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Jeu 30 Avr - 2:17
Protéger autrui.
Le petit bateau avançait sur l'eau glacée de North Blue. Bien que l'ambiance ne soit pas au rendez-vous, il me faudrait rejoindre Grand Line au plus vite afin de contacter Erwin. Loin d'imaginer les ennuis qui peuvent frapper le monde à l'heure actuelle, moi et Komari, nous traversions la mer le plus rapidement possible. Cependant, aussi troublé sois-je, je n'oubliais en rien le bien de ma compagne de voyage. Après tant d'heure à voyager, je me disais que traverser la mer glacée n'était pas bon pour elle. C'est donc avec toute la douceur du monde que je l'invitais à s'arrêter sur une de ces îles que nous voyons au loin afin de nous y cacher et reprendre plus tard le voyage. Acceptant mon offre, celle-ci nous dirigea vers une de ces îles, ignorant l'aventure qui s'offrirait à nous prochainement.
La neige tombait sur cette île et si cela rappelais la beauté de Glaglapolis, il y avait bien des détails faisant que ce n'est pas aussi beau malgré tout pour l'épéiste que je suis. Soupirant longuement, je vins à rentrer dans cette auberge où il faisait bon vivre. Prenant une seule chambre pour moi et Komari, nous allions nous y installer et y dormir. Le lendemain, il faudrait s'en aller au plus vite. Du moins, sans imaginer ce qui se passerait. Durant la nuit, ce fut un véritable imprévu qui nous tomba dessus. Une crise étonnante me prit de court et fit sursauter la femme poisson à mes côtés. La douleur revenait frapper, tel un esprit frappeur. Les voix bourdonnaient dans ma tête de telle sorte que j'avais l'impression que j'allais exploser. Si mon cri ne manquait pas de réveiller bien des passants dans cette auberge, la plus dérangée par cet événement fut Komari qui devait contre son gré me maîtriser le temps que ça se calme. Il n'y avait que cela à faire dans ces moments... Le haki de l'observation était vraiment une chose particulière à comprendre, mais s'il y a bien une chose facile à saisir, ce sont ses manifestations... Vives et brutales en plus d'être imprévisibles... Essayant de me masser, la femme poisson attendait que cela passe, ayant hâte que la chose soit sous contrôle plus tard...
L'aube arrive plus vite qu'on n'y pense et de ce fait, il est temps de partir. Malgré ma fatigue personnelle, je fais tout pour convaincre Komari d'y aller. Bien entendu, cette dernière accepte et nous commençons à partir. Malheureusement, quelque chose entrava notre départ et ce fut les dires d'un homme vivant ici. Au détour d'une discussion, visiblement, les villageois parlaient d'un ennui récurrent à savoir la venue d'un homme. Un pirate semblait sévir sur cette île depuis un petit moment. Et plutôt que la conquérir, celui-ci taxait cette île en l'échange de la " paix ". Si en apparence tout allait bien, il était clair que cette histoire impactait les habitants qui ne se sentaient pas en sécurité. Ne pouvant tourner le dos à cette situation, je vins à doucement m'arrêter dans ma marche et retenir Komari. Celle-ci comprit aussitôt et ne pouvais rien faire pour reprendre la route. Elle même sachant très bien ce qu'il faudrait faire, elle se retourna et me suivit.
Après quelques discussion pour essayer de calmer les tensions ici et là, il fut donc proposé notre aide afin d'alléger leurs épaules. Acceptant notre offre, les gens n'étaient pourtant pas totalement rassurés, car ils ne savaient pas s'ils pouvaient nous faire confiance. Si cela manqua de démotiver un peu Komari au départ, ce fut mon expression rassurante qui la calme aussitôt. Je comprenais leurs doutes et ne leur en voulais pas pour le coup. C'est donc sur ces mots que nous tentions d'en apprendre plus sur ces pirates qui passaient une fois par semaine. Visiblement, ils ne lésinent pas sur les moyens et viennent tous ensemble. Sans doute pour faire pression me disais-je.
Décidant donc de me préparer à la rencontre qui aurait lieu le lendemain donc, je me décidais à aller m'entraîner dans un coin de l'île. Komari quant à elle, malgré son apparence atypique elle resta à l'auberge pour essayer de rassurer les villageois.
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Shiki M. Eiki
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Ven 1 Mai - 0:00
Sa première impression sur North Blue avait été très positive. Il n'avait fallu que quelques jours pour que Cassidy découvre des paysages comme elle n'en avait jamais vue. Il neigeait parfois dans le bidonville où elle avait grandi, mais jamais plus de quelques centimètres, ce qui suffisait généralement à vider presque entièrement les rues. Pour elle et ses professeurs, c'était synonyme d'une hausse de travail nécessaire pour soigner les victimes du froid et éviter au mieux les épidémies naissantes. Elle aurait pu apprécier l'immobilité et le silence qui régnaient dans les rues enneigées si elle n'avait pas passé son temps à les traverser à toute vitesse pour passer d'un malade à l'autre.
Ici, les gens étaient habitués au froid. On lui avait conseillé de prendre des vêtements plus chaud, ce qu'elle avait fait rapidement, ne sachant pas quels effets pouvaient avoir les basses températures sur son verre. Elle avait opté pour une doudoune rose accompagnée d'une capuche, un pantalon plus épais ainsi qu'une paire de bottes fourrées et une paire de moufles. Elle avait également fait l'acquisition d'un sac à dos pour transporter ce qu'elle ne portait pas, un achat qu'elle aurait dû faire beaucoup plus tôt, mais qu'elle n'avait pas trouvé nécessaire jusqu'ici, surtout parce qu'elle était habituée à s'en sortir avec le minimum. Avec tout ça, elle se sentait prête à affronter tous les dangers que la mer gelée pouvait lui envoyer à la face.
Elle avait tort. À son arrivée sur cette petite île, Cassidy se sentait déjà plus fatiguée que d'habitude, un détail qu'elle choisit d'ignorer en l'attribuant à ses quelques jours de voyage en bateau. Elle était sortie dans un petit port de pêche où le transport qu'elle avait prit faisait une brève escale avant de se rendre dans la ville la plus importante de l'île. Elle était restée une journée dans ce village et avait passé son temps à donner des soins gratuitement, comme elle le faisait tout le temps dans un endroit où elle ne voyait pas de médecin. Sa gentillesse lui permit de se voir offrir un repas et une nuit dans une chambre d'hôte où elle vécut un moment très agréable en compagnie d'une petite vieille qui passa la soirée à lui parler de ses petits-enfants.
À son réveil, son état avait empiré. La fatigue était toujours là, avec en prime des nausées et des courbatures. Elle comprit immédiatement qu'elle était tombée malade et regretta amèrement de ne pas être allé en ville directement, d'autant plus que les soins qu'elle avait prodigués la veille aux habitants du coin n'avaient pas vraiment été nécessaires. En plus, elle manquait de médicaments et n'avait rien qui l'aurait aidé contre les symptôme dont elle souffrait. Tout ça pour dire qu'elle récoltait ce qu'elle avait semé.
Précisons que depuis qu'elle avait mangé son fruit du démon, la jeune femme avait eu la chance de ne pas tomber malade. Le problème, c'est qu'elle avait attribué ça à ses nouveaux pouvoirs plutôt qu'à la chance. Il faut dire que les observations médicales sont rares en ce qui concerne les fruits du démons, en particulier les logias. Les livres qui en traitaient étaient difficiles à trouver et souvent d'un prix exorbitant, très loin de ses moyens et de ceux des gens qui lui avaient enseigné la médecine. Au final, elle devait autant cette situation à son ignorance qu'à sa stupidité, mais elle avait maintenant conscience du fait que manger un logia ne rendait pas insensible aux maladies. C'était déjà quelque chose.
"Vous êtes sûr que vous allez bien, jeune fille ?"
La vieille femme qui l'avait accueillit s’inquiétait de son état. Cassidy fit son possible pour paraître en meilleure santé qu'elle ne l'était réellement, sans grand succès.
"Ça ira. Je vais suivre la route jusqu'en ville et j'irai à la pharmacie quand je serai sur place."
"Mais tout de même ! S'il recommence à neiger, vous aller vous perdre. Le maire peut vous accompagner. Je le connais très bien, il ne refusera pas. Et puis, vous avez été si gentille avec nous, ça me fendrait le cœur de vous laissez partir comme ça."
"Non, vraiment, c'est très gentil mais je vais m'en sortir. Merci de votre accueil, je reviendrai avec plaisir."
"Attendez, mais attendez !"
"J'espère que vos petits-enfants vous rendrons bientôt visite !"
Elle cria à moitié ces mots tandis qu'elle partait dans la précipitation. La jeune femme avait un peu honte de s'être jeté dehors de cette manière, mais elle ne voulait pas d'aide. Cassie considérait déjà avoir attirée trop d'attention et ne voulait pas se faire remarquer partout où elle allait. À terme, on lui demandait toujours où elle avait fait ses études, voir de montrer son diplôme. C'est souvent là que les choses dégénéraient, d'où sa manière de partir un peu brusque, qu'elle préférait de loin à tous les autres problèmes qu'elle pouvait s'attirer. Peut-être qu'elle dramatisait un peu, mais bon, prudence est mère de sûreté.
Une trentaine de minutes passées à marcher sous la neige lui firent comprendre que la sûreté était bien la dernière chose dont elle avait fait preuve. Les flocons avaient recouvert la petite route de terre qu'elle avait suivie jusque-là et avec elle, les quelques traces de pas datant de la veille qui auraient pu l'aider. Il suffit d'un croisement pour lui faire perdre complètement sa route. Un panneau l'aurait aidé et, en vérité, il y avait un panneau, sauf qu'il était tombé quelques jours plus tôt et se trouvait maintenant étalé au sol, recouvert d'une bonne couche de neige. Elle se retrouva au milieu d'une forêt, ignorant complètement ce qu'elle devait faire pour en sortir et retourner sur le bon chemin.
Cassidy était maintenant dans un état misérable. La démarche titubante, le souffle court, elle avançait au ralenti en faisant son possible pour ne pas lâcher tout le contenu de son estomac sur les flocons d'ivoire qui couvraient le sol boueux. La chaleur lui semblait étouffante malgré l'air glacial qui lui mordait le visage. Sa nausée de plus en plus forte la rendait presque incapable de se concentrer sur ce qui l'entourait et enlevait toute forme de clarté à son esprit. Elle voyait du mouvement au coin de ses yeux là où il n'y en avait pas, paniquait à moitié lorsque le vent caressait les arbres, particulièrement quand la neige chutait de leurs branches. Même le bruit de ses propres pas lui semblait venu d'un étranger. Dans l'état actuel des choses, elle commençait à avoir peur de tomber au milieu de nulle part sans pouvoir se relever à cause de l'épuisement et de mourir ici, terrassé par le froid et cette foutu maladie.
Un sourire plein d'ironie se dessina sur son visage lorsqu'elle se demanda combien d'utilisateur de logia étaient morts d'une façon aussi misérable. Probablement beaucoup trop et, au rythme où avançait les choses, elle en ferait bientôt partie. Tandis que cette pensée sinistre traversait son esprit embrumé, son parcours hasardeux la mena en dehors de la forêt, face à une colline à la couleur d'albâtre. Il lui sembla voir du mouvement venant de son sommet, qu'elle attribua d'abord à sa nausée avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un homme. Cassidy était incapable de distinguer ce qu'il faisait et ne prit même pas le temps de se demander pourquoi il était seul, occupé à bouger en haut d'une colline. En fait, elle remarqua surtout la fin de son cauchemar. Sans réfléchir, elle tenta de crier pour attirer son attention...
"Hey..."
… et foira complètement son coup. Ce qui aurait dû s'apparenter à un hurlement avait été plus proche du couinement en sortant de sa bouche. Pas découragée pour autant, la jeune femme fit une nouvelle tentative, en y mettant cette fois toute son énergie.
"Hey !... Hey, par ici !"
Tout en criant, elle commença à remuer les bras frénétiquement et à bondir, ignorant quelques instants ses douleurs physiques. Après trois sauts, l'un de ses pieds glissa en touchant le sol, ce qui la mena à faire une chute magistrale. La jeune femme finit allongée sur le dos, les deux bras écartés. Sa cabriole provoqua chez elle un rire nerveux, mélange de lassitude et de frustration, avec quand même un peu d'amusement tant la situation lui semblait ridicule.
"HAHAHAHAHAHA... Haaaaaa... Putain de merde..."
Au moins, elle n'avait pas vomi. Cassie espérait juste que celui à qui elle avait fait signe l'avait vu, mais surtout qu'il serait assez sympathique pour ne pas lui rire au visage. Car, malheureusement, elle n'était pas certaine d'en être capable elle-même.
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Shiki M. Eiki
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Sam 2 Mai - 0:38
Protéger autrui.
Cette histoire de terreur imposée aux habitants m'avait quelque peu titillé. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est l'injustice et clairement, c'est dans ce genre de moment que la sacro-saint Marine devrait agir. C'est justement ce cas typique qui ferait d'eux des héros. Mais trop occupés par leurs propres intérêts, ils en oublient ceux pour qui ont ils prêtés serment : les faibles. Voilà ce que la justice selon moi, c'est le pouvoir, la force, mise aux services de ces derniers. Si la marine ne décide donc pas de faire le nécessaire, alors dans le cas présent, c'est à moi de faire ce qui est juste. Non pas par fierté, car se faire aimer c'est bien, mais bel et bien parce que j'ai du pouvoir. Et tourner le dos à ces gens serait une honte, je ne vaudrais pas mieux que ceux que je combat.
