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Mar 13 Nov - 0:00
Si la mer la plus froide des Seas Blues souffrait habituellement d’un calme glacial, les choses semblaient bel et bien sur le point de changer, ce changement prenant la forme d’un navire de guerre bien singulier voguant, solitaire, en direction de RedLine, et plus particulièrement de Reverse Montain. Pourtant, contre toute attente, ce n’était pas l’unique passage entre les mers bleues et GrandLine que visait ce navire mais un petit territoire marin qui se trouvait non-loin de là. La petite île d’Izaria était, selon les connaissances actuelles de ce monde, le lopin de terre le plus proche de la cascade inversée, le dernier et ultime territoire terrestre avant d’entreprendre l’ascension pour rejoindre la mer de tous les périls. Pourtant, malgré sa position géographique privilégiée, l’île n’était pas, ou excessivement peu, habitée. L’on pouvait y croiser parfois quelques chasseurs ou forbans de passage ou en escale, des fous ou des braves qui s’apprêtaient à tout quitter pour se faire un nom réel.
Ce territoire, glacé, inhospitalier, au sol infertile et à la nuit particulièrement longue du fait l’extrême proximité de RedLine n’attirait aucunement l’attention qu’elle puisse être gouvernementale, révolutionnaire, hors-la-loi ou encore seulement civile. Malgré tout, depuis très peu, une information circulait sur la mer, une nouvelle qui orientait tous les regards vers ce petit bout de terre glacée.
D’abord une rumeur, celle-ci avait gagné en intensité pour devenir un petit mythe, une information réelle même pour les personnes les plus influentes ou les mieux informées. Selon cette rumeur devenue certaine, un contingent Decima s’était installé sur Izaria et projetait d’asservir la mer en question. Plus particulièrement, les positions les plus intéressantes du coin, à commencer par Seppen Town, étaient dans la ligne de mire des envahisseurs envoyés par le monarque. La mer, une fois débarrassée de la plus forte présence gouvernementale, ne pourrait plus résister à la surpuissance du souverain. L’information avait circulé discrètement puis s’était montrée plus ostensible, comme si l’on voulait qu’elle soit connue de tous, comme s’il s’agissait d’une invitation adressée aux personnes susceptibles de se mesurer, ou de rejoindre, l’empire de Centes sur cet océan glacé. Les réseaux d’espionnage pourraient obtenir les ragots sans trop de difficultés. L’information majeure n’était finalement peu-être pas la présence des futurs assaillants mais bel et bien leurs attentions belliqueuses.
Parmi ces hommes intéressés, une figure avait pris une résolution celle de la victoire totale.
Vice-Amiral Burmeister Piso, régent de North Blue renommé à 270.000.000 et Kirok, Cy Wolf
Sur le navire solitaire, derrière la figure de proue, le Vice-Amiral passait machinalement sa main dans les poils d’un animal bien atypique, son allié et serviteur personnel, son atout final le plus dangereux si l’on en croyait certains criminels d’Impel Down étant tombé sous ses crocs. Le gradé en charge de North Blue avait été parmi les premiers à recevoir l’information, il avait été l’un des premiers à comprendre qu’elle ne sortait pas de nul part et surtout, le premier à y voir une invitation mais aussi, et surtout, une obligation.
Aucun de ses espions ne lui avait confirmé la présence Decima, chacun ayant simplement entendu parler d’une rumeur sortant d’on ne sait qui et que l’on ne savait pas vérifiable sans déplacement sur place. Le Burmeister, tout homme intelligent qu’il était, y vit un appel pour se confronter à lui, à ses forces, une réponse immédiate suite aux machinations de Chairoka pour provoquer Centes. Le loup brun avait poussé le souverain à sortir de l’ombre alors ce dernier cherchait à titiller les louveteaux, à les mettre au pied du mur, à les vaincre pour emporter la victoire, une victoire totale. Il menaçait la mer et bloquait tout renfort possible vers GrandLine. Devant cette invitation, un choix s’était offert à Piso : attendre l’assaut à Seppen Town, sur son terrain mais en présence d’un trop grand nombre de risques collatéraux, ou régler le problème à la source, là où les seuls dommages additionnels ne pourrait-être qu’ennemis. Sa décision avait donc été vite prise, il avait rassemblé des hommes, parmi ses meilleurs, et avait quitté son bastion pour rejoindre son bâtiment naval, l’un des plus performants portant l’étendard de la mouette. Seppen Town n’avait pas été laissée sans défense, évidemment, mais la tête d’affiche ne s’y trouvait plus.
Focker Lim avait hésité quelques mois auparavant, elle s’était terrée chez elle, avait fait la sourde oreille, n’avait pas réagi assez promptement et avait du se mettre en marche, quitter sa mer, la laisser aux mains d’Hérail : Piso n’avait pas eu l’envie de faire la même erreur. Il avait vogué en direction d’Izaria et y posait maintenant le pied pour en finir avec la menace Decima sur son territoire. L’échec n’était pas une option, seule la victoire était envisageable. Kirok, son fidèle Cy-Wolf ne le quittait pas d’une semelle, comme certains de ses subordonnés.
Contre-Amirale Bennsen, renommée à 189.000.000 et Colonel Jerihona, renommé à 102.000.000
Il n’était pas seul, son navire avait emmené du monde, ses fidèles seconds, des guerriers puissants, intraitables, comme pouvait l’être leur supérieur. Certains fouleraient le sol neigeux des lieux alors que d’autres allaient profiter de l’armement supérieur de l’embarcation pour préparer les premiers assauts : réduire les défenses des décimas à une peau de chagrin. Ces forces de frappe navale seraient prise en charge par le Colonel Jerihona, homme expérimenté, excellent tacticien et professionnel des batailles navales.
Pendant ce temps, sur la berge de l’île hivernale, aux côtés de Piso Burmeister, une femme se tenait fièrement, corne prête à empaler, hallebarde prête à découper. La cornue, première seconde du régent de la mer, était une femme qui ne connaissait pas la pitié, encore moins pour les criminelles, et diaboliquement moins pour les serviteurs du suzerain décima. Elle mènerait les hommes sur le premier front, elle prendrait probablement les décisions de premières urgences, au moins jusqu’à l’arrivée effective de son supérieur. Elle se mit, la première, en marche en direction d’un bâtiment d’importance qui dépassait de la plaine gelée, le seul et unique immeuble qui semblait se trouver ici.
S’il s’agissait initialement d’un simple refuge, l’endroit avait été colonisé et légèrement amélioré depuis peu par les forces du monarque. Un tour mineure et tassée par le temps surplombant une plaine enneigée elle-même entourée de quelques parcelles forestières qui ne laissaient finalement que deux voies d’accès totalement découvertes : l’un des chemins par lequel apparaitrait bientôt la femme à la chevelure violine et aux cornes saillantes.
***
Au sein de la base en question, les ordres étaient rapidement transmis et gravitaient tous autour d’une seule et même personne. Si Burmeister Piso était la carte maîtresse de la marine sur North Blue, Centes Décima avait, lui aussi, décidé d’y placer un atout de taille, une femme qui pourrait rivaliser avec le régent, le défaire, le tuer.
Syrianna Hika, tour décima primée à 290.000.000
La tour était connue parmi les troupes de Centes, de plus en plus avec le temps, comme étant LA femme ambitieuse, celle qui comptait bel et bien ravir une place de chevalier le plus rapidement possible. Evidemment, elle voyait cette mission sur la mer froide comme le moyen le plus rapide d’atteindre ce sésame. D’une prestance indéniable, elle n’avait aucunement besoin de beugler ses ordres à tout va, la base de fortune était maintenant son quartier général : un organisme vivant sur lequel son pouvoir était total. Se baladant dans les couloirs, armée de sa fidèle lance, elle adressait à tous ses hommes des sourires radieux, encourageants alors que derrière elle progressait un homme à la mine bien plus fermée, presque mécanique.
Hibuki Yoneratsu, primé à 144.000.000
Lui aussi était connu, mais pas pour être l’une des cadres de l’armée du monarque, non. Il avait fait ses classes parmi les révolutionnaires de Kichiko Jonas, il avait été un grand défenseur de Kaiten-Su, un tacticien de talent mais un jour, la tactique n’avait pas suffi et il avait entendu la voix d’un homme auquel on ne pouvait rien refuser. A l’heure actuel, l’ordre du monarque était des plus simples : « Fais tout ce que te dira Syrianna, sauf si elle oeuvre contre moi ». Le duo progressait et s’attirait tous les regards, les hommes avaient une confiance aveugle en la puissance de la Hika ou n’avaient plus le moindre libre arbitre, déjà soumis au pouvoir de Centes. Finalement, ce tableau presque religieux fut brisé par l’arrivée d'un inopportun, un messager.
- Dame Hika, Les gouvernementaux viennent d’arriver, ils sont au Sud, menés par le Vice-Amiral Burmeister.
La nouvelle fit naître un sourire discret, presque charmeur, sur les lèvres fines de la tour. Enfin le moment était venu, enfin ce caillou glacial allait se réchauffer sous les coups qu’allaient s’échanger les deux forces les plus dangereuses des océans. Enjouée, la jeune femme à la chevelure immaculée posa délicatement sa main sur l’épaule du messager et le remercia avant de s’enquérir d’informations supplémentaires.
- Pile à l’heure, parfait. Avons-nous d’autres invités ?
Le messager était déstabilisé, aussi bien par le contact physique que lui offrait sa supérieur que par le charisme qui se dégageait de cette poupée à la voix cristalline. Il prit quelques instants pour remettre de l’ordre dans ses pensées et répondit enfin à la question.
- Euh oui ma Dame. Un autre contingent, ce ne sont pas des gouvernementaux, nous n’avons pas encore identifier ces personnes mais elles arriveront d’une minute à l’autre.
Le sourire fin se fit encore plus radieux, plus profond et déjà les idées se bousculaient dans la tête de cette manipulatrice de premier ordre. Hibuki était un excellent stratège, un homme qui ne pouvait rien lui refuser et qui, finalement, l’avait assisté dans son entreprise, dans la mise en place et la gestion des arrivées.
- Bien, donnez l’ordre de mobilisation, pour ces autres visiteurs, s’ils ne rejoignent pas directement les mouettes, prévoyez un comité d’accueil. Nous allons enfin pouvoir prouver la toute puissance de notre suzerain.
D’un coup, d’un seul, la base s’anima, les futurs combattants se mirent en branle, les têtes d’affiches sortirent de leur torpeur pour se préparer aux hostilités à venir sans trop savoir ce que Syrianna pouvait avoir dans la tête. L’on savait dans ce camp qu’elle avait tout prévu, elle était la meneuse, comme Piso était celui de l’opposant majeur.
La bataille serait violente, probablement destructrice mais tout pouvait se résoudre autour d’une problématique : quel camp perdrait son meneur le premier ?
Carte (fait maison):
Le losange bleu représente le navire de Piso L'étoile bleue représente Burmeister Piso et son escouade La flèche bleue représente le CA Bennsen L'étoile rouge représente la base Décima
Ordre de réponse : Elina - Francis - Raki - Akira - Aggadon - Chap
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
Pour vous, il n'y a aucune PNJisation sur ce premier tour. Je vous laisse gérer votre arrivée, les raisons de celle-ci, l'endroit de celle-ci également, en groupe ou non : comme vous voulez. Les décimas sont donc sur NB, en stationnement sur la petite Izaria avant de mettre en place un mouvement d'ampleur pour retourner toute la mer et ainsi faire une pierre deux coups : empêcher tout renfort avec GrandLine, Izaria se trouvant très près de Redline et prendre la main sur la mer.
Pour ce qui est des infos connues, vous savez où se trouve la base Decima, c'est le seul bâtiment de l'île, vous avez parfaitement pu voir l'endroit où se trouve le navire de Piso. Les choses se mettent en place et l'île fourmille.
Côté Gouvernement VA Burmeister Piso lvl ??? CyWolf Kirok, lvl ??? CA Bennsen, lvl ??? Colonel Jerinoha, lvl ???
Il y assez peu de soldat, surtout des combattants d'élite. Ils ne sont pas tous apparus, évidemment.
Côté Decima : Syrianna Hika, tour decima, lvl ??? Hibuki Yoneratsu, pion decima, lvl ???
Les têtes d'affiche des lieux ne sont pas toutes là, vous vous en doutez.
Maître-Jeu
Kokuro Elina
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Mar 13 Nov - 1:20
L'histoire est écrite par les vainqueurs.
La Zoan observait l'île, qui se révélait peu à peu sous son regard acéré, avec une moue ennuyée.
Dès que son réseau d'espionnage avait eu vent des rumeurs concernant la présence de Décimas sur North Blue, Elina avait poussé les recherches un peu plus loin. Plus les ouï-dire se précisaient, plus son esprit pragmatique digérait mal la nouvelle. Ces fanatiques avaient décidé d'investir en force une petite île isolée sans réellement s'en cacher. Pire ! Ce secret de polichinelle s'était répandu comme une flamme sur une trainée de poudre, tant et si bien qu'elle était presque certaine que les décimas souhaitaient réellement que la totalité de la mer soit mise au courant. Cela pouvait être interprété de deux manières : un gant jeté au visage de toute cette partie du globe, comme une invitation tonitruante à un duel au sommet afin de disputer le contrôle de cette mer. Ou bien le corollaire de cette première assertion : ils voulaient attirer à eux des combattants inquiets pour le devenir de leur autorité locale.
Se croyaient ils assez forts ou nombreux pour repousser toute une mer ? L'araignée en doutait fortement. Certes les Décimas, comme toutes les sectes, ne brillaient pas par leur capacités cognitives mais plutôt par leur ferveur irraisonnée ; pour autant, elle ne devait pas les sous estimer. L'espèce humaine avait cela de particulier que, même face à une menace qui pouvait tous les balayer, il était difficile pour certains individus de passer outre les différents du passé. Autrement dit, en attirant sur une si petite île des combattants de tous les horizons, ils provoqueraient une mêlée générale. Leur plan pouvait tout aussi bien être de profiter du chaos ou des querelles intestines, et de prendre le pouvoir grâce à une équipe soudée et organisée ! En d'autres termes, ils venaient de la mettre dans l'embarras : elle n'était pas assez sotte pour se croire en mesure de les repousser à l'aide de ses seules forces, si jamais ils réussissaient leur coup de poker. Ergo, afin de protéger son empire, et ce même si elle suspectait un piège vicieux, elle n'avait d'autre choix que de rassembler une petite troupe punitive et de participer à la boucherie qui ne manquerait pas de se produire !
Le vent frais de North Blue la ramena à la situation présente. Au loin elle pouvait détailler une plaine enneigée au centre de laquelle trônait une piteuse tour, unique bâtiment visible sur ce lopin de terre. Le futur champ de bataille était cerclé par une forêt dense qui, si elle ne cacherait aucunement leur arrivée par voie navale, pourrait leur procurer un abri le temps de procéder à un état des lieux en bonne et due forme. En parlant d'approche navale, Elina avait entraperçu un peu plus tôt une voile aux couleurs de la marine. À l'aide d'une longue vue, elle avait repéré plusieurs têtes d'affiches en train de débarquer... Notamment le gérant de tout North Blue : Burmeister Piso. La nouvelle ne la rasséréna guère, puisqu'elle ne savait toujours pas si elle était capable de tenir tête au Vice Amiral. Il lui faudrait peut être trancher la question avant la fin de la journée.
Sur une note plus réjouissante, elle pouvait compter sur plusieurs atouts aujourd'hui. Si elle avait préféré garder Chloé Gratz, Shiro et Seika loin de cette agitation meurtrière, elle n'avait pas résisté à l'envie d'amener Francis Levignac avec elle. L’œil expert de ce tireur d'élite, ainsi que son sang froid inhumain allaient sans doute lui être d'une aide précieuse. Elle avait pris la précaution de changer son apparence, néanmoins, car il était inconcevable que cet homme soit lié tant à Jorogumo qu'Elina Kokoro. C'eut été jeter aux ordures des années de réflexions et de précautions afin d'éviter d'être démasquée ! Il arborait donc une tenue et des armes radicalement différentes de son aspect habituel. Si elle avait fini par révéler sa face cachée à son compagnon du jour, ce que l'artiste de la mort avait de toute façon subodoré instinctivement, elle ne s'était pas résolue à lui faire entièrement confiance et le garderait à l'oeil autant que possible. En revanche, Elina plaçait de grandes espérances en ses nombreux talents ! Raison de sa présence ici bas.
Pour autant, deux personnes n'auraient jamais suffi à défendre leur cause. Un bataillon de mercenaires était à exclure également, tant la situation requerrait une âme calme et des alliés triés sur le volet. C'était pourquoi elle avait pris contact avec deux vieilles connaissances, rencontrées dans les allées sombres du royaume de Luvneel. Alors que son propre navire d'emprunt, volé à une petite bande de pirates de bas étage, accostait à l'opposé de la zone investie par les marines, Jorogumo put repérer l'embarcation de Raki et celui qui se faisait appeler Jason.
- Allons-y, Maestro, déclara-t-elle d'une voix éraillée par sa forme hybride. Je suis certaine que beaucoup d'encre et de sang aura coulé demain. Restons sur nos gardes.
La Zoan débarqua rapidement et se faufila jusqu'au navire de ses alliés de circonstance. Il n'était pas dans ses habitudes de foncer dans la mêlée sans réfléchir et, compte tenu de ses prédictions pessimistes, ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'elle allait changer ses habitudes ! Aussi, ses sens aux aguets, elle attendit patiemment que la petite troupe punitive soit rassemblée avant d'entamer les présentations et, bien entendu, coupler les informations qu'ils avaient pu dénicher ainsi que leurs déductions. Leur survie et celle de leurs empires dépendaient des prochaines heures.
Résumé : Elina et Francis arrivent en navire (volé à des pirates de bas étage) par le coté opposé de l'île par rapport aux marines. Elle va rejoindre Raki, Akira et Agga là où ils vont accoster, puis souhaite mettre en commun toutes les informations qu'ils ont réussi à glaner, ainsi que leurs suppositions sur les plans des décimas avant de bouger.
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Kokuro Elina
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Mer 14 Nov - 0:38
”Red Day”
Akajisei, "La Mort Rouge"
À l'aube du carnage, l'artiste sanglant se sentait revigoré comme jamais. Cette journée serait marquée sous le fer rouge des festivités et du plus grandiose des spectacles : une chose qui n'était pas pour lui déplaire, loin de là. Suite aux événements de Yakoutie, qui avaient été porteurs de promesses inespérées, le Levignac avait accepté de se plier à diverses règles afin de faire durer le plaisir plus longtemps encore. Il savait désormais pertinemment pour qui, et surtout pour quoi, il faisait don de ses talents dans l'art de la représentation... et il n'avait guère à s'en plaindre. Sous l'égide de la terrible araignée, il ne pouvait que s'attendre à des merveilles. Cette tueuse froide, pragmatique et rusée était tout ce qu'il aurait pu attendre d'un leader. D'une autorité à laquelle se plier, même momentanément. Oh, bien entendu, il aurait pu se contenter d'une brute épaisse, d'un individu creux régnant par la force... mais pas bien longtemps, car son ego et sa folie le rattrapaient toujours : ici, ce n'était pas le cas. La Kokuro, qui cachait son identité furieusement, avait su le ravir et séduire son esprit machiavélique. En sa compagnie, il savait qu'il pourrait progresser vers ses divers objectifs... même si tous n'impliquaient pas le concours de son organisation. Tsukiyo, dont il était désormais un membre avéré.
Pour cette journée, durant laquelle le fracas des armes, la sueur et le sang se mêleraient dans une symphonie audacieuse et suprême, il avait troqué son attirail habituel pour des habits plus... convenables. Afin de cacher sa propre identité et d'écarter les soupçons, le peintre sanglant avait revêtu l'identité de "Akajisei". La Mort Rouge. Un nom qu'il avait choisi aussi bien par soucis de l'unité que par amusement : cela collait parfaitement avec sa patronne et semblait tout à fait cohérent. Même si la cohésion était un principe qu'il trouvait fondamentalement idiot, il devait admettre son indéniable utilité dans un monde touché avec tant de sévérité par la simplicité d'esprit. En compagnie de la Dame, pour ses missions officielles sous le pavillon de l'organisation criminelle, il serait désormais cette autre facette de lui même.
