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Lun 24 Juin - 1:36
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En mer, un navire avançait à allure régulière. Envoyer de la part d’une certaine personne, Dessus, des centaines de marines se pressaient à faire bouger le navire de quelque façon que ce soit. Déplier les voiles ou les replier, tenir la barre, nettoyer les canons ou le plancher... Personne ne s’ennuyaient ici et c’est sans doute de par la présence de deux figures de la marine qui servaient de hauts gradés. Les deux “ chefs “ sur le navire étaient positionnés à un endroit différent. Le plus “ classe “ des deux étaient proche de la figure de proue aimant chantonner alors que le navire était en train de fendre la mer, alors que le plus “ sauvage “ était les pieds dans le vide, assit sur le mât principal. Tout deux pensif, ils observaient alors l’horizon, voyant enfin se dessiner au loin le théâtre d’une rude bataille passée. Seppen Town semblait avoir retrouvé son calme depuis peu, pourtant, même au loin on peut deviner que la ville a souffert de ces batailles...
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Sur Seppen Town, la situation était redevenu sous le contrôle de la marine. Bien des choses avaient changées mais heureusement, le calme était maintenu. Des gens étaient morts certes, d’autres blessés, mais maintenant, il fallait avancer. Du moins, c’est facile uniquement en théorie... Quand on perds des êtres cher, c’est difficile d’oublier ou accepter. L’hôpital était surchargé de patients depuis les tristes événements qui se sont déroulés ici, mais il ne fallait en rien baisser les bras. Les médecins en tout genre se dépêchaient et ils faisaient leurs devoirs avec bienveillance. Ils ne se reposaient plus depuis quelques jours, mais le devoir avant tout, tel est le serment que l’on passe quand on décide de sauver des vies. Les blouses blanches se multipliaient et formaient une véritable danse dans ce bâtiment. Mais au milieu de cette farandole de médecins, certaines chambres étaient calmes. Peu de visites pour ne pas dire aucune, parmi celles-ci, une d’entre elle était vide. En l’attente des heures de visite légales, un corps inerte dormait en l’attente d’un signal pour se réveiller. Autrefois entre les bras de la faucheuse, ce sont des hommes réfléchis et aptes qui ont permis à la demoiselle de rester en vie à défaut d’être dans un coma. Son état était stabilisé et ... Voilà. Que dire de plus ? Les médecins avaient identifiés cette dernière comme une certaine “ Nastumi “, tombé au combat, ou présente au mauvais endroit au mauvais moment... Quoi qu’il en soit, bien que peu reluisant, son état était stable désormais.
A l’entrée de l’hopital, une réceptionniste tentait de gérer le moindre caprice... Entre le jeune homme venu voir son papa blessé au combat, les parents venus prendre des nouvelles du fils disparu mais retrouvé, et enfin la personne qui vient réparer la machine à café... Autant le dire, le chômage n’était pas prêt de sonner ici même.
La ville elle essuyait les assauts passés. Les villageois tentaient de reprendre une vie normale , aidés par les autorités locales et les aides provenant des îles voisines. Bientôt, c’est comme si rien de tout ça ne se serait passé. Du moins, on l’espérait. La journée semblait paisible en apparence et ce n’est pas le temps éclaircit bien qu’un peu nuageux qui allait dire le contraire. Au loin, le navire marine affichait déjà ses couleurs, montrant patte blanche afin de ne faire stresser personne. Vu les événements récents, il fallait à tout prix faire en sorte que les jours soient paisibles.
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Lun 24 Juin - 19:54
Après l'effort, le réconfort.
Christopher E. Crawford & Tylor V. Alexander
Dire que la première grosse quête du jeune homme ne s'était pas passée comme prévue aurait sans doute été l'euphémisme de l’année à coup sûr, l'état de Sepepn Town en était d'ailleurs le témoin le plus désolant mais, malgré tous ces morts et cette destruction, le jeune marine ne s'était pas arrêté un seul instant depuis la fin des combats. Certes son pied avait été bandé et plâtré pour lui permettre de se reposer un peu, mais c'était bien mal connaître le Crawford que de penser qu'il était capable de rester en arrière alors qu'il y avait encore tellement à faire, à réparer, à nettoyer. Simplement vêtu d'un t-shirt blanc et de son pantalon d'uniforme, sa veste et sa casquette posées sur une caisse en bois un peu plus loin, le jeune sergent ignorait où se trouvait son mentor en ce moment mais, au lieu de s'inquiéter pour Natsumi, Christopher avait décidé de rejoindre ses collègues afin de dégager les rues et nettoyer ce qui pouvait l'être. Pourquoi devrait-il s'inquiéter d'ailleurs pour la disparition ou la mort d'un personnage secondaire ? Bien d'autres viendraient après Natsumi et, pour l'heure, Christopher avait décidé de s'occuper comme il pouvait plutôt que de tourner comme un lion en cage. Aucune autre quête ne lui avait présenté pour le moment et, plutôt que de s'ennuyer à rester dans son coin, il avait décidé d'apporter sa pierre à l'édifice en aidant ses collègues à nettoyer les rues de cette ville en ruine et d'en dégager les cadavres. Un boulot peu glorifiant, il pouvait au moins admettre cela, mais pourtant terriblement nécessaires pour que les cadavres ne véhiculent pas des maladies aux survivants. Être un héro de légende ne se limitait pas uniquement de combattre des ennemis puissants car, à bien y réfléchir, ces héros étaient après tout des hommes du peuple et chargés de protéger ce dernier. Le contact avec les petites gens devait avoir une certaine importance, il avait fallu à Christopher une bonne grosse rouste pour s'en rendre compte.
De bon matin, malgré son plâtre, il avait commencé à dégager les gravas, maison après maison, jusqu'à ce que ses pas ne le mènent vers la sécurisation et le nettoyage du port. Une quête mineure et indigne de son niveau, une fois encore, mais elle aurait au moins le mérite de stimuler son corps pour maintenir ce dernier en forme. C'était une machine bien huilée qui avait besoin d'activité régulière et, puisqu'il n'y avait plus grand monde sur qui passer, il avait décidé de faire une séance de musculation avec les moyens du monde.
- Allez les gars, on se bouge ! On finit de ranger tout ça !
Avait-il pris la confiance trop rapidement ? Très certainement, oui, mais était-ce vraiment étonnant d'un homme avec le destin aussi immense que le sien ? Non, pas le moins du monde et, étrangement, plusieurs soldats répondirent à ses directives sans trop rechigner. Cette idée gonfla l'égo du jeune marine jusqu'à ce que ses yeux captent la présence imminente d'un navire. Un navire de la marine ? Apparemment, oui, mais pour quelle raison ? Les renforts n'étaient plus trop nécessaires et cette réponse inconnue fit froncer les sourcils du jeune homme. Ce dernier demanda à l'un des soldats présents d'aller avertir les officiers du quartier général, tandis que lui clopinait jusqu'à atteindre veste et casquette. Serrant les deux face à la douleur que générait chacun de ses mouvements, triste résultat de ses intenses combats, le pugiliste parvint enfin à mettre sa veste qu'il garda ouverte, ne souhaitant pas crever de chaud après un combat aussi intense.
- J'imagine que c'est moi qui vais devoir m'y coller. Allez, faites que les dialogues ne durent pas trois ans.
Lentement, il s'avança jusqu'à se stopper à quelques mètres du ponton duquel allait venir ces nouveaux inconnus. Les mains jointes dans le dos, sa casquette le protégeant des méfaits de l'astre solaire, le sergent accueillerait ses collègues et supérieurs avec tout l'aplomb et l'énergie qu'on lui connaissait.
Juste Christopher. Ni plus, ni moins.
Isalia (c) 16
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Mer 26 Juin - 16:06
Après l'effort, le réconfort.
ft Christopher et MJ
La brise était froide. Comme souvent, sur North Blue. Comme toujours, lorsqu'il sentait qu'Anastasia s'apprêtait à lui rendre visite. Seul, perché sur le toit du quartier général local de la Marine, l'un des seuls bâtiments demeurés intacts puisque les Decimas n'avaient pas eu le loisir de s'y aventurer, le torse et les bras nus couverts de bandages immaculés, le quarantenaire lorgnait du côté de l'horizon, las, vide. Il aurait dû être en joie. Il aurait dû être soulagé, vivre cette réussite comme une source de satisfaction, sinon de fierté. Ils avaient triomphé d'ennemis supérieurs en nombre et en puissance, grâce à leur vaillance, à leur pugnacité, à une collaboration poussée entre toutes les têtes d'affiche ayant pris part à cette confrontation brutale et sanguinaire... Pour un premier pas en tant que gradé de la Marine, c'était un premier pas réussi qui allait, sans l'ombre d'un doute, leur valoir une montée en grade dans les délais les plus brefs. D'autant plus que bon nombre de leurs supérieurs avaient pu assister à leurs frasques, avaient pu constater leur combativité, leur ardeur pétulante... Néanmoins, rien de tout cela ne semblait avoir d'importance pour le Tylor. On était venu à trois reprises lui demander de se rendre à l'intérieur ou, a minima, de bien vouloir se vêtir plus convenablement, affirmant sans tergiverser qu'il risquait de tomber malade, d’aggraver sa condition déjà rendue fragile par l'épuisement et les multiples lésions dont il avait à souffrir. D'aucuns affirmaient en passant alentours qu'il avait mérité du repos, comme tout un tas d'autres soldats souffrants actuellement allongés dans des brancards de fortune, engagés dans une lutte féroce avec la mort, à cheval entre la vie et la fin : il trouvait que tout cela manquait singulièrement d'importance, au regard de la découverte glaçante qu'il avait réalisé une paire d'heures auparavant.
