à tous les criminels qu’ils ne faillaient pas s’en prendre ainsi au Gouvernement Mondial. Les deux anarchistes courraient encore dans la nature et cela ne semblait pas de poser de problèmes. Et cette question de surveillance de l’île était essentiel ! C’était aberrant que la Sterringer soit en mesure de fuir de cette manière.

Si le sergent-chef acceptait d’amener Vénus et la captive à la base la plus proche, ou même s’il demeurait à parler plus longtemps, des hommes finiraient par arriver avec un retard assez prononcé…


-Ah ! Merci à vous… Huf huf… envoya le gradé du groupe en soufflant. C’est bien aimable de rattraper l’erreur de ces incapables… Huf huf…

La mine des trois soldats se trouvant avec lui semblait indiqué qu’ils s’étaient pris un sacré savon. Le sergent-chef Cokram n’était pas du genre à rigoler et il comptait bien punir s’événement les jeunes recrus chargé de conduire l’ancienne chasseuse de prime jusqu’au lieu où son sort serait décidé, tout comme il ne comptait pas faire de cadeau à l’autre sergent-chef qui avait abandonné ses hommes en les laissant mener cette mission tout seul. Heureusement, ils avaient eu la présence d’esprit d’aller le chercher, même si au final d’autres avaient attrapés la fugitive avant. La Nostradame sourit d’ailleurs en remarquant la croix qui pendait au bout d’un ruban et qui était le signe de l’appartenance aux constantinistes aux vues de l’inscription sur une des faces. Voilà un collègue plein de lucidité s’il en était ! Il devait certainement tenter de résoudre le problème de sécurité… Après tout, les constantinistes avaient toujours toutes les raisons du monde de faire ce qu’ils font à l’inverse des hérétiques qui avaient toujours des torts quoi qu’ils se passent… Enfin, c’était ça dans l’esprit de la jeune femme.

-Ravi de voir un confrère fidèle à la voix de Constantin, lança-t-elle au sergent-chef Cokram, révélant par la même occasion son affiliation à Dorian.

Un sourire apparut sur le visage essoufflé et recouvert de transpiration de Frederick qui était heureux de voir une camarade constantiniste, lui qui aurait rêvé rejoindre les troupes du vice-amiral Hérail ou du vice-amiral Cruz, des membres de l’élite qui tout comme les deux êtres ici présents avaient compris que la parole de Constantin était absolue. D’ailleurs, il jalousait plus ou moins le collègue étranger qui était présent justement pour cette raison. Avec la prise de position récente d’Hérail au remplacement de Lim Focker partie à la poursuite des Dokugan no Ichimi sur Grandline, le Cokram ne désirait être muter sur cet autre océan cardinal qu’était East Blue afin de lutter pour les valeurs de Constantin sous l’égide d’un représentant haut placé de leur ordre.

-Merci encore. Cette femme est une criminelle, une chasseuse de prime qui a attaqué un lieutenant et qui, par conséquent, a changé de camp.

-Je vois. C’est regrettable si l’on ne peut même plus faire confiance à ces corps de métiers sensés nous aider… soupira la Nostradame.

-Je voulais juste que cette pourriture arrête de taper dans les récompenses qui me revenait ! maugréa la prisonnière en transit.

-Et le billet ensanglanté trouvé par le sergent-chef Karmon ? rétorqua immédiatement et froidement l’assassine.

-J’ai simplement voulut récupérer l’argent avant de m’enfuir ! C’est tout ! Vous ! Croyez-moi ! C’est ce lieutenant qui me pourrissait la vie, dans un moment de faiblesse je me suis emporté ! Comprenez-moi s’il vous plait, déclara Emilia à l’intension de Dorian.

-Peu importe que ce soit votre faute ou non, vous vous êtes retournés contre un représentant de l’ordre du Gouvernement Mondial, et par conséquent de Marijoa. C’est intolérable et légitimement punissable. Vous n’êtes pas d’accord sergent-chef Karmon ? décréta l’implacable constantiniste qui ne jurait que par les lois universels instaurés par les maîtres du monde et divinités célestes.