Sans pitié. Mesquin. Habile. Sanglant.
Et le programme du jour saurait fort certainement le combler ! Les Décima, ces individus adorateurs d'un Monarque aussi faux que n'importe quel autre, avaient décidé de lancer un défi à cette mer toute entière. Un combat au sommet, un affrontement d'anthologie, qui déciderait du sort de ce petit océan. Les vainqueurs, les survivants, régneraient sans doute sur ce qui resterait des décombres. Les autres... éradiqués de l'histoire, ou dépeints comme des faibles, sans doute. Oh, il ne doutait pas de la subtilité de la manœuvre : il exécrait le fanatisme de ces royalistes presque autant que celui des Constantinistes, mais il était loin de dénier leur ingéniosité. La population hétéroclite rassemblée en ce jour se livrerait à un affrontement âpre et sans merci, défiant toutes les règles et se jouant de toute morale. Le sang coulerait, et les blessures seraient léchées durant longtemps avant de cicatriser. Pendant ce temps ? Les places fortes seraient vulnérables. Les pions avanceraient, méthodiques et terribles, se jetant à leur fin ou à leur triomphe. Une ode à l'horrible vérité de l'humanité, dont il vénérait les facettes les plus sombres et les plus véritables. Un chef d'oeuvre en soi.
Dans lequel il ne pourrait que participer.
- Bien entendu, répondit-il aux propos de la veuve noire. Sa voix, modifiée, était étonnamment maladive. Sifflante. Comme celle d'un homme affrontant la mort à chaque instant. Un jeu d'acteur autant que l'effet de la technologie prodigieuse, qui amenaient une teneur malsaine à ses mots. Ne ratons pas le début de ce terrifiant banquet.
Il avait hâte d'en découdre, tout simplement car les possibilités de briller semblaient sans fin. Bien entendu, le but n'était pas de se jeter à corps perdu dans le chaos et la bataille : ce n'était ni son style, ni son domaine d'expertise, ni la volonté de sa Maîtresse. Non... ils observeraient. Ils se tapiraient dans l'ombre, crocs dehors, dégoulinants de venin et de meurtre. Ils trouveraient la faille et s'y engouffreraient avec véhémence, tels des prédateurs se jetant dans un nid de nouveaux-nés juteux et appétissants. Déjà, il observait le terrain : les points en hauteur dans lesquels il pourrait se glisser, à l'ombre et à l'abri. Afin de faire pleuvoir la magnifique mort qu'il réserverait à ses cibles inconscientes. La topologie s'y prêtait : la forêt, touffue et étendue. Les montagnes. Les plaines. Autant d'angles de tir, autant de plaisir à exploiter.
Sur ces pensées, il suivit la Jorogumo, silencieusement, taisant ses commentaires habituels. Il se glissait à merveille dans ce rôles qui ferait ressortir ses jeunes années... les plus violentes et retentissantes de ses œuvres déraisonnées. Ils devaient apparemment rencontrer des amis, des alliés de circonstance. Des outils de victoire supplémentaires. D'autres intervenants dans cette grande pièce... délicieux.
HRP:
Francis a revêtu l'apparence et l'identité nouvelle de "Akajisei" pour cette mission.
Il suit Elina, tout en observant les diverses points possibles à exploiter plus tard afin de prendre position et profiter de son statut de tireur d'élite. Il se fait observateur pour l'heure, laissant l'araignée mener la danse.
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Raki Goshuushou
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Mer 14 Nov - 11:32
L'histoire est écrites par les vainqueurs !
Le vent sifflet sa mélodie limpide et sauvage, s’engouffrant dans les voiles de nôtres navire qui nous menais a destination d’Izaria. Une nouvelle fois j’évoluais sur les mers froides et gelée de North Blue, cette mer qui m’avais vue naitre et grandir pour être l’homme que j’étais a présent. Mais pourquoi Izaria, ce petit ilot pommé prés de Red Line ? Pour répondre aune rumeur qui gonfler au fur et a mesure ces dernier temps. Torco m’avait informé de la rumeur via Den Den mais ce qui m’avait pousser a m’y rendre plus prestement avait était le contact de l’araignée.
Il semblait qu’une troupe de décimas se trouvant sur les lieux s’apprêtais à faire mains basse sur North Blue. Les Décimas, avide de pouvoir étendre l’hégémonie de leur suzerain égocentrique et ivre de domination, voila ce que l’on en savait mais qu’en était-il réellement ? Une chose était certaine, je ne pouvais permettre l’expansion de ce royaume prétentieux sur cette mer et mettre en péril les projet que nous étions entrain de mettre en place doucement mais surement. Il n’était pas question non plus que Paradise se laisse enchainer par un monarque autoproclamé, il était grand temps de combattre pour la liberté.
Dans cette entreprise je n’avais pas emmené Pernica préférant lui assigner une tout autre mission seul resté Kabi qui aurait en charge la protection du navire, et Akira et Aggaddon qui m’accompagnerais a terre. Nous arrivâmes au plus prés de l’ile et du navire l’on pouvait distinguer clairement la structure décimas qui se trouvais au centre de l’île, il y avait aussi un navire de la marine au loin. Tout ça ne me disait rien qui vaille et avide d’information je pris le temps d’observais ce qu’il se passait en grimpant dans le nid de pie. Des troupes étaient en branle des deux cotés, et d’après ce que je pouvais voir ce qui ressemblé a une troupe marine s’était formé pour entré en mouvement en direction des décimas. Je souriais un peu plus en redescendant du perchoir tandis que l’embarcation amorcer sa manœuvre d’accostage pour jeter l'ancre a l'est de l’île proche d'une foret. Une fois sur la côte je descendais du navire, pour aller a la rencontre d’une Jorogumo qui s’avancer vers nous. Sans attendre j’entré dans le vif du sujet en lui adressant un sourire chaleureux et pour dire d’un ton amusé : « Un vrai plaisir de te revoir l’araignée ! On dirait qu’on n’est pas les seul a vouloir mettre des roustes aux Décimas, une troupe de marine au nord fait direction vers les décimas d’après ce que j’ai pu voir »
L’heure n’étais pas nécessairement au calcule mais plutôt a l’échange d’informations, puis il s’agissait aussi dans le fond d’une manœuvre afin d’affirmer le fait que dans la situation actuelle la zoan et moi étions sur un pied d’égalité. Je laisserais le temps a mes acolytes de se présenter tandis que je m’allumer une cancéreuse et que je callais tranquillement ma guitare tout en me disant que la journée ne pourrait qu’être sanglante
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Raki Goshuushou
Suzuran Akira
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Jeu 15 Nov - 0:48
Feat
Paradise X Tsukiyo X Chapter X MJ
L'histoire est écrite par les vainqueurs
De retour sur cette mer froide, de retour aux origines de Paradise, à raki et tout ce qui s’en était suivis. C’était sur cette mère que tout avait été mis en place. Sur cette même mer qu’ils avaient jouée leur duo macabre, rencontré une araignée plutôt puissante. Elle serait sans doute encore plus puissante qu’elle ne l’était quand ils l’avaient rencontrés. Mais Akira ainsi que Raki n’étaient pas en reste, ils avaient tous deux progressé depuis Luvneel. Et de plus, ils avaient un nouveau compagnon de route pour les aider dans leur but.
Mais l’heure n’était pas au ressassement du passé, ni au fait de penser au futur, il s’agissait du présent. Et dans ce présent même, un groupe commençait à s'étendre, les Décimas. Akira avait toujours la rage contre eux, si ses parents n’étaient plus là c’étaient de leurs fautes. Leur chef devrait payer pour cette mort d’innocent. La marine aussi était fautive, ces deux groupes étaient le cancer de ce monde, Paradise était là pour purifier ce monde de ces deux cancers !
Des informations étaient parvenues aux oreilles de nos trois compères, de simples rumeurs infondés au début jusqu’au moment où le chaton avait contacté l’araignée, ils avaient dû échanger des informations qui n’étaient sûrement pas véridique au moment de l’appel. Il faudrait donc faire une réunion stratégique avant de s’attaquer aux ennemies, peut-être que leurs amis avaient eu de nouvelles informations que Paradise n’avait pas.
Le navire qui les transportait se rapprochait de plus en plus d’Izaria, de là où ils se trouvaient ils pouvaient apercevoir la base des décimas et un navire marine. Les deux camps étaient donc sur terre et près à en découdre. Le rendez-vous était fixé pour tout le monde du coup, Akira semblait content de voir ça, Décimas et Marine, il ne savait pas qui était là mais ça sentait le combat. Il allait pouvoir se battre à fond, surtout depuis la découverte de nouveaux pouvoirs liés à son fruit du démon. Il avait maintenant plus de possibilités en combat, il n’était plus qu’un simple bouclier, il était aussi devenu une lance pour son équipage.
A l’approche de l’île le froid commençait à se faire sentir, il n’aimait pas trop ça et mais savait que cela n’allait pas durer. Une fois les combats engagés, la chaleur du corps serait à son paroxysme et l’adrénaline ne lui ferait plus sentir le froid. Avant d’accoster, le cornu était partit en cuisine manger un bout, mais il prit plus de temps que prévu pour manger, le bateau avait accosté. Le chasseur s’était donc dépêcher de finir son casse-croute et de sortir, il ne pouvait pas se battre tout en ayant le ventre vide. Il avait aussi pris une pomme pour la route au cas où il y avait de la route à faire pour aller vers les combats. Une fois sur le pont, il cherchait Raki et Aggaddon mais aucun n’était là, ils étaient sûrement à terre et ne l’avaient pas attendu. De toute façon, en ce début de stratégie c’était sûrement aux deux cerveaux de faire la stratégie.
Alors qu’il les cherchait Akira avait entendu la voix de Raki. Il s’était donc dirigé vers sa voix. Regardant depuis le pont, il voyait Raki, Aggaddon, Jorogumo et une autre personne. Il montait sur la rambarde du pont et sautait pour atterrir à côté du petit groupe. Une entrée en la matière ou non, mais Akira avait bien aimé faire cela. Alors qu’il se relevait car il avait posé un genou au sol tel un héros marvel qui arrivait en pleine bataille pour sauver ses amis tel un renfort arrivé in extrémiste. Akira regardait l’araignée qui se trouvait devant lui.
Équipage : Paradise, Dead-End, Allié de l'Inquisition
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Jeu 15 Nov - 1:08
Si Vis Pacem Para Bellum
Voilà donc la magnifique North Blue ! Cet océan glacial, quasiment polaire parfois, qui se trouvait être le premier bastion de la grande Inquisition d’Erwin Dog, actuellement l’un des mouvements, voir le mouvement, prédominant des Révolutionnaires, à laquelle le nobliau c’était allié dans une vision à long terme de ses projets. Oui car si le mathématicien cherchait à se faire un maximum d’alliés, c’était toujours de manière intéressée, par opportunisme et manipulation. Si l’individu pouvait agir sans groupe, il n’aurait eu guère besoin de se « prostituer » auprès des différentes organisations auxquels ils étaient affiliés, que ce soit Paradise qu’il comptait amener en première ligne pour la conquête de son marquisat de naissance, Dead-End dont il voulait exploiter les contacts avec la Triade en plus d’y trouver une source de revenu ou encore justement la Révolution du maudit de la téléportation. En effet, au fond il n’appréciait pas grand monde, et pour cause il était en quête de la perte de son humanité pour devenir un être totalement impartial dans le futur. Mais tout ceci n’avait que peu de choses à voir avec aujourd’hui. En effet, si Raki, Akira et lui voguaient à nouveau sur les mers septentrionales alors qu’ils les avaient laissés pour l’océan occidental où ils s’étaient bien occupés, que ce soit à Saint Johns, Nighty Town, Isshimatowanu, Powder Island ou Gyoza Island pour Aggaddon, c’était en raison d’une rumeur que celui que le savant considérait comme le chef du groupe, malgré le fait que les deux co-fondateurs étaient sensés être sur un pied d’égalité, avait entendu. Les décimas seraient prêt à mener une attaque alors même que le message, pour ne pas dire la diatribe, de Chairoka annonçant l’affrontement qui allait se jouer à Marineford annonçait la fin de la Marine ou de l’Ordre du Monarque de Merveille. Si le noble était d’une idéologie assez similaire avec Centes, il ne pouvait qu’appréciait la potentielle disparition d’un « rival » avec qui il n’était assurément pas en mesure de faire la course au trône, les relations et le niveau du Médixès ne permettant clairement pas de pouvoir jouer dans la cour des grands à l’heure actuelle.
Profitant du vent frais qui caressait sa peau, cette brise glacé qui lui avait tant manqué sur l’autre océan, et dont il se délectait agréablement puisqu’il adorait le froid, le mathématicien demeura silencieux alors qu’ils s’approchaient de l’île d’Izaria où l’on pouvait deviner un agglutinement de membres de la Marine, qui c’étaient certainement rassemblés dans une grande munificence avec l’optique de contrer l’avancé des troupes de la Royauté Décima, via la présence de la nef du Gouvernement Mondial se trouvant sur le littoral de cette terre qui ferait office de nécropole d’ici quelques heures si la présence de troupes de Centes était avéré. Certainement une « Mirabile Visu » pour des défenseurs autoproclamés de la Justice qui sombrerait peut-être dans un état dionysiaque si jamais l’annonce d’un triomphe était lancée depuis le quartier général de Marineford avec la tête du souverain Décima fièrement dresser sur une lance. Descendant de l’embarcation, le Médixès resta derrière le Goshuushou qui semblait connaître une personne qui s’approchait et qu’il surnommait l’araignée, certainement en vertu du zoan qu’elle semblait être à part si c’était une femme-bête. D’ailleurs cela aurait pu aussi être une métaphore pour la dirigeante d’une organisation aux multiples branches, ou plutôt pattes, ou encore quelque chose qui n’avait rien à voir. Enfin, il était temps de se présenter.
-Je suis le seigneur Aggaddon Séraphin Hyppolyte Apollinaire Médixès, enchanté, lança-t-il en faisant une courbette de cour pour saluer, s’accordant avec son apparence détonnant avec le monde criminel de terrain auquel il faisait bien partie.
Paradise x Tuskiyo
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Aggaddon Médixès
Eden Chapter
Le Passeur
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Jeu 15 Nov - 16:00
L’Histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Un tas de gens
Le petit cercueil noir faisait son chemin au gré des vagues, avec le flegme habituel de son occupant. Les courants l’avaient porté, bien malgré lui, auprès de la côte Est de la petite île, dont il approchait toujours plus.
A son bord, le grand homme se tenait debout, gardant tant bien que mal l’équilibre tandis que le fond plat de l’embarcation de fortune la faisait dangereusement tanguer à chaque coup porté par l’océan septentrional. Aussi droit qu’il pouvait être et taillé tel un fil de fer, il dépassait tel un mât dont le sommet trônait à peine moins de trois mètres au-dessus des planches de bois. Faisant office de voile, un interminable imperméable orange vif battait les airs derrière lui, soulevé par le vent glacé. Bien qu’il en ait remonté les manches jusqu’aux coudes, tant par confort que par habitude, l’Eden avait fini par comprendre qu’il était bien vu sur l’océan hivernal de se parer de plus qu’un simple kimono à nu, et le vêtement été le plus proche simulacre qu’il avait trouvé de cet épais manteau de fourrure qu’il avait brièvement emprunté, pas si longtemps de cela, à la douce dame Elina Kokuro. Sous le col large et grand ouvert de la parure improvisée, un simple justaucorps d’épais coton noir recouvrait les bandages qui enserraient encore et toujours son torse meurtri, ainsi que les entrées du château.
Château qui, pour la première fois depuis bien longtemps, se trouvait complètement vide. Les derniers mois avaient été, pour Mr Bongs, assez éreintants. Lui qui n’avait rêvé que d’aventures et de découvertes, il s’était retrouvé malgré lui embarqué dans les machinations de son ami. Il avait soulevé la toile sur un monde sombre, laid et carnassier dont il ne souhaitait pas faire partie. Ce qu’il appelait « le fiasco de Yakoutie » avait presque suffi, seul, à arrêter sa décision. Et lorsque le vieux fossoyeur lui avait fait part de ses nouveaux plans, il avait tiré le trait, sachant qu’il était vain de tenter de l’en dissuader. Prenant la parole pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, le jongleur lui avait longuement expliqué, avec des mots simples et de nombreuses répétitions, pourquoi il ne pouvait se permettre de soumettre ses enfants ou lui-même aux souhaits de l’Eden. Et pourquoi ils s’en allaient à nouveau rejoindre ce qu’il restait de leur ancien cirque, dont ils avaient recroisé quelques membres plusieurs mois auparavant.
Ils s’étaient serré la main, et le singe lui avait fait ses adieux. Bon vent, vieux fou. Peut-être nous reverrons-nous un jour. Ne meurs pas. Il avait hoché la tête distraitement, puis s’était détourné pour monter sur sa barque, laissant les six petites silhouettes sur la berge. Les pleurs des quintuplés avaient retenti dans son dos.
Il comprenait. L’inquiétude, les aspirations personnelles, l’égoïsme. Eux n’avaient pas ses engagements. Il comprenait, mais il ne pouvait pas partager. Tout cela ne lui appartenait plus depuis bien longtemps.
Lorsque les bruits avaient commencé à courir, il avait bien vite compris comment tout cela allait finir. S’il ne pouvait se targuer d’un esprit analytique et de capacités déductives hors du commun, six décennies de vie par la pelle et la tombe lui avaient au moins appris une chose : reconnaître l’odeur de la mort. Et celle-ci planait aujourd’hui, suffocante, écrasante, tel un nuage noir masquant le ciel hivernal. Ce soir, de nombreuses paires d’yeux se fermeraient, et peu d’entre elles s’ouvriraient à nouveau, au matin venu.
C’était pourquoi la nécessité de sa présence ne laissait pas le moindre doute. Sur cette petite île pourtant sans importance, deux camps allaient s’entre-déchirer, et peu importe le perdant, la Faucheuse serait grande gagnante. Des figures illustres allaient très bientôt s’éteindre, d’un côté comme de l’autre. Toutes, quelques soient leurs buts, leurs aspirations et leurs allégeance, méritaient une sépulture à la hauteur de leur nom, pour parvenir à passer dans l’Autre Monde et continuer à y faire retentir tout leur éclat et leur gloire.
C’était là son rôle. Peu lui importaient les affrontements à venir, et les enjeux politiques qu’ils impliquaient. Bien qu’appartenant à présent au milieu criminel, il n’avait jamais eu à subir le courroux de la marine, et n’avait pas plus de griefs avec le jeune monarque. Peu lui importait qui trônait au dessus du monde des vivants, car son rôle était infiniment plus important : il était le Passeur.
Ou du moins c’est ce qu’il aimait à croire.
Ses yeux gris et ternes étaient fixés sur la petite plage qui s’approchait toujours plus. Face à lui, une large clairière séparait les deux pans de la forêt, laissant une vue directe sur cette tourelle nue qui allait être au centre de tout. Il passa une main caleuse sur ses joues creuses et ridées, caressées par l’air glacial pour la première fois depuis si longtemps qu’il ne s’en souvenait même plus.
Il n’était pas question d’assister à cette journée à travers quelque masque que ce soit. Bien trop de choses seraient déterminées ici, bien trop d’âmes perdues. Elles méritaient au moins la tête nue, les cheveux blancs en bataille, le visage rugueux, froid et inexpressif, taillé au couteau dans le grès. Pas un quelconque artifice de cirque.
Le fond du canot heurta les galets, et bientôt les pieds du fossoyeur en firent de même. Pelle à la main, cigarette aux lèvres, il était prêt.