L'incertitude avait cela de terrible qu'elle autorisait toutes les divagations possibles à l'imagination. Lorsqu'on ignorait, on ne pouvait s'empêcher de tisser tout un tas d'histoires saugrenues plus ou moins vraisemblables afin de gommer cette impression d'inconnu : parce que le cerveau humain avait horreur du vide, il tâchait de le combler par la force de ses croyances, de ses rêves, de ses fictions, de ses fantasmes. Mais il arrivait parfois que la vérité soit plus brutale et plus douloureuse que la plus crasse des incertitudes : notamment parce que là où l'absence de conviction permettait aussi l'optimisme, la certitude fondée et indubitable imposait un constat inébranlable à ceux qui s'y confrontaient sans y être dûment préparés. En pénétrant dans la chambre où Natsumi était allongée, pâle comme elle l'avait toujours été, pâle comme un cadavre déjà vidé de toute substance vitale, il avait senti son cœur s'immobiliser. Il avait, bien sûr, entendu les médecins affirmer que ses jours n'étaient en l'état plus en danger, qu'elle était stabilisée, qu'il fallait simplement attendre son réveil avec patience et optimisme : mais il n'avait pas la tête à ces énergies positives. Pas aujourd'hui, alors que tant de cadavres s'étaient entassés face à son impuissance. La silhouette gracile de sa fille biologique cachée n'avait pu que lui rappeler celle d'Anastasia qui, des années auparavant, était devenue une dépouille oubliée au fin fond d'une crevasse gelée, sur cette maudite île de Mominokishima. Et, lors même qu'il avait cru que le plus difficile serait encore d'oser déposer le moindre regard sur elle... Il avait rapidement compris qu'il n'était pas en mesure de supporter sa présence infirme et brisée. Pas maintenant, pas ainsi, pas ici. Il avait hoqueté puis, prit d'une nausée monstrueuse, avait violemment repoussé le personnel de santé se trouvant derrière lui. Il avait fait volte-face et, plus vigoureusement que son corps meurtris n'aurait dû le lui permettre, s'était élancé dans les couloirs et dans les escaliers pour fuir le plus loin possible de cette poupée de porcelaine rompue.
Et il n'osait plus redescendre. Il n'osait pas même se retourner. Il la sentait, là, proche, tournoyant autour de lui, lui destinant le regard le plus triste, le plus plaintif. Il savait qu'un geste trop ample, trop brusque, risquait de l'invoquer. Il savait qu'il pouvait la découvrir dans les couloirs, au hasard d'une porte entrebâillée, ou dans les escaliers, auprès d'une bifurcation où sa silhouette délicate aurait pu se glisser sans peine, fantomatique, lascive, insaisissable. Son rythme cardiaque ne faiblissait pas, ses poils hérissés et son échine parcourue de sueurs froides le renvoyant purement et simplement à sa condition d'animal à la limite de la terreur irrationnelle, incontrôlable. Il était piégé. Elle était là, elle était là, et c'était l'état pitoyable de Natsumi qui l'avait invoquée. Il ne voulait pas la voir. Pas maintenant. Pas ici. Pas si proche de sa propre fille, emmurée dans l'inconscience. Il ne voulait pas une fois de plus être condamné à contempler son échec, sa faiblesse, son imprudence. Il ne voulait pas supporter sa présence, funeste malédiction, sa paranoïa latente lui soufflant que cela risquait de porter malheur à sa fille bien aimée. Les morts devaient le rester, et cesser de tourmenter les vivants : pourquoi diable continuait-elle à le hanter de la sorte ? Ces questionnements ne cessaient de l'horrifier crescendo et, lorsqu'il entendit un bruit de pas trop feutré, trop léger, trop délicat pour être humain, il tressaillit. Sa gorge se noua, il refréna difficilement une série de sanglots et il fit de son mieux pour demeurer aussi muet qu'immobile tandis que des mains froides se glissaient autour de son buste, tandis qu'un sentiment absurde le convainquait d'une présence qui, dans son dos, se blottissait contre lui. Les mots qui lui parvinrent, il les jura réels tout en sachant qu'ils n'existaient pas : ils étaient prononcés par une morte.
-Tu es trop intransigeant envers toi-même... Tu n'es responsable de rien... Tu n'as rien fait de mal. Tu as fait tout ton possible, Alex'. Comme toujours. -Laisse-moi... Va-t'en... Je t'en supplie, va-t'en... Ne reviens jamais... -Tu sais que c'est impossible. Je suis toi. Tu m'imagines, donc j'existe. Tu es le seul à pouvoir me chasser. Le seul.
Ses dents et ses poings se crispèrent, mais il ne tenta rien. Il savait tout cela parfaitement vain. Eut-il jamais eu la force de lever la main sur elle, vivante comme morte, qu'elle ne l'aurait pas délaissé pour autant. Elle l'avait imbibé. Par leur union, par leur amour, et par leur séparation. Son cadavre à demi-enseveli sous la glace, il la voyait encore parfaitement. Il n'avait jamais eu l'opportunité de lui glisser des derniers mots, d'accompagner son départ, et avait été condamné à l'abandonner là, dans une crevasse, dévorée par le froid et par les charognards susceptibles d'errer aussi bas dans les profondeurs de cet enfer sinueux et gelé, de ce piège mortel. Comment aurait-il jamais pu tourner la page ? Se reconstruire sainement ? Tout cela n'était guère plus que naïveté...
Il ravala péniblement ses larmes tandis qu'enfin la présence s'estompait. Le contact sembla rompre, et le souffle irrégulier de sa chère et tendre disparu finalement, ne laissant guère plus que le vent troubler ce silence de plomb. Quelques éclats de voix lui parvinrent distinctement, depuis la grande place où les travaux de reconstruction s'établissaient majoritairement, et il fut secoué par un nouveau frisson, un énième. Cette journée-ci n'était pas finie, loin de là. Il aurait d'autres conversations à mener, d'autres démons à affronter... Et, à la fin, il pourrait tenter de retrouver un brin de sommeil lourd, du repos que tous semblaient vouloir lui accorder, ses démons et ses cauchemars noyés sous l'alcool.
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Ven 28 Juin - 16:46
Contre Amiral Jack Clifford , Colonel Lars Motochi
Deux personnes, deux tableaux différents donc.
À l’hôpital, les choses étaient ce qu’elles étaient. Le sort de Natsumi ne changerait pas du jour au lendemain et ça, bien des médecins le répéteraient autour de fois qu’il le faut au fameux visiteur qui ne cessait d’être là. Le temps fera son affaire, voilà la morale de cette histoire. Si l’homme restait encore trop de temps à l’hôpital, c’est un médecin bienveillant qui viendrait à lui pour essayer d’être clair sur la situation de la patiente. Le discours serait long et remplit de mots compliqués, mais la finalité était celle-ci : l’état est stable, il lui faut beaucoup de repos et des soins intensifs continus. Elle se réveillera, bien que la date soit incertaine... La foi dans ce genre de moment est la clé de tout. Tant pis si le combattant n’était pas croyant, aujourd’hui il devrait faire avec.
Le navire flambant neuf fendait la mer et rapidement, il arriva à bon port. Les marines tant sur le port que sur le navire s’activaient pour que les cordes soient accrochées et que le navire puisse faire sa manoeuvre d’amarrage correctement. La moindre éraflure serait sans doute un affront de premier rang... Bref, tout ceci se déroulant sans mal, la passerelle se déploya et laissa donc voir une première personne, suivit de bien d’autre. L’homme en costume ressemblait plus à un noble qu’à un combattant, mais comme on dit : il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Ses pas le guidant sur le sol de ce port entretenu et visiblement bien dirigé par des marines au bon coeur, il remit en place ses lunettes avant de s’adresser au premier venu qui n’était autre que le fameux soldat Crawford.
“ Bonjour, je suis le Contre-Amiral Clifford Jack. Le Vice Amiral Piso responsable de ces mers nous a envoyé afin de transférer un message. Sauriez vous si les Lieutenants Crawford E. Christopher et Tylor V. Alexander sont dans les alentours ? Nous avons a leur parler au plus vite. “
Son ton était serein, laissant voir un homme très calme dans sa façon d’être et qui sait si au combat ce n’est pas la même chose. Dégageant quelque chose d’apaisant, c’est alors qu’une chose étonnante se produit. Sautant du mât dans un mouvement rapide et précis, un véritable colosse de chaire et de sang retomba sur le sol brutalement, manquant de faire trembler ce dernier. À n’en point douter, cet être différent du contre-amiral dégageait aussitôt quelque chose de plus intrigant. Une présence qui serait peut-être écrasante pour le jeune lieutenant, ou peut-être un effet inverse si ses instincts de combattant lui disaient de faire face, auquel cas ce pourrais être une excitation qu’il ressentirait. Quoi qu’il en soit, ce genre de duo était ce qu’on pouvais qualifier de “ chaud-froid “, l’un étant clairement un cerveau, alors que l’autre était le muscle.
Le plus posé des deux d’ailleurs sourit face à l’entrée en scène de son compagnon peu bavard et l’introduit poliment.
“ Et voici mon second et ami... Le colonel Lars Motochi. “
Se contentant d’un simple “ grognement “ pour affirmer les paroles de son supérieur, l’homme aux allures de gorille regarda alors le jeune homme avant de regarder les alentours, las. Le cher Jack sourit alors tranquillement pour saisir une montre à gousset et regarder l’heure. Très à cheval sur les procédures, il s’adressa alors à ses hommes.