Sur le haut de cette colline, j'y avais trouver une certaine harmonie, une sérénité qui me permettrait de me préparer au mieux. L'entraînement que je m'imposais était simple et pourtant éprouvant. Si de loin on croirais voir un simple épéiste qui répète un geste sans s'arrêter, il ne s'agissait pas uniquement de cela. En effet, le mouvement était le même, et pourtant, les yeux perçants d'un bon analyste pourraient dire tout l'effort mit dans l'exercice. Le mouvement consiste à simplement lever son sabre qu'on prends à deux mains et l'abaisser furieusement jusqu'à un certain point. Mais ça, ce n'est que la théorie. En effet, dans la pratique, il s'agissait avant tout de parfaire un geste. La perfection, c'est la pureté à l'état brut. Un geste, un moment sans la moindre fioriture. On n'atteint jamais cette " perfection ", cependant on peut au mieux la frôler, la côtoyer et essayer de la faire sienne. Il y avait aussi à ceci une donnée à prendre en compte : la météo. Simple folie pour certains, sagesse pour d'autres, la neige et la froideur de cette île mettait à mal mon corps. Le froid menaçait de mordre ma chaire toujours plus profondément et au final, l'idée derrière ma tête était cette dernière : ce qui ne tue pas, rends plus fort. Combattre et s'entraîner ici, c'est le meilleur moyen de devenir plus fort, plus résistant. J'en étais convaincu.
Combien de temps c'est écoulé depuis cet instant ? Une minute ? Une heure ? J'avais l'affreuse sensation de perdre la notion du temps dans ces moments. Mais le pire était sans doute pour mes proches, qui eux voyaient le temps défiler. Komari ne s'en est jamais plaint cependant et je l'en remerciais chaque jours. Ainsi durait l'entraînement du jour, essayant de me vider l'esprit. Les yeux fermés, j'imaginais en plusieurs dimensions mon environnement. Bien des fois on m'avais parler du haki de l'observation et si les dires sont vrais, il est dit qu'en fermant les yeux, on peut ressentir les voix d'autrui. Qu'il s'agisse d'un lapin, un ver, ou d'un humain... Chaque chose possède une voix. Tentant de forcer le destin - en pensant que c'est possible - j'essayais d'arriver à l'entente de ces voix, bien décidé à les conquérir, plutôt que les laisser me corrompre. Mais en vain... Ni le cas numéros un ou le deux ne se produisit. A moins que ...
Une voix se fit entendre. Simple vestige de mon imagination ? Non... Je ne connaissais pas cette tonalité. Ouvrant alors les yeux, je me mis à regarder aux alentours. Droite, gauche, devant ou derrière... Cherchant la chose qui était responsable de ce son, finalement, mon regard se posa sur un point coloré dans le paysage. Penchant la tête, je cru entendre un autre son, un rire, mais il faiblissait. Me dirigeant alors vers l'origine de ces bruits, je descendais la petite colline pour aller à la rencontre de cette personne. Homme ? Femme ? Je n'en savais rien jusqu'à arriver à sa taille. Allongée au sol, on dirais que ses forces l'avait quitté. Mais le regard ouvert, je pouvais sentir encore la lueur de la vie en elle. Sans doute était-elle à l'agonie d'une certaine façon que ce soit. Rangeant mes sabres, je me mis à sa droite et m'accroupissais. Deux doigts allaient vers sa carotide pour alors sentir les pulsions encore présentes de son coeur. Faible, mais pas alarmante. Seule la température de sa peau commençait à devenir inquiétante. Une fois ces vérifications faites, je vins alors à créer le contact. Posant mon regard dans le sien, mes orbes se plongeaient dans les siennes et si cette dernière était sensible à ce genre de chose, elle pourrait alors y voir une flamme. Une chaleur humaine qui tentait de naturellement faire des siennes et agir d'elle même. S'en suivit alors d'une légère prise de parole, lui faisant déjà comprendre qu'elle n'est pas tombée sur une ennemi et encore moins quelqu'un de " méchant ". L'étiquette " gentil " me colle et collera toujours à la peau de toute manière.
" Tout ira bien... Tu m'entends ? "
Inspectant son corps du regard, on pourrais croire que je la matte, mais plutôt que fixer la poitrine ou l'entre-cuisse, il s'agissait bien d'un regard qui analysait la situation. Visiblement, elle ne semblait pas blessée et ne saignait pas, ce qui est un bon point me dis-je. En revanche, cela signifie que le problème s'il n'est pas uniquement de la fatigue, vient de l'intérieur du corps. Une main se posa donc sur son front pour essayer de déterminer sa température. Aucune fièvre apparente, mais le froid pouvait peut-être fausser mon jugement. Il était clair que je devrais l'emmener à l'auberge.
" Peux tu marcher ? "
Si la réponse était positive, je la redresserais et l'inviterais à s'appuyer contre moi afin de lui mâcher la tâche. Et au passage, je retirerais ma veste ample ressemblant à un kimono pour la lui prêter en supposant que ça puisse la réchauffer. Sacrifiant mon propre confort, je ferais le nécessaire pour que le trajet ne soit pas le plus épuisant pour elle. Si en revanche elle ne pourrait pas marcher, c'est de moi-même que je viendrais mettre ma veste sur elle pour la protéger du froid cruel et impartial, puis la porterais comme une princesse, veillant à ce que son confort soit optimal. Un léger sourire aux lèvres, c'est tout naturellement que je prendrais la parole, lui évitant sans doute quelques questions classiques.
" Je vais t'emmener à l'auberge la plus proche. Là-bas, tu pourras t'y reposer et si la fatigue persiste... Nous pourrons y analyser ton cas. Moi c'est Shiki M. Eiki. "
Un nom qui n'égale pas ceux d'Eken Sor ou d'autres pointures comme celui avec qui je " travail ", cependant, ce nom était primé à 86 millions de berrys et la réputation qui m'entourait était en théorie " clean. Mais les réputation c'est une chose... Il n'y a qu'en voyant en réalité la personne qu'on peut la juger. Ainsi donc, je conduisais - si elle était d'accord - la demoiselle vers un lieu sûr pour pouvoir étudier son cas et voir où les choses nous méneraient. Souriant à cette dernière de temps à autre, comme à mon habitude je laissais cette bonne humeur d'une pureté rare se faire ressentir. Il s'agissait aussi d'une certaine façon de ma signature qui m'est propre. Quelqu'un de rassurant et chaleureux bien qu'il ait avec lui plusieurs lames que les sabreurs de renoms pourraient qualifier de " rares ". Ce qui - en général - traduit une certaine férocité au combat, ou un minimum de talent.
" Comment es tu arrivée ici et que t'est-il arrivé ? Ne parle que si tu t'en sens capable, économise tes efforts. "
Toujours avenant, je tentais de mon mieux de ne pas la brusquer, bien décidé à l'aider, même si je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam. Tel était mon crédo, aider quiconque en est dans le besoin, peu importe ce qu'il m'en coûte.
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Dim 3 Mai - 2:17
L'homme l'avait entendu. Il mit un peu de temps pour venir, au point qu'elle se demanda si le vent n'avait pas couvert le son de sa voix. Mais non, il avait bien entendu. Lorsqu'il s'approcha, elle tourna la tête et vit qu'il portait une paire de lames. Alors c'est ça qu'il faisait seul sur la colline... Il devait être un de ces fans d'escrime qu'on trouvait sur toutes les mers. Le genre de mec bizarre qui s'entraîne seul au sommet d'une colline enneigés. Non pas qu'elle est à se plaindre, elle serait condamner sans lui. Il commença par s'accroupir à côté d'elle et vérifier son pouls, un contact qui la fit frissonner. L'absence de commentaire signifiait probablement qu'il n'avait pas vu sa chute, où qu'il était suffisamment sympa pour ne pas la mentionner.
Puis il plongea son regard dans le sien. Beaucoup de douceur dans ce regard, quelque chose de profondément rassurant dans cette situation. Elle y sentit une force, comme une flamme que rien ne pouvait éteindre, une lumière intarissable. Il était clair qu'il ne portait pas ces armes pour la frime : il était capable de tuer, même s'il n'avait pas l'air d'être le genre de bouffon à y prendre du plaisir. Globalement, il lui fit une très bonne impression, qui s'améliora encore lorsqu'il prit la parole pour la rassurer et lui demander s'il elle l'entendait.
"Oui... Je t'entends..."
Ne voyant pas quoi dire, elle se contenta de ça. L'homme commença à l'observer, probablement pour vérifier son état, car il ne regardait pas les endroits que la plupart des hommes malintentionnés scrutaient quand ils la regardaient. Ne sachant pas quoi faire d'autres, elle l’analysa elle aussi. L'homme était assez grand et portait une veste d'un genre exotique qu'elle avait déjà vue plusieurs fois en voyageant, sans en connaître le nom, avec en dessous un juste-au-corps noir. Il avait de longs cheveux blancs, une couleur très clair qui semblait naturelle, très différente des cheveux grisonnant d'un vieillard. Autant de gentillesse dans ses yeux que dans le reste de son visage. S'il était la moitié que ce que pouvait laissé penser son apparence et son expression, elle avait beaucoup de chance d'être tombé sur lui.
Il lui demanda ensuite si elle pouvait marcher. Elle approuva d'un signe de la tête et se redressa. Sans lui laisser le temps de galérer, il l'aida à se lever et l'invita à s'appuyer contre lui pour l'aider, ce qu'elle accepta sans hésiter. Lorsqu'il retira sa veste pour lui offrir, elle refusa, un peu gênée d'être au centre d'autant d'attention. En plus, elle portait déjà ses vêtements habituels sous sa doudoune, alors une couche de plus... C'est surtout d'un bon bain dont elle avait besoin. Et encore, vu son état, elle était tout à fait capable de se noyer dans la baignoire. Foutu fruit du démon...
L'étranger se lui fit un sourire rassurant et lui annonça qu'il comptait l'emmener à l'auberge la plus proche pour qu'elle s'y repose, puis il lui donna son nom. Shiki M. Eiki... Il lui semblait l'avoir entendu quelque part, mais elle ignorait où. Peut-être qu'il était célèbre, dans ce cas, elle devait avoir vu ce nom dans le journal.
"Avec plaisir... par contre... appelle un médecin... ai choppé un sale truc... certain... Moi, c'est Cassi... Cassidy Monroe... Tu peux m'appeler Cassie... si tu veux..."
La jeune femme avait l'impression d'être une machine dont les rouages rouillés commençaient à lâcher prise. D'ailleurs, deux théories commençaient à se dessiner dans sa tête concernant sa maladie. La première était qu'il s'agissait d'une maladie locale, spécifique à North Blue, composé de bactéries ne pouvant survivre qu'à de basses températures, ce qui la rendait suffisamment rare pour qu'elle n'en ait jamais entendu parler. La seconde théorie était que les effets qu'elle ressentait ne venait pas d'une maladie, mais plutôt du venin d'une créature, probablement quelque chose d'assez petit pour qu'elle ne le remarque pas, comme une araignée qui l'aurait mordu pendant son voyage en bateau. Dans l'état actuel des choses, elle n'avait pas les moyens de le découvrir, mais elle espérait qu'un médecin de l'île puisse avoir la réponse à ses questions. Elle espérait seulement que ça ne prendrait pas trop de temps à guérir, elle ne voulait pas passer des semaines sur cette île.
Shiki lui posa quelques questions, avant d'ajouter qu'elle n'avait pas à parler si elle ne s'en sentait pas capable. Bordel, si la gentillesse était un liquide, Cassidy serait en train de se noyer.
"J'allais en ville... me suis perdu... en chemin. J'ai... été stupide... déjà malade... avant de partir..."
Puis elle hésita quelque instant avant d'ajouter :
"… Suis médecin... été stupide..."
Elle se sentait ridicule, mais cet étranger l'avait aidé, alors lui donner un peu d’honnêteté était la moindre des choses. Et puis, au final, elle ne lui avait pas dit grand-chose. Elle fut incapable de déterminer combien de temps ils marchèrent ensemble, son état lamentable lui ayant enlevé toute notion du temps. Mais après un chemin qui lui avait semblé beaucoup trop long et qui, en fait, ne dura même pas une heure, elle commença à distinguer des habitations. Enfin la fin de son cauchemar ! Enfin la fin de son calvaire ! Enfin...
Puis elle sentit son estomac se retourner. Le fait de voir une ville lui avait enlevé un poids des épaules, ce qui lui avait fait beaucoup relâché la pression. C'est-à-dire qu'elle avait arrêté de se préoccuper de son estomac pendant une seconde, une seconde qui avait suffi à son estomac pour sauter sur l'occasion. La jeune femme poussa faiblement son sauveur pour éviter de lui vomir dessus, puis elle tomba à genoux et elle lâcha l'intégralité de son petit-déjeuner sur le sol. Si Shiki l'aidait en la voyant tomber, il allait probablement être victime de cette situation, tout comme la neige sur laquelle elle se trouvait. Par chance, elle réussit à éviter ses propres vêtement, ce qui tenait déjà du miracle.
"Putain... de merde..."
Cassidy n'avait pas la force de se montrer polie. Généralement, c'est quand elle était en colère qu'elle lâchait des insultes. Comme quoi, cette situation lui faisait découvrir des aspects de sa personnalité dont elle n'avait pas connaissance. Elle espérait que ce serait la dernière fois qu'elle prononcerait ces insultes, mais, vu la manière dont avait évolué sa journée, elle s'attendait à tout. Et puis, Shiki avait été si gentil, ça aurait été dommage de le dégoûter avec quelques grossièretés. Mais bon, il était épéiste, il en faudrait plus pour le décourager... Probablement.
Cassidy Monroe
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Dim 3 Mai - 15:41
Protéger autrui.