Prêt à accueillir les futurs oubliés de l’Histoire.
Eden Chapter
Résumé:
Chap arrive donc sur l'île par le côté gauche de la carte, bien à découvert. On dit merci le dé!
Il arrive sans masque, avec l'intention de ne pas prendre parti, mais simplement de s'occuper des (nombreux) futurs cadavres
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
Eden Chapter
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Ven 16 Nov - 11:50
Contre-Amirale Bennsen, renommée à 189.000.000
Dans la plaine, visibles par tous si la forêt n'obstruait pas la vue, les troupes gouvernementales progressaient lentement, d'un pas mesuré, sous les ordres de la cornue directement affiliée à Burmeister Piso. Eden Chapter, malgré son âge avancé, pourrait voir de ses vieux yeux les quelques hommes qui se dirigeaient inexorablement vers le champ de bataille. Puis, lorsque ceux-ci seraient arrivés au milieu de la plaine, un autre détachement se laisserait apercevoir, l'on distinguait mal son meneur mais l'on pouvait noter la présence d'un animal à ses côtés.
Vice-Amiral Burmeister Piso, régent de North Blue renommé à 270.000.000 et Kirok, Cy Wolf
Enfin le roi se mettait en place alors que la reine adverse n'avait pas encore pointé le bout de son nez. Bennsen devait gérer la première vague, tenir le plus longtemps, épuiser l'adversaire jusqu'au moment où les deux plus gros dangers gouvernementaux présent se mettrait en branle, pour balayer les forces du monarque. Piso n'était pas idiot, il savait qu'il perdrait des hommes, que Syrianna pourrait défaire Benssen sans trop de difficultés mais pour l'heure, elle n'était pas là. Les combats devenaient imminents et déjà une poussière se glissait dans le dispositif.
- Vous êtes certains ? Un groupe hors-la-loi ?
Devant lui, une jeune femme essoufflée, présentant un uniforme impeccable secouait la tête pour confirmer le rapport qu'elle venait de faire au Vice-Amiral.
- Bien... Dites à Jerihona de rester attentif, nous verrons s'ils sont là pour eux ou pour nous.
Un groupe hors-la-loi, manquait plus que ça. Burmeister Piso voyait son échiquier prendre une nouvelle mesure, un camp venait de se rajouter. Il connaissait les décimas et savaient qu'ils tenteraient de tirer partie de cette arrivée inopinée. Plus loin que les hommes de la Hika, un éventuel émissaire venant de sa part n'arriverait pas suffisamment vite, il ne restait donc qu'à croiser les doigts et à adapter sa stratégie de gestion des risques éventuels. Froid, comme à son habitude, le Vice-Amiral réfléchissait en passant machinalement sa main dans la fourrure noire de son plus fidèle allié. Subitement, il regarda en direction de l'une de ses subordonnées et claqua des doigts, elle comprit l'ordre sans qu'il y ait besoin du moindre mot et disparut de la vue de ceux qui pouvaient regarder en direction du groupe du Burmeister.
Syrianna Hika, tour décima primée à 290.000.000 et Hibuki Yoneratsu, pion décima, primé à 144.000.000
Le messager qui avait délaissé sa supérieure quelques instants plus tôt venait de réapparaitre alors que cette dernière était maintenant entourée de personnes aux visages connus pour la plus grande majorité. Il n'était pas des chevaliers, pas des tours comme elle mais disposaient d'une prime, relativement élevée ou non, témoignant aussi bien de leur allégeance au monarque que de leur dangerosité au combat.
- Dame Hika, le contingent non-gouvernemental arrivé par le Sud a été identifié autour de la personne d'un primé, un certain Raki Goshuushou. L'homme est réputé pour être un hors-la-loi régicide ayant oeuvré sur Goa. Plus récemment, il aurait porté un assaut sur Toroa.
Les têtes primées réparties autour de la dame à la lance se mirent à sourire pour la plupart, de potentiels nouveaux alliés venaient de poser le pied sur leur petit caillou de glace. S'ils étaient venus, c'était probablement pour s'opposer aux forces de Centes, pour répondre à l'appel, mais ce Raki était un criminel, un ennemi du gouvernement. Les autres semblaient être ses alliés, ils pourraient donc le rejoindre dans son combat contre les mouettes. Syrianna se mit à sourire de façon plus radieuse encore que tous ses autres collègues tout en se tournant vers l'un d'entre eux.
- Hilor, je te laisse gérer ça. Tu sais quoi faire dans tous les cas de figure.
Aussitôt, un homme se leva de la caisse en bois sur laquelle il se trouvait assis et disparut à travers les couloirs, prenant la direction du Sud. Le messager aurait pu repartir, ces nouvelles auraient pu s'arrêter là, mais tel ne fut pas le cas.
- Ma Dame, un autre visiteur, solitaire et inconnu, a été aperçu à l'Ouest. Devons-nous envoyer quelqu'un ?
Un autre inconnu ? Solitaire ? Cette information titilla la curiosité de la belle tour qui voyait là un nouveau grain de sable pouvant se placer dans un rouage gouvernemental, ou dans l'un des siens, en fonction des envies de cette personne, et de sa puissance. Elle balaya l'air d'un élégant geste de la main en s'adressant à celui qui lui apportait toutes les nouvelles depuis le début de la journée.
- Rendez-vous en personne sur les lieux, comme mon émissaire, essayez d'en savoir plus.
Investi de la confiance de cette illustre supérieure, le messager se mit à rougir et disparut au galop dans la seconde, en direction de l'Ouest pour son cas personnel.
Derrière lui, Syrianna reprenait ses stratégies et envoyait ses premiers hommes au front, ceux qui intercepteraient bientôt la Contre-Amiral Bennsen et ses quelques troupes.
Hilor Gura, primé à 19.000.000
Alors que les membres de Tsukiyo et de Paradise tapaient la causette au Sud de l'île, ayant le temps d'échanger quelques mots avant les combats à venir, ces derniers pourraient bientôt voir un homme sortir de la lisière de la forêt, apparemment seul, parfaitement serein. L'inconnu, qui ne l'était pas tant si l'on suivait un peu les têtes primées décima, à demi-masqué, s'approcha lentement des hors-la-loi sans montrer le moindre signe d'agressivité.
- Bienvenue à vous. Vous vous trouvez actuellement sur les terres annexées de Dame Syrianna Hika. Quant à moi, je suis Hilor, un simple serviteur de ma Dame et de notre monarque. Que nous vaut la raison de votre présence ici ?
Pendant l'intégralité de sa petite intervention, l'homme fixait principalement celui qui avait été reconnu le premier : Raki. S'il n'avait pas été attaqué entre temps, et après s'être informé sur la raison de la présence de ces personnes, il pourrait enfin obéir aux ordres de sa dame.
- Dame Hika m'a donné plein pouvoir pour négocier avec vous, pour que vous acceptiez de joindre vos forces à celles de notre glorieuse armée. Quelles sont vos conditions ?
Hilor avait appris bien des choses aux côtés des décimas. La première d'entre elle était que toute personne avait un prix, une motivation ou quelque chose qui pouvait le faire pencher d'un côté ou l'autre de la balance. Le monarque se servait de son pouvoir pour cela mais les méthodes plus traditionnelles pouvaient fonctionner aussi.
***
Plus loin l'Ouest, le vieux Eden pourrait progresser de quelques dizaines de mètres avant de noter une chose étonnante : un homme blond courait dans sa direction. Le pauvre jeunot semblait totalement épuisé, frigorifié et lançait de grands signes de la main à la personne avec qui il devait s'entretenir. A quelques mètres du Chapter, il ralentit, ouvrit la bouche pour dire quelque chose et ... se fit trancher la tête. Le premier sang avait coulé, il était décima mais l'auteur des faits n'était pas une mouette, ou n'en avait pas l'air en tout cas.
???
Accroupie à côté de la tête fraichement détachée de l'homme, la jeune fille qui venait de commettre un meurtre haletait, dague sanglante à la main. Eden n'aurait pu voir que difficilement l'arrivée furtive et rapide de l'inconnue en provenance de la forêt située à sa droite. Là-bas, en lisière, se tenait une famille de canidé au pelage bleu, un mâle cachant une femelle et un chiot. La jeune fille s'assura de leur sécurité et se tourna en direction de celui qu'elle avait vu arriver par la mer.
- Lui méchant ! Toi ?
Avec un caractère comme le sien, mieux valait ne pas se tromper.
Carte (fait maison):
Le losange bleu représente le navire de Piso L'étoile bleue représente Burmeister Piso et son escouade La flèche bleue représente le CA Bennsen L'étoile rouge représente la base Décima
Ordre de réponse : Elina - Francis - Raki - Akira - Aggadon - Chap
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
Chap, dans un premier temps, tu peux voir les troupes gouv s'avancer. Puis, tu vois un émissaire décima arriver vers toi mais il n'a pas trop le temps de remplir son rôle de messager. Tu te retrouves donc face à une jeune fille et à une famille de toutou.
Paradise/Tsukiyo : Un nouvel arrivant pour vous.
Côté Gouvernement VA Burmeister Piso lvl ??? CyWolf Kirok, lvl ??? CA Bennsen, lvl ??? Colonel Jerinoha, lvl ???
Il y assez peu de soldat, surtout des combattants d'élite. Ils ne sont pas tous apparus, évidemment.
Côté Decima : Syrianna Hika, tour decima, lvl ??? Hibuki Yoneratsu, pion decima, lvl ??? Hilor Gura, lvl ???
Côté civil : La jeune fille est lvl ???
Les têtes d'affiche des lieux ne sont pas toutes là, vous vous en doutez.
Maître-Jeu
Kokuro Elina
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Sam 17 Nov - 11:48
L'histoire est écrite par les vainqueurs.
L'araignée découvrit avec plaisir ses alliés de fortune en ce jour marquant de l'histoire de North Blue, à qui elle rendit leurs salutations familières de manière plus réservée : un simple sourire et un hochement de tête. Même si elle avait tout fait pour attiser leur curiosité et leur envie d'en découdre, Elina était ravie d'effectivement pouvoir compter sur eux aujourd'hui. Malgré son coté fantasque, Raki disposait d'un solide mental et d'une sanglante réputation. Quant à celui qui s'était présenté sous le nom de Jason, bien que taciturne il semblait disposer d'une force et d'une résistance physique non négligeables selon ses souvenirs. Alors comment expliquer la présence du troisième larron ? Une allure élégante et gracile, des traits apprêtés et des manières princières... lorsqu'il révéla son nom, la Zoan jeta un bref regard dans la direction du régicide : que faisait un noble parmi eux ? Certes, elle était bien placée pour savoir qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences et, de ce qu'elle en avait oui dire, le marquisat de Medixes n'était pas le berceau d'une famille d'enfants de chœur... mais le doute la tarauda un bref instant. Elle finit par se résigner, n'allant tout simplement pas se passer d'une paire de bras supplémentaires, avant de répondre d'une voix éraillée par sa forme hybride :
- Je me nomme Jorogumo, enchantée, et je vous présente Akajisei, déclara-t-elle en le désignant de sa griffe.
Puis elle se tourna vers Raki et reprit ses bonnes vieilles habitudes :
- Les décimas se sont retranchés dans l'unique bâtiment de l'île et nous n'avons pu en identifier aucun. En revanche, nous avons effectivement repéré une escouade de marines en arrivant. Lorsque je suis montée dans le nid de pie pour les observer à l'aide d'une longue vue, j'en ai reconnu deux qui ne vous seront pas inconnus. La contre-amirale Bennsen...
Elle marqua un bref silence avant de reprendre :
- Et le Vice-amiral Burmeister Piso, accompagné d'un loup noir énorme.
L'assassin profita de l'annonce pour observer les traits de ses acolytes du jour face à cette révélation. Quelle émotion prédominerait sur ces visages pour l'instant frais et avides d'en découdre ? Surprise ? Peur ? Envie ? Colère ? Elle-même n'avait pas été totalement rassurée à l'idée de se confronter à ce genre de pointure, dont la réputation n'était plus à faire. Néanmoins, ils ne s'étaient pas rassemblés ici pour se lancer dans une échauffourée avec la marine ou, pire encore, se retrouver au milieu du feu croisé entre la cour décima et les mouettes ! La Zoan décida d'ailleurs de préciser sa pensée auprès de ses compagnons :
- Quoi qu'il en soit, une confrontation frontale avec la marine est à éviter dans la mesure du possible. S'ils nous croient alliés des décimas, ils n'hésiteront pas à affecter plusieurs de leurs officiers à notre déroute, ce qui ne fera que compliquer la situation en offrant une chance à la cour de s'en sortir. Ce serait la pire des situations pour nous.
Elle laissa le temps aux criminels présents de comprendre la précarité de leur position, puis continua à partager son analyse :
- Nous ne sommes pas un bataillon de guerre, mais une expédition punitive. Je suggère une frappe chirurgicale, une fois que les décimas et les marines seront embourbés dans leur propres combats. Le tour de force sera de masquer nos intentions le plus longtemps possible pour frapper au moment opportun, même si nous avons sans aucun doute déjà été repérés en arrivant par voie maritime.
L'araignée se tut pour prêter une oreille attentive aux pensées de ses collègues qui ne se sentiraient pas forcément en adéquation avec sa façon de procéder. Elle écouta donc calmement les aspirations et réflexions de tout à chacun, tout en gardant ses sens en alerte car, après tout, ils n'étaient pas en terrain conquis ! Quand bien même leurs adversaires ne connaissaient pas leurs réelles intentions, rien ne les empêchait de les espionner ou de leur tendre un piège pour, une fois capturés, les questionner ou, pire, les convertir. Ce fut donc avec une grande surprise qu'Elina aperçut un homme sortir de la lisière de la forêt et se diriger d'un pas placide dans leur direction. Seul. Une fois à portée de voix, il délivra le message de sa « Dame » en annonçant clairement son appartenance à l'ordre des décimas. La situation se compliquait.
Profitant de l'attention toute particulière que ce Hilor semblait prodiguer à Raki, la Zoan leva lentement sa main en direction de son menton, comme un vulgaire tic que certaines personnes entretenaient lorsqu'elles réfléchissaient. Ce faisant, elle fixa un instant Francis, dont les yeux de rapaces auraient immanquablement perçu le geste anodin. Si elle réussissait à capter son attention, elle promènerait son regard tout autour d'eux en minimisant les mouvements de sa tête... avant de fixer brièvement le tireur d'élite une nouvelle fois. Cette conduite pourrait paraître saugrenue, mais elle était certaine que la vivacité d'esprit du Maestro comprendrait sans mal sa requête silencieuse.
- On discutait pour savoir comment entrer en contact avec vous sans alerter la marine, répondit soudainement la Zoan. Mais, on a plus à s'en faire !
Le ton de l'araignée avait changé du tout au tout. Elle qui était d'habitude si froide et réfléchie, venait de se transformer en jeune écervelée. Elle espérait que cette phrase, dont le sens vicié pourrait faire sourire ses partenaires de l'ombre, endormirait quelque peu la méfiance de ce Décima à l'allure étrange. S'il leur proposait de joindre leurs forces à eux, l'araignée sourirait et se tournerait vers Raki avec un air guilleret :
- Vous voyez, chef, c'était pas la peine de se torturer ! On veut une île et un demi milliard de Berrys, lança-t-elle au décima comme si elle choisissait une paire de chaussures.
La manœuvre était risquée, mais le cerveau pragmatique de la Zoan avait cru percevoir une ouverture et, fidèle à elle-même, s'y était engouffrée. Tout d'abord l'homme avait accordé une importance toute particulière à Raki, pour une raison qui avait finalement sauté aux yeux d'Elina : il disposait de la plus grosse prime ici, suivi par Jason, ou plutôt comme elle l'avait appris depuis, Suzuran Akira, treize millions de Berrys offerts pour sa capture. Ils s'étaient rendus célèbres ensemble pour le meurtre d'un roi sur East Blue et l'attaque de Toroa, plus récemment. Lire les journaux apportait décidément un avantage indéniable. Les trois derniers d'entre eux n'étant pas primés à sa connaissance, se faire passer pour des sous-fifre pouvait fonctionner, surtout si elle se présentait comme une vulgaire criminelle avare et superficielle, réclamant sans sourciller un montant astronomique pour des petites gens... mais dérisoire pour une organisation telle que les Décimas, elle en était certaine. Preuve en était qu'elle même disposait d'une somme bien plus colossale du fait de ses affaires en plein essor, c'était dire la fortune dont devait disposer le pseudo monarque !
Avec un peu de chance, les quatre hommes comprendraient où elle voulait en venir et joueraient le jeu. Et, lorsqu'elle sentirait une faille dans la garde de ce Hilor, elle lui briserait les cervicales et le remercierait pour son costume : il venait de leur offrir un passe droit au sein de la forteresse, grâce à son masque ! Pour l'heure, la Zoan gardait un faciès souriant et des manières qui lui étaient totalement étrangères d'habitude : chaleureuses, déridées, voire dignes d'une adolescente. Elle garda la pleine maîtrise de ses sentiments, ne laissant aucune trace d'animosité filtrer à travers son masque rieur, pas même la plus petite pulsion meurtrière. Un peu plus, et elle se serait cru de retour sur Attraction Town, fief de sa jeunesse, où elle avait appris les ficelles du métier.
Résumé : Elina fait part de ses analyses et de ses réflexions au groupe. Elle leur révèle également, s'ils ne l'avaient pas découvert, la présence de Piso et de la contre amirale Bennsen (je me dis qu'avec cette prime on doit en avoir entendu parler sur North Blue).
Lorsque le décima arrive, elle joue l'écervelée et tente de faire croire que Raki est le chef des opérations et qu'ils cherchaient à entrer en contact avec eux. Elle demande 500 millions et une ile pour aider les décimas, toujours en se faisant passer pour une idiote.
Pendant qu'Hilor se concentrait sur Raki, elle a discrètement échangé quelques regards avec Francis Levignac.
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Kokuro Elina
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Lun 19 Nov - 20:55
”Red Day”
Akajisei, "La Mort Rouge"
Oh, comme c'était excitant ! Tant de nouveaux jouets dans sa cour de récréation. Chacun de ses hommes avait un petit quelque chose, un il ne savait trop quoi, qui les rendait à tout le moins intrigants. Etait-ce la dégaine détendue de mauvais garçon enthousiaste du Goshuushou ? Ou peut-être la carrure massive du Cornu qui, malgré tout, suintait une sorte de gentillesse naïve et dégoulinante ? Ou peut-être encore le... oh. Il observa avec plus d'attention le plus noble de leurs invités. Celui qui se portait avec le plus de grâce, qui dégageait le plus de prestance, la condescendance la plus subtile et pure. Il n'y avait aucun doute : soit il s'agissait là d'un nobliau décidément bien loin de l'endroit où l'on se serait attendu à le découvrir, soit quelqu'un de passablement basse extraction faisait un excellent travail de théâtre, à son image.
Il était toujours amusant de croiser l'un de ses semblables, quelque fut le point commun qui les liait.
Néanmoins, il n'était pas ici sous la dégaine fringante et agréable de ses habituelles manigances. Il était ici sous la tutelle d'un simple postulat, d'une simple requête de la part de la Jorogumo : elle avait besoin d'un tueur efficace, sans merci et sans manières. D'une machine qui réalise sa volonté morbide et qui s'adapte à ses désirs et à ses attentes, d'une vipère qui puisse s'insinuer dans les moindres failles, dans les moindres craquelures de l'armure adverse. Elle avait besoin de l'esprit du Maestro, mais son identité, son apparence et ce qu'il laissait transparaître de lui devaient être un acte. Une scène rondement menée. Aussi, il s'y employa, non sans un certain plaisir, suite à la présentation du Médixès.
- Attends... du coup, Enchanté, c'est ton sixième prénom, ou tu essayais vraiment d'être poli ? répliqua-t-il, dubitatif, adoptant un parler relativement plus grossier que ce à quoi la Kokuro était accoutumée.