“ Quartiers libres pour trois heures, après ça nous reprendrons la route. Si vous voyez des gens dans le besoin, aidez les, l’île n’a pas encore retrouver de toute sa superbe ! “
Laissant ses hommes s’éparpiller un peu, il soupira en douceur avant de regarder les alentours. Dommage qu’un primé les aient retenus... Qui sait si leur présence n’aurait pas changer diverses choses dans cette bataille. Quoi qu’il en soit, le pire avait été évité et il fallait aller de l’avant désormais.
Le contre-amiral et son seconds attendaient par rapport au fait de trouver les fameux lieutenants pour lesquels ils étaient de passage.
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Sam 29 Juin - 10:33
Après l'effort, le réconfort.
Christopher E. Crawford & Tylor V. Alexander
Cette ville avait pratiquement été détruite, du moins l'aurait-elle été sans l'intervention des parangons de la justice dans leurs uniformes bleus et blancs, de cela au moins le jeune Crawford en était sûr, mais le spectacle de cette destruction n'en restait pas moins pesant pour son coeur. Certes ceci n'était qu'une île parmi beaucoup d'autres, qu'une zone de quête parmi des dizaines d'autres mais, si rien de tout ceci n'était réel à ses yeux, il voyait cette destruction comme le reflet de son manque de puissance. Les héros luttaient contre les plus puissants adversaires afin qu'un tel chaos ne se produise pas et, ici, devant ces bâtiments en ruine et ce navire de la marine s'approchant, il réalisait à quel point il était terriblement loin d'être à la hauteur du rôle qu'il visait. Il lui faudrait sans doute du temps et des dizaines d'autres quêtes comme celle-ci pour rattraper son retard, assurément, mais pour l'heure il avait plus important à faire que de ressasser sa propre faiblesse encore, et encore, et encore. En effet un imposant navire de la marine venait d'arriver et, si les hommes sur le port s'affairaient toujours à ranger pour laisser aux renforts la place de débarquer, le jeune sergent resta immobila face au ponton duquel un homme arriva. Ce dernier était richement habillé, assurément très propre sur lui et, si son nouvel interlocuteur s'interrogea sur la raison de sa venue, il ne parvint pas à entendre une réponse. Arquant un sourcil de surprise, se demandant si c'était une blague bien mal choisie ou une punition qui attendait d'être exécutée, Christopher se rendit compte que ce navire était venu jusqu'ici pour lui et son maître. Pourquoi ? À la première phrase de cet officier inconnu, le sergent répondit sans aplomb ni déférence.
- Pour le premier, vous l'avez devant vous. Pour le second, suivez-moi.
Pour ce qu'en savait le jeune pugiliste, son mentor n'avait pas quitté le lit de Natsumi depuis qu'elle avait été retrouvée. Bien sûr qu'il ne comprenait pas et attachement à rester au chevet d'un personnage de moindre importance, mais assurément le maître du jeu avait pris soin de lier ces deux êtres d'une façon qui échappait encore totalement au futur héros. Il avait laissé son maître tranquille, par respect pour lui, mais désormais il n'avait plus d'autre chose que d'aller le quérir pour enfin savoir de quoi il en retournait vraiment. Le pugiliste se doutait bien que les officiers ne prendraient pas le temps de lui expliquer la situation, pas sans son mentor, pas s'ils devaient se répéter une seconde fois, mais sa curiosité fut malheureusement la plus forte.
- Vous avez fait tout ce chemin pour nos beaux yeux ? On a fait une connerie ?
Chris jeta un oeil rapide au second officier qui venait d'arriver, encore un qui avait mis tous ses points de caractéristique en force et endurance, mais il en fallait plus pour impressionner celui qui toucherait bientôt les étoiles. Se détournant du colosse, invitant le premier officie rà le suivre d'un simplement mouvement de tête, Chris se dirigea d'une démarche incertaine et saccadée – la faute à son plâtre – vers l'hôpital où, en demandant aux bonnes personnes, il finit par repérer son mentor sur le toit. Un pas après l'autre, Chris monta les escaliers et, posant son épaule contre le cadre de la porte qui menait au toit, il resta un instant à contempler son maître très certainement plongé dans ses pensées. Il devait s'inquiéter pour Natsumi, c'était une réaction attendue durant un tel événement mais, pour l'heure, il y avait tout de même plus pressant. Se râclant la gorge pour annoncer son arrivée, le sergent s'écarta du cadre de la porte et, après trois pas vers le garde du corps, annonça la raison de sa venue.
- Maître ? Il y a du monde qui veut nous voir.
Isalia (c) 16
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Mer 3 Juil - 15:09
Après l'effort, le réconfort.
ft Christopher et MJ
La présence d'Anastasia s'était enfin estompée, permettant au quarantenaire de retrouver un brin de son aplomb sans pour autant parvenir à faire bonne figure. Il demeurait pâle et las, triste jusque dans le reflet de ses yeux, et il y avait fort à parier qu'il le demeurerait encore longtemps. Certes, le pire avait été évité partiellement grâce aux efforts qu'il avait pu fournir au cours de cette éreintante bataille, mais il n'ignorait pas que le rôle qu'il avait eu à y jouer avait été discret, trop discret pour le combattant émérite qu'il aurait pu être, dans d'autres circonstances, si la vie lui avait été plus favorable. Combien de champs de bataille plus létaux que celui-ci avait-il connu, par le passé ? Alors qu'il n'était rien de plus qu'un adulescent puéril, engagé dans des forces de frappe mercenaires peu scrupuleuses et désireuses d'engranger de colossales fortunes sur la souffrance et la détresse d'autrui ? Ces vieilles années n'étaient pas nécessairement une source d'orgueil de son point de vue, mais elles avaient au moins eu le mérite de former le soldat qui sommeillait en lui... Soldat qui s'était empâté dangereusement, au fil des ans au service des Kudo. Il avait cru que s'entraîner et s'exercer régulièrement lui suffirait à conserver ses compétences affûtées, mais il s'était fourré le doigt dans l’œil... Il avait failli y rester. Et ce à plus d'une reprise. Zandatsu, Darko, même Philatos avaient bien failli le précipiter dans l'autre monde à cause de sa lenteur, de sa maladresse, de son manque de réactivité ou de répondant... Et il n'était pas le seul à avoir échappé au pire d'un cheveu. Christopher, à titre d'exemple, aurait pu également connaître un sort bien peu enviable. Natsumi ne faisait évidemment pas exception... Et ce à cause de la faiblesse du noiraud. Du moins ce dernier l'estimait-il sobrement et sévèrement : ayant vécu deux fois plus longtemps que ces deux jeunes pousses, il aurait dû être en mesure d'assurer leur sécurité et de leur permettre de laisser libre cours à leurs compétences respectives sans jamais être sérieusement inquiétés... Or, toutes ses convictions s'étaient effondrés sur elles-mêmes à l'instant où il avait compris qu'il n'était rien d'autre qu'un rat luttant contre un incendie : c'était l'arrivée inespérée des renforts qui leur avait permis d'en réchapper entiers... Ni plus, ni moins. Ses dents grincèrent une fois de plus tandis qu'il se crispait, et il tressaillit alors qu'une porte, dans son dos, pivotait lourdement sur ses gonds en provoquant d'odieux grincements. Alexander comprit qu'on lui rendait à nouveau visite, et il essuya ses yeux d'un revers de la main empressé, presque nerveux : puis il pivota et planta son regard dans celui de l'importun qui le dérangeait et qui s'avéra finalement être son apprenti.
-Christopher ?
Du monde, pour venir les voir ? Si le Tylor n'avait pas pu rater l'arrivée en fanfare de gradés supplémentaires, supposément venus aider à la reconstruction et à la réorganisation de l'île à la suite de la bataille qui s'y était déroulée et y avait causé bien du grabuge, il avait fait de son mieux pour l'ignorer, l'omettre totalement de son esprit en estimant qu'elle ne le concernait pas le moins du monde. Il avait bien sûr conscience d'avoir été un chaînon important de la résistance de Seppen Town mais, en soi, il demeurait extrêmement humble en estimant que c'était davantage à cause d'un manque cruel de moyens et de meneurs d'hommes compétents que grâce à ses propres qualités. De ce fait, il ne voyait en l'état pourquoi il aurait attiré le regard d'intervenants extérieurs plus que de raison... Puis lui vint une hypothèse assez folle, qui serait éventuellement confirmée par les gradés que le garnement lui apportait, si ceux-ci se donnaient la peine de bien vouloir leur communiquer la raison de cette rencontre incongrue : Christopher, lui, avait pu attirer leurs convoitises. Après tout, la Marine toute entière subissait des montagnes de pertes depuis quelques années. Chaque bataille en scarifiait les rangs davantage, en prélevait un nombre important de ténors, et n'abandonnait au final qu'une poignée d'hommes et de femmes suffisamment expérimentés pour tenir les rênes fermement. En un mot comme en mille, les têtes d'affiche du Gouvernement Mondial commençaient sans doute à éprouver un singulier besoin de renouveler leurs effectifs, et de voir de nouveaux héros se hisser jusqu'aux panthéons des soldats... Et quel meilleur héros que l'un des ardents défenseurs de Seppen Town, ayant de surcroît la jeunesse et son potentiel indiscutable de son côté ? Le Crawford n'était pas qu'un soldat intrépide : il avait tout ce qui pouvait constituer, demain, un contre-amiral voire un vice-amiral plus que décent.