La personne était consciente, ses yeux bougeaient assez pour me l'affirmer et d'une voix facilement audible, elle me confirmait qu'elle m'entendait. Un bon point... La première chose à faire est d'attirer l'attention de la personne, lui éviter de s'endormir pour que ce sommeil ne soit pas éternel. Stimuler le cortex cérébral est la chose la plus simple à faire, via des toucher ou des paroles, ou les deux... Aidant celle-ci à marcher donc, je commençais la marche en m'assurant que sa posture ne soit pas douloureuse. Pour se faire, je notais la moindre de ses mimiques et tirais les conclusions hâtives qu'il fallait. Une fois ceci fait, nous commencions donc à bouger tranquillement. La maintenant contre moi, je tentais de partager ma chaleur humaine avec elle afin qu'elle en oublie les flocons de neige qui nous harcèlent sans relâche. Pour peu, on croirais qu'ils tentent de nous retenir, mais malheureusement, même si j'aime la neige, hors de question de lui laisser cette charmante inconnue visiblement mal en point. Commençant à parler puisqu'elle peut visiblement, voilà qu'elle se présente et annonce des choses évidentes. Je manque de rire car pour le coup, on peut vraiment dire que je suis tomber du ciel pour elle. Je rigole quelque peu sans me moquer d'elle. Lui redonnant droit à un regard rassurant, je la remet bien en place contre moi pour la soutenir et lui mâcher tout le travail lors de notre déplacement.
" Et bien on dirais que ton heure n'a pas sonné aujourd'hui... J'ai quelques connaissances et connais des personnes qui pourraient nous aider. "
Regardant celle-ci, je fus surpris quand elle avoua être elle même médecin. Oh ? Voilà qui était assez étonnant. En revanche, quand elle se traita d'être stupide, j'en rigolais sur le coup. La situation était caucasse certes, mais je n'en dis rien de plus. Continuant de marcher, je la sens alors lentement mais sûrement gigoter. Une sorte de remoue qui ne fait aucun doutes. Elle s'apprête à ... M'écartant en essayant malgré tout d'amortir sa chute, elle finit par recracher son petit déjeuner au sol. Je suis désolé pour elle, mais attends qu'elle finisse son oeuvre pour alors sortir un mouchoir et venir essuyer ses lèvres. Bon sang que c'est laid d'assister à ça... M'assurant de son état, je vins alors à fouiller une de mes poches et après avoir titiller pendant quelques instants cette poche, j'en retire une sorte d'algue séchée. Aucune odeur, mais celle-ci semble dure. C'est donc en grimaçant un peu que je vins lui tendre.
" Prends ceci... C'est une algue de l'île des hommes poissons. Un peu dure à mâcher, il va falloir que tu la mâche un moment. Cela réduit les mots de ventre. Par contre ... Je te préviens d'avance, le goût est spécial... "
Komari et ses algues... Les effets étaient intéressants, mais le soucis avec la plupart de ses remèdes miracles, c'est ... Que le goût est immonde. Même son thé - bien qu'aux effets puissant - à un goût étrange. Là, Cass' allait devoir - si elle croque la chose - subir un goût mélangeant amer et acide à un degré peu plaisant. D'où le fait que je m'escusais d'avance pour elle. Bref, la laissant faire ou non, je tentais de la re aider et finir le trajet ensemble.
" Le plus dur est fait. "
Arrivant dans le village, je nous dirigeais vers l'auberge où se trouvait alors des villageois et ...
Komari, Membre de l'Inquisition
" Shiki !!! "
Approchant de nous à toute vitesse, une femme à la peau rosée se planta devant nous. Manquant d'attraper Cassidy, elle se retint de part sa nature de femme méduse. Pour ma part, je lui fis signe d'aller jusqu'à la chambre et préparer le lit qui servirait de lit d'hôpital. Le plus dur fut sans doute de monter quelques escaliers, mais une fois arriver dans la chambre, Cassidy pourrait s'allonger sur le lit fraîchement refait.
" Allonge toi. Et repose toi, je vais voir s'il y a un médecin dans le coin et Komari va te prendre en charge en attendant. Fais lui confiance, mais ... évite de la toucher. C'est une femme méduse. "
Souriant à celle-ci, je vins donc à m'absenter pour aller chercher un médecin. Quant à Komari, cette dernière observait la malade et s'approchais de son lit. Ses yeux d'or cerclés de noir se posaient sur le corps de cette patiente et elle vint alors à lui parler.
" Que vous est-il arrivé ? Où avez vous mal ? Depuis combien de temps ressentez vous ces symptômes ? Vous... Pouvez me faire confiance. Je suis Komari, une ... amie de Shiki. "
Rosissant un peu, elle avait mit un certain temps à dire " amie ", signe évident qu'elle n'ose pas dire ce qu'ils sont vraiment, mais au fond... Cela ne fait que peu de doutes. La demoiselle se redressa pour aller chercher semble-t-il une pommade et la tendit à la malade.
" Ceci est une pommade à base de plantes et d'algues. Elle permet de rendre nul les brûlures qui se produisent lors d'un contact direct avec moi. Je vous la donne au cas où je devrais vérifier votre cas personnellement. "
Souriant maladroitement, elle attendant que Cassidy parle et lui explique son cas. Dans peu de temps, Shiki lui reviendrait accompagné d'un vieil homme, faisant guise de médecin sur cette île où le blanc est maître.
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Shiki M. Eiki
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Mar 5 Mai - 16:56
Tandis que Shiki essuyait sa bouche pleine de vomi avec un mouchoir, Cassidy se rendait compte de la chance qu'elle avait eue en le rencontrant. Sans lui, elle aurait probablement déjà perdu connaissance et serait étendu sur le sol, inconsciente. Puis les flocons l'auraient recouverte peu à peu jusqu'à la faire disparaître complètement et elle serait morte au milieu de nul part, sur une île où elle n'avait passé qu'une journée. Peut-être qu'elle serait restée là des semaines avant que le temps ne s'améliore enfin et que la neige fonde un peu, dévoilant son corps sans vie. Ou peut-être que la petite vieille qu'elle avait rencontrée plus tôt aurait prévenu des gens qui seraient partis à sa recherche. Peut-être même que c'était déjà le cas, qu'un petit groupe tentait en vain de retrouver la trace de ses pas, des marques que les flocons avaient déjà effacées.
Mais spéculer ne servait à rien. Elle était saine et sauve grâce à cet étranger au nom familier. D'ailleurs, il faudrait qu'elle essaie de se souvenir où elle avait entendu ce nom une fois qu'elle serait en lieu sûr. Le fait que ce nom lui dise quelque chose lui semblait suspect, d'autant plus qu'elle évitait toujours les articles liés à la marine et, plus généralement, au gouvernement mondial. Enfin, les rares fois où elle lisait le journal. S'il était lié à quoi que ce soit d'autre, le fait qu'il soit en train de l'aider pourrait peut-être lui causer des soucis... peut-être. Mais bon, dans l'immédiat, elle n'avait pas à se plaindre et au pire des cas, son logia la protégerait.
Son sauveur lui donna une algue sèche qui, d'après lui, venait de l'île des hommes-poissons, ce qui étonna beaucoup plus la jeune femme que les effets supposés de la plante. Elle ignora la mention d'un goût "spécial" et commença à mâcher ce remède venu d'ailleurs. Effectivement, c'était dégueulasse, mais pas le pire truc qu'elle avait mangé. Les gens n'imaginent pas ce que les gamins des rues peuvent manger pour survivre... Tout ça pour dire que l'acidité et l'amertume ne la dérangeait pas, pas plus que manger des araignées, des mouches ou des limaces si elle n'avait pas le choix. Au pire des cas, elle n'aurait qu'à vomir de nouveau.
"… Merci..."
Ils ne passèrent pas inaperçu en traversant le village, attirant quelques regards curieux ou inquiets de la part des passants. En entrant dans l'auberge, la chaleur de l'établissement lui fit un bien fou. C'est alors qu'une femme cria le nom de son sauveur. Elle avait les cheveux et la peau rose, quelque chose que Cassidy n'avait jamais vu auparavant. Elle hésita à poser une question, mais Shiki fit un signe à la femme qui monta immédiatement, probablement pour préparer un lit. Ils montèrent ensemble l'escalier, de loin la tâche la plus dure de son voyage. Son sauveur la laissa prendre son temps et elle fut très heureuse d'y arriver en moins de cinq minutes, même si elle manqua de se ramasser plusieurs fois. Une fois arrivé dans la chambre, Shiki lui demanda de s'allonger et lui annonça qu'il allait chercher un médecin. En attendant, la femme qui avait crié son nom et qu'il avait appelé Komari s'occuperait d'elle. Il ajouta avant de sortir de ne pas toucher cette femme, car elle était une femme-méduse...
… Attends, une femme méduse ? Une femme-poisson de l'île des hommes-poissons ? Sur Grand Line ? Ça expliquait la provenance de l'algue... Heureusement qu'elle était malade, sinon, elle aurait assaillit cette femme de question. Mais elle n'était pas en état et se contenta de la fixer quelques secondes. Puis elle retira sa doudoune et ses chaussures avant de se laisser tomber sur le lit. Elle manqua de s'endormir immédiatement tant le fait de se retrouver sur une surface confortable et chaude l'avait détendu. Elle avait encore la nausée, mais son envie de vomir avait complètement disparu, un fait qu'elle attribuait à l'algue mangée quelques minutes plus tôt. Elle se tourna pour se mettre sur le dos et la femme-méduse commença immédiatement à l'examiner. Est-ce qu'elle était médecin ? Est-ce qu'elle connaissait l'anatomie humaine ? Dans ce cas, où l'avait-elle apprise ? Ou alors, est-ce que l'anatomie des hommes-poissons était proche de celle des humains ? Bordel, tant de questions et si peu d'énergie...
Après l'avoir examiné, Komari lui posa quelques questions. Elle ajouta que Cassidy pouvait lui faire confiance et donna son nom, que la jeune femme connaissait déjà, avant de se désigner comme une amie de Shiki. Elle avait mis beaucoup de temps à utiliser le mot "amie" et s'était mis à rougir juste après, ce qui voulait tout dire. Cassie se mit à sourire : elle était tombée sur deux personnes vraiment atypiques. Ça en valait presque le coup d'être tombé malade... Presque. La femme-méduse alla ensuite chercher une pommade pour protéger la jeune femme des brûlures qu'elle causait involontairement au contact de sa peau. Ça devait être compliqué pour ces deux-là de vivre une relation si le contact physique était aussi problématique. Pour commencer, Cassie commença par répondre aux questions de cette femme.
"Un peu de fatigue hier... Ce matin, courbatures, fatigue et nausées... Ma théorie... maladie locale... ou piqûres d'insectes... ou un truc du genre... attrapé en bateau... probablement."
Elle commençait déjà à se sentir un peu mieux. Non pas qu'elle ait commencé à guérir, c'est plutôt que le fait d'être en sécurité lui avait rendu des forces, même si la fatigue était toujours là. Toujours en résistant à l'envie de s'endormir, un sourire malicieux se dessina sur son visage tandis qu'elle demanda :
"T'es la petite amie de Shiki... Pas vrai ?"
Elle laissa la femme-méduse répondre ou bafouiller une réponse avant d'enchaîner une nouvelle question.
"C'est quel genre de mec ?... J'ai déjà entendu son nom... me souviens plus où... Mais... si j'ai raison... soit pirate... soit révolutionnaire."
Elle en demandait beaucoup, elle en avait conscience. Au fond, cette femme-poisson n'avait aucune raison de lui faire confiance. C'était peu probable qu'elle réponde honnêtement si Cassidy n'en disait pas plus sur son compte. Et puis, c'est malpoli d'en demander autant sans rien dire. Elle hésita un peu et finit par ajouter :
"Moi, c'est Cassidy... Cassidy Monroe... je suis pirate... pas le genre qui pille... ou qui massacre... Plutôt le genre... à chercher la liberté... et pas celle... de la marine"
Elle en avait trop dit, elle savait au moment où ces mots sortirent de sa bouche qu'elle en avait trop dit. Mais tant pis. De son point de vue, le meilleur prix à payer pour l’honnêteté était bien souvent l'honnêteté. Surtout qu'à ce moment, elle n'était pas grand chose à part une pirate auto-proclamée. Pas de vol à son actif, pas de pillage, pas d'équipage. Même pas une prime sur sa tête, rien qu'une femme qui se définissait comme une pirate. Peut-être que ça voulait dire quelque chose de complètement différent pour Komari et pour Shiki... Mais tant pis, elle avait parlé.
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Mar 5 Mai - 22:16
Protéger autrui.
Komari, Membre de l'Inquisition
Cassidy était donc prise en charge comme il se doit. Si de mon côté je m'en allais pour chercher un homme décrit comme médecin spécialisé, Komari jouait le rôle d'aide. Ses connaissances feraient qu'elle pourrait peut-être aider. En l'attente du retour de son homme, la demoiselle à la peau rose regarda la patiente qui semblait faible, mais pas à l'agonie. Sans doute que son cas n'est pas le plus grave qui soit. Cela la soulageait. Donnant toute son attention à celle-ci, elle tendit l'oreille pour écouter la descriptions de ses symptômes et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y avait beaucoup de zones d'ombres. En soit, un local déterminerait facilement la chose, mais pour la femme poisson... Il y avait bien trop de théorie, surtout si l'avis de Cassidy entre en jeux. Non pas qu'il y ait une question d'égo, mais si elle s'y connait aussi, qui sait qui a tort et raison ? Komari se fit avant tout à son jugement pour ne pas être influencé dans ses décisions, et de ce fait, elle souleva une seule chose qui pourrait changer l'avis de Cassidy.
" Qu'as-tu manger hier ? Peut-être as manger quelque chose qui ne passe pas ? Au même titre que certains poissons peuvent être vénéneux par exemple... "
Ne faisant pas directement référence au poisson fugu, elle laissait en suspens cette possibilité et réfléchit. Rien ne lui venais en tête et elle devrait à la limite vérifier par elle-même son corps si la piste d'une morsure ou piqûre est bien la bonne. Mais alors qu'elle allait le faire sans broncher, des mots la firent s'arrêter. Hein ? A-t-elle demandée si ... Shiki est son homme ? Voilà quelque chose qui la surprit. Serait-elle du genre analyste ? Quoi qu'il en soit, cet état de fait la surprit et elle rougit d'avantage. Détournant les yeux un petit moment, elle finit par baisser la tête et avouer qu'en effet, ils avaient un lien dépassant la relation purement amicale. Bien au contraire, ces deux là partageaient plus qu'un lit et des missions de temps à autre... La demoiselle posa alors une seconde question qui étonna encore plus la révolutionnaire. Quel genre de mec ? S'intéresse-t-elle à Shiki ? Cette pensée lui fit froncer les sourcils quelques rares secondes avant de comprendre qu'elle cherchait juste à savoir à qui elle avait à faire. Calmant ses fausses idées donc, elle se frotta la nuque et se fit honnête.