La défense avancé par la Sterringer pouvait sembler justifier pour un civil qui aurait le cœur sur la main, qui serait contre la peine de mort ou l’emprisonnement à Impel Down et bien d’autres choses, mais pour les avatars de la volonté des Dragons Célestes qu’étaient les constantinistes qui s’occupait d’elle à ce moment précis, il n’y avait rien de juste et ce ne serai pas rendre justice que d’inculper un lieutenant luttant contre la criminalité sous l’étendard de la Marine. Non seulement cela remettrait en cause la légitimité de l’armée navale de Marinford à protéger les populations, mais en plus cela ne serait pas juste d’infliger cela à un homme ayant subit une grossière attaque durant l’exercice de ses fonctions. La corruption ou la mauvaise conduite des autorités étaient des choses qui devaient être géré en interne et par les institutions compétentes en la matière, à savoir principalement le Cipher Pol 6. Ce genre de chose ne pouvait donc pas être réglé sur la place public pour les raisons susnommées et cela impliquait des sacrifices qui étaient négligeables comme cette impertinente qui n’était clairement pas clairvoyante. Si c’était le cas elle aurait comprit qu’elle devait disparaître pour le bien commun et que son châtiment était tout à fait justifié sous cet angle.

Vénus fronça les sourcils avant de faire volteface et lancer un regard froid à son collègue, son visage sévère laissant présager de la colère qui l’habitait en cet instant. Elle savait déjà quoi répondre à cet hérésiarque qui se prenait pour un défenseur de la justice alors que c’était un officier du dimanche tout droit sortie d’un coin morbide d’East Blue, Loguetown n’étant ni plus ni moins que le sanctuaire satanique de Gol D. Roger qui est parvenue à souiller l’île à sa mort de part une formule blasphématoire aux propriétés intrinsèquement illusoires qui avaient plongé le monde dans la furie de la course au titre futile de Seigneur des Pirates.

-Monsieur Karmon. Exécutez-vous dans les plus brefs délais où je fais mettre aux arrêts provisoirement pour non-respect de la hiérarchie ainsi que pour violation de vos devoirs en vertu de cet acte qui peut clairement s’inscrire dans le cas de l’article quatre du Décret Décima qui dit, je cite de mémoire :  Aider, protéger, secourir ou soutenir un hors-la-loi ou quelqu'un ayant des rapports avec un hors-la-loi est considéré comme une complicité de crime et donc un acte criminel.

-Ma chère, nous somme entre gens de raisons et je suis sûr que le sergent-chef Karmon ne vas pas tarder à prendre conscience de l’erreur qu’il vient de commettre. De plus, il s’avère que Emilia Sterringer ci-présente a fuit tandis qu’elle était justement amenée au lieu où elle serait jugée.

-Ce n’est qu’une cérémonie ! Rien d’autres ! Je sais bien que le jury n’a aucun scrupule à accorder les pires peines à tout le monde pour tenter de s’attirer la sympathie des constantinistes qui gagne en influence au fil du temps afin de bien se faire voir ! Vous n’êtes qu’une bande de racailles ! beugla la prisonnière qui lâchait là prêt d’une année de frustration de procès rapidement expédié par ces hommes de la Marine qui s’apprêtait à juger si oui ou non l’affaire avait été correctement mené et que la suspecte était bien la coupable.  Ne me laissez pas entre leurs mains, sauvez-moi, implorait-elle, larmoyante, auprès de Dorian qui était son dernier espoir de vivre libre.

-Comment oses-tu païenne ? lâcha la Nostradame en grinçant des dents et en fantasmant de l’exécuter sur le champs avant que son venin ne se répande dans la population. Dépêchons-nous de rejoindre le tribunal. Sergent-chef Karmon ?

Cette interrogation final venait insister pour que l’hérétique ne se soumette. Si les éléments rebelles de la Marine, et plus généralement les non constantinistes, ne pouvaient pas être expulsés, c’était simplement car aux vues de l’état de crise mondial traversé par le Gouvernement Mondial, toute aide était bonne à prendre. C’était pour cette même raison d’ailleurs que Vénus avait envoyé une recommandation pour l’intégration du vampire Reo dans les forces gouvernementales malgré l’engeance qui l’habitait de manière assez claire. Ces hérétiques là devraient être purifier ou licencier en toute fin du processus de purge mondial et d’expansion de l’idéologie constantiniste sur le monde. En tout cas, toutes les interventions de Vénus montrait à quelle point c’était une extrémiste qui voyait le mal partout.

-À quelle moment a-t-il été question de l’exécuter sur le champ sur la place public devant tout le monde ? demanda la Nostradame. Nous l’amenions simplement à la base… Bon, votre justification suffira, on a pas de temps à perdre, conclut-elle finalement voyant que le sergent-chef s’exécuter malgré tout.