Il n'eut pas tellement le temps de profiter de son méfait, même si pouvoir discuter plus avant avec le riche "seigneur" aurait sans doute été fort agréables dans des circonstances plus convenables pour deux gentilshommes tels qu'eux. Pour l'heure, il revêtirait le masque du tueur relativement hostile et méfiant de nature. Une comédie supposée écarter un maximum de pistes pouvant le relier à son identité désormais "civile" de Francis Levignac. Il camperait dans ses vieux jours, et ferait jaillir le sang avec tout autant de vigueur et de folie qu'autrefois... avec moins de manière. D'une certaine façon, il appréciait ce retour aux sources "pour jouer". C'est alors que sa Dame termina les présentations et commença à établir des faits, ni plus, ni moins. Elle avait raison : ils n'étaient pas une armée et n'avaient pas vocation à se jeter dans la mêlée en espérant bêtement qu'ils sortiraient miraculeusement non seulement vivants, mais vainqueurs de l'affrontement. Non... ils allaient devoir agir avec un peu plus de doigté. Infiltrer les deux camps pour les trahir de l'intérieur lors de l'affrontement ? Se concentrer sur un seul d'entre eux ? Diviser pour mieux régner, ou mettre tous ses œufs dans le même panier ?
Il resta silencieux, se présentant comme le barillet de l'araignée plutôt que comme son lieutenant. Ces hommes étaient peut-être de leur côté, mais ils n'avaient pas besoin d'être plus informés que cela quant à la réelle relation intellectuelle liant les deux criminels sous couverture. Pour l'heure, il serait un simple exécutant : puis, si l'envie lui en prenait et que la veuve n'y voyait aucun problème, il commencerait à multiplier les facettes... quitte à provoquer la confusion chez ses camarades de circonstances. Après tout, on avait jamais de raison de trop d'être sur ses gardes.
Puis, ils furent interrompus.
Un Décima : c'était bien leur veine. Oh, oui, c'était même totalement parfait. Les présentations étaient limpides : claires comme de l'eau de roche, même. Cet homme se présentait sous le jour d'un fidèle servant, d'un suiveur, d'un sbire doté d'une certaine latitude d'action. Le fait qu'il ne l'ait pas entendu arriver, lui qui était pourtant fin observateur, démontrait d'une discussion certaine... ou d'un subterfuge lui permettant d'arriver à un résultat peu ou prou équivalent : dans les deux cas, c'était problématique. Après tout, ils en savaient si peu ! Avaient-ils été vus ? Oui, sans doute. Par combien de personnes ? Combien étaient présentes ? Combien, comme ce petit primé, les observaient à l'heure actuelle ? L'émissaire était-il réellement ce qu'il prétendait être ? Tant de questions. C'était si amusant ! Malgré cela, il ne manqua pas de remarquer les petites cabrioles faciales de sa patronne. La venimeuse n'avait pas l'habitude de se montrer aussi pensive ouvertement, surtout pas en face d'associés : non, il y avait quelque chose. Quelque chose que ses yeux, entraînés par des années de meurtre d'une précision éclatante, remarquèrent sans peine. Elle lui passait un message : elle lui donnait un ordre, et il s'y plia sans peine, rebondissant sur ses pitreries de pimbêche sans cervelle.
- En plus, me faut de nouveaux flingues, Boss, corrobora-t-il en se tournant vers le terroriste de Toroa, après avoir jeté un premier regard, circulaire mais discret, dans les alentours afin de détecter les éventuels agents cachés. Ceux- là sont aussi fiables qu'une putain à Whisky Peak. Et vous savez c'que j'en pense, hein ?
Sur ces mots, il dégaina doucement ses pistolets, sécurité activée et mains bien assez en évidences comme ça, avant de commencer à faire mine d'en débloquer ou d'en faire jouer des composants capricieux. Il profita de ce mouvement anodin pour terminer son tour de la forêt : il ne raterait rien. La moindre branche bougeant d'une façon suspecte, la moindre trace dans la neige, le moindre souffle dans la forêt. La moindre lueur d'une arme prenant un peu trop de découvert. Il serait aussi pointilleux et concentré qu'il lui était possible d'être : tout simplement parce que s'il ne faisait pas preuve de talent dans cette partie de leur petite pièce improvisée, ils auraient peut-être tous à faire face à une déconvenue un peu plus tard.
Faire semblant d'être à la botte du Régicide était diablement amusant : il avait entendu parler de lui en des termes élogieux, vu de sa fenêtre. Un individu avec lequel ils pourraient sans doute passer un peu de bon temps. Il n'excluait certainement pas, si la situation l'amenait à une telle extrémité, d'abattre ses convives pour assurer la survie de sa patronne et de son humble personne. Néanmoins, penser à cela était pour le moment d'un ennui total. Non, ils étaient tellement plus intéressants en vie... en plus de pouvoir participer à sa Grande Oeuvre !
Pour l'heure, le Levignac, déguisé sous son costume de Akajisei, restait à l’affût d'une réaction de l'assassine d'élite qui lui donnait ses directives. Cette noirceur qui les unissait avait des avantages particuliers : il lui suffisait de fixer les prunelles brillantes de la demoiselle, de les observer se vider de toute chaleur, pour comprendre que le sang coulerait.
HRP:
Francis fait son Francis, puis il rebondit sur l'improvisation de Elina pour observer les alentours, grâce à sa capacité spéciale "Oeil Artistique" décrite dans ma FT de la façon suivante :
"Oeil Artistique : Que peut bien signifier avoir l'Oeil Artistique, quand on est à la place de Francis ? Tout simplement, il s'agit d'une excellente vue. Les yeux de notre tireur d'élite sont en effet particulièrement entraînés, lui permettant de percevoir des détails bien plus loin qu'un humain lambda. Cette capacité lui est particulièrement utile dans le cadre de ses "activités", lui permettant de rapidement analyser l'environnement et de remarquer des éléments qui resteraient cachés aux yeux moins avisés."
Il se tient prêt à suivre le prochain mouvement de Elina : pour l'heure, il joue les tireurs un peu beauf qui veut changer ses jouets, feignant l'allégeance à Raki.
Invité
Raki Goshuushou
L'Artisan de l'Anarchie
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Lun 19 Nov - 21:49
Négociation outrancière !
Je ne pus m’empêcher de sourire largement lorsque le Cornu fit son entrée, il avait toujours autant le sens de la mise en scène et le voir prêt a en découdre me faisait plaisir. J’inspirais tranquillement sur ma cigarette en écoutant tout ce dont la zoan avait à dire, et je transformais mes oreilles pour pouvoir étendre mon ouïe féline afin de prévenir toute approche. Elle parla notamment de deux marines, Le régent de North Blue autrement appelé l’intraitable, et une contre amirale que je ne connaissais que de nom. Tout ça compliquait passablement les choses, l’un était relativement connu pour son inflexibilité et je me voyais mal allais le voir la bouche en cœur lui proposer une cigarette.
J’inspirais un peu plus tous en écoutant le plan de la jeune femme. En soit rien qui ne me paraissait dérangeant, tout ce qu’elle expliquait relever de la simple logique de survie mais il y avait un point qui me faisait néanmoins tiquer, nous manquions cruellement d’informations sur les décimas. Nous ne possédions pas la moindre bride de renseignement les concernant et tout cela ne me plaisait franchement pas. Pour faire des frappes chirurgicale il fallait cibler les points névralgique et stratégique de la bête décimas que nous entreprenions de punir.
J’exhalais ma fumer de cigarette avant de prendre la parole d’un ton légèrement amusé :
« Avant que tu poursuives, ton idée de frapper la ou ça fait mal est en soit très bonne, mais tu oublies un point crucial, on ne possède aucune informations sur l’ennemis, on ne sait pas qui les diriges, l’étendu de leur force, la source d’approvisionnement, les moyen de communication ou l’étendu de leur réseau de renseignement sur l’ile. Pire encore, on n’a aucun moyen de s’en approcher sans prendre le risque d’être immédiatement catalogué comme allié ou ennemis. Personnellement je pourrais les infiltrer si nécessaire au vue de la réputation anti-gouvernementale que l’on se traine depuis Toroa. Mais il nous faudrait un moyen de prévenir ton Vice amirale de la manœuvre. N’oublions pas qu’il n’est pas surnommé l’intraitable pour rien…. »
Je me stopper net tout en gardant le même faciès et langage corporel, lorsque j’entendis un bruit de pas provenant de la lisère de la foret, ce qui me poussa a lever les yeux vers un jeune homme brun qui avancé tranquillement vers nous. Je détaillais l’homme un maximum, lui affichant un large sourire amicale accompagné du même regard. J’écoutais ce qu’il avait a me dire et je ne put m’empêcher de sourire intérieurement. Nous avions un ticket d’entré, maintenant ne resté plus qu’a trouver un moyen simple et efficace d’appuyer la dessus. Je constatais également que le lascar me portait une attention toute particulière, s’il s’était agi d’une belle jeune femme aux formes développées je m’en serrais sentis flatter, dans la situation actuelle mon sentiment était tout autre, je me sentais curieux et je voyais en cet homme l’outil qu’il me manquait. Je ne répondais pas de suite au gaillard, laissant l’araignée gagner du temps tout en comprenant a peut prés ce qu’elle avait en tête, je pris les devant et pris la paroles d’un ton amicale et sincère :
« Joro, combien de fois j’ai du te dire de me laissais les négociations ? Tu t’améliore c’est bien mais vois plus loin et large. Tu n’es pas seul je te rappel et tu sais qui de nous tous est la moins excessive…. »
Je souriais d’avantage, espérant que le message au travers de cette courte tirade serait passer. Je tournais alors mon regard rieur vers le messager pour continuais : « … Donc tu me demandais mes conditions l’ami ? Tu as entendu la gamine ? Tu multiplie ça par le nombre que nous somme moins moi, s'il y a d'autre demande tel que celles des armes d'Akajisai, elle devras être accordé. Quand a moi, J’ai personnellement une condition toute particulière et qui est non négociable… »
Je m’approchais un peu plus laissant tout de même une distance de sécurité entre le décimas et moi. Tirant sur ma cancéreuse je lâchais ma fumer en même temps que je reprenais la parole cette fois sur un ton badin : « Ta dame est sur l’île ? Il se trouve que les choses que j’ai pu entendre a son sujet, sa force de caractère, sa combativité, toute ces choses que l’on dit d’elle… Vois-tu j’adore les femmes de poigne et de caractère, je ne demande qu’une chose. La main et le cœur de ta maitresse…. » Je tirais un peu plus sur ma cigarette avant d’ajouter : « Que ta dame m’épouse, et mes hommes et moi-même vous suivront jusqu’en enfer ! »
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Raki Goshuushou
Aggaddon Médixès
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Lun 19 Nov - 21:56
Si Vis Pacem Para Bellum
-C'est cela, répondit simplement le savant à Akajisei tout en levant un sourcil.
Le nobliau écouta avec attention toutes les informations offertes gracieusement par la femme arachnide Jorogumo, même si le Médixès douta que les noms donnés par celle-ci furent les vrais, ce qui était tout à son honneur si c’était véritablement le cas. Ainsi les hordes de Centes étaient déjà en terrain conquis et avaient l’avantage du terrain grâce à la possession du bâtiment. Lorsqu’elle eut fini son intervention, Aggaddon fronça les sourcils et plissa légèrement ses yeux avant de lâcher dans un murmure la constatation de cette annonce.
- La contre-amirale Bennsen et le vice-amiral Burmeister Piso… Les gouverneurs du Nord auraient quitté Seppen Town pour tous se rassembler pour l’assaut ? Ils ne prennent pas cette bataille à la légère. Des Décimas de premier plan et quelques pions doivent être là…
C’était fortement inquiétant. Devoir affronter une partie de l’élite d’une faction n’était pas quelque chose de très appréciable même lorsqu’un autre camp était déjà sur l’affaire, sans parler que d’autres personnes pouvaient venir rejoindre le combat. Pour le mathématicien qui était un allié de longue date de l’Inquisition, ayant assisté le Dog alors qu’il cherchait à fonder son mouvement lors d’une rencontre avec le souverain du royaume d’Orphée, le groupe révolutionnaire qui régnait sur une grande partie de North Blue, en dépit de la perte récente de Shivering Island, pouvait tout à fait débarquer à un moment où à un autre pour combattre les Décimas. Rien ne garantissait la présence d’une des figures principales de l’Inquisition puisque le cœur de la confrontation avec les armées de Centes se passait à Grandline et que le pouvoir de téléportation d’Erwin lui permettait de s’y retrouver rapidement avec ses meilleurs alliés pour participer aux conflits. En dépit des différents avec le Gouvernement Mondial étant à la base de l’idée même de révolution, l’Inquisition ne pouvait pas se permettre de laisser triompher un monarque voulant leur faire perdre leur liberté.
C’est alors que la dame araignée reprit la parole pour proposer des prémices de plan en donnant son point de vue. Le savant demeura silencieux par ce que pour lui cette réflexion coulait de certaines évidences, mais il était vrai qu’il était toujours bon de mettre au clair la situation et de tomber d’accord sur les réflexions menées. Ne jamais passer sous silence des déductions était un des fondements pédagogiques à appliquer dans les niveaux primaires de compréhension et de maîtrise d’une matière, à l’inverse des hauts niveaux d’études où il fallait être en mesure de capter les différentes étapes de raisonnements découlant de choses maîtrisés afin de gagner du temps et de suivre parfaitement la logique du cours. En plus, avec Akira qui n’était pas forcément le meilleur des stratèges, cela ne pouvait faire que du bien de souligner l’évidence. Enfin, il y avait d’autres possibilités, mais un tel plan était assurément le plus optimisé aux yeux du mathématicien qui allait se contenter de résumer sa pensé sans chercher à partir dans des axes divers.
-C’est tout ce qu’il y a de plus logique, déclara donc l’homme aux vêtements ouvragés en réponse à l’exposition rapide de la demoiselle arachnide même s'il avait bien conscience que partir avec un manque cruciale d'informations pouvaient s'avérer excessivement dangereux.
L’homme resta de marbre face à l’apparition d’Hilor. Si leur arrivée avait été repéré, il lui semblait normal qu’un des camps puisse envoyer quelqu’un les démarcher afin de les rallier à leur camp avant les autres. Manque de chance, c’était précisément ceux contre qui ils étaient venu lutter qui avaient choisis cette tactique. Demeurant en retrait, il observa en souriant intérieurement le changement d’attitude de Jorogumo. Cette personne était décidément intéressante et intelligente. Ça lui plairait de travailler une ou deux fois pour elle en tant que L’éternel, n’en déplaise à Dead-End ou ses autres clients, mais ce serait pour un autre jour. Comprenant de manière limpide les intentions de l’araignée, le mensonge étant une part essentielle de la manipulation, il se rapprocha d’Akira afin de donner à celui-ci des coups de coudes visant à empêcher celui-ci à protester si jamais il tentait d’intervenir, puisqu’il serait tout à fait en mesure de ne pas avoir saisis la raison de ces paroles et protester vivement, dévoilant alors le pot au rose au décima. Maintenant qu’il connaissait un peu mieux ses deux alliés de Paradise, il savait pertinemment qu’il fallait être préventif avec les actions d’Akira. Pour le reste, il demeurerait spectateur de la scène.
Paradise x Tuskiyo
Je passe avant Akira vis à vis de mon dernier paragraphe.
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Aggaddon Médixès
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Jeu 22 Nov - 0:07
Feat
Paradise X Tsukiyo X Chapter X MJ
L'histoire est écrite par les vainqueurs
Il voudrait faire dans la cours des grands une entrée triomphale ! Le cornu avait donc sauté du bateau, peut-être que personne ne le remarquerai, mais au moins lui ça l’amusait. Il savait que Raki allait y faire attention et serait amusé de la situation et comprendrait sûrement qu’il avait envie de se battre. Depuis qu’il avait découvert de nouveaux pouvoirs, ils voulaient les utiliser à fond les ballons.
Mais l’heure n’était pas encore au combat. Il était plus à parlementer, à élaborer la stratégie, Akira écoutait d’une oreille ce qu’ils se disaient, il ne prenait en compte que les informations qu’il l’intéressait vraiment. Il y avait sur cette île les décimes, les marines avec des gens importants parrait-il. Akira ne savait pas trop qui ils étaient et ça ne l’intéressait pas trop, s’il a besoin il demanderait à Raki ou a Aggaddon, eux devaient avoir les références et pourraient donc renseigner le cornu. il y avait donc sur la même île les deux camps qu’il haïssait le plus, il allait pouvoir s’en donner à cœur joie. La zoan avait parlé de frappe chirurgicale, mais il fallait vraiment savoir où se situaient les deux groupes et qu’elles en étaient leur force, sinon ce serait du suicide de s’aventurer dans un conflit comme celui-là.
C’était au moment où le nobliau murmura quelque chose dans sa barbe au sujet des marines que le chasseur avait compris qu’ils étaient fort et que s’ils arrivaient à les battre. Paradise deviendrait encore plus connus. S’ils pouvaient battre les hommes de Centes plus des hommes du gouvernement mondial, ce serait un bon en notoriété tout ça.
Avant même de pouvoir continuer de parler et d’élaborer un plan sur les possibles affrontements, car les groupes allaient sûrement envoyer des troupes contre eux. Ils avaient tous dû remarquer leur arrivé sur cette petite île, mais ce n’était pas là le sujet véritable. Un homme était sorti de la forêt comme ça sans se faire repérer par la zoan ou le chaton. Il devait être fort. Cet homme s’était présenté sous le nom d’Hilor Gura et étant affilier aux décimas. Le sang d’Akira n’avait pas eu le temps de faire le tour de son corps qu’il montait en pression. Ces crevures envoyaient déjà quelqu’un, mais au final il e semblait pas hostile, enfin pour le moment. Il voulait donc que le groupe intègre le rang des décimas, mais pour Akira il en était hors de question.
Avant même de ne pouvoir l’ouvrir ou d’attaquer l’homme, c’était Jorogumo qui s’était mise à parler, elle rentrait dans son jeu et changeait un peu de personnalité pour faire plus adolescente. Le cornu ne comprenait pas tout, jusqu’au moment où ses deux acolytes certaines actions. L’homme ne semblait avoir d’yeux que pour Raki et donc il était devenu le chef du petit groupe, et il posait ses conditions, l’argent pour Jorogumo et le groupe, les pistolets pour son acolyte. Akira ne comprenait pas encore que c’était un moyen d’approcher les décimes, il avait saisi l’importance de ce mensonge quand Aggaddon s’était approché de lui et qu’il serait prêt à lui mettre des coups de coude au moindre signe de protestation.
Alors que le noble se trouvait à ses côtés, il avait décidé de se rapprocher du chef et du décima évitant ainsi les coups de coude de son ami. Il entendait les réclamations de Raki qui voulait épouser la dame de l’homme et qu’ils les suivraient jusqu’en enfer. C’est pile à ce moment-là, pile à la fin de la phrase de son ami, pile au moment où personne ne pouvait répondre, là où un petit blanc s’était installé que le ventre d’Akira s’était mis à gargouillé, un véritablement gargouillement qui pouvait s’entendre jusqu’au bois qui se trouvait non loin. Il se trouvait donc derrière Raki avant d’exprimer ses conditions à Hilor.
« Si le chef nous ordonne d’aller en enfer soit… Mais après un bon repas si possible, ce serait bête de vagabonder en enfer le ventre vide quoi ! »
Ce n’était pas une condition mais une requête que le cornu faisait, il avait faim, extrêmement faim !
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Sam 24 Nov - 12:23
L’histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Un tas de gens
Au loin, il pouvait voir l’agitation se préparer. Les hommes et femmes en uniforme bleu et blanc s’avançaient en formation, prêts à en découdre. Le regard du vieux fossoyeur parcourut les rangs, à la recherche des têtes d’affiches, mais ne put les reconnaître. Il s’était pourtant convaincu, récemment, de s’intéresser aux grandes figures actuelles et n’aurait eu nulle peine à placer un nom sur le célébrissime Vice-Amiral, eut-il pu distinguer son visage.