Il ne fallut donc pas longtemps à Alexander pour envisager que c'était en vérité son apprenti que ces marines étaient venus chercher. Sans doute voulaient-ils l'intégrer à leur équipage afin de parfaire son éducation militaire, afin de maximiser les chances qu'il devienne un jour le gradé compétent qu'on pouvait entrevoir en lui... Et, à ce titre, comment diable l'ancien garde-du-corps aurait-il pu leur en vouloir ? Ou même seulement tenter de les en dissuader ? S'il s'était montré incapable de briller plus que son élève lui-même ne l'avait fait : en quel honneur aurait-il pu continuer à lui enseigner quoi que ce fut, a fortiori si de véritables hauts-gradés s'essayaient eux-même à ce noble objectif ? A grand peine, l'homme décida finalement de quitter son promontoire et se rapprocha de la porte désormais béante afin de toiser d'un peu plus près les silhouettes qui risquaient de pointer le bout de leur nez, tôt ou tard. Dès lors, il se contenterait d'être à l'écoute, en bon subordonné : il ne se sentait pas, de toute manière, de faire davantage pour l'heure.
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Jeu 4 Juil - 19:51
Contre Amiral Jack Clifford , Colonel Lars Motochi
Le sourcil de l’homme à la chevelure argentée se souleva quand le jeune soldat répondit présent. Voilà ce qui se passe quand on ne prends pas assez de notes ou qu’on ne demande nullement de photos pour reconnaitre la recrue. Quoi qu’il en soit, la nouvelle comme quoi une des deux têtes recherchées était ici ravis l’homme qui manqua de claquer dans ses mains. D’autant plus quand le jeune homme se proposa de les mener à l’autre joyeux luron. Ne répondant affirmatif qu’avec un signe de tête, les deux hommes se mirent en route, suivant le jeune soldat. Ce dernier était bien agréable bien que curieux. Ne répondant pas à sa demande, le contre-amiral se contenta d’un sourire franc face au côté enfantin de la demande. Bien sûr que non ils n’étaient pas venu QUE pour leurs têtes. Disons plutôt qu’ils étaient une partie de leurs objectifs du jour, mais pour l’heure, il fallait trouver le dernier soldat recherché.
Les pas les guidant à l’hôpital, le colonel se montrait plus méfiant qu’autre chose, semblant scruter le moindre soucis alentour. Cela le désole de voir tant de victimes, mais au moins, lui aussi était convaincu que la futur annonce était juste. L’avis du contre-amiral lui était encore plus dans ce sens. Silencieux et sérieux, quand enfin ils arrivèrent sur le toit, une silhouette se dessinait et semblait pensive. Sans doute le fameux Alexander. Que de surprise quand le jeune soldat dit “ maître “. Oh ? Y avait-il une relation de soumis et de dominateur entre eux ? Quoi qu’il en soit, bien qu’étonnant, ce genre de lien n’avait rien à faire dans la décision qui était tombée.
Avançant en premier, le fameux Clifford se mit face à Alexander, suivis du colosse à l’allure bestiale. Se présentant comme il l’avait fait, il vint alors à faire en sorte que les deux hommes soient face à lui avant d’enfin dévoiler le pourquoi et le comment de leurs présences ici-même.
“ Bien.... Allons droit au but. Vos exploits ont été vantés sur ces mers et ceci est arrivé à l’oreille du Vice-Amiral Piso, dirigeant de ce Blue. Après concertation avec les autorités compétentes à ce sujet ... Nous venons donc transmettre les félicitation du Vice-Amiral Piso qui sera ravis de vous les transmettre en personne si vous passez un jour à sa base, ou le croisez un jour. Cependant, ce n’est pas tout. “
Quelque peu évasif pendant son discours, cette fois-ci, le regard du colonel se porta sur les deux hommes, plus intéressés par la partie à venir, comme si un poids pesait sur eux désormais, et pour cause...
“ Il a été jugé que vous étiez largement digne de monter en grade. De ce fait... Christopher E. Crawford, vous êtes désormais Commandant. “
Souriant quelque peu, l’homme adressa ses félicitations via son regard avant de terminer par le meilleur en question.
“ Quant à vous Tylor V. Alexander, sachez que le grade de Colonel vous a été octroyé. Soyez en digne et surtout ne baissez aucunement les bras. Vos aventures ne font que commencer après tout. “
Une fois de plus, le regard signifiait clairement “ félicitation “ suite à quoi, l’homme regarda sa montre. Il était clairement dans les temps et pouvait donc s’octroyer un peu de temps libre. Autant le confier à ces deux nouvelles recrues prometteuses, surtout vu leurs points communs non ?
“ De ce que j’ai entendu... Vous aimez combattre en duo n’est-ce pas ? Je serais curieux de voir ça, si vous vous en sentez d’humeur. Aussi, j’ai la personne idéale pour vous faire face... Acceptez vous ce défi ? Commandant ? Colonel ? “
Si les deux hommes répondaient présent à cette offre, alors le colosse jusqu’à maintenant en retrait s’avancerait donnant une réponse à qui serait l’heureux élu pour leur face face. L’autre homme se contenterait de sourire chaleureusement avant de les inviter dans un lieu plus à l’écart de la population. Il serait ridicule de casser des choses ici, surtout quand on sait que c’est le toit de l’hôpital... Un tel écart ne serait pas toléré. Bref, restais à voir l’état d’esprit de ces deux combattants émérites qui avaient marqués le coup dernièrement. Les deux nouveaux gradés auraient le luxe de choisir le possible lieu d’affrontement s’ils le désiraient.
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Jeu 4 Juil - 21:56
Après l'effort, le réconfort.
Christopher E. Crawford & Tylor V. Alexander
À force de jouer encore, et encore, et encore, le jeune pugiliste que vous avez devant vous avait fini par faire marcher son cerveau à plein régime, réfléchissant à tous les scénarios possibles d'une situation pour essayer de prévoir ce que le Maître du Jeu allait faire, ce qu'on appelait du metagaming dans le jargon. C'était considéré comme de la triche, assurément, mais ici le jeune Crawford n'était pas en mesure de regarder le Maître du Jeu dans les yeux pour essayer de déchiffrer son jeu. Il devait y aller à l'instinct, sans la moindre indication claire et, de ce qu'il pouvait en voir pour le moment, il ne s'en tirait pas trop mal. Il avait réussi à créer un personnage à l'apparence pas dégueulasse du tout et, point le plus important, avec des caractéristiques assez bien réparties pour en faire un combattant compétent et polyvalent. Oui, beaucoup de joueurs admettaient volontiers que la spécialisation était la clé, ce qui était tout à fait correct, mais en terme de combat au corps à corps il fallait pouvoir jouer sur plusieurs tableaux en variant les styles. Pourquoi est-ce que je vous parle de cela, maintenant ? Parce que, alors que les couloirs de l'hôpital se dessinaient devant lui, alors que le personnel lui indiquait la position de son mentor, le jeune pugiliste listait dans sa tête la liste des scénarios possibles qui justifiaient la présence de deux officiers. Des félicitations ? Des réprimandes ? Une nouvelle quête à traiter urgemment ? Une proposition de mutation ? Les raisons étaient variées et, avant qu'il ne puisse s'en rendre compte, tout plongé dans ses pensées qu'il était, Christopher ne réalisa que bien tard qu'il était déjà sur le toit. Son mentor semblait perturbé, ce qui n'avait rien d'étonnant au vu de la situation mais, malgré tout, le jeune sergent ne s'était pas senti de retarder les deux arrivants juste pour laisser son propre maître digérer la situation. Ils étaient des soldats, des guerriers nés ou forgés par la vie mais, quoi qu'il en soit, ils étaient des individus forts qui ne pouvaient se payer le luxe de verser dans le sentimental.
Était-ce comme cela que le jeune voyait la chose ? Pas vraiment, les émotions étaient ce qui permettait à un homme de se sentir vivant, en bien comme en mal, mais il savait que beaucoup pensaient ainsi. Il avait été tenté de rejoindre leurs rangs pendant un instant mais, au-delà de la douleur, il savait que l'attendaient la grandeur et la gloire. Ainsi fit-il fi de ses émotions pour laisser les officiers lui expliquer la raison de leur présence ici. Ils étaient là pour transmettre les remerciements du grand patron de cette mer, côté marine en tout cas, ce qui suffit à faire sourire le jeune homme qui réfléchissaient déjà à toutes les ramifications possibles d'une telle nouvelle, mais ce fut la nouvelle suivante qui le surprit le plus. Il s'était attendu à un peu d'argent, une arme comme récompense et voilà, mais l'idée d'apprendre qu'il veait de gagner deux rangs de réputation d'un coup le força à serrer ses poings. Il tremblait, tremblait d'excitation, de joie peut-être et, avec toute la subtilité dont il savait faire preuve, il tint à faire connaître sa réponse quant à cette promotion.
Le poing victorieux levé vers les cieux, le jeune homme ne put retenir son excitation et commença à bondir dans tous les sens, comme si ses jambes avaient pris le contrôle de ses pensées. Il en avait tellement bavé ces derniers temps qu'il s'était demandé quand viendrait sa promotion, quand viendrait la récompense qu'il méritait et enfin, enfin on reconnaissait sa valeur ! Comment ne pouvait-il pas être heureux et excité comme un rôliste après sa première montée de niveau ?