Se remettant en marche, elle repéra du coin de l’œil que le Karmon murmurait quelque chose aux oreilles de la détenue. Comptait-il vraiment l’aider à s’échapper ? En tout cas, la prisonnière se fit moins virulente grâce à cela et l’agente du Cipher Pol 9 ne savait pas si c’était une bonne chose pour autant. Elle gardait ainsi à l’œil Dorian pour l’instant tandis que le Cokram, lui, demandait aux hommes qui avait laissé Emilia fuir de se mettre en triangle pour entourer les officiers de bas rang pour sécuriser davantage l’escorte. La Sterringer sanglotait de manière récurrente, se doutant que son destin était scellé et qu’elle aurait droit à un châtiment… Serait-ce la prison ? La mort ? … Ou pire ! L’enfermement à Impel Down ? Cela importait peu aux deux constantinistes qui continuèrent d’ignorer les pleurs de la chasseuse de primes ainsi que ses gémissements. Frederick se permit même un « avance » avec un coup de pied au derrière tandis que la Sterringer avait chuté en s’emmêlant les pieds.

Ils arrivèrent finalement au tribunal où était attendu Emilia. Vénus proposa à Dorian de la suivre dans les gradins pour observer le procès tandis que le sergent-chef Cokram restait en bas afin d’assurer la surveillance de la suspecte et faire ainsi avorter toutes nouvelles tentatives de fuite qu’elle pourrait lancer. La raison de ce geste de la part de la Nostradame était le désir de rester avec le Karmon pour éviter que celui-ci ne prépare quoi que ce soit afin de libérer la prisonnière avec qui elle jugeait qu’il avait sympathiser, ou qu’il avait prit en affection ce qui revenait au même pour l’intraitable constantiniste. Ainsi, même s’il refusait de venir observer le jugement, l’assassine le suivrait pour l’empêcher de faire quoi que ce soit nuisant au bon déroulant de l’événement judiciaire. S’il était monté pour regarder ledit procès, la demoiselle entamerait la conversation pour en savoir plus sur cet élément qui avait tout l’air d’être perturbateur même si les arguments qu’il avait avancés pour se défendre pouvait prouver une certaine bonne fois de sa part et un désir d’appliquer de manière correcte les règles, même si ce dernier point n’était pas certain et pouvait tout à faire office de simple défense ou justification pour se sauver la mise.

-Dites-moi, sergent-chef, que pensez-vous du Décret Decima ?

La question était simple et direct. Il était clair que la jeune femme voulait en apprendre plus sur la pensée de Dorian pour savoir s’il représentait une réelle menace pour la Marine ou s’il portait une idéologie suffisamment proche de la défense du Gouvernement Mondial pour que cela soit négligeable dans l’état de crise actuelle, ce qui était probable aux vues des remarques soulevés mentalement précédemment.

L'homme n'était donc pas très enclin au Décret Decima d'après ses dires qu'il exposait à la membre de l'agence secrète de frappe chirurgicale du Gouvernement Mondial. Cela ne surpris guère la demoiselle en question puisqu'elle se doutait devoir faire face à une réponse pareille remplie de mièvrerie et de compassion, des sentiments bien futile dans le cas de la défense de l'entité politique suprême de ce monde. Nullement émue par un quelconque propos de ce jeune sergent-chef, elle lui offrit une réponse à la mesure de la dureté des constantinistes extrémistes telle qu'elle même.

-Vous pensez donc que sans cette « pression », comme vous vous plaisez à l’appeler même si on pourrait parler de sentence planante à la matière d’une épée de Damoclès, les civils seraient plus prompt à se dénoncer entre eux en cas de phénomène de criminalité avéré ? De plus, cette « image » du Gouvernement Mondial n’est qu’une conceptualisation imaginée par les habitants pour placer leurs reproches et les erreurs de certains éléments sur le dos de l’entité en elle-même sans remettre en question leur propre absence d’implication dans la chose. S’ils veulent que cela s’améliore, ils n’ont qu’à participer plus activement et il n’y aura pas de problème non ? De plus, s’ils ne sont pas en mesure de comprendre que leur existence est négligeable face aux dangers potentielles qui doivent être exterminés, que prendre le temps de fouiller ouvre la conjecture que l’ennemi puisse s’échapper ou que ce n’est pas en critiquant qu’ils résoudrons les problèmes auxquels ils sont confrontés, ce ne sont que des ignares refusant de comprendre la réalité des faits et les enjeux pesant sur les épaules de tout à chacun qui doit faire passer la défense de l’humanité, c’est à dire du Gouvernement Mondial, avant tout autre chose sur cette Terre. Des gens comme, moi ou d’autres constantinistes, l’ont bien compris et nous sommes en mesure de sacrifier nos vies si la protection du système instauré jadis par les Dragons Célestes le nécessite. J’ai d’ailleurs eut des camarades qui ont préférés mourir plutôt que de livrer des informations à l’ennemi, malgré les tortures et certainement les menaces d’homicide sur leurs familles.