Haussant les épaules, il poursuivit son avancée d’un air tranquille. Il aurait largement l’occasion de les identifier, une fois froids.
Face à lui se détacha une silhouette, clairement venue de la petite tour. Le jeune homme courait vers lui, enthousiaste, et semblait avoir grande envie de lui parler. L’Eden l’observa, imperturbable, sans arrêter sa marche.
Jusqu’au moment où la tête blonde se détacha du corps qui lui était associé, roulant tristement à terre. Passé la surprise initiale, qui s’était laissée trahir par un pas en arrière qui pouvait presque être qualifié de vif, et une légère crispation de la main droite sur le manche de la pelle, le grand homme haussa un sourcil, observant la gamine et les canidés terrés un peu plus loin.
Il toussota doucement lorsqu’elle parla, remarquant avec déception en levant la main gauche que sa cigarette était tombée à terre sous la surprise.
Méchant ? Un drôle de nom pour un émissaire, pour ce qu’il en savait. Mais qui était-il pour juger, après tout ? Il avait bien rencontré, à une époque, une tueuse en série qui se nommait Douce. Les apparences étaient parfois trompeuses.
-Moi c’Chapter, répondit-il la question de la fillette d’un air distrait, baissant les yeux sur le visage hébété du pauvre homme.
S’accroupissant auprès de celui qui avait eu le malheur – ou l’honneur – de devenir la toute première victime de cette funeste journée, le fossoyeur porta une main squelettique vers la tête tranchée, pour en fermer les yeux avec une prudence et une tendresse qui juraient fortement avec l’aspect rugueux et détaché du vieillard. Sa voix se fit entendre, rauque et monotone mais chargée d’une certaine douceur.
-Repose en paix, Méchant, pauv’ éclaireur d’un destin cruel. T’auras plus de chance dans l’aut’ monde que dans c’ui-ci. Va donc, écris ton histoire, et sois prêt à montrer l’chemin à tes compagnons quand ils t’rejoindront.
Il laissa quelques secondes de silence après ses paroles, puis posa les deux mains sur les deux parties du jeune cadavre qui ne semblait toujours pas s’être fait à sa nouvelle situation, mais qui accepta tout de même de disparaître dans les couloirs du château en attendant son acheminent aux cryptes.
Reprenant son outil qu’il avait déposé près de lui, le grand homme se redressa avec un effort non dissimulé avant de reprendre son chemin, passant à côté de l’enfant sans lui accorder un regard supplémentaire, si elle le laissait faire.
Quelque part au sein du manoir, un large museau velu se leva, humant l’air qui venait de porter la senteur de la famille de loup, et un grognement se fit entendre. Eden Chapter soupira, passant ses doigts fins et tordus dans sa chevelure en bataille. Il les avait oubliés, ceux-là.
Résumé et Techniques:
RIP in peace petit ange parti trop tôt. Chap est un peu teubé. Il dit quelques mots pour le défunt puis l’absorbe dans le château, avant d’essayer de reprendre sa route.
The Magician [Lvl 17] : Chapter pose simplement la main sur un objet pour le faire « disparaître » en le faisant entrer dans le château.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
Eden Chapter
Maître-Jeu
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Sam 24 Nov - 14:46
Hilor Gura, primé à 19.000.000
Le grand homme semi-masqué termina donc son petit speech de bienvenue tout en expliquant que sa supérieure était ouverte à la négociation pour s'arranger leurs services, des services d'une qualité inconnue mais néanmoins utile. Au pire, si la troupe du primé ne valait rien, alors ils serviraient de chair à canon, ne mettrait pas de bâtons dans les roues de la machine Decima et aucune récompense ne serait due s'ils mourraient tous. Hilor n'était pas un messager, c'était un homme d'action, un homme de terrain changeait de personnalité sur et en-dehors du champ de bataille. Avant le combat, il faisait tomber son masque sur son visage et entrait dans son rôle majeur : celui d'une brute. Pourtant, à l'heure actuelle, le statu quo et l'absence d'affrontements lui convenaient bien : il pourrait se reposer un petit peu avant de rejoindre la mêler et de détruire des gouvernementaux à la pelle.
Il était, pour l'heure, le négociateur. En tant que tel, il s'attendait à beaucoup de chose et fut relativement déçu par le classicisme des premières demandes : argent, terres, armes, banquet, il ne manquait plus là que des femmes pour avoir le tiercé gagnant. Malgré tout, celui qui retenait la majeure partie de l'attention du masqué l'étonna à un plus d'un titre en sollicitant une chose inédite, une chose sur laquelle le serviteur n'avait pas la moindre marge d'appréciation. Raki Goshuushou sollicitait la main de sa maîtresse, comment pourrait-il l'accorder dans le consentement de la principale intéressée. La demande était tombée comme un couperet qui déclencha une nouvelle activité des méninges du decima. Il leva un doigt en direction de son groupe d'interlocuteur, leur notifiant ainsi son besoin de réfléchir et se mit à envisager les différents cas de figure.
Pendant ce temps, Francis Levignac aidé de sa vue et Raki de son ouïe pourrait tous deux noter une inactivité inhabituelle dans la forêt derrière eux. Francis, au milieu des troncs, aurait sans doute remarqué une sorte de masse noire immobile, quelque chose qui se fondait parfaitement dans le décor tant qu'elle ne bougeait pas. Hors, celle-ci venait de se mouvoir, laissant apparaitre des plis dans la masse, comme s'il s'agissait d'un vêtement massif. De son côté, l'homme-chat pourrait entendre un frottement lourd et passager, comme si l'on trainait un poids colossal sur le sol, un poids qui brisa quelques branches au passage. Pour l'heure, aucun des deux ne pouvait définir l'origine de la chose mais cela ne tarderait pas.
Plus en devant, Hilor releva la tête et s'adressa, de nouveau, à celui qui apparaissait comme le chef de ce groupe, considérant de manière mineur tous les autres éléments et ne revenant vers eux que lorsque sa réponse s'intéressait à leur demande personnelle.
- Si je résume, vous sollicitez donc une île, un total de deux milliards de berrys, des armes et un banquet... Et la main de ma Dame, évidemment. Pour ce qui est du banquet, je crains que cela ne soit impossible pour le moment, nous ne sommes en position d'organiser des festivités, Burmeister Piso est arrivé. Pour le reste, considérez vos demandes comme acceptées à l'issue de la bataille. Dame Syrianna débloquera la somme demandée ainsi que les armes et vous pourrez choisir n'importe quelle île de cette mer, sauf Seppen Town, pour vous y établir : nous vous aiderons à la conquérir.
Il quitta son immobilisme parfait et avança de deux pas en direction du leader présumé.
- S'agissant de votre demande, je ne peux y accéder moi-même, c'est à Dame Hika de vous répondre. Je ne la ferai pas se déplacer pour le moment, je vous invite donc à me suivre à la tour, vous seul. Je ne peux prendre le risque de mettre ma maîtresse en présence de tant d'inconnus dont on ne connait pas les réelles intentions.
A l'issue de sa contre-proposition conditionnée, Hilor fut mis face à une première demande du Goshuushou qui désirait tenir un conciliabule avec ses collègues, une demande à laquelle le masqué accéda en s'éloignant et retournant à l'orée de la forêt. Une fois la chose réglée, le chaton sollicita un accompagnateur, il voulait emmener la jeune écervelée avec lui.
- Bien, qu'il en soit ainsi. Mais votre amie n'entrera pas, elle devra rester à l'extérieur de la tour, sous bonne garde. Je vous assure personnellement de sa totale sécurité. En attendant et en vue de la réalisation de notre accord prévisionnel, je propose au reste de votre groupe de vous rendre aux abords du champ de bataille, quelqu'un vous escorter, on ne sait jamais avec les mouettes.
L'homme masqué se retourna alors et se mit à parler à la forêt, au vide, à l'horizon d'une voix haute et parfaitement intelligible.
- Doven, tes services sont demandés.
Alors, instantanément, les bruits perçus plus tôt par Raki se firent plus lourds encore, plus nombreux. De l'autre côté, Francis pourrait clairement voir la masse bouger jusqu'à ce qu'enfin, une tête se mette à dépasser du couvert des arbres, culminant à environ 4.50 mètres de haut. Devant eux se présentait maintenant un nouvel intervenant : un semi-géant.
Doven Jor
Le pas du mi-géant faisaient trembler le sol à mesure que ce dernier s'approchait de Hilor et de ses interlocuteurs. Haut de près de cinq mètres, le mastodonte était fin et habillé sobrement, un exploit pour les membres de sa race, souvent très massifs. Dans son dos, une croix de métal noir presque aussi grande que lui trônait fièrement et se balançait au rythme de son avancé. Il se stoppa finalement devant le groupe et adressa un regard interrogateur à Hilor.
- Je prends ces deux-là avec moi pour les mener à la tour, pourrais-tu escorter le reste du groupe en lisière nord de la forêt, que ces messieurs puissent se préparer à entrer en jeu.
Le géant se contenta d'un hochement de tête alors qu'Hilor, Raki et Elina partaient en direction de la tour. De leur côté, Aggadon, Akira et Francis serait menés plus au nord, en lisière de la forêt, non-loin du berceau des premiers affrontements à venir.
Pour le groupe accompagné de Doven, et si aucun d'entre eux ne faisaient le moindre excès de zèle, le trajet ne serait qu'une simple formalité permettant d'aboutir à l'Est de la grande plaine. Devant eux, deux bataillons se faisaient maintenant face, l'heure des premiers échanges devant imminent.
Contre-Amirale Bennsen, renommée à 189.000.000
D'un côté, le groupe gouvernemental était mené par une guerrière connue et reconnue sur North Blue, une contre-amirale puissante et sans pitié. Bennsen soufflait, sa hallebarde à la main, elle avait hâte de découper du décima. Elle battait le rythme de l'avancée de ses troupes à l'aide de son arme pour finalement stoppé le mouvement. Elle se retrouvait devant l'ennemi, elle portait les espoirs et les attentes de son supérieur, le Vice-Amiral Piso. Sur le côté du champ de bataille, elle avait remarqué un semi-géant, chose qui attisait encore plus son désir de bataille. Ses "saloperies" de géant avaient une force de titan, elle avait donc enfin trouvé quelqu'un pour s'amuser.
En face, le groupe de décima, plus nombreux, semblait être sous les ordres d'un petit bonhomme d'une vingtaine d'années parfaitement inconnu.
???
Calme, d'un calme total, presque je m'en foutiste en apparence, ce jeune-homme avait plongé son regard de sang dans celui bestial de la Contre-Amirale. Les deux se jaugeaient quand bientôt la hampe de la hallebarde vint frapper le sol. Les premiers tirs brisèrent le silence de chacun des côtés alors que les unités d'infanterie se jetaient les unes sur les autres.
D'un pas mesuré, l'inconnu en charge des décimas et la Contre-Amiral avançaient l'un vers l'autre pour s'éprouver mutuellement. Ils seraient le centre de ce premier spectacle tant que personne ne venait les concurrencer, d'un côté comme de l'autre.
***
Elina venait d'être abandonné au pied de la tour, sous la garde de trois hommes, deux semblant parfaitement intéressés par les combats non-loin, de simples gardes, alors que le troisième était assis sur le sol, dans la neige, et piquait un semi-roupillon. Contrairement aux deux autres, ce mec là était charismatique, il émanait de lui une violence étrange si l'on prenait en compte son état de léthargie actuel.
???
Il dormait, tranquille. Elina allait donc avoir une belle compagnie : un dormeur et deux gardes totalement absorbés par les affrontements qui venaient de débuter. Elle se sentiraient bien seule au milieu de la plaine alors que le reste du groupe serait visible tant qu'aucun d'entre eux n'avait pas ralenti leur progression.
Syrianna Hika, tour décima primée à 290.000.000 et Hibuki Yoneratsu, pion décima, primé à 144.000.000
A l'inverse, le dernier membre du groupe d'intrus, celui que l'on considérait comme le chef, avait été invité à entrer et, surtout, était destiné à rencontrer la jeune femme en charge de toutes les forces décimas maintenant déployées sur North Blue. Hilor l'avait ainsi laissé devant une large porte branlante pour aller expliquer la situation à sa dame. Environ cinq minutes plus tard, alors que des coups de feu résonnaient enfin à l'extérieur, le masqué réapparut et invita Raki à pénétrer dans la pièce. Hilor disparut dans les escaliers laissant ainsi le matou seul avec deux nouvelles têtes. La tour decima, et le pion personnel qu'elle avait conservé, furent les nouveaux interlocuteurs du Goshuushou, enfin surtout la tour étant donné que le second s'approchait plus du légume au niveau de ses interactions sociales.
Quoiqu'il en soit, ce fut la membre de la cour de Centes qui rompit le silence la première.
- Monsieur Goshuushou, j'ai eu l'occasion de me renseigner sur vous et j'avoue être admirative de votre culot, une attaque sur Toroa, avec si peu d'hommes, admirable. Je crois que les forces du gouvernement vous ont bouté hors de l'île ? Si vous m'assistez aujourd'hui, je vous prie de croire que je vous aiderai à prendre votre vengeance... Enfin, Hilor m'a parlé de votre demande.
La blanche s'approcha de son interlocuteur, immédiatement suivi du pion révolutionnaire qui ne la lâchait pas d'une semelle.
- J'ai réfléchis. Ma main, mon coeur et mon corps sont à vous si vous savez vous montrer déterminant aujourd'hui. En d'autres termes, offrez-moi la victoire et je serai entièrement vôtre, aussi dévoué à mon souverain qu'à vous. Tuez Burmeister Piso et alors vous obtiendrez bien plus que vos demandes.
La réponse était claire et la jeune femme n'avait pas froid aux yeux : si Raki et son groupe représentait la solution pour sa victoire, alors elle lui donnerait tout. Enfin, c'est ce qu'elle disait en tous les cas. Elle ne semblait pas mentir, toujours altière et charismatique, elle adressait des sourires enjôleurs au criminel devant elle sans pour autant jamais ne s'en approcher suffisamment. Le prix était annoncé mais il y avait une condition suspensive : obtenir la victoire.
???
A l'Ouest de l'île, les choses devenaient invraisemblables. Sur fond de début de bataille ouverte, le vieux comprenait de travers et se présentait alors que la sauvage souhaitait simplement savoir s'il était gentil ou non. Il ne lui prêta pas plus d'attention et s'occupa des restes mortelles de l'homme qui était tombé le premier sur Izaria en ce jour funeste. Alors que le corps en deux parties disparaissait, la jeune femme s'approcha de lui et retint le maudit par sa veste, faisant alors preuve d'une force insoupçonnée. Chapter pourrait dégager, mais elle ne montrait pas de réel signe de violence.
- Moi, Frya. Toi Chapter. Comment toi faire ?
Elle désigna la tâche de sang qui avait teinté la neige, cherchant donc à comprendre comme sa récente victime avait disparu. Elle avait enfin trouvé le moyen de répondre à ses attentes.
Carte MAJ:
Le losange bleu représente le navire de Piso L'étoile bleue représente Burmeister Piso et son escouade La flèche bleue représente le CA Bennsen et son bataillon La flèche rouge c'est le bataillon décima. L'étoile rouge représente la base Décima, c'est aussi la zone où se trouvent Elina et Raki. Le triangle mauve c'est le trio. Le losange mauve c'est l'ami chapter.
Ordre de réponse : Raki - Elina - Francis - Akira - Aggaddon - Chapter (j'ai modifié l'ordre pour ce tour en mettant le groupe de la tour en premier étant donné qu'ils sont susceptibles de débloquer la situation pour le trio.
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
Pas mal de choses ce tour-ci, on avance.
Raki et Elina, vous êtes donc emmenés à la tour par Hilor. Raki tu entres, Elina non et ... bah tu t'ennuies j'imagine. A toi de voir si tu veux faire autres choses. Raki, Syrianna te reçoit et accède à ta demande : dès que la victoire sera sienne, et si tu as eu un rôle majeur, elle s'offrira à toi. Si tu tues Piso toi-même, elle te promet plus encore.
Francis, Agga et Akira : un nouveau copain vous emmène à l'est, en lisière de la forêt, pour suivre la bataille en attendant des nouvelles de Raki. j'imagine que vous irez pas vous battre direct tant que Raki vous a pas dit que le deal était ok.
Chap, la petite est intéressée par ton pouvoir.
Côté Gouvernement VA Burmeister Piso lvl ??? Cy Wolf Kirok, lvl ??? CA Bennsen, lvl ??? Colonel Jerinoha, lvl ???
Il y assez peu de soldat, surtout des combattants d'élite. Ils ne sont pas tous apparus, évidemment.
Côté Decima : Syrianna Hika, tour decima, lvl ??? Hibuki Yoneratsu, pion decima, lvl ??? Hilor Gura, lvl ??? Doven Jor, lvl ??? Le meneur du bataillon, lvl ??? Le dormeur, lvl ???
Côté civil : La jeune fille est lvl ???
Les têtes d'affiche des lieux ne sont pas toutes là, vous vous en doutez.
Maître-Jeu
Raki Goshuushou
L'Artisan de l'Anarchie
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Dim 25 Nov - 0:56
Rien n'est réel tout est permis !
Je conservais toujours une attitude amicale et franche envers l’envoyer Décimas, je l’observais pendant qu’il réfléchissait aux diverses propositions que nous lui avions soumis, je n’espérais qu’une chose, qu’il me mène a sa maitresse. Dans le même temps je ne pouvais que constater via mon ouïe que la foret était étrangement silencieuse malgré la proximité des troupes originaires des deux camps, j’aurais dut être en mesure de percevoir au moins le bruit d’un rongeur fuyant la zone de combat, ou d’un minimum de vie. Ici rien le néant a croire que la nature se terrait, je ne percevais que le bruit d’une masse imposante trainer sur le sol, être humanoïde ou prédateur en quêtes de sa proie je n’en savais rien et je concentrais mon attention sur le décimas tout en gardant une oreille attentive a ce qui pourrait venir déranger les négociations.
L’homme me proposa de venir, ce a quoi je lui répondais d’un ton toujours aussi amical que je devrais m’entretenir avec les autres avant d’accepter de le suivre sans broncher. Il se recula jusqu’à atteindre la lisière pour nous laissé converser. Je commençais alors a m’approchais des autres arborant toujours le même sourire et la même prestance afin de jouer le jeu jusqu’au bout des ongles. Je leur dit alors en chuchotant : « Les choses sont simple, On a la possibilité d’en finir rapidement, je vais y aller, Jorogumo tu viens avec moi j’ai besoin de quelqu’un qui puisse agir rapidement et avec précision si j’ai besoin d’être couvert. Il y a la possibilité qu’il n’accepte pas que tu me suive jusqu’au bout, si c’est ça essaye de récupérer un maximum d’informations, ‘fin je dis ça mais te connaissant je suppose que j’ai pas besoin de te donner de conseil…. » Je me tournais alors vers les trois autres souriant un peu plus : « Vous trois, vous n’engagez pas le combat tant que l’on n’est pas de retour, Agg’ je veux que tu prépare le terrain, je n’ai pas besoin de te faire un dessin ? Akajisai…Je ne te connais pas assez mais je suppose que tu sauras quoi faire. Quand a toi Akira, je sais que ça risque d’être compliquer mais ne les cogne pas tant que tu n’as pas le feu vert. Je veux que tu sois prés à faire une poupée quand on vous aura rejoins. Jouer le jeu jusqu’au bout voyez ça comme une pièce de théâtre et tout devrais bien se passer. Et surtout n’écoutais aucune de mes mélodies, si vous le pouvez faites passer le message au gouvernementaux.»