" Lui et moi faisons partit de la révolution. Plus précisément, d'une organisation appeler : Inquisition. Dirigée par Erwin Dog. "
Si certains noms comme celui de Komari - primé à environ plus de 50 millions - et Shiki - primé à plus de 80 millions - celui d'Erwin était généralement connu de tous et pour cause, sa prime s'élevait au delà de ces chiffres précédent... Leader charismatiques pour certains, gamin pour d'autres de part son âge... Les avis son partagés, mais le bretteur et la femme poisson suivaient cet homme avec ferveur. Souriant à sa patiente donc, la femme poisson se prêta au jeu et après un instant à réfléchir, elle tenta de décrire le fameux épéiste qui l'avait sauvé de mère nature.
" Hmmm... Difficile de le cerner. En faite, il y a tellement de choses... Je ne sais pas moi-même si je connais l’entièreté de sa personne. Mais pour l'heure, à mes yeux il est quelqu'un de bon. Pas juste gentil, mais vraiment bon. Du genre à voir le bien en chacun de nous, là où d'autres ont décidés d'abandonner les recherches. Pour mon cas par exemple, plutôt que se retirer en voyant mon ex façade, il a chercher à creuser et ... Avec le temps... Le fait qu'il n'ait pas peur des hommes-poissons, ni même la peur de me toucher... Je me suis laisser aller. Je lui donne toute ma confiance ... et bien plus. Il est quelqu'un de bon, généreux, donnant sans attendre en retour. Et désire vraiment changer ce monde, quitte à être le bouclier de tous, sans chercher à être soit-même protégé. Parfois ... tête brûlée à cause de ça. "
Soupirant longuement, elle repensait à bien des choses. Que ce soit son kidnapping, ses défaites, la perte d'êtres chers... Il a vécu bien des choses qui l'ont poussées à aller de l'avant, alors qu'il aurait pu abandonner bien des fois. Cet homme... Il cherche à aider autrui, quitte à en souffrir, peu importe les conséquences sur lui. Tout ce qui compte pour lui, ce sont les autres. Et ça fait sa force. Un fin sourire aux lèvres, la demoiselle semblait clairement pensive quand cela concernés Shiki, preuve d'un réel sentiment amoureux entre eux. Elle tient à lui, et la douceur du jeune homme ne laisse aucun doute quant aux sentiments qu'il doit lui rendre. Ou alors... Il cache son jeu comme personne.
Voilà que Cassidy se présente à Komari et celle-ci sourit alors. Une pirate mais qui ne fais rien comme une pirate ? Elle rigola sans se moquer pour autant, puis montra un visage plus expressif que tout à l'heure. Loin d'être aussi ouvert que celui de Shiki, mais qui démontrait du bon en elle quoi qu'on puisse penser des gens de sa race.
" Alors comme ça, tu es une pirate qui fais rien comme les autres pirates ? Voilà qui est original hihihi. Moi c'est Komari. Membre de l'Inquisition. Hmm... Je ne vois pas ce que je peux dire d'intéressant sur moi. Je suis médecin à mes heures perdues, hmmm.... J'aime l'art du maniement du sabre et hmmm... Les humains me fascinent depuis que Shiki m'a fait voir le bon en eux. Cela reste utopique, mais à terme, j'aimerais que humains et hommes poissons vivent comme des égaux. Et du coup, j'aide Erwin dans sa lutte pour que le monde soit plus juste, notamment en combattant la marine, mais aussi ceux qui s'en prennent aux libertés d'autrui. "
Vague dans ses objectifs, mais précis dans ses mots et exemples, la demoiselle espérait avoir montrer patte blanche à celle-ci. Le sourire aux lèvres, elle viendrait donc demander à celle-ci.
" Puis-je te demander de ... Te déshabiller ? Ou alors dévoiler toute zone de ton corps où tu ressentirais des envies de te gratter ? Ton hypothèse de piqûre d'insecte me pousse à croire qu'on pourrais voir la zone touchée. "
Attendant qu'elle l'aide ou expose son simple avis, la demoiselle tenait donc compagnie à celle-ci. Tandis qu'elles échangeraient donc encore un petit moment et tenteraient d'en savoir plus, ce n'est qu'une demi heure plus tard que je reviendrais en compagnie d'une personne apte à soigner potentiellement Cassidy. Celle-ci était un vieil homme qui semblait avoir du mal à marcher et voir, pourtant, divers gestes montraient qu'il est très précis malgré l'air qu'il a. Aider de Shiki qui tenait un de ses bras, il l'emmena proche de Cassidy. Et ce dernier tenta aussi de déterminer le pourquoi du comment. Et la question fatidique retentit : ressentait-elle une douleur précise, ou une zone précise d'où tout les symptômes se sont manifestés en premier lieu ? Si oui, ils vérifieraient alors pour sans doute trouver la raison de son problème : une morsure d'araignée des glaces.
Le verdict serait alors sans appel, une nuit de sommeil et qui plus est au chaud. Ce diagnostic effectué et les soins prodigués pour que Cassidy se rétablisse dans les jours à venir, c'est donc le soir venu que le couple viendrait rendre visite à Cassidy dans la chambre pour non pas juste discuter, mais bel et bien partager le souper avec elle. Au menu : une soupe aux légumes chaude. Simple en apparence, et pourtant bien chaleureuse pour le corps et l'esprit.
" Comment te sens tu Cassidy ? "
Ma question était simple, et pourtant, sincère. Je pourrais me désintéresser d'elle puisqu'en voie de guérison en théorie, mais ... non, c'est pas mon genre. Elle était une personne que j'ai secourue, mais malgré ça, je ne rompais pas le lien comme un médecin qui passe d'un client à un autre. Komari elle semblait préoccupée, mais il ne s'agissait pas d’inquiétude envers Cassidy ou de jalousie possible. Cette dernière se demandait si du coup tout serait prêt pour demain, quand les pirates ennemis arriveront pour menacer les gens.
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Shiki M. Eiki
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Sam 9 Mai - 2:50
Une intoxication alimentaire ? Cassidy n'y avait même pas pensée. Elle aurait été blessé par les doutes qu'exprimait Komari vis-à-vis de son diagnostic si le reste de son corps ne la faisait pas déjà souffrir. Ceci dit, elle comprenait parfaitement les doutes de la femme-méduse. Si un de ses patients commençait à lui balancer des théories après avoir listés ses symptômes, elle préférerait faire confiance à son propre jugement. La théorie de l'aliment toxique ne lui avait pas non plus traversé l'esprit. Cassie faisait confiance à ses propres théories, mais, en toute honnêteté, elle savait que son état ne lui permettait pas de réfléchir clairement et efficacement. Par contre, elle n'avait la motivation d'en discuter, car elle savait très bien que les deux femmes pourraient spéculer pendant des heures sans être plus proche de la solution. Sa seule certitude, c'est qu'il faudrait un médecin local pour découvrir la vérité, si elle avait bien attrapé une maladie spécifique à North Blue comme elle le pensait. Si ce n'était pas le cas... Non, elle ne préférait pas imaginer ce cas de figure.
La femme-méduse devint rouge comme une tomate après la question de Cassidy. La jeune femme fut un peu honteuse d'avoir provoqué cette réaction. Honteuse, mais pas déçue. Elle prit beaucoup de plaisir à écouter Komari lui parler de sa relation avec Shiki. Pour sa part, elle avait connu quelques hommes, mais elle n'avait jamais eu de relation vraiment sérieuse et pour tout dire, elle ne voulait pas que ça change. En tout cas, pas dans l'immédiat : elle n'était pas restée enfermée dix-huit ans dans un bidonville pour se retrouver enchaînée à une relation amoureuse après quelques mois en mer. D'ailleurs, elle n'avait jamais envisagé de fonder une famille. Pour le moment, parcourir le monde sans s'en préoccuper lui suffisait amplement. Elle avait plus important à faire.
Komari lui dit finalement qui ils étaient, non sans froncer les sourcils après la question sur Shiki, ce qui donna presque envie à Cassidy de la taquiner encore plus. Ils faisaient tous les deux partis de l'Inquisition, une organisation liée à la révolution et dirigée par Erwin Dog. Elle connaissait ce nom, celui d'un révolutionnaire à la réputation particulière, un homme à la fois simple et énigmatique. Typiquement le genre de mec dont il était impossible de se faire une image claire sans en faire la rencontre. Alors comme ça, ils étaient révolutionnaires ? Une information intéressante, bien qu'elle ne sache pas trop quoi en faire pour le moment. Plus intéressant encore, Komari lui fit une assez longue description de la personnalité de Shiki. Un homme plein de bonté et de tolérance, avec un sens du sacrifice borné, c'est l'image que Cassidy se fit de Shiki après cette échange. Une image très proche de ce qu'elle avait déjà imaginée : il l'avait aidé sans chercher plus loin, s'était montré gentil, amical et compréhensif, allant même jusqu'à retirer sa veste pour la lui donner. Un homme pur, en somme. Elle espérait de tout cœur que rien ne viendrait ternir cette pureté, car, selon elle, c'était exactement le genre d'homme à se transformer en monstre si sa vie tombait en morceaux. Rien de pire que la pureté corrompue.
Cassidy s'attendait à une catastrophe en se décrivant comme une pirate, mais le rire de la femme-méduse la rassura. Elle la décrivit comme une pirate qui ne faisait rien comme une pirate, ce qui la fit rire elle aussi. C'était un peu vrai, mais elle se préoccupait surtout de sa propre définition du mot "pirate". Pour la jeune femme, c'était synonyme de liberté. Pas LA Liberté avec un grand L, mais plutôt sa propre définition de ce que signifiait le fait d'être libre. En l’occurrence, aller n'importe où et soigner n'importe qui, faire ce qu'elle voulait sans se soucier de la loi et utiliser ses pouvoirs comme elle l'entendait. Peut-être que ça changerait avec le temps, mais à ce moment, c'est ce que signifiait le mot "pirate" pour elle, même si cette définition n'avait rien à voir avec celle que les autres pouvaient avoir. Cela dit, peut-être qu'il faudrait clarifier... Humm... Cette pensée la laissa songeuse.
Puis la femme commença à se décrire elle aussi. Médecin à ses heures perdues ? Ça donne confiance... au moins autant qu'une médecin/chirurgienne sans diplôme. Elle était fascinée par le monde à la surface des mers et souhaitait créer une société où les humains et les hommes-poissons pourraient vivres comme des égaux. Elle eut d'ailleurs l'intelligence de décrire cet objectif comme étant utopiste. Cassie voyait mal comment quelque chose comme ça était possible et même si ça arrivait, combien de temps ? Déjà que les humains ne se considèrent pas comme égaux entre eux... La noblesse, toujours la noblesse qui vient foutre la merde avec ce genre de choses. Certains ne se considéreront jamais comme les égaux des autres, quels que soient les efforts des altruistes et des égalitaristes. La jeune femme resta silencieuse à ce sujet, car elle ne voulait pas entrer dans un débat politique avec une révolutionnaire. Trop fatiguant, même sans être malade.
C'est alors que Komari lui demanda de se déshabiller pour trouver une éventuelle piqûre. La jeune fille se remit debout à contrecœur, quittant son îlot de confort pour utiliser de nouveau des muscles qu'elle aurait voulu laisser au repos le plus longtemps possible. Aucune partie de son corps ne la démangeait, mais ça valait le coup de vérifier.
"D'accord, mais... dans la salle de bain... je préfère."
Cassie n'avait pas envie que Shiki et le médecin qui l'accompagnerait la voit nue. S'il s'agissait bien d'un homme, mais dans le doute, elle préférait prendre des précautions. Elle n'allait quand même pas se dévoiler si facilement à la gent masculine. Elle se rendit donc à la salle de bain qui longeait la chambre et retira ses vêtements pour dévoiler son corps à la femme-méduse, en profitant pour s'observer elle aussi dans le miroir. Il y avait deux minuscules traces rouges sur le côté droit de son bassin, à l'arrière, un peu au-dessus de la hanche. La jeune femme avait dû se regarder dans le miroir pour les repérer. D'ailleurs, elles n'avaient probablement pas échappé à Komari. Pour s'en assurer, elle toucha cette zone et ne ressentit rien du tout. Pas de douleur, pas de démangeaison, pas même la chaleur de ses propres doigts.
"Comme une anesthésie... je ressens... strictement rien."
Ce détail l’inquiétait. Peut-être qu'une araignée lui avait fait ça avant de pondre ses œufs dans son corps ? Ça expliquerait l'effet anesthésiant... Cette pensée lui donna un frisson. De manière général, elle aimait bien les araignées. Quand on grandit dans un endroit qui en est rempli, on a deux choix : devenir leur amie ou devenir arachnophobe. Elle avait opté pour la première solution et vivait très bien avec elles et même avec toutes les bestioles considérées comme de la vermine... sauf les rats, qui portent beaucoup trop de saloperies et sont trop agressifs à son goût. Toujours est-il qu'elle ne se méfiait pas en voyant des toiles ou des petites traces contre les murs des chambres qu'elle occupait, même si elle savait très bien que certaines bestioles pouvaient causer plus de soucis que certains des prédateurs les plus voraces. Difficile de perdre les vieilles habitudes.
"Remarque... peut-être pas... la seule... raison."
À ce stade, Cassidy en avait marre de parler au ralenti. Elle espérait que le médecin lui donnerait quelque chose de suffisamment efficace pour qu'elle soit capable de tenir une conversation normale très prochainement. Elle savait qu'elle serait encore fatiguée un moment, probablement quelques jours, mais le fait de batailler avec les mots devenait vraiment exaspérant. Sans vraiment savoir quoi ajouter sur son cas, elle risqua une question qui n'avait rien à voir.