L’obstination. Oui, la fidèle de Constantin réfuté clairement et simplement l’importance qu’avait la vie humaine. Pas étonnant quand on savait qu’elle n’avait aucune individualité, que la cause, la réussite de la mission qu’on lui confiait et la défense de l’empire divin internationale de Marijoa prévalaient à tout, même à sa vie. C’était pour elle inconcevable de faire un « caprice » et de dire quoi que ce soit qui pourrait mettre en danger le CP9 ou le Gouvernement Mondial tant bien même elle serait sur le point d’être tuer par des mafieux qui auraient mit la main sur elle, l’empêchant de se suicider avant qu’elle ne se fasse capturer. Rester à Dorian de décider quoi faire. Il était confronté à un mur qui écartait ses propos, mais il avait là un moyen certain d’en apprendre plus sur l’idéologie constantiniste qui se répandait de plus en plus au sein de la Marine, la nomination du vice-amiral Hérail à la tête d’East Bleu étant une des avancés majeurs pour cet ordre religieux tentaculaire. Ainsi, il pouvait tout à fait continuer à argumenter pour voir comment la Nostradame contrait ses avis et ainsi pouvoir mieux réagir face à des constantiniste à l’avenir, même si celle là en particulier était déjà de l’avis que le sergent-chef Karmon était un païen servant la cause et qui était encore tolérable à l’heure actuel aux vues de la configuration mondiale.

Si le sergent-chef trouvait que cela sortait du rôle de Marine, peut-être cela était en partie dû au fait qu’il faisait face non pas à une lieutenante mais une agente secrète formé à espionner et tuer les ennemis du Gouvernement Mondial même si bien sûr il l’ignorait complétement. Elle n’avait absolument aucune considération pour les plébéiens et leur protection, ce n’était absolument pas son rôle et elle ne faisait que revêtir l’uniforme de la Marine pour mener à bien certaines parties de ces missions tout en considérant que cette donnée devait malgré tout entrer en jeu pour ne pas remettre en cause le rôle dans lequel elle entrait. Ceux que Dorian eut comme réponse n’était ni plus ni moins qu’un rire, remplis d’un amusement certains.

-Dans ce cas, ce sont simplement des idiots trop aveugles pour comprendre la nécessité d’un tel travail et d’une collaboration à temps partielle avec eux. Franchement… Si la Marine est là pour traiter les pistes et décider de la culpabilité du suspect, avoir une source des pistes est un grand avantage… À vraie dire j’ai surtout du mal à voir comment tout ces gens peuvent vivre tranquillement et ignorer les problèmes créés par les hérésiarques. Tous les citoyens devraient prendre les armes pour faire front face à l’hérésie, mais non ils préfèrent la paix, profiter de petit plaisir sans aucune importance et réaliser des désirs futiles et factices en cherchant cette connerie qu’ils appellent « bonheur ». De plus, je ne vois pas pourquoi la population devrait se sentir en sécurité. Lorsque l’on est actif, on assure la sécurité et on n’attend pas que des personnes occupées à faire face aux menaces pesant sur le monde entier viennent s’occuper de notre propre cas isolé et sans aucune importance. Enfin, on ne se les mettra pas à dos, c’est eux qui ont de la merde dans les yeux et qui ne comprennent pas les choses, tout comme vous. Lorsque l’on comprend la réalité et la vérité de ce monde, comme tente de le répandre Saint Constantin, on est clairement en mesure de comprendre que le destin d’aucunes personnes de ce bas monde n’a d’importance en dehors des Dragons Célestes.

Elle soupira avant de lâcher dans un murmure quasi inaudible n’étant pas destiné à Dorian :

-Je rêverai d’exterminer toutes ces grotesques populations pour qu’ils ne restent que les constantinistes et que l’on puisse tranquillement se charger des ennemis de Marijoa avant de reforger le monde correctement… Mais cela ne serait pas aussi simple et pour le coup cela renforcerait réellement les rangs des criminels puisque ces dégénérés restent aveugles jusqu’au bout.