Je retournais alors vers l’homme semi-masqué, lui signifiant que l’araignée m’accompagnerait, et j’accueillais l’acceptation du messager sous certaines conditions avec un sourire franc. Je le suivais alors jusqu’à la tour laissant mes compagnons avec Un demi-géant sortit des bois. C’est en me concentrant sur mon objectif que je parcourais la distance jusqu’à la tour et que je la gravis en laissant jorogumo en bas de celles-ci. J’affichais tout du long un air et une attitude décontracter, et je me payer même le luxe de m’allumais une cigarette en attendant d’être introduit dans la pièce ou se trouvait la dame de mon cœur. J’en profitais pour détailler les lieux afin de prévoir une issu de secoure en cas de fuite nécessaire faisant mine d’observais tranquillement l’architecture du bâtiment. Je n’écraser ma cancéreuse que lorsque la jeune femme me fit entrée. Ils n’étaient que deux dans la pièce, ce qui a mon sens signifier que l’un comme l’autre était sur de leur capacité a savoir géré la situation en cas de pépin. Rien d’alarmant en soit.
Je m’approchais de la jeune femme tranquillement affichant un sourire enjôleur j’allais même jusqu’à déposer un doux baise main en guise de salutations a la jeune femme. Il n’y avait pas a dire elle était d’une beauté indéniable même si elle manquer certes d’un peu de forme a mon gout, elle n’en conserver pas moins un visage angélique et enjôleur. J’écoutais attentivement la jeune femme la regardant d’un regard presque amoureux, et esquissant tantôt un sourire amuser tantôt un sourire amplis d’espoir lorsqu’elle aborda la récompense qu’il y avait a la clé. Le jeu en valait la chandelle mais je ne pouvais que constaster également la distance qu’elle conservait et ce n’est qu’a ce moment la que je lui répondit d’un ton badin et assurer :
« Pour ce qui concerne Toroa, nul besoin de vengeance, l’objectif n’étant pas de conquérir l’île mais bien de dire au gouvernement qu’il n’est pas intouchable je considère que la choses est close…. »
Je plongeais alors mon regard dans celui de la jeune femme. Un regard amplis d’amour et d’admiration comme j’avais pu le faire tant de fois, je poursuivais alors d’un ton déterminé :
« En ce qui concerne Burmeister, considéré dors et déjà sa mort comme acté, vous aurez sa tête sur un plateau d’argent avant que le soleil ne se couche…je vous le promets ma dame….J’ai juste une dernière demande a vous faire » Je lui souriais amoureusement a ce moment la avant de reprendre sur un ton du même calibre :
« Vos cheveux son d’un sublime, un seul d’entre eux me donnerais le courage et la force de cent hommes, puis-je vous en un demander un afin de le blottir contre mon cœur durant l’enfer des combat, vous serez ainsi l’ange gardien directeur de ma lame vindicative ! »
Suite a ça j’attendis un certain temps ne sachant trop ce que la jeune femme me répondrais, je ne changeais strictement pas de comportement jusqu’au moment ou la décimas passa sa mains délicate dans sa chevelure pour en extraire un et me le donner. Je le recueillais comme le bien le plus précieux qui m’étais permis de recevoir. Je le glissais dans la poche intérieur de ma veste et le blottissais contre mon cœur me retournant alors pour gagner la porte en disant d’un ton déterminer :
« Je m’en vais de ce pas abattre ces chien gouvermentaux et ordonner a mes hommes de se joindre aux combat, une dernière chose, dites a vos hommes de se laissait submerger par mes mélodies, elles leur apporteront un soutien non négligeable. » Je sortais alors de la pièce descendant la tour d’un pas toujours aussi décontracté. Je fis signe a Jorogumo de me suivre lorsque je la rejoignais lui indiquant d’un signe de tête que nous rejoignons les autres. Je lui dis alors d’un ton chaleureux :
« On rejoint les autres, J’ai ce que je voulais, en ce qui concerne l’ennemis je compte sur toi pour me couvrir si besoin, n’hésite pas a profiter d’un moment de faiblesse pour passer a l’action, je me charge d’attirer l’attention des adversaires. »
J’espérais par ces dires faire comprendre à la zoan mon plan d’action. Ce n’est que quelque temps après que nous rejoignîmes le reste du groupe, je me diriger alors vers Akira, attrapant mon briquet dans ma poche intérieur je récupéré le cheveu en même temps et fourrait le briquet avec le cheveu dans la main du cornu, avant de lui dire d’un ton amical et sans équivoque : « Tu veux bien me garder ça, je vais pas avoir le temps de fumer beaucoup aujourd’hui. Les autres on se prépare au combat et rappelez vous ce qu’on pense chez Paradise. Rien n’est réel, tout est permis ! »
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Raki Goshuushou
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Dim 25 Nov - 21:14
L'histoire est écrite par les vainqueurs.
Déception.
Voilà l'émotion prédominante qu'elle avait pu lire sur le visage du décima face à eux. Comment aurait-il pu en être autrement, à dire vrai ? Elle s'était échinée à se présenter comme une écervelée, tentative qui avait été rondement suivie par le reste de la petite troupe afin d'implanter profondément dans l'esprit de cet homme l'idée puissante selon laquelle il se trouvait en présence de « petites frappes ». Il en aurait pour preuve l'étendue risible de leurs demandes pécuniaires, balistiques ou bassement primaires, face aux ressources faramineuses dont devait disposer son pseudo roi. En cela, elle remercia ses vieilles habitudes. D'un autre coté, si l'araignée avait fini par se complaire dans une façon de procéder tout à fait personnelle et sécurisante, la routine était un poison insidieux pour une assassin. Quoi de plus dangereux que d'attaquer une cible avec un couteau émoussé ? Or l'esprit se devait de rester vif et affûté, à l'image d'une lame portée à la jugulaire. Qu'un seul instant, le chasseur se croit trop malin pour sa proie et il risquait de subir une déconvenue douloureuse, sinon fatale.
Et c'était exactement le chemin qu'avait pris Elina, bien malgré elle. Forte de ses expériences passées, elle avait peu à peu cédé à la paresse, à l'arrogance, sans même s'en rendre compte. À tel point que la proposition de Raki lui fit l'effet d'un électrochoc ! Si les rouages minutieusement huilés de ses manigances avaient prouvé leur efficacité, elle avait perdu ce soupçon de folie qui l'avait caractérisée dans sa jeunesse sur West Blue. Elle avait arrêté de prendre des risques ou de sortir des sentiers battus. Cependant, une guerre ne se gagnait jamais en restant trop prudent. L'évidence la frappa comme une gifle en plein visage : elle avait progressé physiquement, ses capacités d'analyse avaient mûri, mais elle s'était enlisée dans un seul mécanisme de pensée, dans une inclinaison vers l'indolence de l'esprit qui lui serait fatale, si elle ne se ressaisissait pas. Raki Goshuushou venait de lui rappeler une qualité indispensable à qui souhaitait se hisser aussi haut que ses aspirations le lui soufflaient : la chance souriait aux audacieux !
Aussi, ne fut-elle pas surprise de voir le décima hésiter car, effectivement, il ne s'agissait pas là d'une demande à laquelle il pouvait offrir une réponse. Le coup de génie du musicien leur donnait, contre un risque minime, une chance d'approcher la Dame de ce Hilor bien plus importante que ce qu'elle avait eu en tête. Elle salua mentalement le tour de force et, par la même occasion, se jura de mettre un terme à son début de paresse et de pusillanimité. Lorsque leur invité s'éloigna pour les laisser converser, elle lui tourna le dos et abonda clairement dans le sens proposé par Raki :
- En effet, je serais venue de toute façon avec vous, Raki.
Sa voix et son faciès étaient redevenus glacials et ses paroles mûrement réfléchies, comme à l'accoutumée. Elle s'entretint rapidement avec Francis avant de s'éloigner à la suite du Don Juan :
- Je compte sur vous pour ouvrir l’œil et collecter toute information qui nous serait profitable. Je me fie à votre jugement pour décider de combattre si vous l'estimez nécessaire. Ne mourez pas.
Ces trois derniers mots avaient pris des allures d'ordre plutôt que de souhait de bonne fortune, comme si elle interdisait formellement au Maestro de trépasser. Après tout, elle avait clairement besoin de ses talents ! Sans d'autres forme de procès, elle reprit ses airs de jeune dévergondée avant de saluer le reste de la troupe d'un air benêt, puis de presque gambader à la suite de Raki lorsqu'il suivit Hilor. Du coin de l’œil, elle tenta de jauger le semi géant armé d'une croix étrange, l'ironie du sort la faisant discrètement sourire : ce n'était jamais que le second semi géant ennemi qu'elle croisait en l'espace de quelques jours ! Laissant ces pensées sans importance de coté, elle suivit le mouvement sans se gêner pour renforcer le caractère insupportablement niais qu'elle tentait d'endosser. À tel point que, plus d'une fois, elle se surprit à se détester elle-même.
Lorsqu'ils se séparèrent enfin, Elina fut laissée en compagnie de trois individus dont elle fit peu de cas, de prime abord. Deux d'entre eux semblaient absorbés par la bataille qui prenait place, plus loin dans la plaine. Elle s'adossa contre la tour, de manière à rester dissimulée au mieux aux yeux de la marine, même s'ils devaient déjà avoir reconnu Raki. Quant à son signalement, il ne leur dirait sans doute rien. Ce faisant, elle jeta un regard intrigué au dormeur qui semblait faire peu de cas de son rôle. Elle cligna des yeux plusieurs fois, comme interloquée face à ce spectacle totalement décalé : qui s'octroierait le luxe d'une sieste à deux pas d'un champ de bataille ? Tout d'abord elle crut à une feinte, ou à un style détaché que se donnerait ce jeune homme aux cheveux argentés. Mais le simple fait de vouloir se montrer - ou pire, d'être réellement - aussi décontracté malgré le danger ne lui disait rien de bon, aussi le garda-t-elle à l'oeil.
Elle aurait sans doute pu les tuer tous les trois, ici et maintenant, si l'envie lui en avait pris. Pourtant, pas une once d'aura meurtrière ne se dégagea de la Zoan. Non pas qu'elle ait eu peur de prendre ce risque, mais plutôt qu'elle se tenait prête à intervenir si Raki nécessitait son aide. Pour autant, rester sans rien faire l'irritait passablement. Aussi, elle tenta de jeter plusieurs coup d’œil vers la bataille rangée, afin d'ores et déjà repérer les potentiels adversaires coriaces et, surtout, leurs capacités. Si elle venait de prendre la résolution de retrouver son audace d'antan, elle n'allait pour autant pas se précipiter dans la gueule du loup sans prendre un minimum de précaution. Audace ne signifiait pas témérité, et encore moins aveuglement déraisonnable ! Elle était une professionnelle, une assassin chevronnée qui savait collecter des informations cruciales pour les retourner à son avantage. Jorogumo devait juste ré-apprendre à diversifier ses choix stratégiques, toujours dans l'optique de surprendre ses adversaires !
Lorsqu'enfin Raki redescendit, il semblait de bien bonne humeur aussi, sans demander son reste, elle l'accompagna jusqu'au trio laissé à l'opposé des zones d'affrontement, la tête fourmillant de questions. Qu'avait-il donc en tête ? Que s'était-il dit dans la tour ? Combien étaient ils, en haut ? Elle en aurait bientôt le cœur net et, assurément, pourraient-ils commencer à prendre l'ascendant sur cette lutte en y ajoutant un troisième camp. Faction d'outsiders qui tenteraient d'assurer la défaite de la Cour ici-même. Il n'y aurait qu'une seule victoire à fêter aujourd'hui : la leur.
Elle suit Raki après avoir "ordonné" à Francis de ne pas mourir, puis l'attend en bas de la tour pendant qu'il parlemente, prête à intervenir si besoin. Elle garde à l'oeil le dormeur, qui lui parait louche, mais cherche également à se renseigner discrètement sur les pouvoirs des décimas qui combattent.
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Kokuro Elina
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Mar 27 Nov - 11:22
”Red Day”
Akajisei, "La Mort Rouge"
Un mariage ! Oh, comme c'était chic. Francis adorait les mariages. Il aurait été bien compliqué pour lui de déterminer quelle partie des festivités il préférait (la cérémonie, le vin d'honneur, ou le massacre final) mais il n'en restait pas moins que l'idée le tentait. Ainsi, quoi qu'ils furent, ils auraient le droit à une petite sauterie ! Ce Goshuushou ne manquait pas d'astuce. Intéressant. Décidément, il faudrait qu'il se ménage une petite virée avec cet illustre bandit des temps modernes. Il y avait fort certainement pas mal d'amusement à en retirer.
Ses sens ne le trompèrent guère : il y avait effectivement quelque chose dans la forêt. Une forme sombre, humanoïde et massive, qui semblait presque se fondre dans les ombres des frondaisons si l'on n'y prêtait guère plus qu'un œil passablement attentif. Il fallait une acuité visuelle toute particulière pour réussir à différencier la créature inconnue du décor : elle se déplaçait autour d'eux. Préparant ses armes, le Maestro renifla bruyamment pour marquer un peu plus son acte, tout en avertissant par ce biais la Jorogumo que quelque chose clochait. Car il ne renifla qu'une seule et unique fois, sans autre commentaire que le cliquètement de son arme, parée à faire feu. Pourtant, ce ne fut pas nécessaire.
La bête se dévoila bientôt d'elle même, commandée par un Hilor qui se retrouvait dans la panade suite à une demande sur laquelle, visiblement, il n'avait pas toute latitude pour négocier. C'était parfait. Il n'allait avoir d'autre choix que d'emmener le Zoan auprès de sa maîtresse, directement. Les pièces de l'échiquier se mettaient doucement en place. La Reine, d'un côté, avait désormais un prétendant. Le Roi, de l'autre, instillait le désir de prudence et raison par l'évocation de sa simple existence. L'émissaire de la cause Décima pensait sans doute n'avoir à traiter qu'avec de simples pions, des outils à utiliser puis jeter. Des mercenaires qu'il n'aurait peut-être même pas à payer, car les chances de survie dans un affrontement frontal contre les forces de la Marine étaient bien ridicules. Le Levignac ne doutait cependant pas un seul instant de la capacité de cette petite troupe à inverser la vapeur et changer les "maîtres" de la situation en infortunées victimes de leurs propres désirs...
- 'Sûr, M'dame, confirma-t-il à une Elina métamorphosée.
Le jeu était peut-être tombé vis-à-vis de leurs cibles, qui les laissaient se concerter, mais il se poursuivait entre eux : tant qu'il n'en aurait pas décidé autrement, il n’apparaitrait que sous cette forme grossière de tueur à gage sans foi ni loi, peu éduqué et décidément bien trop prompt à régler les choses de façon sanglante. Quelques éclats d'astuce ne faisaient pas de mal, cependant... et son employeuse avait été très claire : il ne devait pas mourir, mais il devait également récupérer un maximum d'informations pour la suites des festivités. Il avait souri sous le masque à l'évocation d'une pièce de théâtre faite par Raki : aussi perspicace fut-il, il n'avait lui même aucune idée du fait que le tireur jouait depuis le début. Avoir un coup d'avance sur ses alliés de circonstance était primordial dans ce genre de situation, pour le meilleur comme pour le pire...
- On te suit, mon grand, dit-il au semi-géant supposé les emmener à la lisière de la forêt.
Le trajet se ferait sans encombre, mais le tireur se montrerait loquace avec le grand gaillard, si ce dernier daignait répondre à ses questions : pourquoi les Décimas ? D'où venait-il ? Les semi-géants étaient rares. Y'avait-il des éléments du plan dont ils devaient être au courant avant de procéder ? Autant de questions qui trouveraient ou non leur réponse dans la bouche du colosse, qui s'était montré bien silencieux jusque là. Une façon d'obtenir des informations comme une autre : le tireur d'élite ne comptait pas découvrir le gros lot, mais la moindre donnée dont ne disposerait pas la Jorogumo serait une donnée à recouper avec les siennes. En un mot comme en mille, il récupérait d'autres pièces afin que l'ensemble du groupe puisse terminer le puzzle. Une activité ludique, presque aussi naïve que celle pratiquée par des enfants... à ceci près que cela déterminerait fort certainement l'issue d'un combat qui s'annonçait déjà sanglant.
Il ne fut pas déçu : dans la plaine sur laquelle ils eurent bientôt un visuel, deux armées se livraient à une bataille rangée. Il fut relativement surpris de voir avec quelle audace les Décimas se jetaient vers leurs ennemis. Affronter le Gouvernement Mondial en terrain ouvert, de cette manière... folie ! Sauf si cela cachait autre chose, quelque chose de décidément bien plus sournois et pernicieux que de prime abord. L'excitation monta bientôt dans ses veines et il resta là, caressant délicatement ses armes comme des amantes à qui il promettait une soirée en amoureux sous les étoiles. Il observa alors les combats, afin d'identifier les forces en présence. Si rien ne venait troubler la quiétude du trio, ils seraient bientôt rejoins par le duo de tête.
- Okay, boss. Vous savez où me trouver, dit-il en pointant du doigt les arbres autour d'eux. La lisière entière de la forêt serait son perchoir. Pour l'heure, il fit mine de préparer ses armes. Néanmoins, si l'occasion se présentait, il toucherait quelques mots à la maîtresse de Yakoutie Island. Il conserverait l'acte si Devon était encore là. Hey, ma belle. Je vais avoir besoin de faire un peu d'accrobranche, t'aurais pas un peu de soie pour moi ?
Il avait quelques idées en tête...
HRP:
Francis suit Doven en faisant la discussion, puis observe le combat sans intervenir pour l'heure. Il attend le retour de Raki et Elina, puis demande un peu de soie à cette dernière.
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Suzuran Akira
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Mer 28 Nov - 0:14
Feat
Paradise X Tsukiyo X Chapter X MJ
L'histoire est écrite par les vainqueurs
Akira avait fait comme tout le monde, demandé des choses totalement grotesque pour faire paraître le groupe comme des gens ne cherchant pas plus, donc ils agissaient comme des personnes normales qui n’avaient rien à gagner et c’était justement en jouant sur ce tableau là qu’ils pourraient tout gagner. Rien qu’avec la demande de Raki, le petit groupe pourrait mettre à mal les Décimas, Akira ne savait pas ce qu’il avait en tête, mais il savait qu’il pouvait faire confiance à son ami. Tandis qu’à la personne qu’il avait en face de lui, cet Hilor ne pouvait pas répondre à la demande d’Akira, il se retournait et retournait auprès du noble en pestant.
« Se battre le ventre vide, c’est nul, ça pourrait être notre dernier repas ! »
Alors qu’Akira était retourné à sa place, en attendant de voir ce qu’il allait se passer. Le chaton ne voulait pas partir de suite avant même de procéder à quelques ajustements en fonction de la stratégie. Le messager était retourné près de la forêt pour ne pas entendre ce que le groupe avait à dire. Akira écoutait ce que son ami avait à dire. Il allait suivre cet homme gentiment sans faire de vague en emmenant la jeune écervelée. Tant qu’aux trois restants, il devait rester ici, Akira se devait d’attendre, il n’avait pas le droit de se battre, il devait rester les bras croiser pendant que tout le monde faisait le reste.
« Mais… Bon d’accord ! »
Il se souvenait qu’il n’avait pas refait de poupées depuis sa dernière bataille cela pourrait lui porter préjudice, mais là, cela profitait à Raki, une poupée, une seule personne atteignable par l’attaque aussi mortelle soit elle, la personne qui sera affilier à cette poupée ne pourra rien éviter et ne saura jamais ce qu’il s’était réellement passé. Akira avait compris le plan du chat, il voulait prendre un cheveu de la dame et le donner à Akira et l’attaquer mortellement, c’était une bonne idée et Akira n’en dirait aucun mot là-dessus, il se tairait pour ne pas éveiller les soupçons.