"Pas trop dure... pour une femme.... méduse... de soigner... des humains ?... Où t'as... appris ?"
Elle écouta la réponse en remettant ses vêtements et en retournant s'étendre sur le lit. Les deux femmes continuèrent de parler de tout et de rien avant que Shiki ne revienne accompagné d'un vieil homme habillé d'une blouse blanche, une petite sacoche au bras. Il était petit et voûté, la tête chauve avec une moustache blanchâtre et des petites lunettes rondes. Cassidy sourit en le voyant, car il lui faisait penser à un mélange entre Ben et Franz, deux des personnes qui l'avaient sauvé de la rue et lui avaient appris la médecine. Le vieil homme avait tant de mal à se déplacer que Shiki l'aidait à se déplacer en le tenant par l'épaule.
"Ah ! Voici donc notre fameuse malade..."
"Bonjour..."
"Ne vous forcez pas jeune fille, même ces mauvais yeux peuvent voir que vous souffrez. Je suis le docteur Conrad von Weisserberg. Dites-moi seulement ce qui ne va pas et prenez bien votre temps, je ne suis pas pressé."
Cassidy lui décrit ses symptômes, comme elle l'avait fait avec Komari un peu plus tôt. Le vieux médecin acquiesça pratiquement à chaque mot et réfléchit brièvement en se grattant le menton avant de poser une question.
"Y aurait-il une zone de votre corps que vous ne sentez plus ? Comme une..."
"...Anesthésie ?... Oui... Je vous montre..."
Elle se redressa pour dévoiler la marque sur son bassin et la pointa du doigt pour aider le médecin, qui fut tout de même forcé de s'approcher à quelques centimètres de sa peau pour la voir clairement.
"Je vois, je vois..."
"C'est grave... docteur ?"
"Grave ? Oh, non... ça aurait put être bien pire. Mademoiselle, vous avez été mordu par une araignée des neiges. De manière intéressante, cette espèce ne possède pas ce nom à cause de l'environnement polaire dans lequel elle survit, mais à cause des effets de sa morsure. Voyez-vous, elle mord ses victimes et paralyse une partie de leur corps avant de pondre ses œufs dans leurs corps..."
Cassidy écarquilla des yeux et manqua de paniquer, mais la phrase suivante la rassura immédiatement.
"… Ce qu'elle n'a pas fait dans le cas présent. Une grosse trace rouge entourerait la plaie si c'était le cas et les œufs auraient déjà éclot, provoquant une douleur absolument insupportable. Non, il s'agit plutôt d'une réaction d'autodéfense dans votre cas. Si je devais théoriser, je dirais qu'elle se trouvait sur votre lit et qu'elle vous a mordu quand vous avez bougée, peut-être même quand vous vous êtes couché sur elle en allant dormir."
Tout en parlant, il avait commencé à fouiller dans sa sacoche. Il en sortit une seringue ainsi qu'une petite fiole contenant un liquide jaunâtre.
"Vous êtes chanceuse, car j'ai sur moi l'antivenin qui sert à soigner votre mal. Un produit très simple à fabriquer et au prix très abordable. J'en ai toujours sur moi car, malheureusement, les capitaines des environs sont incapables de nettoyer leur navire convenablement. D'ailleurs, je vous encourage à aller vous plaindre aux autorités compétentes, je suis fatigué de soigner des piqûres d'araignées à cause des incompétents qui peuplent notre mer bien-aimée."
Ce qu'elle ne ferait pas, car elle était pirate. Encore que, elle n'avait pas de prime sur sa tête donc, techniquement, elle n'était qu'une voyageuse comme les autres. Quelle ironie pour le capitaine d'un navire civil que d'être dénoncé par une pirate ! Elle faillit éclater de rire en y pensant. Le vieux médecin lui fit ensuite sa piqûre. Elle fut étonnée de la précision dont il fit preuve leur de l'injection, un contraste saisissant avec la difficulté qu'il avait pour se déplacer. Pas un faux-mouvement, pas un geste brusque, il planta la seringue dans son bras et la retira de la manière la plus naturelle du monde. Ça pouvait paraître con d'être étonné par ça, mais, en vérité, les infirmières étaient souvent beaucoup plus confortables avec ce genre de tâche que les médecins, qui se contentaient généralement de faire le diagnostic. Une fois terminé, le vieil homme sortit quelques médicaments de sa sacoche et les posa sur la table de nuit.
"Pour vous faciliter un peu les choses. À prendre avant chaque repas... Maintenant, viens la question désagréable mais nécessaire de mes honoraires... En comptant les médicaments, bien sûr."
"...Bien sûr... je vous dois combien ?"
Si la jeune femme manquait de médicaments, elle ne manquait pas d'argent. Le vieux médecin énonça son prix et la jeune fille sortit son porte-monnaie de sa poche pour payer. Malgré sa fatigue, elle fit le plus rapidement possible, car elle avait le sentiment que la gentillesse de Shiki le pousserait probablement à payer lui-même, se qu'elle trouverait inacceptable. C'était sa maladie, donc son problème et sa responsabilité. En tant que médecin, c'était déjà suffisamment embarrassant pour elle de s'être autant fait aider. D'ailleurs, il faudrait qu'elle étudie cette espèce d'araignée et se procure de l'antivenin, elle ne voulait pas affronter cette situation de nouveau... et aussi étudier toutes les maladies, les infections, les venins et tous les problèmes de santé spécifiques à North Blue... et tous ceux spécifiques à toutes les mers qu'elle visiterait à partir de maintenant. Beaucoup de boulot en perspective.
Le vieux Conrad quitta la pièce, accompagné des deux tourtereaux qui aidèrent le vieil homme à se déplacer. Le silence lui parut presque étrange après tous ces événements. Une journée intéressante, agréable sur quelques points et très désagréable sur beaucoup d'autres. Cassidy resta étendu sur le lit et regarda le plafond pendant une dizaine de secondes avant de s'endormir, épuisée. Ce fut un sommeil très profond et sans aucun rêve, qui fit lui fit un bien fou. Si Shiki et Komari ne lui avaient pas rendu visite le soir venu, elle aurait sauté le repas et serait restée endormie jusqu'au lendemain.
Cassidy mit un peu de temps à émerger de sa torpeur. Sa nausée avait disparu pour laisser place à une sensation de lourdeur, comme une petite gueule de bois. Son corps lui paraissait encore épuisé, mais elle se sentait capable de faire les choses elle-même. Ces changements positifs la mirent de bonne humeur. La jeune femme commença à saliver en voyant le bol soupe que lui avait apporté le couple, rien d'étonnant dans la mesure où elle avait loupé le repas du midi. Elle prit ses médicaments et but une gorgée de soupe avant de répondre à la question de Shiki.
"Mieux, franchement, beaucoup mieux. Enfin, assez pour parler normalement en tout cas."
Puis elle se mit à rire. Il n'y avait pas de quoi rigoler, mais elle se sentait pleine de joie et espérait la partager avec ses sauveurs. D'ailleurs, en parlant de sauveurs, elle devait les remercier... et les taquiner aussi, un peu.
"Merci de m'avoir aidé, tous les deux. Sans vous, je donnais pas cher de ma peau... Vous êtes tout mignons ensemble, on vous l'a déjà dit ? Vous formez un joli couple."
C'est alors qu'elle remarqua l'inquiétude de Komari. Dans la mesure où Cassie allait mieux, elle en conclut que ce n'était pas à cause de son état. Deux révolutionnaire en ville... Un homme aussi bon que Shiki... Peut-être qu'il se passait quelque chose. Si c'était le cas, ils étaient clairement le genre à intervenir sans hésiter. Plutôt que de poser la question ouvertement, elle décida d'y aller en douceur. De toute façon, le sujet viendrait probablement au cours de la conversation.
"Alors, si vous me disiez ce que deux révolutionnaires viennent faire dans cet endroit perdu. Franchement, vous faites pas touristes... Enfin, moi non plus, vous me direz. Moi, je visite juste le coin pour chercher des infos. Si je peux je soigne les gens gratuitement sur le chemin."
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Jeu 14 Mai - 16:09
Protéger autrui.
Le cas de Cassidy ne semblait pas le plus dangereux qui soit et heureusement... Il aurait été difficile de s'occuper et d'elle, et du soucis des pirates. Et là, comme il était question de " vies " dans les deux tableaux... Si un choix aurait du etre fait, il aurait été difficile... Mais heureusement, ce n'est pas le cas et cela me rassurait. Avec un traitement léger et du repos, Cassidy serait en grande forme prochainement et cette nouvelle m'avait clairement rassuré. Komari aussi était du genre à être soulagée, surtout que son point de vue médical n'avait pas donner grand chose. Elle se remémorait cette scène dans la salle de bain, où la demoiselle avait montrer son corps pour voir si quelque chose d'étrange s'y trouvait, mais rien. Au sujet de ses questions, la femme poisson avait répondu franchement à cette dernière, lui donnant droit à une réponse claire et précise : " Le plus dur n'est pas de les soigner, mais .. Les convaincre de se faire soigner... ". Après tout, il est rare de se faire tripoter par une femme à la peau rose, et aux yeux or cerclés de noir... Même les cornes sont des choses qui passent au second plan, au même titre que les brûlures légères à force d'être en contact. Concernant son apprentissage, la demoiselle avait répondu avec d'autant plus de franchise : " Oh j'ai appris sur mon île. Quelques rares camarades s'intéressaient aux humains et ... J'ai appris sur le tas dira-t-on. Le temps à fait le reste. ".
Bref... Avec le médecin Conrad, les choses allaient bon train et elle fut vite diagnostiqué. Ainsi soignée, tout n'était qu'une question de temps. Et c'est le soir venu que nous retournions la fois pour passer du temps avec. La guérison se passe aussi comme ça, lors de moments " chaleureux " et humains. Partageant une soupe assez simple mais qui réchauffe le corps, voilà que celle-ci fit de l'humour et osa un commentaire qui nous fit passer du sourire à la gêne. Enfin une gêne... Tout est relatif. Ce n'est pas une gêne malsaine, mais quelque chose de plus mignon. Le commentaire sur leur couple laissait penser donc qu'elle est au courant ? Bon... En soit, ce n'est pas si caché que ça, mais qu'elle l'ait deviné. Entre deux rougeurs, je regardais Komari qui me souriait en douceur. Aurait-elle craché le morceau ? Quoi qu'il en soit, je me frottais doucement la nuque avant de revenir à la miss à la chevelure rose et dans son lit.
" Je.. Euh... Merci. "
Si Komari avait de la facilité à parler d'amour, moi en revanche, il fallait souvent me cuisiner ou attendre que le moment propice se montre, tel une lune pleine ou un feu de camps quand l'heure est grave. Cliché ? Sans doute... Quoi qu'il en soit, passer une certain moment, voilà que la demoiselle posa des questions plus intrigante. Visiblement, elle s'intéresse aux personnes et de toutes les façons que ce soit. Souriant un peu plus en oubliant ma gêne, je regardais alors la malade en me demandant quoi dire. Hmmm... Devais-je tout dire ? Après un moment à réfléchir, je me décidais à être honnête avec elle. De toute manière, ce n'est pas comme si elle était une ennemie. De ce que m'avait décris Komari, cette demoiselle était une personne gentille, loin d'imaginer ses sombres secrets.
" Nous retournions vers Grand Line. Suite à une visite chez une vieille connaissance... Mais je ne pouvais me permettre de laisser Komari aider notre embarcation à aller plus vite toute la journée et soirée... Nous avons donc fait escale ici. Jusqu'à nous rendre compte d'un souci ici. Nous sommes donc rester pour nous préparer pour demain. "
Restant assez vague, je laissais voir au début de mon récit quelque chose de moins " heureux " que d'ordinaire. Sans doute qu'allier le ton presque sombre et les mots " vieille connaissance " suffirait à lui faire comprendre qu'il est question de mort et de deuil... C'est Komari qui prit la suite, expliquant un peu plus la situation actuelle de cette île en apparence tranquille et pourtant...
" En faite... Les villageois sont effrayés par des pirates qui viennent souvent les piller. Les laissant dans une situation de terreur inadmissible. Du coup.. Moi et Shiki... Nous avons décidé de les aider. "
La belle laissait la rose encaisser la nouvelle et assimiler les informations. La question qu'elle puisse aider ne se posait même pas tout deux ignorant ses capacités. Mangeant et buvant ma soupe en douceur, je savourais celle-ci avec le plus grand respect avant de sourire à Cassidy. Il serait idiot qu'elle s'inquiète d'une quelconque manière de part le fait que bientôt, des pirates mal intentionnés viendraient mettre à mal les villageois. Ou du moins en théorie. La miss devait se reposer, alors pour qu'elle ait l'esprit tranquille, je ne me fis pas prier pour lâcher quelques mots d'un classique affligeant, mais sincères. Le ton employé démontrant une vérité à laquelle je croyais.
" Ne t'en fais pas... Nous allons gérer ça et faire en sorte que ces villageois ne craignent plus ces hommes. "
Il n'était pas question de rallier cette île à une quelconque autorité révolutionnaire, mais bel et bien agir pour eux. Faire preuve de civisme, c'est aussi montrer son respect pour ces gens qui vivent de leurs affaires. Les voler clairement, ce n'est pas une bonne chose. Il fallait donc faire comprendre à ces pirates que si la marine n'intervenait pas, il n'était pas impossible que d'autres le fassent. Pour certains ce seront des héros, mais pour moi il s'agissait là de simplement de rétablir la justice où elle se doit d'être appliquée.Quand bien même la marine aurait des justifications, elle traînait trop, et il fallait donc intervenir. Terminant ma soupe, je me léchais presque les lèvres avant de regarder la malade. Désirant penser à autre chose que ce " souci ", je me fis plus direct et désirais en apprendre plus sur elle. Après tout, nous nous étions rencontrer dans une situation assez spéciale. Il n'était pas trop tard pour discuter désormais.