La Nostradame soupira encore une fois avant de reprendre.

-Je suis d’accord que le problème de la population qui se retourne contre nous, cristallisé par la Révolution, est un enjeu majeur, mais cela provient malgré tout du fait que ce sont des ignares qui n’ont pas le sens de la priorité absolue qui est la protection de Marijoa via la destruction des hérétiques.

-Et qu'avez vous à dire pour votre défense ? déclara la voix du juge tandis que la conversation continuait.

De son côté, Vénus accueillit les propos emplis de niaiserie du sergent-chef avec un certain côté moralisateur qu’avait l’impression de ressentir l’extrémiste qui trouvait toujours des raisons de rabaisser des oppositions argumentaires dans son esprit, le Constantinisme demeurant bien évidement la seule chose concrète et valable que l’on pouvait trouver sur cette planète. L’absolutisme et l’universalité des lois célestes étaient bien clair et perdre son temps à essayer de percer les illusions des autres « idées », si on avait l’audace d’appelée ça ainsi puisque ce n’était que des tas de mirages de l’esprit pour se voiler la face et refuser de se soumettre comme il fallait aux dirigeants suprêmes de Marijoa.

-Grand bien me fasse que les gens s’entretuent. Ce n’est pas mon problème et ça retire un certain poids de nos épaules, même s’il faudrait justifier cela auprès des autres peuples mécontents, mais personnellement je n’y verrai aucun problème. Et pour ce qui est de leur montrer la voix à suivre, ils n’ont qu’à accepter les écrits de Constantin qu’on essaye désespérément de leur inculquer… On tente en permanence de leur faire prendre conscience des choses, mais ils refusent de comprendre le Constantinisme ! La souillure est si profondément enfoncé en eux. Leur montrer notre vision d’un monde idéal on ne fait que ça ! Mais ils refusent car « ils n’aiment pas ça ». Les malotrus ! Un tel blasphème à l’égard des déités olympiennes… De plus, ce sont davantage les révolutionnaires et les pirates qui verront leurs rangs grossirent étant donné que peu de civil n’apprécie l’idéologie de Centes pour la même raison qu’ils n’apprécient pas la nôtre : leur sacro-sainte liberté étant compromise sinon ! Alalala. Et dire qu’il a pervertit les anciens amiraux pour les souiller en les métamorphosant en simples pions… Quelle ignominie… Enfin, plus le temps passe et plus les révolutionnaires sont en danger…

Ils ne resterait après qu’à éradiquer la piraterie en contrôlant davantage les flux portuaires et en continuant à maintenir l’ordre en mer autant que sur terre. Elle savait que le Constantinisme serait suffisamment puissant pour mener à bien ces croisades et le monde dont elle rêvait, le monde où le soleil se lèverait sur un océan vierge de tout pavillon noir, était proche. Gloire à Marijoa ! Gloire à Constantin !

La jeune femme se mit à réfléchir soudainement avant d’entamer sa réponse suivante dans ce dialogue où les deux protagonistes ne voulaient pas bouger de leurs positions, et c’était assez logique lorsque l’on considérait que l’extrémisme de l’agente formatée était un mur indéfectible qui pourrait même la pousser à réfuter une contradiction engendrée par ses principes, toute la vie de la demoiselle étant construire à présent sur le Constantinisme.