- PUTAAAAAAAAAIIIIIINNNNNNNN, TROP BON ! De nouveaux équipements, un uniforme qui ressemble enfin à quelque chose et un tas de pnjs sous mes ordres : c'est-le-pied !
Il listait déjà dans sa tête les gains possibles qui découlaient de cette double promotion, passant de sergent à commandant après une seule quête, ce qui en disait long sur la difficulté de ladite quête. Il lui fallut une bonne minute complète pour se calmer, retrouvant son souffle avant de se racler la gorge comme pour faire oublier ce débordement de joie.
- Enfin je voulais dire, merci. Voilà, ouais, c'est ce que je voulais dire.
Allait-on lui proposer d'autres quêtes ? Assurément cette double promotion allait lui ouvrir de nouvelles portes, lui débloquer de nouveaux accès mais, pour l'heure, voyant le plus massif des deux officiers s'avancer, Christopher accueillit la nouvelle proposition avec un air dubitatif. Il était le premier à vouloir se battre, il n'avait pas de raison de le cacher, mais un guerrier savait quand reculer pour se battre un autre jour, quand se reposer pour retrouver ensuite sa forme optimale. Les deux officiers en avaient chié pour parler franchement, ils avaient eu leur lot de fatigue et, alors qu'ils venaient à peine de commencer à se reposer, on leur demandait déjà de s'y remettre. Pire, ce n'était pas pour la gloire ou l'expérience qu'il devait accomplir cette quête optionnelle, mais bien pour s'entraîner et prouver ce qu'il valait. Non, pas aujourd'hui car ni lui ni son mentor n'étaient en état. Pour lui c'était le corps, pour son maître c'était assurément le mental.
- Euh...c'est sérieux ? J'veux dire on en a bavé, on se remet à peine, j'ai le pied en vrac et vous voulez remettre le couvert ? Vous n'avez pas mieux à nous proposer ? Genre une bonne grosse quête ? Là, ouais, je serai carrément partant !
La franchise avait toujours été son pire ennemi, surtout dans une organisation aussi respectueuse et hiérarchisée que celle-ci, mais qu'y pouvait-il y faire ? Il parlait sans filtre et, pour l'heure, il se devait de refuser cette quête.
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Mar 9 Juil - 0:17
Après l'effort, le réconfort.
ft Christopher et MJ
Si les gallons que ces militaires portaient ne manquèrent bien évidemment pas de le surprendre, ce fut la raison de leur venue jusque sur Seppen Town qui lui scia définitivement les pattes. Pour commencer, la première promotion annoncée fut celle de Christopher... Et elle fut pour le moins explosive. Passer de simple sergent à commandant, c'était rarement vu, peut-être même quasiment exceptionnel, pour le peu qu'Alexander en savait... Cela lui permettait d'éviter instantanément les grades de sergent-chef et de lieutenant. De quoi s'octroyer bien des responsabilités supplémentaires... Et de quoi surclasser son maître, par la même occasion, jusqu'alors simple et misérable lieutenant. L'ancien mercenaire eut un pincement au cœur, et un moment d'hésitation qu'il rangea bien vite sous le coup de la fatigue et de son moral en berne. Son apprenti méritait-il réellement de telles responsabilités ? C'était beaucoup de le dire, considérant la performance qu'ils avaient tout deux pu livrer sur le champ de bataille, contre des Decimas tout-puissants et trop nombreux... Néanmoins, promptement, le noiraud considéra d'un œil objectif la versatilité et le potentiel latent de son élève et s'en voulut instantanément d'avoir été aussi instinctivement dubitatif. Effectivement, et comme il avait pu l'anticiper, le garnement avait tout ce qu'il fallait pour attirer l'attention de leurs responsables et supérieurs, et il était un pari assez évident sur l'avenir de la part de ces bureaucrates et tacticiens hors pairs. Il fallait considérer que la jeunesse avait encore bien des jours devant elle afin d'affiner ses qualités et d'en développer de nouvelles... Pour l'heure, le baroudeur inexpérimenté avait encore bien du chemin à parcourir pour s'affirmer définitivement comme étant l'une des figures incontournables et inestimables de la nouvelle ère, mais il était en tout cas en passe de connaître une carrière pour le moins radieuse, s'il persévérait sur la même voie. Le quarantenaire eut donc un sourire en coin, vaguement amusé, lorsque son apprenti laissa éclater sa joie au vu et au su de tous : il avait sans doute raison d'être aussi insouciant, dans des moments d'une telle simplicité et d'une telle allégresse. Ses efforts étaient reconnus à leur juste valeur et il était compréhensible que cela l'enchante au plus haut point...
En revanche, lorsque ce fut au tour de ses efforts d'être reconnus, le Tylor demeura abasourdi. Lui, colonel ? C'était nécessairement une erreur. Cela ne pouvait qu'être une erreur. Tétanisé, bouche bée, il fixa avec incrédulité le haut-gradé qui était venu lui porter cette nouvelle et qui se trouvait désormais être quasiment son égal. Comment se faisait-il qu'on décidait brutalement de lui conférer de si écrasantes responsabilités, lors même qu'il n'avait pas été en mesure de galvaniser les troupes en défense de Seppen Town suffisamment pour repousser les chiens Decima sans avoir recours à l'intervention salvatrice et inespérée d'une fanfare d'alliés compétents ? Cette récompense lui paraissait subitement non seulement incongrue et grotesque, mais même relativement déplacée, voire injuste. Combien de combattants dignes et de stratèges remarquables croupissaient dans l'anonymat parce que leurs talents n'étaient pas reconnus à leur juste valeur ? Pourquoi méritait-il cet honneur là où tant d'autres ne connaissaient de toute leur sordide existence rien d'autre que les épluchures de patates et le lustrage des ponts ? Néanmoins, malgré toute la révolte qui grondait en lui, le noiraud se montra aussi docile et obéissant qu'à l'accoutumée. Vieille habitude des plus néfastes, il demeura simplement pareil à ce qu'on attendait de lui : parce qu'il avait pratiquement toujours fait davantage parti des soldats que des meneurs d'homme, il conserva pour lui son avis et se mura dans le mutisme tandis que la proposition suivant fusait, les invitant, lui et Christopher, à livrer un combat amical contre l'un des deux gradés étant venu leur annoncer ces nouvelles incompréhensibles.
-Je crois... Que Christopher a raison. Je ne me sens pas suffisamment d'aplomb pour vous livrer une prestation qui ne serait pas piètre et maladroite... Navré.
Contre toute attente, son élève s'était montré sage et réfléchi de lui-même... Ils avaient effectivement grand besoin de repos et de répit. Leurs corps se remettaient à peine des contusions et blessures dont ils avaient écopé au cours de la bataille, et leurs esprits, eux aussi, avaient été salement amochés au passage... Celui du père biologique et secret de Natsumi, en tout cas, l'avait été aussi profondément que possible. A ces mots, Alexander se sentit d'ailleurs obligé de prendre un appui inconscient et intuitif sur une barrière de sécurité qui se trouvait non loin : il n'esquissa pas le moindre sourire tandis qu'il se plongeait à nouveau fatalement dans la montée en grade dont il venait de faire l'objet, et il se crispa même légèrement, comme dégoûté. Il ne méritait pas de telle récompense, il en avait la certitude... Parce qu'il était loin d'être aussi prometteur que Christopher, et parce qu'il n'avait rien, comme valeurs, de ce qu'un véritable haut-gradé était censé brandir et incarner. Immanquablement, il se perdit alors une fois de plus dans le fil de ses pensées, malgré la présence notoire d'un contre-amiral et l'impolitesse maladroite que cela représentait de ne pas conserver la totalité de son attention focalisée sur cette figure respectable. Quel lendemain, pour eux ? PACIFIST, leur petite bande naissante, allait-elle finir éclatée aussi sèchement et brutalement qu'elle avait vue le jour ? Allait-on faire une proposition effectivement trop intéressante à Christopher, lequel n'aurait aucune raison de la décliner ? Le Tylor allait-il un jour ou l'autre se sentir à nouveau le courage de s'en retourner sur le champ de bataille, après tous les malheurs que ces sordides aventures semblaient amonceler dans sa vie personnelle ? Sa vie paisible de garde-du-corps lui semblait loin, si loin... Elle n'avait pourtant pris fin qu'une poignée de semaines auparavant... et s'était prolongée pendant deux décennies complètes.
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Lun 15 Juil - 22:44
Contre Amiral Jack Clifford , Colonel Lars Motochi
Devant les deux officiers hauts gradés se trouvaient deux profils bien différents l’un de l’autre. D’un côté, l’un semblait fougueux, presque impulsif, tandis que l’autre était à première vue calme et réfléchit. Ce genre de “ chaud-froid “ était ce qui rendais souvent les duo imprévisibles et efficace selon la personne en face. Ce genre de constat fit sourire l’homme qui jouait le cerveau du duo alors qu’il attendait l’avis de ses paires. Mais avant ça, il y avait les réactions suite à l’annonce de leurs promotions. Si l’un semblait presque surpris mais ne dit rien, l’autre en revanche démontra son caractère bouillonnant et le laissa voir au grand jour. Un tel enthousiasme était plaisant à voir, mais il ne fallait pas oublier les soucis que cela peut amener parfois.