" Du coup... Une fois que tout ceci sera terminé et que tu pourras repartir sur les mers... Que comptes tu faire ? Parcourir le monde ? Si ce n'est pas indiscret, quel genre d'informations cherches tu ? Simple curiosité hein... Je me demandais, quel genre de rêve tu poursuis ? Tant ceux qui sont utopiques que ... ceux plus sérieux ? "
Souriant à celle-ci, je me montrais curieux certes, mais cette dernière était saine. Il ne s'agissait en rien d'obtenir des informations pour mieux la recruter. En soit, les révolutionnaires sont du genre à s'allier à tout ennemis du gouvernement, mais là, nous discutions entre civils. Restais à voir si cette dernière se montrerait méfiante ou non. Quoi qu'il en soit, je vins à soupirer. Il ne manque qu'une chose pour que ce moment soit parfait : un bon thé. Malheureusement, le luxe ne se présente pas toujours quand on en a besoin. Quoi qu'il en soit, j'attendais les réponses de celles-ci, mais pour montrer patte blanche, je me permettais de lui dire mes propres ambitions.
" Pour ma part... C'est assez utopique j'en ai conscience, mais bon... Je souhaite que les mers soient tranquille. Pour se faire, je tente de combattre l'injustice quand celle-ci se présente au grand jour et que la marine - quand elle se montre juste... ce qui est rare - ne fait pas son travail. Après... De manière plus personnelle... Ma foi, des projets on en a tous. Il y a le fait d'être bretteur et être intéressé par les lames de renom. J'aimerais dans l'idéal toutes les rassembler et être le prochain sword master, avant de finalement apprendre au prochain. Puis après... Je t'épargne certains classiques... "
Je ne parlais pas clairement de fonder une famille, mais je partais du principe que tout le monde partage cette ambition. Se poser, fonder une famille, être heureux... C'est le but même de la vie non ? Bref, me taisant, je ne remarquais pas le fait que Komari rosissait, cette dernière ayant sans doute ses idées, mais pas la façon de le dire. En tout cas, sa façon de triturer ses doigts était clairement un signe d'une légère nervosité. Pas bien méchante, mais quelque chose de presque mignon, un air de dire " ne me demandez pas à moi ", en sachant très bien que ça risque d'arriver. M'étirant un moment, je repris alors doucement la parole.
" On va te laisser te reposer, si tu as besoin de dormir nous n'allons pas t'importuner longtemps. J'espère que tu as apprécié la soupe. "
Toujours présent sur mon visage, mon sourire restait là pour accentuer la douceur de mes propose envers elle. Demain serait une journée chargée, mais je faisais exprès de mettre ce détail de côté.
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Shiki M. Eiki
Cassidy Monroe
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Lun 18 Mai - 16:38
Shiki n'était clairement pas confortable avec le fait de parler de sa relation. Enfin, pas confortable... Komari n'était pas confortable. Shiki n'aurait pas été aussi rouge si on lui avait versé un seau entier de jus de tomate sur la tête. Au fond, c'était pour le mieux. Cassidy n'avait jamais rencontré d'hommes-poisson auparavant, mais elle avait entendu parlée de leur réputation et de la manière dont ils étaient traités. Comme elle n'était pas le genre à se faire une image des gens ou des peuples sans les rencontrer, son seul exemple était Komari. Pour ce qu'elle en savait, les hommes-poisson était comme les humains, mais avec d'autres capacités et une apparence différente. Pas de quoi les haïr, en somme. Cassidy pouvait être intolérante, mais uniquement avec des individus dont elle avait vu les actions intolérante. Si ces deux-là vivaient pleinement leur relation, ils en souffriraient à coup sûr. Leur prudence était normal, même intelligente. Cela dit, elle apprécia beaucoup le regard interrogateur qu'il lança à sa dulcinée, un regard auquel elle répondit par un petit sourire. Elle hésita à lâcher un nouveau commentaire sur leur relation puis se ravisa. Si elle en disait plus, ils auraient tous les deux besoins de soins médicaux à cause de tout le sang qui s’agglutinerait dans leur visage.
D'ailleurs, c'était rare qu'elle se préoccupe autant de la relation entre deux personnes qu'elle venait de rencontrer. Elle ne se serait jamais permis un truc du genre avec d'autres gens. Malgré le peu de temps qu'elle avait passé avec eux, elle avait le sentiment de pouvoir leur faire confiance, de pouvoir se lâcher un peu et pousser les choses sans rien risquer. Pour la jeune femme, c'est comme s'ils étaient déjà amis, ce qui pouvait sembler excessif dans la mesure où elle les avait rencontrés le jour même. Shiki l'avait aidé et Komari avait fait de son mieux pour faire de même. Ils auraient fait la même chose avec n'importe qui... Justement, c'était ça que Cassie aimait bien : ce sentiment qu'on ne avait pas aider juste pour tirer quelque chose d'elle. Ça, plus la gentillesse, plus le docteur, plus la soupe. 20 sur 20, à refaire... Sans la maladie.
Par contre, Shiki fut évasif sur les raisons qui les avaient amenés ici. Il parla d'une visite chez vieille connaissance, devenant presque sinistre en prononçant ces mots, ce qui signifiait qu'il ne s'agissait probablement pas d'une visite de courtoisie. Il mentionna également des soucis dans la ville, sans en rajouter plus. Finalement, c'est Komari qui cracha le morceau : des pirates venait périodiquement piller cette île et ils avait décidé de les arrêter. Le genre de pirates à toujours aller dans les mêmes coins et à oppresser les locaux. Des bouffons trop peureux pour tenter leur chance sur Grand Line. Des pirates chiant, en fait. Elle prit une nouvelle gorgée de soupe en réfléchissant à ses possibilités. Cassidy ne leur avait pas parlée de son fruit du démon, donc il ne s'attendait pas à recevoir de l'aide de sa part au combat. Elle pourrait leur parler de son fruit du verre. Généralement, prononcer le mot "logia" suffisait à donner confiance aux gens. D'un autre côté, elle pouvait aussi rester dans son coin et voir comment la situation évoluait. Si ça dégénérait dans le mauvais sens, elle pourrait intervenir sans que personne ne s'y attende. Un peu vicieux comme stratégie, malhonnête aussi, mais pas déplaisant. Plus elle y pensait, plus elle se disait qu'elle devrait faire ça. Et puis, elle était pirates, elle ne pouvait pas se permettre d'être honnête en toutes circonstances.
"Je vois... J'espère que vous allez vous en sortir."
Shiki lui posa ensuite quelques questions à son sujet. Ses futurs destinations, les informations qu'elle cherchait, ses rêves. Là encore, il fut un gentleman et parla de ses propres ambitions avant d'attendre une réponse de sa part. Cassidy n'était pas confortable avec le sujet, mais, après quelques hésitations, elle décida de se montrer honnête elle aussi. Aucune raison de leur mentir sur ce point.
"Mes rêves, hein ?... C'est plutôt un cauchemar que je poursuis. J'ai appris la médecine grâce à trois médecins, enfin, une médecin, un chirurgien et un herboriste. Ils m'ont plus ou moins adoptés quand je vivais dans la rue. C'étaient des pirates, mais c'étaient surtout des gens formidables, gentils et agréables, toujours à soigner tout le monde sans rien demander en retour. L'année dernière, un vice-amiral à débarquer et les a... Il les a tués tous les trois. Moi, j'ai été chanceuse et j'ai réussi à m'enfuir. Je sais pas pourquoi il a fait ça, mais j'ai compris que c'était personnel. C'est pour ça que je cherche des infos, je veux savoir quel genre de personnes étaient mes trois sauveurs avant qu'il m'adopte. Mais surtout, plus que tout, je veux retrouver ce sale petit enfoiré de fils de pute de Rico Brandy pour le buter, l'étriper, réduire son corps en charpie et balancer les morceaux à la mer pour nourrir les poissons."
Elle était devenue beaucoup plus agressive en prononçant cette dernière phrase. Ses mains avaient commencé à trembler, son visage s'était crispé et sa voix était devenu glacée. Il était clair qu'elle ne plaisantait pas. Elle s'était énervée au point d'en oublier de donner les noms de ses professeurs alors qu'elle avait nommé celui qui avait détruit sa vie. Au fond, ça n'avait pas d'importance. Elle les avait rencontrés plus d'une dizaine d'années plus tôt, alors il était peu probable que Shiki ou Komari aient entendu parler d'eux. Elle prit une grande inspiration et souffla longuement pour se détendre, puis elle finit sa soupe d'une traite.
"Comme vous pouvez le voir, pas de grand rêve idéaliste, pas d'objectif noble, pas d'ambition incroyable...Encore que, la tête d'un vice-amiral est un objectif plutôt ambitieux. Dans l'état actuel des choses, je vis pour avoir ma vengeance. Sur le chemin, je soigne les gens, parce qu'ils en ont besoin et que j'ai rien de mieux à faire. C'est tout. J'ai pas encore pensée à ce que je ferai après, s'il y a un après, donc c'est tout."
Elle poussa un soupir et posa son bol vide sur la petite table de nuit qui longeant son lit. Elle s'étala ensuite sur le matelas et manqua de s'endormir immédiatement. Elle en avait presque oublié qu'elle était fatiguée, mais son corps s'en rappelait très bien. Résister à cette envie était particulièrement déplaisant. Toutefois, elle s'acharna, car elle avait une dernière question à poser. Shiki avait évité le sujet, peut-être volontairement, mais elle n'allait pas le laisser partir sans avoir une réponse. Sans ça, son intervention serait mise à mal.
"Par contre, ils arrivent quand ces fameux pirates ? J'aimerais bien le savoir pour aider à soigner les blesser, le vieux von Weisserberg va clairement pas suffire. Vu son état, il aura fait une crise cardiaque d'ici là. Et même s'il y a que les pirates qui sont blessés, je les soignerai aussi. J'aime pas regarder les gens agoniser sans rien faire, même si j'y perds ou que je finis par le regretter. C'est le genre de personne que je suis."
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Shiki M. Eiki
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Dim 31 Mai - 23:29
Protéger autrui.
La malade reprenait du poil de la bête lentement mais sûrement. Souriant à celle-ci, je tentais de détendre l’atmosphère en parlant de diverses choses, et qui plus est nous. Si au départ celle-ci semblait hésitante, voilà que Cass’ reprit la parole. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est meurtrie à bien des niveaux. Oh ? Se pourrait-il qu’elle ne vive que pour la vengeance ? Le sourire du jeune homme à la chevelure blanche comme neige disparu quelque peu tout en l’écoutant. La vengeance… Un fuel puissant, mais aussi destructeur tant pour l’ennemi que soi-même. Se mordant la lèvre, la jeune femme poisson le remarqua et posa une main sur une de ses épaules. La miss reprit la parole et montra que malgré tout, elle avait du bon à revendre. Pourtant, quelque chose me tracassa et tandis qu’elle posa des questions quant aux pirates de demain, pour ma part, je mis du temps à répondre. Je me concentrais et me fis plus sérieux que je ne le devrais. Cassidy semblait être une bonne personne et clairement, elle partageait certaines choses avec moi, notamment le fait d’approcher des limites à ne pas franchir. Seul le destin nous fera passer cette dernière ou non, mais si le jeune homme en a conscience, peut-être qu’elle non ? Il fallait mettre les choses au clair.
« Cassidy… Avant toute chose, j’aimerais … te mettre en garde. Je sais que ça ne me regarde pas et je m’excuse de mon attitude actuelle. Juste … Le chemin de la vengeance est une route incertaine et périlleuse. Et le risque le plus connu, mais souvent oublié, c’est de s’y perdre. Plonger dans cette sombre pensée, c’est faire face à un abysse et le risque est d’y rester piégé. C’est pourquoi, je n’ai que deux choses à te dire, l’une une demande et l’autre… un conseil. Ma demande Cassidy, c’est de renoncer. Je ne sais que trop bien le sentiment qu’on a face à la perte d’autrui, mais se venger ne mène qu’à la haine et une boucle sans fin qu’il est malsain d’entretenir… Oublie la vengeance et … fais le plutôt pour toi. Concernant mon conseil… Entoure toi d’amis, ne fait pas face à cette quête seule Cassidy. Avoir des alliés et des amis permettrait de t’éviter de te perdre. »
Regardant vers Komari, je lui souris, avouant que de mon côté, c’est essentiellement elle mon lien à la réalité. Sans elle, qui sait si je ne me serais pas perdu autrefois… Bref, espérant que Cassidy ne m’en veuille pas de mon côté intrusif, je lui souriais avant de reprendre la parole.
« Ils arrivent demain. Quant à ton aide… Tu devrais te reposer tu sais ? Mais d’un autre côté, toute aide est bonne à prendre. J’irai au front pour négocier avec eux, tandis que Komari assurera la protection du village pendant mon absence. Si vraiment les choses dérapent, je compterais alors sur toi pour mettre à profit tes connaissances. »
Si cela lui allait, c’est donc tranquillement que nous partirions. Il fallait la laisser dormir après tout. Priant que mon discours l’ait convaincue, je m’endormais auprès de ma chère et tendre. Profitant de la soirée pour réfléchir. Cassidy m’intriguait énormément. Et s’il n’était pas question de recrutement en termes de théorie, celle-ci pourrait bien gagner un soutient prochainement. Après tout, je me retrouvais un peu en elle et il serait ingrat de ne pas lui tendre une main.
Le lendemain arriva à grand pas et tandis que l’heure approchait, je me préparais tôt ce matin. Quittant l’auberge au petit matin, je me rendais proche de la côte pour attendre de voir au loin un petit navire approcher. Attendant patiemment, je laissais ces hommes débarquer et fanfaronner en voyant un inconnu les attendre. Les laissant parler, je faisais barrage seul, attendant que le chef s’avance.