-Et bien, il ne me semble pas avoir dit qu’il faudrait éliminer les populations, mais que subjectivement la mort des populations païennes ne me pose aucuns problèmes éthiques, bien au contraire. Enfin, ce que vous dites relèvent justement du problème dans laquelle nous à plonger l’ingérence de la Marine traditionnelle non soumise à l’idéologie que le saint des saints répand pour rectifier le tir. La situation s’est tellement complexifiée à l’échelle mondiale qu’aucune solution simple ou autre algorithme est en mesure de s’appliquer pour résoudre la situation. Soit ce sont les criminels qui posent problèmes, soit ce sont les civils non convertis. Et c’est très triste. Enfin… Les Decima constituent davantage des forces d’opposition de notre élite, le nombre de soldats de bas étages étant assez peu nombreux en fin de compte comparé aux autres factions, ainsi que des adversaires tactiques même si Centes et Charoika mène une guère de position afin d’être prêt à rejoindre le front occuper par l’autre contrer le pouvoir adverse en cas de besoin… La Révolution est trop désunie à l’heure actuelle et je ne pense pas qu’ils arriveraient à se mettre d’accord sans qu’un des leurs n’aient prit la tête du mouvement à la manière d’Arias, et bon nombre des chefs de mouvement indépendant aimeraient être cette personne, enfin selon moi, comme Jonas ou le Dog de l’Inquisition. En ce qui concerne le monde criminel, Konan serait en difficulté et l’évasion de certains prisonniers d’Impel Down suite à la trahison du corsaire Fenice ont l’air de lui offrir des ennuis, enfin de ce que j’en ai compris. En ce qui concerne le Nouveau Monde, les conflits sont déjà bien étendus et mise à part Tengen qui est relativement tranquille, les Empereurs Pirates comme les Nebulas et les Chasseurs de Primes sont dans des confrontations qu’ils ne peuvent quitter pour l’instant. Malgré ce schéma global, les situations évoluent tellement à des échelles infinitésimales qu’établir des stratégies binaires à appliquer sur l’ensemble des territoires du Gouvernement Mondial serait peu efficace.  

La demoiselle ne pouvait pas nier qu’il fallait faire des concessions et la survie de la population non convertis en faisait partie. Certes elle se moquait ouvertement de l’opinion publique, mais elle serait un frein à l’expansion du Constantinisme si elle n’était pas manipulée. Certes la mort massive de civils ne la ferait même pas sourciller, comme lorsqu’elle avait appris le Buster Call d’Ohara, mais cela amoindrirait la force diplomatique des émissaires du Gouvernement Mondial. La majorité de l’avis subjectif dont elle avait fait preuve au cours de cette discussion était purement personnel et ne prenait majoritairement pas en compte les désagréments que cela pouvait causé, puisqu’elle abordé la chose ici du point de vue utopique d’une perfection nacrée qui ne pouvait s’avérer tangible en présence des conditions actuelles de ce monde pourrie jusqu’aux pieds de Redline sous les falaises infranchissables de Marijoa.

-Les civils sont en effets fortement influençable, ce qui est une composante essentiel de leur idiotie et de leur vulgarité rémanente. Une alliance entre la Révolution et Centes me parait peu possible. Même Sayouri Taka de la Révolution extrémiste n’a pas approché le monarque de Merveille lorsque celui-ci était en quête d’allier alors que c’est la plus instable et impulsive des chefs de fil révolutionnaires. Il me semble même que certains d’entre eux ont Centes en horreur, déclara-t-elle en pensant à la trêve proposé par Aston Finley, directeur de l’AOI, et accepté par Erwin Dog menant à son retrait de Shivering Island et une période de non-agression visant à permettre aux troupes gouvernementales de s’occuper des decimas, troupes dirigé par l’amiral Sorafuka, information qu’elle connaissait grâce à ses liens au sein du Cipher Pol 9 et à Enies Lobby puisque la demoiselle ne lisait que rarement les journaux et ne savait donc pas si de tels informations avaient été rendus publiques. Enfin, puisque vous parlez de conquête de cette manière, vous devez donc être en accord avec les projets du vice-amiral Hérail qui se concentrent sur la reconquête d’East Blue, je me trompe ? Vous venez de le dire vous-même non ? lâcha la Nostradame un sourire aux lèvres. Enfin, vous êtes la Marine des Blues alors que moi je suis à Grandline où la lutte est constante donc les cadres des affrontements et des disputes de territoires n’ont pas du tout les même enjeux. D’ailleurs, comme se passe la vie d’un officier du bas de l’échelle sur cette mer ?

-Je laisse à la défense le soin de tenter d'apporter des preuves supplémentaires, dans le cas contraire je demanderai la délibération du jury ci présent, déclara le juge.

La jeune aspirante de l’agence secrète écouta la nouvelle déclaration du sergent-chef Karmon. Cette conversation s’avérant être assez proche d’un match de tennis ou de ping-pong, chaque prise de paroles nécessitait une réponse ce qui impliquait ainsi de restreindre ses monologues afin de rendre l’échange fluide et de perdre le moins d’idées et de sujets possibles en cours de route.