Bref, faisant une impasse sur tout ceci, il attendit la réponse quant au combat et contre toute attente, l’un comme l’autre repoussaient la proposition de part leurs blessures. Le Contre-Amiral se sentit presque idiot sur le coup et se contenta de maladroitement remettre en place ses lunettes en signe de gêne. Se raclant même la gorge, le jeune homme rassemblait ses pensées. Quelle idée que de proposer un combat à des blessés ? Ils n’avaient pas la solidité de son compagnon qui autrefois continuait de s’entraîner malgré ses blessures du même genre... Quoi qu’il en soit, essayant de garder la face, il trouva un autre sujet de conversation et s’empressa de rebondir.
- Oh euh... Hmmm passons. Une dernière chose donc avant que nous allions vaquer à d’autres occupations... Avez vous réfléchis à un quelconque souhait ? Bien sûr, ne me demandez pas si je peux appuyer une quelconque candidature au poste d’Amiral, je n’ai pas ce pouvoir, cependant... Pour vous remercier de votre travail, les hautes instances souhaitent vous encourager, de ce fait, si vous avez des demandes précises ou vagues à faire entendre, je suis tout ouïe et transmettrais.
Faisant signe à son acolyte de prendre les devants, ce dernier alla vers le centre de l’île afin de prendre connaissance réellement des dégâts et potentiellement aider les gens qui sont au charbon. De son côté, le cerveau de l’opération se demandait quels pourraient êtres les souhaits respectifs de l’un et de l’autre ? Un équipage ? Un navire plus performant ? Des armes ? Un pistonnage ou un contact avec quelqu’un ? Aimant prévoir, il faisait des paris avec lui-même dans sa caboche, pariant que le plus jeune désirerait une arme surpuissante, alors que l’autre peut-être un navire. Mais restais à voir s’il allait tromper ?
Le regard planté sur l’homme pensif de tout à l’heure, il attendait principalement les mots du nouvellement promu Colonel. Le temps ne lui était pas compté, mais il aimait faire vite et bien, sauf au combat où avec son compagnon, il aimait faire durer le plaisir. D'ailleurs, en pensant combat, il ajouta une dernière parole.
- Quant à notre idée de tout à l'heure, si une fois rétablis l'idée vous tente... Tenez ceci.
Sans grande surprise, il donna alors son numéros à l'un et à l'autre, l'offre étant pour eux deux après tout.
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Ven 19 Juil - 16:16
Après l'effort, le réconfort.
ft Christopher et MJ
Face à leur résignation et à leur passivité, le gradé sembla décontenancé, mais ne tarda guère à rebondir. Alexander lui en fut gré : il ne se voyait vraiment pas rempiler pour un affrontement de quelque acabit que ce fut, même s'il devait s'agir d'un entraînement bienveillant avec l'un de ses collègues. Certes, il comprenait l'importance de ce type d'exercices qui permettaient de resserrer les liens entre les gradés, en plus évidemment de se rassurer quant à la pertinence des promotions et quant au mérite des promus, mais il ne se sentait pour l'heure pas une âme suffisamment vaillante pour s'abandonner à des bravades de ce genre. Il était faible physiquement, et déjà vaincu mentalement : il aurait à la fois fait un piètre adversaire et un terrible compagnon pour le jeune Christopher. Cela aurait par conséquent été double peine pour son apprenti, lequel aurait été malmené sans pouvoir prendre un appui véritable sur son mentor, et un manque de respect flagrant à l'encontre de ces deux inconnus qui souhaitaient simplement profiter de cette occasion afin de nouer quelques liens martiaux, potentiellement utiles quant aux opérations à venir, qui les verraient peut-être agir conjointement. La proposition suivante du contre-amiral fut plus intrigante, et n'en prit pas moins le Tylor d'autant plus au dépourvu : il s'agissait manifestement de leur offrir une récompense, encore une, afin de louer leur témérité et leur efficacité sur le champ de bataille. Outre les honneurs qui leur étaient alloués, le quarantenaire comprit avec amertume qu'on était en train de les ériger en véritables modèles, en exemple. Il comprit péniblement l'ironie de la situation, puisque lui-même était absolument incapable de ressentir une once de satisfaction à l'égard de cette bataille achevée, durant laquelle il avait bien failli tout perdre... Comment d'illustres inconnus pourraient-ils éprouver à son encontre un simulacre de respect lorsqu'ils seraient en mesure de cerner sa vraie personnalité ? Lorsqu'ils comprendraient qu'il n'était rien de plus qu'un soldat névrosé, instable, résolument tourné vers le passé et incapable de réussir avec brio la moindre des tâches qu'on lui confiait ? On les glorifiait et, demain, on les citerait potentiellement comme étant les principaux artisans de la survie de Seppen Town... Mais nul ne savait qu'ils avaient bien failli, l'un comme l'autre, mourir au combat lamentablement sans offrir aucun espoir à leurs collègues et subordonnés. Ils avaient commis des erreurs mais, surtout, avaient manqué de force, de vigueur, d'endurance, de robustesse. Ils étaient faibles. Pour Christopher, le noiraud était encore en mesure de déceler des myriades d'excuses, en rapport à son inexpérience et à sa jeunesse, notamment. Mais le concernant ? A son âge, et avec son vécu, il aurait dû être en mesure de terrasser un Decima de l'envergure de Darko seul, et sans la moindre peine, sans endurer la moindre blessure. Il aurait dû offrir un soutien indéfectible aux hommes ayant succombé... Il aurait dû protéger Natsumi.
Tout revenait inlassablement à elle. Avec douleur et frustration, il comprit qu'il risquait de ne pas savoir supporter la perte de cet ultime être cher, si cela devait arriver. Il songea qu'elle était sûrement tout ce qui lui restait et qui lui permettait de se raccrocher à son humanité, exception faite de Christopher qui, petit-à-petit, se taillait également une place de choix dans son cœur et son affection. Pourrait-il seulement s'éloigner de Seppen Town, tant qu'elle demeurait inanimée ? Il le fallait. La menace des Decimas n'en était qu'une parmi tant d'autres, et voir à nouveau tant de souffrance sur un champ de bataille, tant d'héros inconnus mourir au nom d'autrui, cela avait marqué l'ancien mercenaire plus que de raison. En l'espace de vingt ans, rien n'avait changé. Il avait eu le luxe et le confort de se planquer sur une île où la paix régnait, où nul ne causait jamais réellement de grabuge... Combien d'autres bénéficiaient d'une telle chance, sur tous les océans de cette foutue planète ? Et combien d'innocents devaient trinquer des conséquences de l'égoïsme d'autrui ? Combien, incapables de se défendre, devaient endurer la douleur qu'il ressentait actuellement, quotidiennement, face à la perte de tout ce qui leur importait de près ou de loin ? L'évidence était là et n'avait jamais été plus palpable. L'état désastreux de Natsumi devait agir sur lui comme un déclic, comme une motivation, la plus intense et la plus efficace d'entre toutes. Il devait continuer à combattre le crime, la piraterie, et tous les courants hors-la-loi susceptibles de troubler la quiétude dont tout un chacun avait droit. Pour sûr, le père qu'il était ne saurait jamais quitter cette île tant que le sort de sa fille demeurait incertain : il pouvait en revanche faire en sorte de s'en aller l'esprit tranquille.
-Natsumi Kudo. Elle est... était notre supérieure. Elle est dans le coma. Son état est stable, selon les médecins, mais... J'aimerais, si possible, qu'elle soit prise en charge par de réels experts. Je connais North Blue. Je sais que c'est un océan emprunt d'un certain potentiel, mais... Pauvre. Désolé. Désertique. Je sais qu'il y a mieux. Qu'il y a des endroits où la médecine est plus compétente, plus avancée, plus aboutie. Peut-être connaissez-vous quelqu'un qui saurait veiller sur elle ? C'est tout ce que je peux vous demander. S'il vous plaît.
Ses yeux reflétaient désormais la plus déterminée des franchises. Il en avait l'intime conviction, dès à présent : si on lui jurait que le personnel désormais attitré aux soins de Natsumi comptait parmi les plus compétents au service de la Marine, il serait apaisé, en tout cas suffisamment pour se consacrer à la suite de leurs aventures. Car il allait sans dire, considérant son engouement et sa bonhomie, que Christopher souhaiterait rempiler au plus vite, dès lors qu'il serait en mesure de combattre à nouveau, impeccable et sur pieds... Le quarantenaire ne se voyait absolument pas demeurer en retrait alors que son apprenti favori courait au casse-pipe. Il devait continuer à l'accompagner, à l'épauler, à le former au mieux afin de le transformer en un homme qui, bientôt, permettrait à la justice de triompher. Ce gamin a priori stupide et inconséquent avait toutes les chances de développer son potentiel au point de devenir le meilleur pugiliste au monde et cela, le Tylor le savait parfaitement : il ne lui restait plus, par conséquent, qu'à marcher à ses côtés en constatant ses progrès.