« Que veux-tu toi ? T’es nouveau non ? » « Mon nom n’a pas d’importance, je suis là pour les villageois. » « Oh ? Ils ont fait appel à … hahahaha. Un héros ? Vraiment ? Hahahaha. »
Riant de bon cœur avec eux, je ne faisais rien contre eux pour le moment. Nous rigolions de bon cœur alors les gens observaient les alentours. Pas d’embuscade, rien, juste bel et bien un homme qui les accueillaient. Une fois que le four rire passa, je repris alors la parole.
« Plus sérieusement, repartez chez vous et ne venez plus importuner ces villageois. Ils n’ont rien demandés… S’il vous plait. »
Prenant un coup de poing du « chef » qui se sentait pousser des ailes, je détournais la tête sur le coup. L’homme haussa alors le ton tandis qu’un membre de son équipage balbutiait quelque peu en remarquant certains détails, comme le fait de posséder des lames de qualités supérieures.
« Pour qui tu te prends toi ? Aller dégage avant qu’on te fasse la peau. Merdeux va … »
Soupirant longuement, je vins alors à regarder ces hommes. Je n’aime vraiment pas ça, mais il allait falloir user de la manière forte on dirais…
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Dim 21 Juin - 22:51
Autant la gentillesse, de manière générale, elle aimait bien... Autant le discours sur la futilité de la vengeance... Elle aurait du s'y attendre... Mais franchement, c'était quand même une surprise. Cassidy ne s'était pas attendu à ce qu'on lui dise que se venger était très bien et qu'elle devait continuer sur sa lancer, mais de là à lui demander de renoncer... Elle n'aimait pas ça. Elle comprenait parfaitement, mais elle n'aimait pas ça.
Rester piégée dans les abysses ? Bien sûr qu'elle était piégée dans les abysses. C'était cette enflure de vice-amiral qui l'avait plongé dans les profondeurs, c'était lui qui la noyait dedans, c'était lui qui maintenait sa tête sous les flots et la forçait à boire l'eau de mer. Elle ne pouvait rien oublier de lui... Ses vêtements, sa voix, son visage, ses yeux... Tout ce qui faisait son être représentait pour elle une image aberrante que seule la vengeance pouvait faire disparaître. De son point de vue, ce marine n'était rien de plus qu'une ordure, un déchet qui n'avait pas sa place ailleurs que dans une poubelle. .. Qu'on lui demande d'oublier tout ça... Heureusement qu'il l'avait sauvé. Heureusement qu'elle était malade, sinon, elle se serait levée et lui aurait collé une claque monumentale au visage avant de lui hurler de quitter la pièce.
Mais il lui fallait admettre que son conseil n'était pas si mauvais. Trouver des amis... C'est vrai qu'elle en avait un peu marre de voyager seule. Elle avait beau prendre les transports publics et discuter avec du monde sur la route, elle avait beau soigner tous ces gens et créer des liens, elle ne faisait pas grand-chose à part créer des relations éphémères. Avoir de vrais compagnons de route ne seraient pas de trop. Une belle bande d'imbécile avec qui elle pourrait parcourir les mers sans se soucier de ses plaies, avancer d'un jour à l'autre sans avoir à se soucier du lendemain, s'oublier complètement et vivre ... Vivre... Une perspective plutôt alléchante... Mais pas assez alléchante pour lui faire oublier ce qu'elle avait perdue. Ce n'étaient pas des petits moments de bonheurs qui allaient lui enlever son objectif à long terme. C'est pour ça qu'elle avait pris la mer. Sinon, elle se serait contentée de rester cachée dans la Fosse pour continuer l’œuvre de ses trois protecteurs. Cassidy Monroe n'allait pas laisser ce révolutionnaire lui dire quoi faire. Ni lui, ni personne d'autre. Ni maintenant, ni jamais.
Au final, elle ne répondit rien au petit discours de Shiki. La jeune médecin se contenta de rester immobile, faisant tout son possible pour ne pas montrer sa colère et rester amorphe, même si elle fut incapable de s'empêcher de déformer les draps en serrant les poings. L'information la plus importante vint juste après : les pirates arrivaient le lendemain. Pas étonnant qu'il ne lui ait rien dit, il ne la croyait pas en état d'intervenir et voulait la protéger. Pour dire vrai, il n'avait pas complètement tord. La jeune femme n'était pas dans le meilleur des états. En pleine forme, elle était certaine de pouvoir mettre un sacré bordel en cas de baston, mais là... tout dépendrait de son état au réveil. D'ailleurs, elle n'avait même eu la curiosité d'utiliser son pouvoir ces deux derniers jours. C'était presque dommage de ne pas avoir profité de sa maladie pour expérimenter, voir la façon dont son fruit pouvait réagir quand sa santé lui faisait défaut. Il faudrait qu'elle se force à rester éveillé un petit moment pour tester des trucs une fois qu'ils auraient quitté la pièce.
Par contre, négocier... ça puait la mauvaise idée. Ça lui ressemblait, mais franchement, négocier avec des pirates... Enfin bon, il avait l'air de savoir se défendre, alors tant pis pour lui s'il voulait se prendre une beigne en essayant de jouer les diplomates. Au pire des cas, elles seraient deux à lui pouvoir le remettre en état s'il foirait son coup. Elle lui donna une réponse toute simple ?
"Franchement, je serai prête et j'interviendrai que tu le veuilles ou non si y a de la casse... T'inquiètes, je ferrai rien qui me mettra en danger inutilement."
Ce qui était vrai, du moins dans sa tête, car peu de choses pouvaient mettre en danger quelqu'un qui avait mangé un logia. Il y avait bien le granit marin, mais elle n'en connaissait pas l'existence, ce qui lui simplifiait quand même beaucoup les choses. Lorsque les deux tourtereaux quittèrent la pièce, elle laissa tomber sa tête sur son oreiller et ferma brièvement les yeux en réfléchissant à ce qu'elle pourrait faire pour tester son pouvoir... et s'endormit immédiatement. Il se trouve que la jeune femme s'était beaucoup surestimée en pensant qu'elle pouvait se maintenir éveillée dans son état. Elle avait oublié à quel point elle était fatiguée, mais, malheureusement pour elle, son corps s'en souvenait très bien.
Elle dormit comme une enclume, un sommeil particulièrement agréable qui lui fit oublier les quelques cicatrices que sa conversation avec le révolutionnaire avait ravivé. À son réveil, elle se rendit compte qu'il était relativement tôt. Pas étonnant quand on se souvient qu'elle avait dormi tout l'après-midi et qu'on lui avait rendu visite relativement tôt dans la soirée. Cela dit, elle était loin d'être remise. Plus de migraines ou de nausées, c'était déjà ça. Par contre, elle avait toujours des courbatures, comme si elle avait passé une journée entière à faire du sport. Par curiosité, elle toucha la petite zone de son corps qui avait été piqué, celle qu'elle ne sentait plus du tout la veille. Elle regretta aussitôt. Elle sentait parfaitement sa peau contre son doigt, ainsi que la douleur que ce contact avait provoqué. Le vieux médecin avait oublié de la prévenir de ça... en même temps, la plupart des gens étaient assez intelligents pour ne pas toucher leurs blessures... La plupart, mais pas tous... Et apparemment, elle en faisait partie.
Elle se souvint qu'elle avait "oublié" de tester ses pouvoirs la veille. Elle fit donc une tentative et créa un couteau en verre dans sa main. Une tentative pleine de succès. Son couteau avait la forme et l'épaisseur qu'elle avait en tête en le créant, ce qui voulait dire pouvait utiliser son pouvoir sans grande difficulté. Parfait, maintenant, les détails. Elle tenta la résistance de son couteau en appuyant de chaque côté, comme si elle essayait de le plier en deux. Il se cassa immédiatement et tomba en morceaux sur le sol. Ça, par contre, c'était mauvais. Dans l'état actuel des choses, le verre qu'elle créait était moins résistant que celui d'une flûte à champagne, sans que l'épaisseur y change quoi que ce soit. Hum... Donc son état de santé avait de l'influence sur la solidité du verre, mais pas forcément sur sa capacité à le modeler à sa guise. Elle continua ses expériences en faisant bouger les morceaux tombés au sol jusqu'à elle pour les absorber à l'intérieur de son corps. Elle réussit, mais le procédé fut deux fois plus long que d'habitude et demanda trois fois plus d'effort. Donc son contrôle aussi avait pris cher... Pas bon non plus, elle ne pouvait pas faire n'importe quoi et improviser pour s'en sortir. En comparaison de son état habituelle, elle pensait être à cinquante... non, quarante pourcent de ses capacités... ça pourrait faire une grosse différence au combat... En fait, elle pouvait carrément se foutre dans la merde si elle faisait n'importe quoi. Une seul solution : faire les bons choix.. Même si, en regardant honnêtement les choses, le meilleur choix aurait été de laisser Shiki tout faire tout seul, mais c'était hors de question. Pas son style. Elle avait décidé d'apporter son aide et c'est ce qu'elle comptait faire, même si les circonstances ne jouaient pas en sa faveur. On laisse pas son sauveur se mettre dans la mouise sans intervenir, c'est la moindre des choses. D'ailleurs, en parlant de sauveur, elle se demandait s'il était déjà sorti. Ça serait dommage de se lever aussi tôt si c'était pour rater la fête.
La jeune femme s'habilla et descendit dans la grande salle qui constituait le hall de l'auberge, sans croiser personne sur son chemin. Un homme d'une quarantaine d'années à l'air très tendu et légèrement tremblant se trouvait à l'accueil. Il interpella Cassidy dés qu'elle qu'il la vit descendre les escaliers.
"Ne sortez pas ! Les pirates vont bientôt arriver, j'ose à peine imaginer ce qu'ils vont vous faire s'ils vous voient... Une jeune femme aussi jolie que vous, ça serait dommage qu'il vous arrive quelque chose..."
Elle sourit à ce petit compliment, mais choisit toutefois de l'ignorer pour poser la question qui l'intéressait.
"Personne est sorti ?"
"Hein ?... Si, le jeune homme qui vous a amené, il est parti un peu plus tôt. Mais vous devriez pas vous occupez de ça..."
L'homme commença alors à lui exposer lentement les différentes raisons qui auraient dû la convaincre de rester cloîtrée dans sa chambre. Et elle n'en écouta aucune, car elle était trop occupée à réfléchir. La salle était vide, ce qui n'avait rien d'étonnant si l'homme à l'accueil paniquait au visage de tous ceux qui descendaient. Komari n'était pas là non plus, donc, soit elle se cachait dans sa chambre, ce qui aurait étonné Cassidy, soit elle était sortie sans se faire voir, ce qui avait du être très difficile pour une femme-poisson de la couleur d'un marshmallow. En tout cas, elle n'était pas dans le coin... tant mieux, elle n'aurait pas à se justifier... Pas encore en tout cas.
La jeune femme sortit de l'auberge en continuant d'ignorer l'aubergiste, se disant que, de toute façon, il aurait trop peur pour venir la chercher. Il faisait aussi froid que la veille et la neige était toujours omniprésente. Seule amélioration, le ciel était clair et aucun nuage ne se profilait à l'horizon pour venir changer cela. Un temps assez agréable en somme... enfin, aussi agréable que puisse l'être le climat de North Blue pendant cette saison. La rue était complètement vide et tous les volets était fermées. Il aurait suffit de quelques bâtiments en ruine pour faire passer l'endroit pour une ville fantôme. Comme le village était au bord de la mer, trouver la côte fut relativement simple, d'autant plus que le seul traces de pas que l'on pouvait distinguer clairement au sol étaient les plus récentes, c'est-à-dire celles de Shiki. Elle les suivit en rasant les bâtiment pour ne pas être trop voyante, histoire de ne pas attirer l'attention immédiatement si les hostilités avaient déjà commencés.
Arrivée au bout d'une rue donnant sur la côte, Cassidy ne voyait toujours pas son sauveur ou les pirates qu'il attendait. Il faudrait qu'elle avance un peu, ce qui augmentait le risque de se faire voir, mais tant pis. Toujours le long des murs, elle avança en regardant la plage du côté opposé sans voir qui que ce soit. Arrivé au bout, elle sortit brièvement la tête pour regarder aux alentours et la rentra d'un coup en voyant Shiki discuter avec toute une bande d'individus. Apparemment, ils en étaient encore au stade de la discussion. Curieuse, elle risqua à nouveau son regard pour regarder le déroulement des choses. Elle entendait les voix sans pouvoir distinguer ce qui se disait, ce qui ne l'arrangeait pas. Par contre, elle vit parfaitement Shiki se prendre un coup de poing, ce qui l'exaspéra énormément. Elle bloqua quelques secondes sur cette action, quelques secondes qui furent de trop.
"Hé ! T'es qui toi !"
Paniquée, elle recula une nouvelle fois, sachant très bien que celui qui l'avait vu n'allait pas perdre la mémoire simplement parce qu'elle s'était cachée de nouveau. Son exaspération lui avait coûtée cher... Une erreur de débutante qui l'a fit rougir de honte. Comme quoi, ses jours de petites voleuses des rues étaient loin derrière elle.
"Tu crois que j't'es pas vu ?! La meuf aux cheveux roses derrière le mur, dépêche-toi de sortir !"
Bon, elle s'était faite griller comme une idiote. Est-ce que c'était une mauvaise chose ? Oui, c'était la pire des situations... Encore que, elle pouvait peut-être en tirer parti. Ils n'avaient vu que sa tête et rien d'autre, donc il n'avaient pas vu ses vêtements. Dans ce cas...
Cassidy prit une grande inspiration et cria de toutes ses forces.
"Commandant !! J'me suis faite griller ! Faut lancer l'opération maintenant si on veut les chopper !!!"
En espérant que ça allait permettre à Shiki de tenter quelques chose... Et qu'ils allaient se laisser prendre au piège.
Cassidy Monroe
Shiki M. Eiki
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Lun 2 Nov - 19:46
Protéger autrui.