-Je ne viens pas de Marijoa, mentit-elle pour couvrir sa véritable existence même si elle n’était noté dans aucun registre officiel, Vénus Nostradame n’existant administrativement pas et ce sous aucun nom. Tout les constantinistes ne sont pas de Marijoa. S’il y a une facilité de conversion dans la ville sainte, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait que des habitants de cette cité divine qui pourrait être convertis. Je suis née à Alakal, une île proche de la troisième voie de navigation de Paradise, le nom que l’on donne à la première partie de Grandline. Enfin, pour ma part, à chaque fois que j’ai expliqué ma vision des choses et la voix de Constantin à des civils, ils ont rejeté cette vision des choses. Il faudrait que ce soit quelqu’un qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance qui prêche la bonne parole sinon cela n’aura aucune influence sur leur mentalité. C’est pour cela que des personnalités comme Hérail, pouvant se servir de sa reconquête pour gagner le cœur des gens en paraissant comme un héros rédempteur, pour faire cela. Pour ce qui est des révolutionnaires, il est possible que dos au mur certains réfute leurs principes, mais d’autres ne le ferait pas. Même là il y aurait division j’imagine, sans parler qu’il est difficile d’acculer la Révolution à un endroit puisque les pouvoirs du leader de l’Inquisition lui permette de transporter les troupes d’un point à l’autre de la planète et ainsi gagner continuellement du temps pour jouer au jeu du chat et de la souris…

Bien sûr, cela se passerai comme ça si on excluait la possibilité qu’Aston Finley s’en mêle étant donné la capacité qu’il avait démontré à contrer le Dog durant la reconquête de Shivering Island par les contre-amiraux Holondo, Tengu, Vandelbank et Ashia.

-Je ne prétends pas que ce n’est pas moins une guerre de tout les instants qui se passent, mais le nombreux de point ancré par le Gouvernement Mondial sur les Blues et bien supérieur à ce que l’on peut trouver sur Grandline. Si l’on a bien entendu de nombreuses bases sur la route de tous les périls, la menace est tellement omniprésente qu’il est difficile de faire autre chose que rester sur ses gardes tandis qu’ici le système de sécurité est suffisamment développé pour ne pas se faire submerger et demeurer l’esprit tranquille tant qu’il n’y a pas de danger, comme a pu le prouver la contre-attaque punitive de l’attentat ici même à Toroa ou encore la réponse à la destruction de Xérèse sur Nighty Town. Mais au-delà de ça, j’espère bien que vous ne relâchez pas vos efforts, personne n’a le temps de lambiner si on veut s’assurer d’éliminer les menaces.

-Idée qui serait intéressante… Si nous avions une ou deux décennies à perdre pour la conversion. C’est bien beau de pouvoir répandre la bonne parole, mais quand celle de l’ennemi voyage plus vite tandis que les conflits s’enchaînent entre temps, l’utilité de la chose s’avère fortement réduite, si l’on considère en plus que les ennemis ont le temps de ramener à eux dès personne convaincu entre temps. Non, ce serait un processus bien trop long pour être viable. C’est aussi pour ça que j’envisage plus aisément les massacres, c’est rapide et concis même si ça retourne les gens contre nous car ils ne pensent qu’à leur petite personne...

Difficile de convaincre une femme qui même face à une contradiction retournerait elle-même son propre avis même si cela ne serait pas cohérent avec une vision globale de discussion, tellement le fanatisme était rentré dans son esprit. Pour elle seule, la lumière du Constantinisme représentait un espoir tangible et il fallait bêtement et simplement que tout le monde l’accepte.

-Oui la Marine est plus présente, mais c’est tout simplement pour contrer l’adversité qui également plus présente. Si les criminels et forbans peu renommés pullules sur les Blues, sur Grandline se sont des réseaux organisés et des équipages puissants qui doivent être contrés. Lorsque leurs influences sont suffisamment tentaculaires pour atteindre les mers cardinales, à la manière d’un Konan par exemple, l’armée hors-la-loi sous le contrôle adverse et tout simplement de dimension trop grande pour être géré par une simple opposition. Ce sont là les enjeux qui rendent la lutte sur Grandline bien plus complexe lorsque l’on y rajoute la disposition des territoires et de leurs affiliations. Et au-delà de la quantité, il y a aussi la férocité de l’élite qui nécessite souvent l’intervention de notre propre élite. Autant dire que si notre présence sur la route de tous les périls était plus restreinte, certains ennemis auraient obtenu bien plus de terres qu’ils n’en ont actuellement. C’est avant tout une guerre de position qui s’y joue, ce qui rends les incartades chez l’adversaire plutôt rare et nécessite de concentrer en un nombre réduit de points les unités pour les déployer dès qu’il y en a besoin. Les bases majeures sont donc moindres, malgré des effectifs de meilleur niveau, que si l’on cumule les quatre océans, mais au niveau des bases locales cela change très peu. Enfin, c’est mon avis. Je n’ai pas étudier en détail chaque aspect de la géopolitique du Gouvernement Mondial actuellement, j’ai des missions bien plus urgentes à traiter que de perdre du temps dans des choses non essentielles à la réalisation de mes quêtes récentes.