Une fois le plan transmis aux trois restants, il ne manquait plus qu’à partir, et de ce fait, Hilor appelait une personne qui se rapprochait du trio. Grand, très grand, il faisait au moins le double de taille que faisait Akira, il devait approcher des cinq mètres de haut. Le cornu restait bouche bée devant cela et il en était aussi admiratif. Il était un décima, mais la curiosité que venait d’avoir pour ce semi-géant portant le nom de Doven l’intriguait et le fascinait, même s’il était décima, Akira voulait devenir son ami, comme il a su le faire avec Taurus par le passé.
Francis, Akira et Aggaddon suivaient donc Doven au nord. Francis l’assenait de question alors que ce n’était pas la bonne chose à faire, fin du point de vue du cornu, il était trop dans le détail. Une fois que l’homme avait fini et si le semi-géant lui répondait ce serait autour d’Akira de lui parler. Il lui ferait l’éloge de sa taille et le fait qu’il devait avoir une vue splendide de tout là-haut. Puis il posait des questions sur Doven lui-même ou sur sa race, le chasseur se faisait le plus amical possible envers cet homme jusqu’au retour du duo.
L’instant fut long et court à la fois. Le duo était revenu sans encombre, Raki avait même donné son briquet à Akira. Il attendait un peu que tout le monde soit concentré sur le champ de bataille et regardait Raki avec un air amuser. Il levait les mains en rajoutant :
« Je peux balancer le briquet au loin comme ça tu vas arrêter de fumer pour de bons ! »
Akira lui lançait cette petite pique pour le faire réagir car il avait une idée en tête. Il se demandait si Raki allait rentrer dans son jeu et par miracle se fut le cas. Il avait sûrement compris que le cornu avait une idée derrière la tête. Tout en étant discret, Raki fit sortir une griffe très discrète qu’il venait planter sur la gorge de son ami.
« Recommence avec ça et je t’arrache le cœur »
Après l’avoir prévenu Raki remis sa main près de son corps tout en faisant disparaître la griffe. Personne n’avait pu spécialement remarquer ce qu’il venait de se passer. Alors que son petit tour était joué, il s’attelait à créer sa poupée avec le cheveu de la tour décima. Cela lui avait pris quelques minutes, mais cela s’était normalement passé sans encombre, il n’y avait plus qu’à titiller une nouvelle fois Raki et la fin de la partie pour les décimas ! Mais pour cela il fallait que tout s’imbriquait convenablement et qu’il n'y ai eu aucune embuche au plan. Le cornu se regardait aux alentours et ne voyait pas d'ennemi, il appelait une nouvelle fois Raki avant de lui montrer le briquet qu'il avait en main, il fermait son poing. Il faisait comme les lanceurs au base-ball, de plus quand il ouvrait sa main à la fin du geste on pouvait apercevoir une masse être lancer. Nul ne savait ce que cela pouvait être et pour Raki cela s'apparenterait et comme pour le reste des gens au briquet du chaton. Le destin était donc plus ou moins scellé maintenant, il ne restait plus qu'à voir la réaction de son ami !
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Mer 28 Nov - 0:17
Si Vis Pacem Para Bellum
Aggaddon demeurait silencieux et en retrait, n’intervenant aucunement au cours de la négociation, se satisfaisant d’avoir fait passer le message à Akira qui semblait avoir comprit le mensonge au final. De toute manière, il n’avait rien de particulier à demander, même pour faire semblant. Une personne aussi richement habillée que lui n’éprouvant aucun besoin spécifique était tout à fait crédible. Néanmoins, pendant tout ce temps une question le taraudait. Si les décimas étaient prêt à mener un tel affrontement, il devait forcément posséder des ressources humaines, pions ou non, en mesure de faire face à Bennsen et Piso dont la réputation n’était plus à prouver. Alors pour quelle raison pouvait-il bien s’intéresser à un groupe dont la plus haute tête recherchée s’élevait à peine à vingt-sept millions ? Certes la prime n’était qu’un indicateur pas toujours très fiable puisque nombreux étaient les personnes à agir dans l’anonymat et ainsi échappait à la menace que pouvait représenter ce système, Aggaddon le premier en tant qu’agent de la pègre sous son pseudonyme de L’éternel et peut-être également Jorogumo et Akajisai si la supposition du mathématicien sur la nature factice de ses noms touchait la vérité, ce dont il ne pourrait certainement pas s’assurer dans l’immédiat. Enfin voilà… Même en partant du principe qu’un tel groupe cachait des capacités particulières, payer un tel prix pour des personnes n’ayant pas d’utilité particulière dans la bataille était assez aberrant, le mariage encore plus. Bien sûr, il apparut comme une évidence au Médixès que les fidèles de Centes n’aient aucunement le désir de remplir leur part du contrat, profitant simplement du passage de criminel notoire pour renforcer leurs rangs et les éliminant certainement si leurs demandes de paiement s’avérer trop exorbitante. Une île ? Carrément ? Celui que s’autoproclamait « Monarque » laisserait-il vraiment la moindre île lui échapper sans que ceux qui la gouverne ne lui ait prêté allégeance. En fait, le savant se disait qu’à leur place c’était exactement le genre de chose qu’il ferait. Enfin…
-Je vais préparer des biscuits pour les faire déferler sur le champ de bataille le moment venu, répondit-il seulement à Raki durant la concertation. Pour le message à transmettre aux gouvernementaux, si vous voulez je peux essayer de m’en occuper en même temps.
Revenant à une posture tranquille, il attendit que la suite des événements se déroule. C’est alors qu’un nouveau personnage vint rejoindre le groupe à la demande de l’émissaire masqué, un certain Doven. Une véritable montagne fine comme une lame tranchant la forêt pour les rejoindre. Il était encore plus grand qu’Edward Lawrence ou Ishtar De Lérhane. En effet, si ces deux derniers étaient des humains qui avaient atteint la taille vertigineuse de trois mètres de hauteur, cet homme mesurait bien plus, ce qui faisait penser à Aggaddon qu’il y avait bien plus de chance pour qu’il s’agisse d’un demi-géant, une race que le savant connaissait davantage par les livres de biologie que par des rencontres. Le Médixès suivrait donc Doven For avec ses camarades de bataille si rien ne venait interrompre ce déroulement des choses. En marchant ou même arrivé au champ de bataille, il ferait apparaître derrière lui des insectes de biscuits et si on lui posait la question, il se défendrait en disant qu’il s’agissait là de ses préparatifs pour la bataille qui surprendrait à tous les coups. Cet amas demeurait caché derrière la végétation. Lorsqu’il y aurait une masse suffisamment importante de ces créatures, au beau milieu de la pluralité grouillante de ces bestioles très résistante il créerait une araignée creuse assez grosse qui serait plutôt bien camouflée par la quantité de ces créatures sans réelle vie. Il la modèlerait de manière à écrire un message sur celle-ci via l’absence locale de biscuit pour former les lettres et mots, ainsi si jamais Doven, malgré son côté silencieux, venait à remarquer la bête plus grande que les autres, le Médixès n’aurait qu’à remplir de pattes pour camoufler l’existence même d’une phrase. Enfin, si tout se passait bien, il ferait battre en retraite dans la forêt l’araignée pour faire le tour et se diriger droit vers les lignes arrière des Marine, en marche arrière afin de bien montrer le message qui disait : « Un groupe anti-décima est infiltré dans leurs rangs. Si jamais vous voyez Raki Goshuushou jouer de la musique, n’écoutez pas celle-ci puisqu’elle visera à affaiblir les décimas. Si vous doutez de notre sincérité, pensez au fait que le Régicide est connu comme étant un anarchiste et qu’il ne se soumettrait guère facilement à un despote comme Centes. » Si l’absence de l’araignée se faisait remarquer, Aggaddon répondrait à Doven qu’il l’a en fait séparer en une foultitude d’insectes. En tout cas, face à cette grande quantité de voix qui se confrontaient, le haki de l’observation du savant refit surface, se manifestant par un mal de crâne fracassant sa tête de l’intérieur, tant et si bien qu’il se crispa et posa sa main sur son front tout en grinçant des dents.
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Aggaddon Médixès
Eden Chapter
Le Passeur
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Mer 28 Nov - 20:24
L’histoire est écrite par les vainqueurs
Feat. Un tas de gens
Malgré ce que l’on pouvait croire aux premières interactions avec lui, Chapter Eden n’était pas imbécile. S’il aurait été absurde de le présenter comme un génie, il n’avait pour autant pas à rougir de ses capacités cognitives face à quiconque, à l’exception de certaines perles rares, toutes futures figures illustres de ce monde, à l’image de l’énigmatique Elina Kokuro et de son acolyte masqué.
Non, ce qui faisait paraître le vieillard pour un sot aux yeux de ceux qui le rencontraient était simplement son manque total d’intérêt envers le monde extérieur. Lorsque l’on ne faisait que survoler ce qui se déroulait autour de nous, comment l’analyser et le comprendre correctement ? Ce manque d’attention général était sien depuis si longtemps qu’il ne se souvenait presque plus d’autre chose. Presque. Quelquefois, au prix d’un intense effort de concentration qui lui causait la pire des fatigues, l’Eden était capable de canaliser son esprit et de se montrer réceptif et réfléchi. C’était ce qu’il avait fait, entre autres, les deux fois où il avait porté le masque de Big Bear… Et l’une de ces deux occurrences s’était avérée salvatrice.
Aujourd’hui n’était pas un de ces jours. Aujourd’hui, le fossoyeur avait à accomplir une tâche simple, si naturelle pour lui qu’elle en était devenue presque un réflexe. Il n’avait pas à se torturer l’esprit outre mesure. Les automatismes fonctionnaient, et semblaient suffisants. Malgré tout, il n’était pas complètement déconnecté. Il savait, entre autres choses, reconnaître sans difficulté l’intérêt que l’on portait à son pouvoir. Lui-même avait eu tout le loisir de découvrir l’avantage stratégique majeur que représentait sa malédiction, et il savait parfaitement que d’autres étaient également capables de cette déduction. En l’occurrence, la question de la jeune fille aurait pu relever de la simple curiosité, Chapter n’en savait rien ; il n’y croyait cependant absolument pas, aimant à se convaincre de sa propre importance.
Et pourtant, même s’il voyait l’intérêt que lui portait la demoiselle, il n’eut pas le temps d’en faire quoi que ce soit. Pas volontairement, du moins. Tandis que son interlocutrice tenait fermement son manteau, un œil averti pourrait voir une petite porte ronde, ne dépassant pas les cinq centimètres, s’ouvrir sur son genou gauche. Il pourrait également apercevoir le vieil homme tiquer, indiquant que cette ouverture n’était pas de son ressort, puis il remarquerait la minuscule forme brune qui en était responsable et qui ferait un pas en avant pour grandir considérablement une fois à l’air libre.
Pour un observateur moins attentif, le grand ours brun venait d’apparaître aux côtés de l’homme pâle, attiré tant par la présence des canidés que par ce qu’il considérait comme une tentative d’agression envers son maître. Il avait de quoi impressionner, moitié aussi haut que le vieillard mais infiniment plus massif, dénudant ses crocs tandis qu’il faisait un pas en avant vers la jeune fille… Pour finalement se raviser, un air renfrogné, lorsqu’une large patte griffue le frappa sèchement derrière la nuque, comme pour le réprimander.
Plus vieux, plus sage, plus tranquille, tant à cause de son expérience que de sa corpulence, le second ursidé afficha une moue placide, avant de s’avancer à son tour vers celle qu’il voyait comme une amie des animaux. Sans une once de menace, il tendrait son énorme tête vers elle, son large museau noir se plissant légèrement tandis qu’il reniflait.
Mirko & Gecko
La trappe de sa jambe se referma brusquement tandis que le fossoyeur soupirait, lançant un regard à la fois agacé et attendri aux deux bêtes, anciennement occupantes du zoo de Yakoutie, qui avaient sans raison apparente décidé de le suivre lors de son arrivée sur l’île, et qui résidaient depuis dans l’une des innombrables chambres du château, réaménagée en enclos pour l’occasion. Et bien que leur rencontre soit particulièrement récente, Mirko et Gecko s’étaient entichés de lui et lui vouaient une affection inouïe. Une affection qui aurait horripilé le vieux misanthrope, fut-elle venue des quintuplés, mais qui parvenait presque à le dérider, dans le cas de ces animaux pourtant si bourrus.
Passant ses doigts noueux dans le pelage hirsute qui recouvrait le dos du plus jeune des deux ours, calmant instantanément l’animal, Chapter planta sa pelle dans le sol puis leva la main droite à hauteur de son visage, présentant sa paume au milieu de laquelle était ouverte une autre trappe. Il se décida alors enfin à répondre à la jeune fille, haussant les épaules comme s’il s’était agi de l’évidence même, comme si l’idée même de poser la question était parfaitement absurde.
-Comment ? Bah, avec mes mains.
Restait à savoir si la petite serait satisfaite la réponse ; il semblait y avoir fort à parier que oui.
Résumé et Techniques:
Chap s'arrête et n'a pas le temps de réagir avant que deux ours bruns ne se forcent un passage en dehors du château. Mirko et Gecko font tous les deux 1m50 au garrot pour 3m de long. Le premier semble agressif mais est vite calmé par le second, beaucoup plus avenant. Puis Chap répond à Frya en lui dévoilant son pouvoir.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
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Mer 28 Nov - 22:33
Hilor Gura, primé à 19.000.000
Hilor se trouvait à l'une des fenêtres du refuge des décimas, l'oeil parfaitement fixe en direction de l'Est, en direction du duo qui avait eu la chance de s'approcher de la tour sans être massacré et qui repartait maintenant en direction de leur groupe d'ami. Le semi-masqué semblait ne pas respirer. Coller à la fenêtre, il ne créait pas le moindre trace de brume sur le carreau, son torse était parfaitement immobile, il ne tressaillait pas le moins du monde. Son oeil vierge de toute impression se portait sur l'homme aux oreilles de chat et la femme aux allures d'arachnide. Il étudiait leur démarche à l'un comme à l'autre, il prenait le temps en respirant, ou ne respirant pas, l'on pouvait s'y perdre. Le Brun avait fait le choix d'amener cet homme à sa maîtresse pour conclure une alliance qui pourrait être bénéfique pour les forces de Centes mais peut-être s'était-il tromper. Oui. Aucun doute. Ou y avait-il un doute ? Comment savoir ? Non, il avait une intuition, une intuition animale.
- Ma dame, vous l'avez ressenti ?
Syrianna Hika, tour décima primée à 290.000.000 et Hibuki Yoneratsu, pion décima, primé à 144.000.000
Dans la même pièce, tranquillement assise sur un fauteuil confortable, une tasse de thé à la main, Syrianna pivota lentement vers son subordonné comme la petite poupée de porcelaine qu'elle était. L'entretien qu'elle venait d'avoir avec ce matou l'avait amusé et elle comptait maintenant sur ses qualités de tueur, de régicide, pour abattre le roi dans l'autre camp, pour venir à bout de cet abruti de Piso. Elle se complaisait dans sa propre ingéniosité, préparant, comme une joueuse d'échec, le prochain coup qu'elle placerait. Elle avait encore des atouts dans sa manche. Sur cet échiquier, elle n'était pas le roi mais bel et bien la reine, la pièce la plus forte, la plus implacable. Pourtant, elle n'était pas la seule. Son plateau comportait des cavaliers, des fous, des tours, des pions et probablement pas de roi mais il y avait deux reines et la seconde avait déjà décollé de sa case pour affoler les pièces ennemies. Pourtant, alors qu'elle se demandait s'il était temps de faire venir l'un de ses fous, sa tour la plus fiable vint à lui poser une question sortie de nul part.
- Ressentir quoi Hilor ? Tu es toujours si mystérieux, explique toi.
Le masque tomba brusquement sur le visage de l'homme emplit par le doute, son visage n'était plus visible, enfin, il se cachait et écartait cette timidité pour devenir autre chose, un cocon pour l'animal qu'il était vraiment.
- Le matou, c'est pas lui le problème. C'est la femme qui l'accompagnait. Elle excitait mes sens, elle est dangereuse.
Une intuition, une simple intuition et pourtant la dame blanche fit une moue interrogative à l'attention du révolutionnaire inexpressif qui trônait à côté d'elle. L'homme à la tignasse blonde ne réagissait pas, il était là, robotique, au milieu de plusieurs têtes décimas connues et contre lesquelles il aurait adoré mené bataille. Mais il avait été retourné, purement et simplement, il les aidait sans volonté, contre son gré mais il les aidait.
- Ah Hibuki, toi qui était si clairvoyant, tu aurais sans doute pu confirmer les propos de mon cher Hilor n'est-ce pas ?
La jeune femme se tourna alors vers un autre de ses subordonnés présent dans la salle, dans un coin sombre.
- Il est temps. La troupe de Piso avance, l'abruti a prévu quelque chose, coupons lui l'herbe sous le pied.
L'homme dans le coin attrapa son denden mushi et composa un numéro, un homme y répondit : la première surprise ne tarderait plus. De son côté, Syrianna s'empressa de finir son petit thé et se mit à sourire. Elle exultait, son plan débutait maintenant et le génie militaire du Burmeister n'y changerait rien. Il commençait à se disperser, erreur.
Doven Jor
Doven avait mené le petit groupe en lisière de forêt et n'avait pas émis le moindre mot ou le moindre son, il semblait presque sans vie et même son regard semblait vide de tout sentiment. On aurait dit un zombie ou quelque chose dans le genre, une entité vivante mais absente. Il ne répondit donc pas à Akira, ne chercherait pas à en faire davantage avec Francis mais jouait son rôle comme on avait pu le lui demander. Un semi-géant perdu, voilà le guide qui avait été celui de ce trio ces derniers instants. Les choses étaient calmes en cette lisière forestière et il n'en demanda pas plus. Il ne prêtait aucune attention aux petites manigances du groupe qu'il avait mené et des deux autres qui venaient de débarquer, il n'était simplement pas là pour ça. Il regardait le combat d'un oeil perdu, les éléments de chaque camp commençaient à se mettre en branle.
En effet, leur droite, vers le Nord, le groupe de visiteurs et leur guide pourraient voir le groupe anciennement en retrait arriver plus en avant avec une exception près : Burmeister Piso et son Cy Wolf n'étaient plus là. Le groupe avançait de façon autonome ou presque, une femme battait le pas de la marche en encourageant ses troupes.
Colonelle Lexi Hersé, renommé à 33.000.000 B
Si Bennsen et Piso étaient primés et connus sur la mer du Nord, cette femme là n'avait qu'une de ces deux qualités : renommée oui mais très peu connue ici-bas, sur North Blue. Elle avait brillé sur South Blue pour ses talents et avait récemment été envoyée aux côtés du stratège tenant North Blue d'une main de fer.
- N'ayez aucune crainte messieurs ! Ce jour est nôtre, nous l'emporterons !
La jeune sembla jeter un coup d'oeil en direction du géant, souriant à l'avance alors que tout se mettait en place.
Contre-Amirale Bennsen, renommée à 189.000.000 et Léon Winter, esclave
Plus loin au Sud, les troupes se battaient, les morts commençaient à s'amonceler de chacun des côtés mais, au milieu de tout cela, deux titans se livraient bataille. L'on aurait pu croire que la femme cornue, bien plus connue, aurait un ascendant remarquable, qu'elle mettrait son ennemi à terre sans la moindre difficulté et pourtant... Dès les premiers échanges, les observateurs attentifs comprendraient qu'il n'en était rien. Le jeune homme sautait dans tous les sens, esquivait le moindre coup tenté et décochait des coups de latte dantesques à son opposante. C'était un fantôme, agile, qui ne pouvait être attrapé par une simple combattante brutale comme l'était la Contre-Amirale. Pourtant, s'il avait un avantage majeur, s'il n'était nullement inquiété, si sa mine passive ne quittait pas cet être atypique, il y avait une donnée d'importance : la Contre-Amirale restait debout, parfaitement stable et stoïque, elle encaissait tout sans sourciller.