Combattre n'était jamais une fin en soi, prendre les armes dans le seul but de faire couler le sang n'était jamais une raison suffisante et les deux nouveaux officiers l'avaient bien compris. Alexander ne souhaitait que voir Natsumi rouvrir les yeux pour une raison qui échappait à la compréhension de son élève, il ne souhaitait que garder en vie de cette demoiselle afin que le souvenir d'elle soit intact aussi bien dans son cœur que dans son esprit, ce qui était tout à fait honorable. Si le jeune pugiliste à ses côtés ne comprenait pas l'attacher entre deux personnes de ce genre, il y voyait là la patte du Maître du Jeu qui avait donné de la profondeur au garde du corps en lui donnant quelque chose, quelque chose à perdre pour être précis. Le jeune Crawford, de son côté, n'avait qu'une seule et unique raison pour laquelle il avait emprunté la voie de la guerre : la gloire. Certes cette raison pouvait paraître puérile et égoïste, deux mots qui correspondaient parfaitement au jeune homme, mais en vérité cette raison était bien plus profonde et complexe que cela. En effet s'il désirait que son nom soit marqué dans les fondations mêmes de ce monde, s'il souhaitait atteindre des sommets de gloire et de renommée ce n'était que pour donner un véritable sens à sa vie afin qu'il soit reconnu. Toute sa vie on lui avait répété qu'il n'était destiné qu'à reprendre l'entreprise familiale, qu'à marcher sur un chemin qui avait été tracé par d'autres avant lui, qu'il n'avait qu'à emboîter le pas de ses géniteurs pour trouver une goutte de satisfaction mais il n'y avait jamais, il avait toujours pensé que la vie ne s'arrêtait pas qu'à suivre ce que les autres avaient fait. Il n'avait jamais été le plus brillant ou charismatique de la bande, pas le plus brave ou le plus fort mais avait toujours vu plus loin, au-delà des limites que lui imposaient les règles et les conventions sociales : son regard s'était toujours porté vers le ciel.
Il voulait plus, voulait voir ce que la vie avait à lui offrir, mais serait-il seulement rassasié ? Serait-il seulement satisfait de ce qu'il trouverait au-delà de cette épaisse couche de nuages ? Il devrait répondre par la positive s'il en croyait ce qu'il avait lu dans les récits et les romans, mais les derniers jours lui avaient fait comprendre à quel point la réalité pouvait être froide et amère. Il avait toujours pensé que la victoire serait savoureuse et succulente, qu'elle aurait un arrière-goût de paradis au bout de la langue mais le dernier combat lui avait donné tort, lui avait prouvé que la réalité n'était jamais à la hauteur de l'imagination. En serait-ce toujours ainsi ? Était-il destiné à être constamment déçu alors que rien dans ce monde n'était réel à ses yeux ? Il espérait bien que non, car sans cela sa quête aurait été vaine mais, pour l'heure, pour ce que cela valait, ses maigres exploits avaient été reconnus.
Il était content, heureux, excité comme un noob à sa première montée de niveau mais...moins qu'il ne l'avait cru, en réalité. D'une oreille il écoutait son mentor faire part de la récompense qu'il souhaitait, qu'un spécialiste s'occupe de Natsumi, un souhait prévisible et louable, quand à Christopher...que choisir ? Une tenue classe ? Une armure de chevalier ? Une épée pour pourfendre les cieux ? Encore plus de personnages subalternes sous ses ordres ? Le choix était très difficile mais, après mûre réflexion, il parvint enfin à une idée.
- Vous n'auriez pas des gants dans une matière super résistante ? Histoire que je balance des patates de l'enfer.
Pour l'instant son style de combat n'était pas celui d'un héros à l'épée et au bouclier, mais bien celui d'un pugiliste, aussi lui fallait-il une arme qui pourrait correspondre à ce style. Il n'avait pas eu besoin de beaucoup y réfléchir pour que l'idée lui vienne en tête mais...quelle matière ? Il fallait quelque chose de puissant et de souple à la fois, peut-être un gant en fibres d'aciers, ou avec des particules de roches mais cela ne semblait pas suffisant à ses yeux. Il devait y avoir plus dur, plus solide, il le savait mais ne se souvenait plus de quelle matière.
- Ah mais si, vous en avez. C'est...rah j'ai le nom sur le bout de la langue. C'est frustrant, putain !
Il resta là à réfléchir pendant au moins une minute complète jusqu'à ce que, finalement, le nom lui revienne en tête comme une évidence.
- Granit marin ! Voilà ! C'est ça !
Si on lui demandait des détails sur ces fameux « poings » alors il expliquerait son souhait, deux gants à sa taille recouverts de particules de granit marin qui, en plus de lui offrir une certaine solidité, permettraient de toucher ceux atteints d'une malédiction sans effort. Cela pouvait être considéré comme de la triche d'une certaine façon, lui y voyait simplement un avantage tactique évident. Une fois son choix fait, il se tourna vers les deux officiers récemment arrivés, avant de leur demander avec son aplomb et son flegme habituels :
- Bon, ce n'est pas tout ça mais nous avons encore pas mal de boulot. Autre chose dont vous vouliez nous parler ? Une petite quête en stock ?
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Mer 31 Juil - 23:09
Contre Amiral Jack Clifford , Colonel Lars Motochi
Le schéma était d’un classique affligeant mais diablement efficace. Des gens font quelque chose de bien, ils sont félicités et récompensés. Le monde tourne ainsi que ce soit dans un camps ou dans un autre. On n’y changera rien et cela ne changera jamais en soit. Le regard du haut gradé à la chevelure grise se posait sur chacun des nouveaux gradés et attendait donc des réponses à sa question. Que désiraient ces hommes ? Gloire ? Richesse ? Les deux ? Pendant quelques instants, le Contre Amiral se revit quand il était plus jeune... Son passage en tant que lieutenant, puis commandant et colonel... Ses aventures, ses combats, ses cicatrices. Il n’est pas si loin ce temps, et pourtant, en voyant cette nouvelle génération semble déjà s’avancer, le faisant passer lui et ses hommes comme des “ anciens “.
Ce fut donc le plus sage qui prit la parole en premier. La réponse fut précise et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est inattendu. Généralement, les gens pensent pour eux, mais lui, il se souciait d’une autre personne avant la sienne. Cela étonna l’homme à la couleur de cheveux gris. Il ne désirait que de meilleurs soins pour son amie et cela toucha l’homme bien qu’il semblait neutre. Se grattant le menton de façon nonchalante, finalement, il laissa finalement quelques mots après avoir réfléchis.
- Je peux voir ce que je peux faire. J’ai quelques connaissances dans ce domaine dont une qui fait partit des “ Dix “. Ces personnes sont un groupuscule de dix médecins de renom qui voyagent principalement dans le but d’apprendre ou faire apprendre leurs techniques à toutes personnes qui le désirent. Bénévoles, ils sont généralement là où de gros sinistres on eut lieu et généralement là où nous avons peu le temps d’aller... De ce que j’en sais, ces personnes sont principalement sur la première partie de Grand Line. Mais avec un appel, ils pourraient ... Faire un détour je suppose. Ils me doivent un service dira-t-on. Votre amie sera sans doute prise en charge dès que possible. Je ... Peux vous tenir au courant si vous le désirez.
Affichant un léger sourire, ne rompant pas son professionnalisme pour autant, il espérait donner espoir au jeune homme avant de laisser l’autre collègue parler. Celui-ci se montrait déjà plus gourmand que son collègue ce qui arracha un bref sourire à l’autre homme, le colonel. Cette fougue, lui aussi se retrouvait en ce jeune héros qui promettait de faire parler de lui prochainement. Intrigué donc, le colonel bougea alors pour prendre les devants. Fouillant ses poches, l’homme tira de ces dernières une paire de gants plutôt imposante qui devrait être recousus, mais une paire de gants malgré tout. Les prenant tranquillement, le colosse se mit face au jeune homme et le regarda dans les yeux. Il ne semblait pas le craindre ni même être impressionné, alors il se décida et tendit la main, osant visiblement donner son propre armement.
- Ceci est ma première paire. Ils ont traversés bien des situations et sont importants. Cependant, je suis curieux de voir ce qu’ils feraient entre les mains d’un autre pugiliste qui cherche à grimper les échelons. Prends en soin, et montre moi plus tard ce que tu sais faire.
Donnant le précieux sésame, il lui laissait admirer le cadeau qu’il obtenait. Des gants en cuire avec des protections au niveau des phalanges. Classique en apparence, pourtant, le métal utilisé sur les parties renforcées étaient faites en en alliage et principalement en titane. Le mélange de titane et d’autres métaux faisaient que ce gant résistait aux grosses chaleur.Mais ça, il le découvrirait par lui-même.
Attendant leurs réactions, les gradés restaient là avant de finalement vaquer à leurs occupations si ces deux soldats n’avaient rien de plus à demander ou dire. La seule chose qui leur serait dit en plus, c’est le fait d’aider autrui et ne jamais perdre de vue leurs objectifs.
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Jeu 1 Aoû - 10:45
Après l'effort, le réconfort.
ft Christopher et MJ
Lorsque la réponse sertie d'explications de son interlocuteur lui parvint, Alexander sembla se détendre légèrement, tout en acquiesçant avec l'attention d'un élève en salle de classe. Il ne connaissait pas ce groupe de médecins bienveillants et itinérants, mais c'était chose compréhensible si, comme le haut-gradé venait de le souligner, ils agissaient pour l'essentiel sur la Route de tous les Périls, où l'ancien garde-du-corps n'avait absolument jamais mis les pieds. Qu'ils soient habitués du champ de bataille ne changeait finalement pas grand chose, même si cela devait trahir une certaine expérience en matière de gestion des lésions découlant de chocs similaires à celui que Natsumi avait dû endurer afin d'arriver dans un tel état... Néanmoins, l'apparente compétence des membres de ces Dix et leur éventuelle expertise ancienne dans le monde de la médecine contribuaient à rassurer le noiraud bien plus que les médecins de Seppen Town, pourtant eux aussi compétents, n'auraient pu le faire par leurs propres moyens. Sa fille biologique méritait le meilleur afin de se remettre de ses blessures : c'était à cause de l'impuissance de la marine qu'elle avait été forcée à encourir des risques et il était par conséquent tout naturel que le Gouvernement Mondial prenne ses responsabilités, à ce titre. De son côté, le quarantenaire n'éprouvait évidemment aucune rage à l'égard des institutions ou même du vice-amiral Burmeister qui avaient conduit Seppen Town à se dépouiller d'une frange conséquente de ses défenseurs les plus endurcis, même s'il avait bien du mal à tourner la page vis-à-vis de sa propre faiblesse. Petit-à-petit, et avec la certitude qu'il abandonnerait la Kudo entre de bonnes mains, le Tylor commençait à reprendre des couleurs, néanmoins, et à voir les jours qui suivraient sous de meilleurs auspices. Il était crucial qu'il persévère et qu'il améliore ses propres dons en terme martialiste : et quoi de mieux pour cela que de reprendre l'aventure...