Les soupirs et haussements d’épaules dont faisait preuve le sergent-chef commençait à sérieusement chauffer la fanatique qui considérait cela, haineusement, comme un refus de comprendre les propos constantinistes et cela ne pouvait que l’énerver profondément.

-Le problème est qu’à l’heure actuelle nous n’avons pas le temps. Offrez une année d’effort à s’occuper du peuple et les décimas débarque avec un plan ficelé pour nous privés de certains de nos meilleurs atouts… Pour moi, ce qui compterait serait de recréer le monde en le forgeant dans les cendres de celui-ci, les Dragons Célestes pouvant réadapter notre univers sur les bases des erreurs commise pour former notre civilisation et qui ont finalement mené à ce chaos. De plus, j’ai l’impression que vous n’avez pas l’air de comprendre que depuis le début je vous parle d’une vision idéalisée, une pure utopie, se basant sur la pensée constantiniste, mais qui en effet ne peut pas être appliqué puisque la population est un trop obstacle, trop étendue pour être convertit est trop utile pour qu’on puisse s’en passer en période de conflit pour rebâtir l’humanité. De plus, cet argument de personnes échappant à un plan marche dans pour toutes stratégies car il n’y a que ça. Les ennemis de l’ombre, il y en a déjà qui attende les changements pour surgir et mener l’assaut, mais le tout est de savoir gérer soit même sa politique et enfoncer le tout dans une mascarade globale. Il faut constamment garder des forces en retrait pour de tels manœuvres et les membres de l’élite du Gouvernement Mondial sont en mesure de se charger de cas devenant isolés. Enfin, de toute manière ceci est un débat sans fin car peu importe le système, tant qu’il implique des humains et donc que les Dragons Célestes ne sont pas les seules être à vivre, il y aura toujours des problèmes qui surviendront. C’est pour cela que dans un monde idéal, j’imagine le seul peuple comme des esclaves contrôlés par les Dragons Céleste pour les servir. Bien sûr se serait chose complexe à mettre en place dans un monde tangible, car la transition s’avérait bien trop difficile, mais dans un monde utopique où tout le monde parviendrait à accepter sa place de serviteurs de Marijoa, cela serait possible.

Elle inspira, tentant de se calmer, en vain.

-Et je ne comprends pas en quoi ce que vous venez de dire contredit ce que j’ai dit en matière de politique militaire. Dans une guerre de position le tout est justement de prendre en grande considération les dispositions des îles et guetter perpétuellement les voisins. La centralisation que j’ai évoquée va également dans ce sens puisque coordonner les réponses ainsi que faire remonter les analyses des bases de moins grande importance permet de justement gérer l’entourage. Chaque conquête d’île doit être minutieusement réfléchit pour obtenir les résultats optimaux, aussi bien sur la non obtention de renforts venant des alentours autant que sur les répercussions que cela peut avoir pour les contrer d’une quelconque manière. Après, je ne suis qu’une lieutenante et je ne suis nullement habilité à connaître les plans précis qui sont échafaudés, n’étant au final qu’un soldat plus fort que la moyenne sur Grandline. Un lieutenant n’a au final que peu d’influence et n’a en aucun cas accès aux stratégies avancés par l’amirauté, et donc Charoika, pour avancer dans cette lutte tout en débusquant les bombes à retardement que pourraient être des ennemis cachés.

Il était clair que la prétendue lieutenante, qui était en réalité une agente formé à l’infiltration et à l’élimination de cible et dont les talents de réflexions étaient complétement tourné vers cela, perdait son calme, une certaine exaspération s’échappant de ses propos au fur et à mesure de la conversation… Certainement pour la simple et bonne raison qu’un fanatique ne considèrera jamais qu’il a tort et que l’opposer à un avis contraire, ou qui lui semble juste contraire, de manière continue peut fortement le rendre virulent envers l’accusateur remettant d’une certaine façon ses croyances en question.