Soudain une sirène se fit entendre, un bruit soudain et éphémère qui entraina un sourire sur les lèvres de la gradée. Elle plongea son regard dans les iris rouges de son adversaire et lui adressa quelques mots que Raki pourraient entendre s'il s'était avancé.
- J'espère que t'encaisses bien garçon.
L'instant suivant, un nouvel invité sortait de la lisière Est de la forêt, à une centaine de mètres au nord de la position du groupe de hors-la-loi et du géant.
Kirok, Cy Wolf
Les épaules de l'animal se soulevèrent, libérant une première volée de missile. Le premier parti visait clairement Doven alors que le second était destiné au reste du groupe de visiteur. L'entièreté du reste de l'attaque fusait vers un duo : Bennsen et son opposant. Ils allaient être pilonnés avec violence, eux qui s'étaient écartés du reste des troupes moins expérimentées allaient être les seules victimes directes.
A leur niveau, les explosions eurent lieux, soulevant poussière et neige et rendant toute visibilité impossible sur l'endroit. Les missiles destinés au groupe de l'Est ne tarderaient pas à imiter leur frère. Si Doven avait déjà mis la main sur le bout de sa croix métallique, le reste de la troupe avait son propre assaut à gérer. Le semi-géant opposa donc son arme au projectile, le premier tiré et donc le premier arrivé. Le choc fut rude pour le titan qui, malgré la précaution offerte par con arme, fut projeté en arrière. Le souffle de l'explosion vint ravager les insectes de biscuit créés plutôt par le Medixes sans aucune autre forme de délai.
???
Les explosions réveillèrent notre cher dormeur qui afficha un moue des plus déconcertées. Il se leva, s'étira, regarda rapidement direction de Doven et se mit à se marrer. Il poursuivit ses étirements, heureux de l'action qui s'offrait à lui.
Frya
Lorsque l'ours avait montré les crocs, et avant même d'être calmé par son compère, la jeune femme avait plongé ses yeux dans ceux de l'animal, le calmant alors immédiatement. Elle passa sa main dans l'encolure de l'animal qui tomberait au sol de plaisir. Elle assista ensuite à la démonstration de pelleteur et s'émerveilla immédiatement.
- Toi ami animaux. Toi mettre famille chien abri ! Gens méchants ! Toi protéger !
Elle essayerait de convaincre le vieil homme mais fut dérangée par des explosions qui lui hérissèrent le poil. Dague à la main elle attrapa le col du vieux en sautant, persuadée que les ours ne lui feraient pas le moindre mal.
- Toi protéger mes amis ! Toi te dépêcher !
En attendant, elle se tiendrait près de l'ancêtre, prête à le protéger si une menace se portait sur lui.
Carte MAJ:
Le losange bleu représente le navire de Piso L'étoile bleue représente Burmeister Piso et son escouade La flèche bleue représente le CA Bennsen et son bataillon La flèche rouge c'est le bataillon décima. L'étoile rouge représente la base Décima, c'est aussi la zone où se trouvent Elina et Raki. Le triangle mauve c'est le trio. Le losange mauve c'est l'ami chapter.
Ordre de réponse : Raki - Elina - Francis - Akira - Aggaddon - Chapter (j'ai modifié l'ordre pour ce tour en mettant le groupe de la tour en premier étant donné qu'ils sont susceptibles de débloquer la situation pour le trio.
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 24h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour. Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
Aller, on est parti !
Tsukiyo/Paradise : Le groupe peut discuter tranquille l'espace d'un instant mais il a vite un nouveau copain : Kirok, le Cy Wolf de notre ami Piso. Il passe pas très loin de vous et envoie deux missiles vers vous. Le premier c'est pour Doven et le second c'est pour vous. Doven gère le sien mais vous, bah vous vous démerdez. Devant vous, Bennsen et Leon se font canarder par six missiles, ça va faire mal mais vous n'en savez pas plus. Doven se fait gicler en arrière, le souffle de l'explosion éclate tes insectes Agga.
Chap : Ta nouvelle amie te dit ce qu'elle attend de toi mais vous êtes un peu interrompu par la flopée de missiles qui tombent un peu plus loin devant vous.
Contexe général : Les décimas bougent. Bennsen et son ennemi se tapent dessus, le decima prend la tête du combat mais Bennsen semble pas spécialement en difficulté. Piso a disparu, une petite genette a pris sa place pour le moment. Vous avez pu voir sa tête éventuellement, mais elle ne vous dit absolument rien sauf si vous être un pro de SB.
Côté Gouvernement VA Burmeister Piso lvl ??? Cy Wolf Kirok, lvl 30+ CA Bennsen, lvl 30+ Colonel Jerinoha, lvl ??? Colonelle Lexi Hersé, lvl ???
Il y assez peu de soldat, surtout des combattants d'élite. Ils ne sont pas tous apparus, évidemment.
- T'es une chic fille, tu sais, dit-il à la demoiselle hybride tandis qu'il récupérait les fruits de sa demande.
Cette dernière était simple, et la Jorogumo avait sans doute compris la nécessité d'une telle manoeuvre : désormais doté de la toile si solide, il ne lui restait plus qu'à monter dans les arbres et commencer à installer son petit réseau tranquillement. Il fit cela avec une rapidité exemplaire : il était passé maître depuis longtemps dans l'art de préparer le terrain, comme il avait pu le faire à Yakoutie lors de la visite inopinée du groupuscule hors-la-loi. Ainsi, en cas de pépin, il pourrait toujours battre en retraite et se déplacer aisément : c'était la base même de son besoin. Bien sûr, il n'était pas dépendant de cette astuce pour se déplacer dans la forêt, mais... il était toujours plus facile pour lui de marcher en équilibre sur un fil quasiment invisible à l'oeil nu que sauter d'arbre en arbre comme un singe. L'idée le fit un peu divaguer, étant donné qu'il ne savait absolument pas à quel simiesque personnage il aurait pu s'identifier. Néanmoins, assembler son amante funeste le ramena vite à la réalité.
Il aimait ces moments. Il aimait les cliquetis des mécanismes qui s'emboîtaient, la beauté de l'acier rutilant qui se réfléchissait dans ses yeux, le toucher de la gâchette, la manipulation du fusil en lui même. Tout, de sa forme, au poids, en passant par l'équilibre et le centre de gravité... tout lui plaisait, dans cette arme de sa conception. S'installant dans les hauteurs, il se cala le plus confortablement possible avant de regarder le champ de bataille avec intérêt. L'affrontement qui s'y déroulait était beau... pur. De la violence, juste de la violence. Il n'avait pas la sensation d'observer la moindre frappe de la justice, l'écho d'une volonté royaliste, l'évocation d'ambitions ou de croyances. Non... c'était juste de la brutalité à l'état pur. Des corps se jetant les uns sur les autres, se jetant à la mort. Deux corps, en particulier, semblaient s'être lancés dans une rixe qui risquait de durer encore un long moment à ce rythme. Décidément, c'était une journée fort intéressante... si Akajisei n'était pour l'heure apparemment qu'un mercenaire peu scrupuleux, indigne et passablement grossier, il n'en restait pas moins que le Levignac avait un goût prononcé pour la beauté d'une telle pièce.
Le sang coulait déjà, il continuerait à couler. Le sien se joindrait-il à cet épanchement terrible ? Il n'en avait aucune idée et c'était précisément ce qui l'intriguait. Quelles étaient leurs chances, seuls contre tous ? Arriveraient-ils à former des alliances de circonstance ? Leur plan fonctionnerait-il seulement ? Il laissait cela aux autres : pour sa part, il comptait fortement battre le rythme. Un, deux, trois, quatre... il s'y voyait déjà. Sa position avantageuse lui permettrait de se couvrir à temps des pouvoirs musicaux qu'on attribuait au Goshuushou, tandis que sa vue d'ensemble lui donnerait l'occasion d'intervenir à n'importe quel endroit pour amener du soutien à ses alliés... ou la mort à ses ennemis.
Des termes bien ridicules, dans un tel déchaînement primitif de rage. Mais il fallait bien orchestrer un peu le chaos pour rassurer les gens qui y prendraient part.
Soudain, du mouvement au nord de leur position attira l'oeil d'artiste du peintre sanglant. Un détachement : un groupe assez important, même... un bataillon. Des Marines arrivant pour prendre part à la petite sauterie. Des renforts, donc. Les choses allaient commencer à se corser pour le camp du Monarque, en l'état : cela n'arrangeait guère leurs affaires, car tant qu'ils ne savaient pas s'ils pourraient se mettre les justiciers dans la poche, toute nouvelle apparition était synonyme d'une difficulté supplémentaire à prendre en compte. Le tireur, de son côté, était gai. Chaque nouvel intervenant pouvait apporter cette étincelle au morceau, ce moment unique et authentique à l'acte. Toute cette boue renfermait peut-être un diamant caché ?
Il n'imaginait pas que ce diamant caché, cependant, se présenterait sous la forme d'un loup massif aux épaules amovibles, tirant des roquettes comme un véritable arsenal militaire sur pattes.
Il n'eut pas réellement le temps d'analyser la situation finement : cette merveille de la science, imputable directement à la fameuse Section Scientifique du Gouvernement Mondial, resterait une énigme pour l'heure. Une merveille sur laquelle fantasmer, assurément : en tant qu'ingénieur, le romancier écarlate ne pouvait que s'extasier de l'existence d'une telle bête. Mais il avait un rôle à jouer et il était temps de faire l'étalage de ses performances.
- J'ai ! Cria-t-il pour que ses coéquipiers l'entendent.
Un premier tir percuta les tympans de la troupe, tandis que le canon du sniper rugissait. Il ne parvint pas à s'empêcher de dire "un", à voix basse. C'était son petit rituel, que de tirer en cadence... il espérait fortement avoir l'occasion d'arriver jusqu'à quatre, dut-il pour cela rediriger sa puissance de feu sur un autre pan du champ de bataille. La balle fila dans les airs, avalant la distance qui la séparait de sa première cible : l'un des missiles, se dirigeant droit vers le groupe. Le projectile n'atteint jamais sa cible et détonna dans la neige, dans un brouhaha assourdissant. Quelle puissance ! Il ne pouvait définitivement pas se permettre d'être touché par une telle attaque. En vérité, il doutait que quiconque dans leur petite équipe improvisée fut capable de subir un tel choc.
La munition vide claqua, s'éjectant pour venir tomber en contrebas, tandis qu'il armait à nouveau pour un second tir. Ce dernier fut cependant bien plus hâtif et urgent : la deuxième roquette avait parcouru un sacré chemin le temps d'une recharge, se dirigeant vers le géant silencieux dont on ne savait finalement pas grand chose. Peut-être que lui sauver la mise serait un acte de bonne foi suffisant... un deuxième tir. Le "deux". La balle percuta la roquette et la fit légèrement vriller, avant qu'elle n'explose finalement plus près de la bande. Le souffle les atteindrait sans doute, bien que réduit par la distance correcte. Le semi-géant esquivait sans doute le pire, mais il risquait malgré tout de subir quelques dégâts. De son côté, l'artiste ne voulait pas finir le cul dans la neige : il s'accrocha donc aux branches...
HRP:
Francis monte dans les arbres et commence à installer un petit réseau de fils (vu avec Elina HRP, comme je passe avant). Il déploie ensuite son sniper et parvient à tirer sur les deux missiles pour les mettre en déroute. L'un explose donc loin du groupe, l'autre près de Doven malgré tout (vu avec MJ).
Invité
Aggaddon Médixès
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Sam 1 Déc - 19:36
Si Vis Pacem Para Bellum
Aggaddon observait ce qu’il se passait quand il aperçut le Cy-wolf se tourner vers eux. Levant un sourcil, il réfléchit quelques instants à ce que pouvait bien chercher un loup dans un tel endroit. C’est alors qu’il fit le rapprochement avec le Gouvernement Mondial. En tant que scientifique, il avait déjà entendu des rumeurs courant dans le milieu universitaire, en tout cas dans certains établissements. La Section Scientifique aurait à sa disposition des armes cybernétiques pouvant se déplacer indépendamment, animé par une intelligence factice. Le Médixès avait entendu parler de loup, de chien, de lynx et même de faux humains. Dans une bataille pareille, user d’une telle chose était tout à fait logique. Se pouvait être cela. C’est ainsi qu’un rictus traversa son faciès quant il se rendit compte que deux missiles se dirigeaient vers eux. La première idée qu’il eut pour protéger sa vie fut bien entendu de générer une armure de biscuit autour de lui, mais il avait des alliés qui devait trouver leur utilité dans très peu de temps et les laisser être blesser après tant de perte de temps à agir avec eux pour installer une certaine confiance aurait été contre-productif pour ses plans. Ainsi, il s’attela à dresser un muret de biscuits devant le petit groupe afin de limiter la casse sacrifiant au passage quelques insectes pour que la matière les constituant vienne s’intégrer à la barrière s’il y avait besoin. S’il avait le temps, ce qui était fort improbable, il aurait fait en sorte d’ajouter l’armure comme protection supplémentaire, uniquement pour sa petite personne.
Reculant suite à l’explosion, il jugea qu’il valait qu’il prépare son offensive cachée loin dans la forêt, hors de portée de cette machine fort gênante et de tous les gêneurs qui voudraient venir saboter ses créations. Ce sentiment serait encore plus accentué en découvrant la destruction des créatures qu’il avait déjà produite. Se retournant pour se diriger vers la masse végétale arborescente, il s’adresserait à ses camarades qui allaient certainement plus s’impliquer que lui dans ce conflit.
-Appelez moi quand vous aurez besoin de mon raz-de-marée.
Il s’enfoncerait alors entre les arbres pour s’éloigner tout en jetant quelques regards autour de lui afin de voir s’il était suivit ou non, ordonnant aux éventuels insectes qui auraient survécus de le suivre en gardant une certaine distance avec lui. Lorsqu’il serait assez loin du champ de bataille, il se mettrait en tailleur au sol, concentrant les pouvoirs de sa malédiction pour créer un dôme de biscuit solide légèrement plus épais que le mur d’une maison. À partir de ce moment-là, il s’attèlerait à générer de nouveaux insectes hors de cette demi-sphère de confinement afin de préparer l’assaut, profitant pour refaire l'araignée avec le message et l'envoyer droit vers l'arrière des troupes de la Marine. Il commença à se demander s’il ne devrait pas en profiter pour retourner au bateau et attendre que ses camarades reviennent. Le Médixès avait obtenu ses pouvoirs que très récemment et il ne les maîtrisait pas encore à la perfection, ce qui le rendait ainsi plus ou moins inutile aujourd’hui sachant qu’il n’avait guère l’intention de combattre au corps à corps au milieu de la masse. Oui, même après avoir envoyé ses insectes à l’attaque, si cela s’avérait possible, il demeurerait dans l’expectative de la suite de la stratégie. Enfin, il espérait quand même que le Gouvernement Mondial ne tarderait pas à obtenir la victoire puisque le mathématicien avait d’autre projets pressants pour le futur proche. Même si la rencontre avec Jorogumo et Akajisei était intéressante, il ne pourrait pas dans l’immédiat trouver de moyen de les mettre en relation avec sa seconde identité de L’éternel.
Paradise x Tuskiyo
Aggaddon crée un mur pour essayer de protéger ce qui peut l'être avant de battre en retraite dans la forêt pour générer ses insectes (et l'araignée messagère) au calme en attendant de les utiliser, se mettant dans un dôme de biscuit au passage pour se prémunir d'attaques surprises.
Tech :
-Mur Ladurée : Aggaddon crée un mur de biscuits, ces derniers faisant office de briques, sur lequel il peut rebondir avec son Escrime Acrobatique, ayant besoin d’un simple appui pour cela, ou mettre son ennemi dos au mur. Lvl 29
-Nuée Claire Damon : Aggaddon crée en continue des insectes de biscuits ne pouvant pas voler qu’il répand petit à petit en une marée grouillante pouvant faire diversion, recouvrir un corps en l’étouffant ou envahir une zone en attendant la suite des combats. En effet, cela reste de la matière première à utiliser. Lvl 25
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Aggaddon Médixès
Raki Goshuushou
L'Artisan de l'Anarchie
Messages : 754
Race : humain
Équipage : Paradise
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (478/500) Berrys: 999.999.999.999 B
Sam 1 Déc - 23:12
Saleté de clébard !
Je me tournais vers le champ de bataille a la suite de la divine comédie que m’avait servis Akira. J’observais le rythme lancinant de la mélopée qui s’installait sur la plaine, les coup de fusil martelant un rythme discontinue et atone, tandis que d’un autre coté l’entrechoquement entre Bensen et un homme qui se battait contre elle, cette rythmique dynamique, pulsative, vibratoire réveiller chez moi des instincts que je n’avais pas éveiller depuis que nous étions parti d’Ironfall.
Ce n’est que la phrase de Bensen qui m’interpella, dans le même temps je le vie sortir des fourrés. Un putain de clébard ! Qu’est ce qu’une saloperis pareil foutait ici ? Ce n’était certainement ni le lieu ni l’endroit pour jouer a la baballe. A la vue du canidé mes cheveux commencèrent a s’hérisser. Puis dans un second temps j’entendit la sonorité mécanique du lancement des missiles avant qu’il ne décolle, j’était prêt a prendre ma forme hybride pour envoyer une série de griffes aériennes lorsque je vis le premier exploser en vol, tandis que le second allait se crasher non loin de nous. Réagissant a la l’instinct et également profitant de l’occasion pour parachever l’avortement de ce mariage tragicomique, je plongeais sur Akira en prenant ma forme hybride. Dans le même temps que le noble monter son mur de biscuit pour nous protéger du souffle de l’explosion, mais il nous permettrait aussi de bloquer la vision de certaine personne indélicate dans le camp décimas. Je lâchais un simple: « Pardonne-moi mon ami ! » Avant de finir le travail, Prenant ma forme hybride je sortais les griffes de ma main droite, et l’élançais avec toute la puissance dont j’étais capable dans la poitrine du cornu. Je ne la ressortais qu’en tenant au creux de ma main ruisselante la percussion vitale. Pour enfin la laissais tomber au sol en braquant mon regard sur ce foutu clebs et dire dans la foulée :
« Akajisai, si tu vois ce qu’il se passe dans la tour, fait moi un rapport sur l’état de santé de ma future épouse ! » Je lançais un regard rassurant à l’araignée en lui disant d’un ton calme :
« Je peut pas tout t’expliquer maintenant, mais t’inquiète pas pour le cornu, il a vu pire. Avec de la chance tu devrais comprendre rapidement mon geste. En attendant on a d’autres chien a fouetté si tu vois ce que je veux dire….. » Je me tournais en direction du Cy-wolf, inspirant longuement par le nez en faisant mine d’évacuer un stresse oppressant je me propulsais un plus en avant pour que la bête soit a portée sans que cela ne néglige ma possibilité d’esquivais en cas de nécessité. Je lâchais alors mon onde en direction du Cy-wolf en sachant pertinemment que seul le loup et certainement Jorogumo pourrait l’entendre. L’ultrason se propagerais en direction de la bête qui me donner envie de cracher. Dans le même temps je garderais mes autres sens en éveil afin de percevoir le moindre bruissement de feuille suspect, la moindre odeur présageant d’une attaque et enfin laissant mon regard braquer sur l’animal afin de percevoir le moindre mouvement de contre attaque et de l’évité en cas de nécessité.
Code by Wiise sur Never-Utopia
Spoiler:
Résumé:
Raki arrache le coeur d'Akira aprés l'avoir pousser derrière le murret de biscuit suite a l'explosion, puis se tourne vers le Cy-wolf pour lui lancer une onde d'ultrason
Technique utilisées:
Ultraviolet (niveau 25) : Raki envoi une vague courte et condensé ( 1 a 2 seconde max) d'ultrason en direction de sa cible, infligeant des dégats au niveau de l'oreille interne et de violent maux de tête, cumulé au Danse Tempo un handicap émotionnel est ajouté selon le tempo de base utilisé.