Discuter c’est une chose, mais parfois les gens ne peuvent se contenter de cela. Visiblement, les pirates ici présents ne sont pas du genre à vouloir écouter… Soufflant longuement, je m’apprêtais à corriger ces derniers quand soudain, un homme que je n’avais pas vu beugla. Hm ? Me tournant, je vins à voir qu’un homme gueulait comme un putois et avait visiblement remarqué quelqu’un. Cheveux roses disait-il ? Il ne me fallut pas plus de trois secondes pour tilter et comprendre qu’il y avait peu de chance que cette personne soit une autre que Cassidy. Que faisait-elle ici hein ?!! Je me devais d’agir vite, mais voilà que des mots se firent de nouveau entendre. Hein ?!!! Mais qu’est-ce qu’elle dit ? Elle est folle !
Tandis que les mots semblait faire écho dans l’île, les pirates vinrent à imaginer bien des choses et avec les mots « commandant » et « opération »… Ils devaient me prendre pour un marine désormais et là, c’est pas bon pour moi. Alors que déjà des dires se faisaient entendre chez les pirates, je me devais d’agir immédiatement.
Me retournant vivement, c’est un coup d’estoc que je donnais à l’homme face à moi sans avoir dégainé. Le repoussant brutalement, je fis swinguer ma lame rangée dans son fourreau sur la droite puis sur la gauche pour envoyer valser les hommes comme des quilles. Le nombre ne jouait pas en ma faveur, mais visiblement, ils n’étaient pas prêts à rencontrer de la résistance. Ainsi, je pu prendre quelque peu l’avantage le temps qu’ils s’organisent. Profitant de la confusion, je me dirigeais vers l’homme qui avait repéré Cassidy un peu plus tôt. Fonçant pour pas que ce dernier n’aille à elle, c’est avec une dextérité hors du commun que je vins à envoyer une lame d’air vers lui pour stopper sa progression, puis une fois à son niveau, je l’attrapais par le col pour alors l’envoyer valdinguer plus loin. Ni une ni deux, je me reculais pour aller vers là où se trouvait Cassidy.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
Grognant quelque peu sans vraiment lui cracher dessus, je vins à soupirer avant de repenser à ce qu’elle avait dit. Visiblement, c’est une fille du genre têtue. J’aurais beau lui conseiller bien des choses tel un grand frère, elle ne m’écoutera jamais. Ainsi, je vins à regarder comment récupéraient les pirates pour me préparer à la suite.
« Tu te sens mieux j’espère ? »
Alors que des pirates avançaient, je vins à me pencher doucement et fléchir les genoux. Me concentrant, je vins à travailler ma respiration, comme si je tentais de me fondre dans le décor. L’avancement des pirates continuaient et ces derniers remontaient une légère pente. Une fois à environ cinq mètres de nous, je dégainais ma lame et créais une importante lame d’air qui souleva une énorme quantité de neige. C’est donc une mini avalanche improvisée qui chassa les pirates, faisant guise d’avertissement. Regardant ces derniers avoir du mal à s’en remettre, je vins à re ranger ma lame en douceur.
« Cette île est désormais sous notre protection… Ne vous avisez plus à l’avenir d’y venir pour y commettre un quelconque méfait… »
Si les pirates pour certains semblaient vouloir y revenir, la plupart s’enfuyaient sur le coup. Fixant les gens restants, je vins à les foudroyer du regard. Essuyant quelques insultes, je vins à garder contenance jusqu’à ce qu’ils repartent au loin. Me tournant alors vers Cassidy, je me contentais de sourire.
« … Une bonne chose de faite on dirais… »
Codage par Libella sur Graphiorum
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Shiki M. Eiki
Cassidy Monroe
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Ven 13 Nov - 19:30
Son improvisation avait fonctionné à merveille. Même si elle s'était fait chopper comme la dernière des cruches, les pirates avaient pas été beaucoup plus intelligents et Shiki avait pu les bousiller sans aucun problème... En tout cas, c'est ce qu'elle raconterait dans le futur en partageant cette histoire. En théorie, ça c'était passé comme ça. En pratique... C'était plus compliqué. Il était évident qu'elle avait forcée la main du révolutionnaire. Dans sa tête, son sauveur s'était préparé depuis le départ à éclater cet équipage de pacotille et leur faisait simplement son petit numéro de révolutionnaire plein d'espoir. En somme, une simple formalité, une mise en bouche avant de leur faire bouffer le plat principal... Mais non. En fait, Shiki tentait sérieusement de les raisonner et gardait réellement la violence comme un dernier recours... Sur le coup, elle ignorait si elle devait être impressionné ou déçu par son attitude.
Par contre, son talent à l'épée, ça, c'était impressionnant. Le révolutionnaire avait complètement annihilé le groupe qui l'entourait, comme un paysan qui coupait du blé avec sa faux. Elle imaginait bien qu'il ne portait pas deux épées à sa ceinture pour se la péter, mais quand même. C'était la première fois qu'elle voyait une lame d'air.. ; Sérieusement, comment c'était possible de faire un truc pareil avec une épée. Cassidy se rendait compte à quel point elle avait sous-estimé le bonhomme. En vrai, il avait pas du tout besoin de son aide, il se serait clairement démerdé tout seul... Si ça voulait dire qu'elle n'aurait pas à utiliser son pouvoir, c'était pas plus mal, mais ça fait pas du bien de se rendre compte que les choses auraient été les mêmes si elle était resté couché... En plus il faisait froid bordel.
Après s'être défoulé en s'occupant des pirates, finissant par celui qui avait vu Cassidy, Shiki s'approcha d'elle en urgence pour lui demander ce qu'elle faisait là.
"Ben j'suis venu t'aider, t'avais l'air d'en avoir besoin !"
La phrase n'était pas sérieuse, le révolutionnaire s'en rendrait compte... probablement. Il demanda également si elle allait mieux. Elle se contenta le regarder en affichant une moue exaspérée. Comme si le fait qu'elle se trouvait ici ne répondait pas à sa question ! Après tout, elle était médecin. Un médecin, c'est pas stupide. Autant ça peut être très con, mais généralement, c'est pas stupide. D'ailleurs, c'était ça qu'elle allait lui répondre :
"Alors, je suis peut-être imprudente, mais je suis pas stupide! Oui, je vais mieux !... Merci d'avoir demandé."
Plutôt faible comme final, mais la situation ne suffisait pas à lui enlever sa politesse. De leur côté, les pirates en profitèrent pour se regrouper et charger en tas pour compenser leur manque de force par le nombre. Cassidy leva les poings et se mit en garde, prête à les accueillir, mais là encore, Shiki la devança. Le sabreur se contenta de prendre de bons appuis et de les attendre. Quand ils furent assez proche, il créa une nouvelle lame d'air, visant la neige plutôt que les attaquants, et leur envoya une belle vague de neige dans la face. Cassidy se contenta de regarder et lâcha un sifflement impressionné en voyant la neige faire son œuvre en projetant le groupe au sol. L'attaque ne fut pas assez forte pour les abattre, mais assez pour les faire réfléchir. Après tout, on pouvait légitimement se demander de quoi cet homme était capable s'il pouvait poser des trucs comme ça à distance. Comme il n'en savait rien, leur imagination devait faire des merveilles pour leur foutre le doute. Puis le révolutionnaire laissa son flegme naturel parler en rangeant sa lame et en annonçant que l'île était sous leur protection... c'était qui "leur" ? Ça l'incluait ? Parce que bon, elle, la protection des innocents, elle aimait bien faire ça sur le tas, mais à long terme, c'était pas son truc.
En tout cas, vu la réaction des pirates, Cassidy fut la seule à se préoccuper de ce détail. Même si certains de ces bouffons semblaient avoir encore envie d'en découdre, ils avaient l'air d'avoir compris qu'ils ferraient pas long feu. Ils optèrent donc pour un repli stratégique. Mais ces regards... ça sentaient la frustration dans leur rang. La frustration et la rage. Ils étaient venus dépouiller leur cible habituelle et voilà qu'ils se faisaient dézinguer par un homme seul qui avait rien d'autre que sa bite et ses deux sabres. L'amertume, ça pouvait poser problème sur le long terme... Shiki s'était fait des ennemis... Cela dit, il était révolutionnaire, donc techniquement, des ennemis, il en avait des tonnes. Mais bon, ça voulait pas dire que c'était pas grave de s'en faire plus. Qui sait qui sera l'ennemi de trop ? Si c'était comme ça à chaque fois qu'il intervenait quelque part... Enfin bon, c'était sa vie. Et vu la petite phrase qu'il lâcha après avoir regardé les pirates fuir sur leur canots pour rejoindre leur navire, ça ne l'inquiétait pas plus que ça. Par contre, c'était trop de modestie au goût de la jeune femme.
"Une bonne chose ?"
Elle lui donna un coup de coude amical dans le flanc.
"Tu viens de sauver une ville ! Tout seul ! Montre un peu de fierté, bordel !"
Mais c'était trop simple. Après tout, rien ne garantissait que ces pirates n'allaient pas attendre quelques semaines avant de revenir et dans ce cas, c'était les habitants de l'île qui allaient prendre pour Shiki. La jeune femme réfléchit quelques instants et eu une idée, dont le bon déroulement dépendrait de la notoriété du révolutionnaire.
"Dit, t'as une prime sur le dos ? Parce que, ces pirates, ils vont revenir, quitte à faire ça doucement en envoyant un gars pour vérifier si t'es plus là. Par contre, si t'avais une prime et que "quelqu'un" devais te "dénoncer", ça pourrait faire réagir la marine. Je veux dire, si un révolutionnaire célèbre prenait le contrôle de l'île, ça pourrait la faire passer pour un coin important. Et si c'est important pour les révolutionnaires, par extension, ça deviendra aussi important pour la marine... Qu'est-ce que t'en pense ?"
D'après elle, c'était un bon plan. Ça dépendait juste des sentiments de son interlocuteurs, mais s'il tentait d'en faire une base de la révolution, elle allait vivement s'opposer à l'idée. Le plan était de protéger les habitants du coin, pas de faire de l'île un champ de bataille. Elle aimait beaucoup l'idée d'utiliser la marine de cette façon et peut-être que lui aussi... S'il argumentait encore après ça, elle pointerait du doigt le fait que pousser la marine à apporter des troupes ici l’affaiblirait ailleurs et pourrait donner un avantage à leur révolution dans une autre région des mers du nord... En clair, elle allait pas le lâcher.
Une fois que cette affaire serait réglée, elle allait pousser un petit soupir avant de lâcher un petit sourire satisfait.
"Bon, comme tu disais, une bonne chose de faite... j'vous invite à prendre le ptit-déj, toi et ta dulcinée ? Bien sur, c'est moi qui offre. J'vous dois bien ça, vous m'avez quand même bien sauvez la mise hier !"
La jeune femme resterait encore quelques jours sur l'île, le temps d'attendre le départ de Shiki pour le dénoncer. En attendant, elle ferait faire le tour des villages restants de l'île pour voir si quelqu'un avait pas besoin d'une médecin. Pour finir, elle chopperait un bateau de transport pour continuer son périple sur North Blue.
Cassidy Monroe
Shiki M. Eiki
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Lun 16 Nov - 0:33
Protéger autrui.
Cette Cassidy semblait être une tête brûlée, une petite têtue… Son insolence n’avait d’égal sans doute que son intelligence, ou un truc du genre. L’écoutant parler, je soupirais quelque peu avant de sourire à cette dernière. Au fond, je pouvais la gronder autant que je veux, cela n’aiderait en rien. Je pouvais simplement lui donner des conseils… Restait à voir si celle-ci pourrait entendre mes paroles. La miss semblait être très impulsive et cela l’amusait. Moi qui avais été très discipliné, Cassidy était du genre très … taquine. Celle-ci lui intimait d’être plus fier et cela l’amusa. La fierté… Voilà une chose que je ne connais pas plus que ça. Je pourrais en effet bomber le torse, mais je n’avais jamais été ainsi. Je pouffais alors de rire et vins à lui rendre son coup d’épaule.
« Tu m’as aidé en faisant la surprise à tous. Soit fière, tu as bluffé tout le monde aujourd’hui. »
La suite se fit douce, jusqu’à ce que la miss propose un plan en théorie bien pensée. Malheureusement, mes pensées divergent des siennes et je vins à donner mon avis.
« Tu sais … Cela pourrait être une bonne idée, mais la marine ne penserait pas ainsi. Elle se déplacerait oui, mais … En voyant que les habitants ne savent rien et que l’île n’a aucunes ressources intéressantes, ils ne se poseront pas de questions et partiront. S’ils n’ont pas mis de base ici, c’est bien pour une raison simple… Ce n’est pas dans leurs intérêts… Je pourrais proposer de protéger cette île via la révolution, mais nous ne pouvons pas nous le permettre… Ce serais injuste envers tout les royaumes ou villages que nous ne pouvons pas protéger. Cependant, j’ai peut-être des contacts qui pourraient s’occuper de la surveillance. C’est une solution précaire, mais c’est mieux que rien je pense. »
La miss était dure en affaire, mais je me permis d’écouter et voir avec elle ce qui semblerait un bon compromis. Même si ça ne me plaisait pas plus que ça, j’acceptais finalement de jouer son jeu. Voir si la marine mordrait à l’hameçon, mais si ça ne fonctionnait pas, alors mes contacts viendraient faire des leurs. Quoi qu’il en soit, quand elle enchaina avec une proposition plus qu’alléchante, je vins à lui offrir un large sourire et répondre à la positive.
C’est donc sur une note positive que cette rencontre se termina. La demoiselle eu largement l’occasion de faire ample connaissance avec nous et une fois de plus je tentais de lui donner des conseils. Au final, la conclusion était la suivante : sa liberté prime sur tout. Si elle avait besoin d’aide, je lui avais confié mon numéro ainsi que celui de Komari. Il ne s’agissait pas d’une amitié pure et éternelle, cependant, un gage de confiance envers cette dernière. Si elle désirait un coup de main, une main tendue, alors la mienne l’était.
Suite à cette histoire, moi et Komari reprenions la route pour repartir à nos aventures tout en espérant que du côté de la médecin, les choses se dérouleraient bien.