-Merci. J'apprécierais beaucoup cette sollicitude.
Il était toujours aussi franc, toujours aussi direct et sincère, mais il portait dorénavant également une certaine reconnaissance, une bienveillance à l'égard du contre-amiral qui n'était pas feinte. Cet homme était doté d'un grand cœur, cela sautait aux yeux, et il prenait très au sérieux les responsabilités dont on l'avait affublées... En s'engageant dans la Marine, le noiraud ne pensait pas qu'il serait aussi promptement amené à rencontrer un homme de cet envergure : il prenait en considération le fait que l'armée semblait avant toute autre chose être remplie de personnes capables, souffrant certes de doutes ou de tares, mais ayant à cœur de remplir leur mission avec honnêteté, avec un sens de l'honneur et une généreuse dose de courage... au même titre que lui, d'une certaine manière. Tandis qu'on prenait désormais la peine de répondre à la demande moins singulière et moins surprenante de Christopher en lui offrant une paire de gants en guise d'héritage, Alexander planta à nouveau son regard dans le champ de bataille dévasté qui, actuellement, était en pleine période de reconstruction. Seppen Town finirait par se redresser, plus belle et plus inébranlable qu'elle n'avait jamais pu l'être autrefois : et eux aussi finiraient par tourner la page, par aller de l'avant. Cela lui demanderait un effort considérable que de quitter Seppen Town, où il avait bien cru devoir enterrer sa propre fille, mais c'était là un effort qu'il lui faudrait immanquablement produire. Il ne pouvait décemment pas laisser Christopher vagabonder sans veiller sur lui, et il ne pouvait pas non plus se contenter de baisser les bras maintenant qu'il avait la conviction ferme et absolue que la Marine avait un besoin vital de gradés compétents et déterminés pour continuer à assurer la paix à la surface des mers bleues... S'il avait bien failli perdre Natsumi c'étaient que d'autres, en d'autres occasions, à d'autres endroits, n'avaient pas eu la chance inestimable de retrouver leur fille en un seul morceau. Autrefois, il savait pertinemment que l'injustice existait : il avait eu l'opportunité de se frotter à elle à plus d'une reprise. Maintenant, il avait pris conscience du fait qu'il pouvait, à son échelle, se charger d'en réduire drastiquement les conséquences. S'il avait été plus fort, plus adroit, plus fédérateur, peut-être que Natsumi n'aurait pas eu à se retrouver dans un état physique aussi déplorable : s'il avait été plus réactif, plus sage et plus prompt, peut-être qu'Anastasia ne serait jamais morte.
Avec une lenteur presque cérémonielle, le Tylor se tourna dans la direction de son apprenti et, avec gravité, le jaugea de pied en cap et articula quelques mots à son attention, lui renvoyant la balle et lui laissant l'opportunité de choisir de lui-même l'avenir qui serait le sien : le quarantenaire avait conscience du fait qu'il risquait de s'aventurer sur des flots périlleux, et il ne souhaitait pas y embarquer Christopher insouciamment, pas sans au préalable le mettre au courant des dangers auxquels ils se frotteraient tôt ou tard.
-Je vais reprendre la mer, Christopher. Je vais continuer à m'entraîner, et à combattre. Des batailles comme celles-là, j'en ai vécues d'autres et j'en vivrai d'autres. Si tu viens avec moi, ce sera également ton cas. Est-ce que ça te convient ?
Il s'attendait déjà à la réponse, mais cela ne signifiait pas qu'il pouvait se contenter de passer la question sous silence. Il fallait qu'il l'entende : c'était crucial, car il ne pourrait pas s'empêcher de culpabiliser s'il ne le faisait pas. Si son jeune apprenti se montrait aussi impétueux et fougueux qu'il l'avait toujours été, alors leur collaboration n'était pas prête d'arriver à son terme : ils auraient bien d'autres défis à relever, d'autres opposants à débouter, à terrasser, à arrêter. Seppen Town ne serait à terme peut-être rien de plus que la première étape fastidieuse d'un périple éreintant...
Tout travail méritait salaire, tel était le fondement de n'importe quel activité professionnelle et les hommes en uniformes bleu et blanc ne faisaient nullement exception à cette règle, car ils travaillaient plus ardemment qu'aucun autre ouvrier afin que l'ordre et la sécurité perdurent sur tous les royaumes dans le girond du gouvernement mondial. Alexander le savait, les deux nouveaux officiers le savaient et Christopher l'avait aussi compris depuis un long moment déjà, depuis son premier gain d'espèces sonnantes et trébuchantes après sa toute première quête achevée, pour remettre les choses dans leur contexte. N'était-ce pas doux à l'oreille d'entendre le tintement des pièces dans sa main, de sentir une nouvelle pièce d'équipement venir se glisser tout contre soi comme une seconde peau ? De sentir ses caractéristiques s'accroître à l'ajout de cette nouvelle pièce ? De sentir cette puissance monter en un claquement de doigts ? Ce n'était pas la raison principale qui poussait le jeune pugiliste à agir comme il le faisait, à demander comme il venait de le faire, mais il savait que cette montée en puissance était plus que nécessaire afin de ne pas trop rester à la traîner. Son mentor était fort, bien plus fort que lui et avait autrement plus d'expérience du terrain, de la mort, du sang et des larmes, si bien que la différence de niveau était édifiante. Le Crawford connaissait suffisamment son maître pour savoir que ce dernier ne pourrait pas s'arrêter de se battre, car tous les deux étaient guidés par le même sens de la Justice, la seule différence entre les deux était que pour Christopher rien de tout ceci n'était rien. Rien qu'une simulation très réaliste mais une simulation quand même, un environnement artificiel où il était le seul être de chair et de sang : tous les autres ne comptaient pas. Pas vraiment en tout cas.
Le nouveau commandant – ce que cela faisait bizarre de l'entendre, décidément – écouta donc l'un des officiers parler d'un des spécialistes qui pourrait être dépêcher pour sauver Natsumi, ce qui semblait une bonne chose à même de rassurer le garde du corps, mais l'attention du jeune pugiliste était clairement ailleurs. Certes l'état de la jeune demoiselle était important mais retournerait-elle un jour sur le champ de bataille? Rouvrirait-elle un jour les yeux ? Retrouverait-elle toutes ses capacités ? De ces trois questions, le jeune homme n'avait aucune réponse à donner ce qui le poussa à se concentrer sur quelque chose de concret, tournant son attention vers le gradé qui lui tendit une paire de gants qui avaient vu des jours meilleurs. Christopher fut sur le point de rejeter cet équipement moisi lorsque ses yeux se posèrent sur les protections métalliques, présentes au niveau de ses jointures et de ses phalanges, rajoutant un bonus en défense et en attaque qui saurait se montrer utile.
Il tendit donc la main, jetant un regard expert sur ces deux gants avant de les essayer, pour la taille. Cela semblait convenir pour le moment, un peu de couture et tout le monde n'y verrait que du feu. Ainsi, en guise de remerciement, il se tourna vers l'officier qui lui avait tendu ces gants, avant d'amener sa main droite vers son visage en un salut militaire, réglementaire.
- C'est parfait, merci.
Que pouvait-il rajouter de plus ? C'était un équipement de piètre qualité, mais le bonus en défense et attaque faisait la différence. Il se tourna donc ensuite vers son mentor qui, en guise de conclusion, tint à prévenir Chris de la voie tortueuse vers laquelle il se dirigeait à présent. Des batailles à gogo ? Du sang et des larmes ? La gloire au bout du chemin ? Un sourire plus discret se dessina sur le visage du jeune marine, avant qu'il ne fasse connaître sa réponse.
- Je ne voyais pas les choses autrement, maître.
Son maître devait savoir qu'il allait donner cette réponse, qu'il allait le suivre coûte que coûte, alors pourquoi cette question ? Parce qu'il avait besoin de l'entendre ? Parce qu'il avait besoin de savoir qu'il ne sera pas seul sur cette voie ? Il ne le serait pas, aussi longtemps qu'il serait utile au rôliste, cela allait de soit. Ainsi, s'adressant à son mentor d'homme à homme, Christopher s'avança et tendit sa main droite, l'invitant à une poignée de mains virile comme on en faisait plus, avant de vocaliser la motivation inébranlable qui l'habitait.
- Jusqu'au sommet. Jusqu'au bout.
Il ne s'arrêterait ps avant d'avoir atteint le sommet, pas avant d'avoir eu la reconnaissance pour laquelle il suerait, sang et eau. Si son maître n'avait rien à ajouter, alors Christopher prendrait congés des officiers afin de retourner à la reconstruction de cette île, en sachant pertinemment que le devoir finirait par l'amener ailleurs, très bientôt. Ils allaient accomplir de grand chose, Alexander et Christopher : cela ne faisait aucun doute.